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Les deux p'ti paragraphes :

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Défi n°1:

Défi n°2 a écrit:Il te pourchassait, ce paysage enfoui dans ton subconscient, dans l’épais voile des cauchemars. Tes pieds qui s’emmêlaient dans les racines sur un sol aux reflets rosâtres, hors-norme. Tes pieds qui se prenaient dans les racines des arbres si hauts, si denses, si sombres, seulement illuminés par les éclairs de la couleur du sang déchirant le ciel te surplombant. De la couleur de ses pupilles à elle, l’obscur qui avait hanté votre foyer. Sans relâche, il te retrouvait nuit après nuit, te rappelant que tu avais ainsi mis en danger la sécurité de ton enfant. La pluie qui tombait, d’une force indescriptible, véritable torrent (écho de ses larmes) pour te faire frissonner, prendre toute la place, te laissant cette désagréable impression quand tu te réveillais que tu étais trempée de la tête au pieds.

Tenter indéfiniment de percer la noirceur ambiante et si lourde, si pesante, si terrifiante (sa présence si évidente dans les bois derrière toi), pour décerner les montagnes au loin, si hautes, si majestueuses. Ceux annonciateurs des mauvais présages, ceux qui murmuraient que les prochains jours allaient se révéler terrifiants (mouvementés, destructeurs). De ces monts protégeant le ciel aux teintes projetées par un soleil ayant décidé de se coucher, de ces monts refusant que la paix t’approche. Il fallait… Avancer sans relâche jusqu’à devoir faire halte, parce que l’eau s’écoule, d’un son presque réconfortant, presque familier (rappelant les averses d’antan), mais ce lac si profond ne laissait pas de deuxième chance. Et si tu t’y retrouvais au même moment que l’éclair foudroyait l’étendu céleste, tu ne donnais pas cher de ta peau.

Et même si ce n’était rien de plus qu’un terrible songe, celui-ci s’ancrait dans une réalité profondément révoltante.

Défi n°3 a écrit:Tu époussetas distraitement le vêtement de Kalypso, enlevant ainsi les quelques miettes de céréales à saveur de brownie s’y trouvant. Elle était ton rayon de joie, ta fierté, même si elle n'entendait pas les oiseaux gazouillant de bonheur, ses yeux rivés sur Alceste.

Défi n°4 a écrit:Chaos d’émotions tapis sous la cage thoracique, de celles-ci s’extirpait audacieusement (férocement, sournoisement même) l’appréhension dès lors que vos routes se retrouvaient, que les conversations s’élevaient ; prenait toute la place cette lourde sensation que malgré les instants passés à ses côtés, il t’échappera toujours (que vous étiez condamné à une danse maladroite où le contact ne venait jamais).

Défi n°1 a écrit:(Et la pluie de cette toile qui se répercutait aux oreilles de la danseuse) — l’averse s’était extirpée des réminiscences d’un passé dans d’autres contrées pour s’échouer sur les rivages d’un présent hésitant. Lorsque Lentis n’était que Lentis et ne se scindait pas entre une terre désabusée et l’ancestrale, quand Hagnétia n’habitait pas le vocabulaire encore, la pluie jouait. Chaque goutte était un appel à l’amusement, ses doigts entrelaçant ceux des plus jeunes pour leur apprendre que saisir les opportunités au vol était vital (lorsqu’on les laissait s’évanouir, filer entre les interstices, ne restait sur le cœur que les regrets).

Les carreaux se paraient d’une buée caractéristique aux nuits pluvieuses, apportant sur les lèvres de l’artiste un vague sourire mélancolique. Autrefois, les températures grisâtres ne représentaient rien de plus qu’un prétexte pour courir jusqu’à le plage, souffle court, premier arrivé choisi le repas ! ou autres variantes. Simplement pour les voir sourire. Parée de tant de souvenirs, cette météo étreignait silencieusement Caheala’ni, entre réconfort et amertume. Il lui arrivait encore, aux premières gouttes, de sortir dehors, mais il n’y avait plus de mains à attraper. Ce n’était plus la même saveur, désormais. Ses pupilles se rivèrent sur la fenêtre donnant sur la rue, sur les lampadaires (sur Lentis et leurs efforts effrénés de manipuler la réalité, retarder l’hiver jusqu’à l’annihiler) éclairant suffisamment pour observer les trottoirs assombris par l’eau.

Défi n°2 a écrit:Coups de pinceaux adroits et frêles déposant ici et là des nuances de gris et de rose dilué, de rouge et de bleu plus ou moins foncé. Les arbres comme ombre sur les côtés du tableau, le rouge couleur accent, couleur éclair (elle se souvenait s'être demandé si ça existait réellement). Du bout du doigt, frôler délicatement la peinture aux montagnes audacieuses frôlant un ciel porteur de nouvelles aubes plus douces alors qu'en avant, la tempête se déchaine. Entre la pluie et l'éclair solitaire se séparant en plusieurs ramifications, entre la pluie et les flammes dévorant la base d'une forêt touffue. Ce paysage avait des airs de catastrophe, des relents d'apocalypse ; de quoi le peintre s'était-il inspiré ? Alors que les flammes s'arrêtaient à la lisière d'un lac se jetant sur les berges rosâtres. Paysage orage qui ne se rapprochait aucunement des plages d’enfance.

Aujourd’hui encore parfaitement en mesure de décrire la façon dont les touches de rouge là où la terre rencontrait l’eau illuminait la toile d’une lueur macabre. La capacité des traces plus claires à rendre l’œuvre bien plus réelle (admirative, elle avait toujours voulu apprendre). Elle se souvenait des brindilles gisant à la surface du lac, de la netteté des nuages ténébreux (certains pourtant plus doux que d’autres). L’agencement des éléments possédait une fluidité forçant le respect ; paraissait presque trop parfaite pour qu’un être humain soit à l’origine de sa création.

Défi n°3 a écrit:Portes closes, quand elle tenait entre ses bras Kamu'Yuo (à défaut de les tenir eux), Caheala'ni laissait le souffle d'un vent lointain la porter. La pluie comme mélodie, pensées égarées auprès de Wamo'Dai (confident des jours d'antan), auprès de Kiwa'zatas.

Défi n°4 a écrit:L’appréhension s’infiltrait entre les failles des murs de son appartement juste à côté du studio de danse, pour accélérer les battements d’un cœur un peu trop aimant, un peu trop confiant — elle n’avait jamais voulu abandonner derrière elle la conviction que l’être humain était capable de grandes choses (d’une bonté infinie, d’une créativité frôlant les galaxies, la lune même) — émotion étouffante qui prenait place, évaporait toute possibilité de dormir.

Défi 1:

Défi n°2 a écrit:Celui apocalyptique sous les paupières closes, aux notes résonnant dans l'atmosphère, là où tombaient les éclairs foudroyants. Sur ce lac s’étendant, lac des larmes coulant, ruisselant sur les joues ternies, ce lac coupé par la berge, par le feu grondant, hurlant, par le rythme s’accélérant sur le piano. Les notes plus rapprochées, davantage saccadées. Ce paysage illusoire aperçu sous les paupières closes, quand elle prenait le temps d’inspirer et puis d’expirer, pour se recentrer. Des flammes qui s’étendent et s’étendent et prennent toute la place, arrêtée par l’eau luisante, ciel déchiré par les éclairs rouges, et le rouge qui éclaire tout. Et ces formes s’apparentant aux dendrites de neurones illuminaient le ciel d’un aura menaçante (parce qu’ainsi était l’amour étreignant le cœur, d’une lourdeur terrassante, d’une souffrance brûlante, quand l’être aimé s’échappait d’entre les bras, pour en retrouver d’autres).

Telle était la représentation musicale, effrénée, des passages tantôt rythmés et brusques, tantôt lents et lancinants. Quand la mélodie se calmait pour attraper le myocarde entre des griffes s’enfonçant la moindre délicatesse, ressemblaient aux branches des arbres foudroyés, fendus et consumés par les flammes d’émotions brutales. Les troncs épais n’étaient rien face aux vents violents, face aux étincelles propageant un incendie mortel ; les arbres qui se voulaient si forts et si enracinés n’étaient que brindilles quand les éclairs les percutaient, que l’eau ne suffisait pas pour étouffer les brûlures (des rejets, des sourires qui étaient adressés à une autre, des mains jointes qui n’étaient pas les leurs).

Défi n°3 a écrit:Adamante Wrigley sur les lèvres, il hantait tous les recoins d'un univers qu'il enjolivait autrefois. Razbultio et Kaira comme rappel constant du manque creusant le vide éternel, Axiom étouffait.

Défi n°4 a écrit:Tentant de faire abstraction de cette appréhension grimpante, s’enroulant autour de ses poignets, serrant sa gorge ; elle déglutit pour chasser les larmes cherchant à envahir son champ de vision sans qu’elle ne puisse expliquer adéquatement les raisons de leur présence ― chasser l’appréhension nouvelle (et pourtant si familière) qui prenait toute la place, lancinante (appréhender la possibilité que sa silhouette se détache dans la noirceur environnante, craindre celle que jamais il ne se présente).

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Défi 3 (toutes les lettres de l'alphabet en moins de 50 mots):

Défi 4 (allonger au maximum la phrase "l'appréhension prend toute la place"):

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32 pour 86 mots:

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