Un mètre soixante-sept, encore un peu en train de grandir, l’espoir vague d’atteindre le mètre soixante-dix un jour, probablement vain x bien fichue, les bons gènes et le fait de courir constamment partout étant d’autant plus d’aides de ce côté-là x l’odeur aléatoire, les natures de là d’où elle s’en vient lui collant à la peau, le givre d’Adamantia comme l’océan de Kopadia, les arbres ou le désert, les champs de fleur s’y alternant régulièrement x blonde, les mèches plus que claires, longs cheveux ondulés généralement parsemés de brindilles qu’elle devrait probablement attacher plus souvent pour éviter d’en perdre la moitié x de grands yeux clairs, mélange de bleu et de vert, lumineux et curieux x la peau claire, en accord avec les neiges pâles de son île x quelques tâches de rousseur discrètes sur le nez et les pommettes x cicatrice épaisse sous l’oeil gauche, la peau tendre rendue imparfaite d’un trait encore rosé, une forme de croissant de lune pour un souvenir sur lequel il ne vaut mieux pas l’interroger x d’autres cicatrices bien moins marquantes sur les genoux comme les bras, marques de chutes et de bosses qu’on récolte pendant l’enfance x les pointes des cheveux sèches et abîmées, l’oubli de la coupe étant régulier x un jean bleu et un débardeur, hiver comme été, la saison ne changeant que la quantité de couches de vêtements par-dessus x les baskets usés, les chaussettes souvent trouées x les ongles rongés, abîmés, marques d’anxiété à même la peau x jamais de bijoux, pas même les oreilles percées - elle risquerait bien trop de les perdre x constamment en vadrouille à ramener des brindilles sur ses vêtements et des traces d’herbe ou de terre sur ses jeans x a du mal avec les vêtements féminins, s’y sent trop étriquée x pas frileuse pour un sou x celle qui rit à gorge déployée, qui sourit en grand, qui s’agite et qui court, celle qui vit à fond x celle qui craint le trop-plein de regards, ceux qui insistent, ceux qui accusent x aime bien le maquillage, surtout chez les autres - chez elle, la paresse l’emporte lorsque l’envie lui prend

eagle, surnom qui date, créé des années auparavant parce qu’elle a toujours détesté son prénom, églantine x trouvé avec sa soeur et gardé en grandissant, elle ne se présentera pas autrement x dans un coin du crâne, tina qui l’appelle encore mais ne sera jamais plus prononcé, privilège d’un fantôme, désormais x les yeux trop sensibles à la lumière, la contrepartie des iris clairs x une allergie à la poussière qui n’a jamais été traitée x en deuxième année de licence de STAPS x sèche ou oublie d’aller à la majorité de ses cours magistraux ou peu intéressants x bien moins absentéiste lorsqu’il s’agit de pratique, dans les cinq premiers de ses td’s de sport et c’est à peu près la seule chose dans laquelle elle a la moyenne x ne savait pas quoi faire comme études, ne sait toujours pas x sa belle-mère lui a conseillé, assez vivement, cette licence, pour finalement faire quelque chose de sa vie x dynamique, sportive, ne tient pas en place, jamais x inscrite à la salle d’escalade x sait, entre autres, faire un peu de foot, de basket, de gymnastique, de patin à glace, de volley, pas à haut niveau mais suffisamment pour pouvoir s’y amuser x a fait plusieurs années de handball x rêve d’essayer le snowboard depuis qu’elle en a vu des vidéos x incapable de ne rien faire x ne supporte pas de rester seule avec ses pensées x fait tout trop x du sport jusqu’à s’y épuiser, rire jusqu’à ne plus y respirer, découvrir jusqu’à s’y brûler x boire jusqu’à s’y perdre, jusqu’à pouvoir tout noyer, tout effacer x fume aussi x cigarettes et les paquets qui y passent x heureusement que les parents ont de l’argent x tant qu’ils ne remarquent pas, ou font semblant de ne pas voir x un peu comme ils agissent avec elle, ils doivent avoir l’habitude x voulait apprendre à jouer de la batterie, à une époque x faisait du piano avec sa soeur, pendant des années x ne peut plus en voir un depuis sa mort x très jolie voix, adorait chanter avec elle x chante désormais seule, un moyen de plus de combler le vide abyssal x oublie constamment ses affaires x oublie constamment de prendre de quoi se couvrir x lorsque ça tourne trop vite à l’intérieur et qu’elle n’a plus rien pour sortir de sa tête, ira couvrir de vieux cahiers de brouillon des brûlures de ses pensées x n’a encore jamais relu les mots x une peur absolue des pokémons de type canin x s’endort toujours comme une masse, moins de cinq minutes avant de sombrer x elle fait tout pour, dans la crainte des réflexions qui pourraient la hanter si le sommeil tardait trop x aucune conscience du danger, aucune conscience des limites, les lignes rouges invisibles car trop attirantes pour s’enfoncer un peu plus dans les distractions x adore manger épicé, acide, fort x l’humeur qui change comme une girouette, les pensées décousues, l’attention qu’un rien happe et que tout perd x enfp x 7w6

Nephalia

Corayon de G.

Mâle

Calculateur

Nephalia, c’est une petite créature qu’elle a dénichée à Kopadia presque deux mois auparavant, un pokémon tout pâle à la mine triste repêché tandis qu’elle cherchait quelques trésors au fond des océans. Un Corayon de G., dont l’expression l’a touchée au cœur dès qu’elle a croisé son regard ; une envie de l’étreindre, de le réconforter, de le garder avec elle, le plus possible.

Le pokémon n’a pas résisté, la laissant s’enticher de lui sans résistance. Après tout, ce qu’il cherche, lui, c’est se sentir en vie ; et pour ça, il la vole, l’énergie vitale des autres. Alors se faire recueillir par une humaine avec autant d’énergie et d’enthousiasme, c’est une chance, n’est-ce-pas ? Elle ne se méfie de rien, le prend dans ses bras presque quotidiennement ; et lui, il absorbe, encore, et encore, sans trop prendre pour qu’elle ne réalise pas.

Quant à Eagle, elle est ravie. Son nouvel ami la suit partout, quoique lentement ; il n’hésite pas à se placer sur ses genoux, se presse contre elle lorsqu’elle lui fait un câlin ; en plus, elle dort mieux depuis qu’il est avec elle, tombant plus facilement de fatigue au lieu de craindre ses pensées avant de sombrer. Elle l’a nommé Nephalia, un joli nom trouvé dans l’un des bouquins de sa sœur ; et, si elle peut lui offrir un brin de réconfort par sa simple présence, c’est tout ce qui compte.

Tell me something about you

COMMENT PERÇOIS-TU LA SOCIÉTÉ SUR TON ÎLE/SUR LENTIS? L’intérêt plus que vague pour les enjeux politiques, culturels ou économiques entre les îles de Lentis ; elle n’a jamais vraiment suivi leur actualité, s’est contentée d’écouter les vagues commentaires prononcés au dîner et de, parfois, assister aux rediffusions des rassemblements des Solem. Connaissances très limitées sur comment la société fonctionne, élevée dans une famille bien plus qu’à l’aise financièrement parlant et n’ayant jamais manqué de rien ; en conséquences, a gardé une vision naïve du monde qui l’entoure, point de vue vide et neutre qui s’adapte à quiconque exprime son opinion avec ferveur à côté d’elle ; elle n’y connaît rien, croira un peu trop ce qu’on lui dit, pour peur que ç’aie l’air un minimum crédible.
Elle a été ravie lorsqu’Adamantia s’est ouverte au monde, adorait Irisis pour cette raison ; plus de choses à voir, à découvrir, à explorer. Quant aux dangers de la nature sauvage de Lentis, elle n’y faisait pas attention, avant.
Une rencontre avec un Obscur en juillet dernier, pokémon enragé auprès duquel elle a perdu une part de son innocence, créature aux yeux écarlates qui lui a arraché tout sentiment de sécurité dans les pinèdes glacées de son île d’enfance, une cicatrice, et sa sœur. Elle en est terrifiée.

Une décharge d’énergie dans les veines, la sensation au creux de l’estomac lorsqu’on est face au vide, les larges éclats de rire qui finissent uniquement parce qu’on a plus le souffle nécessaire pour les continuer ; Eagle cherche à vivre, à fond et jusqu’au bout.

Expérimenter le plus de choses possible ; découvrir, voyager, et puis s’amuser, surtout, encore et encore. Rencontrer des gens, former des amitiés, sourire à en avoir mal aux lèvres. Extravertie, elle noue le contact sans soucis, sociabilité renforcée par une absence totale de méfiance à l’encontre de la plupart des gens ; si elle se montre - à peine - plus réservée face à un adulte, adresser la parole à quelqu’un de son âge voire d’un peu plus âgé ne lui a jamais fait peur, et ne lui fera probablement jamais.

Elle adore les autres ; amicale au possible, souriante, elle s’attache trop vite et peut-être un peu trop fort ; les marques d’affection, les encouragements, la joie se mêlant rapidement à ses interactions, sans aucune arrière-pensée. Elle est spontanée ; ne camoufle jamais ses mots, bien incapable de mentir.

Elle est faite d’extrêmes, mis bout à bout pour combler la douleur ; lorsqu’elle ressent, lorsqu’elle fait, lorsqu’elle est quelque chose, c’est à fond. Cette joie de vivre, qui se reflète partout, dans son attitude, dans ses sourires ; cette impulsivité, la notion de réfléchir avant d’agir (ou de parler) n’ayant jamais été plus loin ; et ce courage, aussi, la poussant à avancer sans crainte dans des coins dangereux ou sauter d’un toit par impatience de faire le tour. Un courage qui vire à la témérité, voire à l’inconscience, et qui s’explique surtout par un manque de conscience du danger total. Elle ne réalise pas ; elle est dans l’instant, dans le présent, dans le bouger et ressentir et foncer, encore et encore - toujours droit devant.

Elle ne tient pas en place ; impatiente, étourdie, les pensées chaos et qu’un rien happent ; incapable de s’arrêter, incapable de se poser, incapable de se concentrer si le sujet ne l’intéresse pas. Lorsqu’elle a une idée en tête, elle y reste ; têtue comme une mule par occasions, avec un soupçon de fierté mal placée ressortant de temps en temps, en général camouflée par une volonté de bien faire, le plus possible, le mieux possible - pour ne pas qu’on la déteste.

Pour qu’on l’aime.

Parce que derrière l’énergie, derrière cette avidité pour la vie, pour les expériences ; derrière ce réflexe à tout faire trop, il y a la crainte. La peur de se retrouver seule, avec ses pensées, avec ses souvenirs ; la peur d’avoir mal, la peur de ces vagues de souffrance, de ces idées noires, de ces pensées acides ; la peur que, si elle s’arrête, elle y sombrera. Lorsque sa tête est vide, lorsqu’elle ne bouge plus, le tout revient - et le dégoût, la détestation de soi, la tristesse immense aussi. Les une erreur en boucle, les inutile souvent, et c’est la vérité, n’est-ce-pas ? Parce qu’elle n’aurait jamais dû naître ; parce que c’est elle, la raison pour toutes ces tensions, à la maison ; parce qu’elle n’a jamais été capable de mériter l’attention de ses parents, en grandissant ; parce qu’elle s’attirait des ennuis, à courir partout, à leur faire honte, gamine salie aux genoux écorchés ; parce qu’elle ne fait rien de sa vie, incapable de réussir scolairement parlant, incapable de savoir où elle ira ; parce qu’elle a tué sa soeur.

(mais c’était un accident)
(c’est ta faute)

Alors elle fonce ; elle court, elle flambe, elle brûle, pour fuir tout ça ; et elle découvre et elle s’aventure et elle voyage et elle rencontre et elle rit ; et elle boit, elle boit, trop, encore, dès lors que ça s’infiltre et que ça se met à tourner, et elle fume, parfois, souvent, (trop, aussi), les cigarettes calmant parfois les vagues ; et puis elle se laisse crouler, dormir, une nuit, et on recommence.

Elle ressent, beaucoup, trop ; les émotions en cascade et l’empathie incontrôlable, elle aussi ; elle a mal lorsque quelqu’un a mal, elle est plus facilement heureuse lorsqu’autour d’elle, les gens le sont aussi, rient, ensemble ; et elle passe d’une humeur à l’autre, chaotique, un peu lunatique - les pensées de maintenant ne sont pas celles de tout à l’heure, et son coeur vole un peu trop facilement en éclats.

La colère, la déception, l’agacement la terrifient. Hausser le ton contre elle, ou lui faire des reproches - elle y croira, jusqu’au bout, avalant chaque mot comme une vérité générale. Elle est naïve, innocente, peut-être, même ; influençable, son estime d’elle-même plus basse que terre avec tout ce qu’elle a déjà entendu. Elle ne réalise pas ; elle ne réalise pas qu’elle se fait du mal, qu’elle court droit au mur, que boire autant c’est dangereux, qu’autant fumer l’est aussi ; qu’elle a tout faux, qu’elle n’est pas fautive ; elle ne réalise pas, les lignes rouges floutées depuis longtemps et sa vision d’elle-même déjà par trop ancrée.

Mais la pousser, la critiquer, la gronder - ce sera quitte ou double ; parce que les jours plus gris, les jours plus sombres, où le deuil lui noue l’estomac et que le plomb envahit ses côtes, elle en aura marre. La crainte des opinions des autres ignorée, elle s’en fichera - de tout, de vous. La fierté, l’obstination prendront le pas ; et elle pourra éclater, colère vive et imprévue poussée par une étincelle à laquelle il aurait fallu ne pas jeter de poudre.

Elle se hait. Sans rage, sans fureur, sans éclats ; une amertume, un dégoût qui paralyse, qui ronge, petit à petit, jusqu’au bout. Parce qu’elle a tout gâché, qu’elle ruine tout ; parce que c’est sa faute, et si on s’agace, si on lui crie dessus, ça l’est probablement encore, aussi. Elle se hait, mais cette haine la terrifie, cette haine la blesse ; alors elle court, encore, toujours, en avant. Elle vole plus haut, trop haut, Icare épris de liberté mais trop peu conscient des menaces qui flottent, au-dessus, et à leurs éruptions conduisant à la chute.

sociable, amicale, extravertie, affectueuse, encourageante x enthousiaste, bruyante, vive, joyeuse, souriante x impulsive, spontanée, ne réfléchit pas avant d’agir x agitée, dynamique, infatigable, difficile à contenir, sportive x courageuse, déterminée, téméraire, inconsciente, tête brûlée, fière x pas conscience des dangers, trop insouciante, naïve, quelque peu innocente, très influençable x franche, honnête, ment extrêmement mal x curieuse, avide, aventurière, incontrôlable, adrenaline junkie, incapable de s’arrêter x émotive, empathique, lunatique, expressive x estime d’elle-même désastreuse, peur de décevoir, peur qu’on la haïsse, peur de ses propres pensées, coupable x fortes tendances autodestructrices

sociable

inconsciente

courageuse

influençable

autodestruc.

I’ve been putting sorrow on the farthest place on my shelf

(c’est ma faute)

Eagle est née d’une infidélité.

Les d’Albâtre, famille bourgeoise d’Adamantia, n’avaient auparavant jamais vécu le moindre problème, voire le moindre scandale, jusqu’à un coup de fil reçu un vingt-cinq décembre, qui ignora l’importance de la date jusqu’à celle des célébrations.

Quelques mots, un choc, et la vérité tomba comme un couperet ; le mari avait eu une liaison de plusieurs mois avant de se lasser, peut-être mû par un désir de passer à autre chose, peut-être parce que la culpabilité avait finir par agir ; mais le mal était déjà fait, et une enfant était née, nouveau-né innocent dont la mère biologique ne voulait rien à voir à faire avec. Malgré la douleur de sa femme, malgré les complications que ç’allait engendrer, il n’avait pas un coeur de pierre, et il décida de la garder ; de s’en occuper et de l’élever, au lieu de jouer les sourds à cette erreur qu’il n’aurait pas dû commettre.

Eglantine d’Albâtre rejoignit donc la maisonnée, dernière pièce d’un puzzle jusqu’alors constitué de trois personnes et considérée comme le grain de sable de la machine. Malgré les excuses en pagaille, malgré la présence de leur autre fille, six ans à l’époque, Azalée, leur mariage en prit un coup ; et ils s’éloignèrent, quatre ans longs, quatre ans pauses, quatre ans à se partager non-officiellement la garde de leur aînée - et quatre ans bien durs à vivre pour l’enfant, ce qui fut la raison principale de leur décision de réessayer.

Ils essayèrent donc - et ça ne marcha pas.

Pas vraiment.

(j’aurais jamais dû naître)

Eagle grandit avec un manque de règles comme d’attention certains. L’entente entre ses parents - non, pas ses, son père et- et sa belle-mère, pas sa mère, elle avait fini par le comprendre - s’avérait difficile, de nombreuses conversations constamment sur un fil tendu, sans cris mais avec une froideur qui glaçait les pièces. Sa belle-mère, si elle ne lui criait pas dessus, se contentait de l’ignorer ; de la recadrer vaguement de temps en temps, mais surtout, de détourner les yeux par trop souvent. Indifférence forcée pour cette enfant qui était la représentation vivante, faite de chair et d’os, de tout ce qui s’était effondré.

Son père travaillait ; beaucoup, souvent, ou peut-être pas ; mais il était rarement là, fuyant les orages, fuyant les regards, fuyant les acides, fuyant aussi, peut-être, ses erreurs - l’absence comme lâcheté pour se déresponsabiliser.

Personne ne lui apprit à faire attention ; personne ne lui apprit à se méfier, que prudence était mère de sûreté ; pas de couvre-feux, pas de règles de sortie, rien. Elle grandit avec l’envie de leur plaire, l’envie de mériter, enfin, finalement, leur affection ; et elle grandit sans barrières, sans cadres, sans conseils.

Mais- peut-être pas tout à fait seule.

(j’ai tout gâché)

Seule alliée, mais alliée fidèle jusqu’au bout - sa grande sœur. Azalée, six ans de plus ; que l’ambiance terrible affectait tout autant, mais qui ne blâma jamais Eagle. Pas une seule fois.

Elles étaient proches ; très, trop ; à rire sans soucis, des histoires racontées jusqu’à pas d’heures, la plus jeune s’étant glissée dans la chambre de la plus âgée avec discrétion ; à discuter avec enthousiasme, à s’offrir des étreintes à foison et à tout partager. Azalée s’efforçait de l’aider, de la guider, de lui offrir tout ce dont elle manquait et aurait dû recevoir de la part de leurs parents ; parce qu’elle voulait une famille, elle ; une vraie famille, et non pas un spectre éclaté de ce qui aurait dû être.

Elles grandirent ainsi, l’aînée perfectionniste au souhait d’harmonie avorté mais ne semblant pas capable de l’abandonner, et la cadette impulsive et incontrôlable cherchant seulement à se faire aimer.

Azalée brillait, les notes les plus parfaites possible ; pour les rendre fiers, pour les alléger ; et Eagle chutait, inattention constante, l’envie de bouger présidant l’ennui en cours. Sa belle-mère critiqua ; elle voulut faire des efforts. C’était difficile, c’était impossible ; sa concentration chutait toujours, et les mots ne voulaient pas s’imprimer. Ce fut Azalée qui trouva ; qui chercha des façons de l’intéresser, de lui faire apprendre en la stimulant, de l’aider à retenir sans perdre son attention.

Elle fit du sport, beaucoup ; le handball resta, entre autres ; et si seule sa soeur venait à ses matches, ça suffisait, (ça suffit pas vrai ?)

La seule à fêter son anniversaire ; à lui offrir un cadeau de Noël, et un second pour le jour de sa naissance ; la seule à lui fredonner la chanson, un peu à l’écart, pas trop fort tout le monde.

Elles chantaient, aussi ; apprenaient paroles et mélodies par coeur, deux jolies voix en harmonie, des rires lorsqu’elles exagéraient les mots, lorsqu’elles grimaçaient ; et Azalée lui enseigna le piano, répétant les cours qu’elle prenait à sa petite soeur en appuyant délicatement sur les touches blanches du grand instrument noir. C’était beau ; c’était harmonieux, et Eagle- adorait.

(je détruis tout)

Eagle brûlait quand même ; soif de vivre, soif de tout faire ; soif de tout goûter, (envie de noyer tous les hurlements, là, à l’intérieur). Alors elle bougea ; elle rencontra ; et elle but, un peu trop jeune, un peu trop vite, un peu trop fort. Quatorze ans et invitée, déjà, à des soirées, à droite, à gauche, foncer dans le mur sans réaliser ; quatorze ans et déjà abîmée, déjà écorchée, l’âme saignant sans faire mine de s’arrêter.

Le lycée et les cigarettes ; le lycée et sortir d’Hoarford, aussi, d’abord sur un défi, puis d’elle-même, parce que c’était beau ; c’était magnifique, et c’était un monde nouveau à découvrir. Le lycée et le départ d’Azalée ; maintenant en appartement, proche de la maison (mais loin, loin, trop loin, tu me manques.) La solitude entre quatre murs, le goût amer du mépris vague et des absences sur le palais. Des déceptions, aussi ; face à ses bulletins, face à ses cours manqués, face à qui elle était, mais ça tourne, ça tourne et pourquoi vous m’aimez pas et c’est ma faute j’ai tout gâché j’aurais pas dû naître - et puis.

La fac.

Une licence choisie sans l’avoir été, une remarque de sa belle-mère au moment de choisir son orientation, au moment de s’inscrire - pour faire quelque chose de ta vie. Mais elle ne sait pas ; elle ne sait rien, elle s’en fiche, et on ouvre Adamantia, et soudainement elle est encore moins là, parce que d’autres îles si proches, d’autres endroits, d’autres nouveautés ; d’autres explorations, d’autres gens ; et un bonheur vaste, qui remplit le coeur, qui ravive l’âme.

Jusqu’à-

(c’est moi qui l’ait tuée)

Jusqu’à une dispute, rare, mais vraie, début d’été après sa première année de licence ; une année compliquée, pleine d’absences, à peine passée grâce à l’aide d’Azalée et aux rattrapages de Juin. Des résultats inconstants, loins d’être satisfaisants ; des résultats qui finirent par s’attirer les foudres de ses parents, des foudres qui auraient pu être justifiées, remontrances agacées et reproches pourtant fondés mais - vous vous prenez pour qui ?

Qui sont-ils, ces gens, sinon des inconnus aux présences froides et menaçantes dans une bâtisse aux vides frais des vents d’hiver ? Qui sont-ils, hormis un perpétuel nuage gris et une déception qui s’est ancrée à eux l’instant même de leur reconnaissance de son existence ? Et des cris, et des émotions, et des larmes ; elle rage et elle se brise, elle se fracasse, les cris orage mais les pensées déluge, (aimez-moi, aimez-moi j’vous en supplie) et puis elle fuit.

Elle se réfugie dans les froids, dans les neiges, sapinède familière et solitude pour une fois savourée. Mais parce que c’est comme ça ; parce que c’est elles, que c’est sa soeur, que c’est son ange gardien, parce qu’elle a toujours été là, Azalée l’y retrouve ; et la réconforte, et la console, étreinte serrée au milieu de fourrés blancs, bruns et vides.

Un peu de chaleur, un peu de givre, et puis- un grondement.

Azalée se fige ; la serre un peu plus, et puis, doucement, un chuchotis si frêle qu’il en est presque inaudible - bouge pas- te retourne pas.

Eagle cille.

Eagle se retourne.

Le Grahyena Obscur se jette sur elles.

Une gueule béante remplie de crocs ; des yeux écarlates qu’elle n’oubliera jamais ; une douleur vive, sur le visage, et puis-

Un blanc.

Ses souvenirs reprennent à quelques mètres de la ville, terrorisée, des appels à l’aide sans fin ; de l’écarlate sur la neige, des tremblements, un état de choc ; des passants alertés, quelqu’un appelle les urgences, les secours, des équipes partent dans la neige, on retrouve un corps ;

un corps sans vie.

(j’ai tué ma soeur)

Azalée est morte, et chaque pierre en déséquilibre s’effondre - et Eagle s’effondre, (comme si elle avait déjà été debout).

C’est ta faute, disent ses parents - sa belle-mère avec les mots, son père avec ses yeux.

C’est ta faute, disent le copain de sa sœur et son meilleur ami.

C’est ta faute, murmurent certaines personnes, plus ou moins inconnues.

C’est ta faute, lui souffle son reflet, lorsqu’elle parvient encore à le regarder en face.

Et la vie continue ; (pas la sienne, pas la sienne) les mois passent, Eagle avance, Eagle stagne. Elle fonce, encore, toujours, droit devant ; encore plus, encore plus fort, toujours plus fort. Incontrôlable et démolie, plus de soutien, plus d’ange gardien. Elle s’épuise, elle boit, elle fume, elle vagabonde ; elle fait le mur, non pas parce qu’elle en aurait besoin, mais parce que la nuit, ils ferment la maison à clef ; et qu’elle n’a jamais osé en demander le double - ne l’osera jamais plus.

Elle brille, (elle brûle,) elle vole, (chute libre,) et elle vit (elle fuit).

RESUME.
- enfant d'infidélité, son père décide de la garder, ça fuck up avec sa femme, ils s'éloignent 4 ans mais reviennent pour leur fille aînée aka la grande soeur d'Eagle, Azalée
- giga négligence envers Eagle qui rappelle un peu trop le chaos, ambiance froide pas ouf, Eagle considérée comme une représentation de ce qui s'est passé
- elle grandit sans guide et sans barrières, veut absolument se faire aimer
- giga proche avec sa grande soeur, la seule qui- l'aime vraiment, en fait, elle l'aide, la soutient, elles s'adorent
- commence à boire vers 14-15 ans, fumer au lycée, des sports depuis toujours
- ravie par l'ouverture d'Adamantia, court partout, fonce partout
- tensions à cause de ses notes, surtout avec la fac, ça finit par éclater, elle part se calmer en zone sauvage, sa soeur vient la chercher
- un Grahyena Obscur les attaque, sa soeur est tuée, Eagle n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé #trauma, elle y récolte une cicatrice
- ses parents la blâment, les amis de sa soeur la blâment, elle se blâme
- ça aggrave tous ses comportements déjà dangereux et elle est maintenant en chute libre incontrôlée

Oh... There are humans behind the screens?

Tu n'as rien à nous raconter?

Bonsoir. Vous êtes beaux.
J’aime la limonade.
Je sais pas quoi raconter ici il est une heure du matin help

Eagle c’est une perso que j’ai depuis- lonngtemps et que j’ai décidé de reprendre ici parce que je me suis dit qu’il était temps de lui offrir un happy ending au lieu de, eh bien. Continuer à la faire souffrir.
Damn ce que j’ai hâte de la jouer, ça va changer de mes deux premiers persos, aaaaahhhh.
BONNE SOIREE OU JOURNEE A VOUS VOILA

also, vava par Judi et icon par Koyorin sur DeviantArt bc credits

Surnom/Pseudo : Gone, ou Gond, ou encore Gooonr quand votre correcteur fonctionne pas c:
Pronom(s) : Elle
Parrain : toujours et encore Sun, Ophy, la meilleure :dramoi:
Comment nous as-tu découvert? : se référer à la question précédente :hawn:
vous êtes box, jvouzem, bisous <3

Dim 13 Nov 2022 - 1:51

JE SUIS LA PREMIERE !
pardon, je me calme
ENFIN ELLE EST LA ! Elle est si... SI TOUT QUOI i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 2675462704

i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 3284768608

J'ai si hâte de rp avec ce personnage qui est tellement i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 2675462704

Pardon, il est presque 2h du matin quand j'écris ce mot, alors, mes moyens sont limités, mais re bienvenue avec cette belle Eagle !

Dim 13 Nov 2022 - 19:48

Épargne-moi ta surprise.
Je pense qu'on l'a tous été lorsqu'on a réalisé que notre sélection était déjà complétée. Ce n'est pas vraiment dans nos habitudes, mais j'imagine que « tu » nous as pas mal inspiré.
Enfin voilà.
Re-bienvenue avec Eglantine. Sachant combien elle compte pour toi, je suis vraiment content de pouvoir la découvrir plus en détails. C'est un personnage tout en humanité, exactement comme on se l'imagine l'enfant né d'un adultaire. L'enfant que personne n'a désiré. L'enfant qu'on aurait préféré voir disparaître.
Je crois que c'est difficile de se mettre dans cette position-là, d'imaginer toutes les conséquences d'une telle naissance et les sentiments qui peuvent en résulter... Mais tu y es parfaitement arrivée. Eglantine est réaliste et travaillée, on a aucune difficulté à croire à son histoire et ses épreuves nous parraissentent tristement vraies. En ce sens, bravo à toi pour cette présentation. Même si elle fait un peu mal et que, sans être méchant, aucun d'entre nous aimerait marcher dans ses pas.

Malgré tout, c'est un petit bout de femme attachant ; de ceux qu'on aimerait prendre dans ses bras et à qui on aimerait répéter ça ira en boucle et en boucle, jusqu'à ce qu'elle y croit vraiment. Elle méritait pas ça.
Et j'ai malgré moi beaucoup de dégoût pour le devenir de ces enfants à qui on fait payer les erreurs de ses parents. Je pense surprendre personne ici si je cris haut et fort que c'est carrément unfair ? i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 4150926712

i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 4150926712

Oui ? Non ? Voilà, c'est ce qu'il me semblait /meurs

Bref. Comme tu t'en doutes déjà, j'ai vraiment apprécié la lecture de ta fiche... Et c'est pour cette raison que je suis encore plus heureux de pouvoir te donner tes starters. Prête ?

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Écremeuh : Je pourrais te dire que la réflexion est profonde, que je n'ai pas fait une fixette sur l'Eagle Brand parce que ma mère est boulangère et que j'ai pris le temps de creuser le fond du fond de cette proposition. Je pourrais. Ce serait un mensonge, mais je pourrais.
La bonne nouvelle, c'est que j'ai également pris le temps de réfléchir à ce que représentait vraiment ce Pokémon dans l'univers dont il est tiré... Et finalement, vous n'êtes que de parfait contraires. Lui contribue aussi bien au bien-être des humains que des Pokémon ; promettant un avenir meilleur à tous les enfants qu'on élève avec son lait, mais qu'en est-il de toi Eagle ? Écremeuh est sympathique, mais ce n'est pas qu'en apparence. Ce sourire et cette légèreté ne sont pas les tiennes et votre seul point commun, c'est que vous êtes à consommer avec modération...

Insécateur : En voilà un, s'il peut se montrer affectueux, on aimerait éviter les marques d'affection physiques. Si tu y penses, son câlin peut littéralement te tuer en fait. Il est de ces pokémons qui dégagent souvent de la motivation, de l'énergie, de la détermination, loin d'un Parecool, tu vois le genre ? Non content d'être un pokémon très apprécié par ceux qui recherchent de la force, son potentiel équivaut à sa loyauté. Tu peux mesurer ses efforts à accomplir ses objectifs, au tranchant de ses faux qui s'affinent avec son travail ! Pour une personne à la fois sportive, déterminée, presque trop, un allié capable de te suivre sans suer, ce n'est pas si mal, si ?

Nosferapti : Tu es mal aimé, on t'ignore, on voudrait que tu sois loin. N'est-ce pas ce qu'on pense de ce pokémon, toujours là pour t'arrêter à 10cm de la sortie d'une grotte. Il ne voit rien, il essaie juste de survivre, peut être que la solitude des grottes le pèse beaucoup. Peut être à tes côté, il pourra découvrir la lumière et t'en apporter un peu. Enfin, il ne peut pas voir a quel point tu es fracassé , abimé, mais si sa présence te fais du bien. Alors il sera heureux d'être à tes côtés

Spinda : Tu ne files pas droit. Qu'es-tu, après tout, sinon une trajectoire déviée, un train déraillé, une sortie de voie, un pas de côté ; qu'es-tu sinon une marche de travers en direction de... Nulle part ? Une gamine, qui ignore où aller, ce qu'elle veut, qui n'a jamais eu sa place, ni ici ni ailleurs - voilà bien tout ce que t'es. Ta soeur est morte et ton monde s'est arrêté ; depuis tu tournes en rond... Ou bien avais-tu déjà commencé, même avant ? Et puis, tu bois, tu bois, beaucoup, tout le temps, trop... Spinda, au fond, c'est un peu toi - un peu tout ce que t'es. Tes pas de danse sur les pistes collantes du cocktail des verres renversés, ta démarche maladroite et trébuchante des retours de soirée... Et rien de plus qu'une métaphore de ta vie tout entière - qu'un brouillon d'entrelacs, de chemins emmêlés dont tes mouvements qui titubent n'ont jamais su te laisser t'échapper.

Corayon de Galar : La mort s'est éprise de ses couleurs. Il flamboyait, autrefois, tu sais ? Il était joli, coloré, et souriant - il arpentait les plages avec insouciance, amoureux des vagues et du sable... Et puis, son environnement l'a tué. Il a blanchi, il a cessé d'être heureux ; il n'a plus trouvé la force de vivre et il s'est perdu. Ses racines ressemblent aux tiennes - pourries parce qu'elles ont grandi dans des terreaux avares de ce dont vous aviez besoin pour grandir et vous épanouir. Il a manqué de quoi se nourrir, de quoi subsister, et toi... Et toi, tu as manqué d'amour, de limites, de conseils, de sanctions, d'étreintes et d'obligations. Il s'est éteint comme tu t'éteins aussi ; il est gris et tes couleurs sont fanées, un peu fausses, tableau abstrait. Reprendras-tu jamais vie, toi, poussée par l'image de ce que tu pourrais devenir, si tu continues de laisser ce monde distiller son vide dans tout ce que t'es ?

Je te laisse donc compléter ta fiche avec les informations restantes.
Fais-moi signe quand ce sera réglé !

03/11/2021

Le membre 'Aina-Kea Hauata' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'[CHROMA] 1/50' :
i keep getting better at slowly getting worse (eagle) O4viipE

21/03/2022

Eagleeeee elle est tellement parfaite je l'aime i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 2675462704

20/03/2022

Arrêtez de faire des persos aussi biens :pout:
Rebienvenue à toi et hug à cette petiote ;-;

13/11/2022

Yoooooosh, so-
Mon choix a été fait, bonsoir.
blbl

Ezy je sjdldldmsmd ton message de starters, ça fait giga plaisir et- damn, j'avais un peu peur du trop, tu sais ? Le fait d'ajouter encore et encore à un personnage, mais plus j'y réfléchissais et plus j'essayais de perfectionner qui elle était et moins je trouvais de choses à enlever- mais j'avais encore le petit doute de, damn, c'est un personnage qui fait mal, elle souffre, elle a plein de problèmes et elle a encore cette part un peu innocente et joyeuse en elle sur laquelle elle se concentre- ...bref j'avais peur que, je sais pas ce soit irréaliste je suppose.

Pis t'arrives et tu me dis qu'elle est travaillée et réaliste et audkskflsldmd anyway.
Merci beaucoup beaucoup aaahh.

POUR LES STARTERS oh goddamn. Encore une fois ça vise juste hein.

J'ai d'abord éliminé Ecremeuh parce que le pokémon semblait si doux, si soft - et j'suis quelqu'un d'absolument cruel, qui s'est dit, "donner de quoi réconforter Eagle dès son arrivée c'est trop gentil, je veux pas lui offrir de fluff encore". Donc... Pas Ecremeuh. Et pas d'âme pour moi.

Ensuite, même si ça faisait mal parce que mal-aimé, j'ai fini par sortir Nosferapti du lot, tout simplement parce que c'était le seul des quatre restants avec qui je n'avais pas de hmm, d'idées de développement ? D'évidences ? Et comme je me connais et que je suis du genre à hésiter 8339 ans, il fallait trancher au bout d'un moment /paf/
Mais le côté poké volant, qui aurait pu la suivre partout, ainsi que les deux en manque d'affection- damn, ça m'a pris au coeur.
(also j'ai explosé de rire par rapport au truc qui t'arrêtes tous les 10m en grotte)

Et puis-

Et puis il m'en restait trois et je savais pas quoi prendre, j'avais des idées pour chacun d'entre eux c'était terrible.

Insécateur aurait effectivement pu la suivre partout, dans ses conneries, dans ses escalades ; il aurait aussi pu plus facilement la défendre, elle qui fait un peu trop confiance ; et j'ai imaginé un pokémon un peu stoïque, calme, plus reposé qu'elle, qui aurait supporté ses élans et étreintes sans broncher mais aurait probablement souffert de la voir se détruire elle-même ; j'avais des scènes en tête et tout, aaaahhh. Pareil pour Spinda, qui était la représentation parfaite d'elle-même avec cette description absolument heartbreaking (are you trying to kill me). J'ai imaginé un petit pokémon affectueux, aussi naïf qu'elle, à hug des étrangers sans souci, à l'accompagner, l'adorer, étourdi, à se rouler en boule contre elle pour dormir ; et puis il y aurait eu un côté intéressant à développer si elle commençait à se lire en lui, à faire le lien avec elle-même - même si ç'aurait probablement viré en rancoeur contre le pauvre pokémon.

Mais le choix s'est finalement porté sur Corayon de Galar parce qu'en plus de plein de petites scènes, de son lore fou, j'ai eu une idée un peu atroce que je me suis empressée de balancer à Eagle. Je suis terrible. Oscour.

...DONC, voilà, choix fait ! Merci encore pour ces magnifiques starters et fiche terminée !

i keep getting better at slowly getting worse (eagle) 2675462704

Mar 15 Nov 2022 - 0:42

~~Apparemment on m'a menacé pour venir ici dire bienvenue~~

Une chose à dire.

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
GGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Voilà merci.

Mer 16 Nov 2022 - 3:31

Coucou toi !
Lys m'a rappelé qu'il était possible de valider des présentations même si j'attend quelque chose à côté... Donc je me suis dis que j'allais commencer par toi.

J'espère sincèrement que tu es prête à subir le succès d'Eglantine, car je vois parfaitement le tableau se définir. Nul doute possible, d'ici peu, tu vas crouler sous les RPs.
J'ai le don pour reconnaître ce genre de personnage-là; ceux avec qui on tient absolument à RP, au moins une fois. Des Romeo be like, torturés ; mais résolument solaires malgré tout et, surtout, incroyablement attachant. De ces persos que l'on aimerait appaiser tout en sachant que, ce travail-là doit venir d'eux... Mais damn. C'est dur.
Dur de ne pas s'attacher, dur de se dire que les gens doivent réaliser pour avancer. T'as un peu envie de lui mettre toutes les réponses sous le nez, mais ça marchera pas. C'est horrible.
Et Eglantine est belle.
Pas physiquement.
Enfin si, physiquement, mais Cirri quoi ALLÔ.
Mais surtout mentalement. C'est un personnage comme je les aime, j'ai très hâte de la voir progresser dans les rues d'Adamantia.

Je te valide donc sans plus tarder.
Je te laisse avec ton corail désséché, il possède le talent de ton choix excepté talent caché !

Bonne route.

Félicitations Eglantine,
Tu es validée !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar ni de poster ta T-Card, et n'hésite pas à venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perdras pas au travers de tes aventures into the wild ~

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