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Physique : Il n'en a que faire de son physique. Il n'y a pas si longtemps que cela, il mettait basiquement le même linge à chaque jour, changeait parfois les joggins ou le pull à capuche. La seule raison pour laquelle il essaie de faire plus attention maintenant, c'est pour Vlinder. Il s'est mis un pantalon assez chic - mais pas trop non - plus qu'il repasse tant bien que mal une fois aux deux semaines. Après tout, qui regarde vraiment les pantalons ? Ses chaussures sont noires, pas cirées. Le top, par contre, c'est là qu'il s'est dépassé. Une chemise blanche - sans tache - un petit veston noir la couvrant et une cravate pour compléter le tout. Oui oui, une cravate. Personne n'osera lui dire qu'il ne sait pas comment l'attacher.

Lorsqu'il ne ressent pas le besoin de plaire à sa soeurette, son style vestimentaire revient vite à la base, de même que par les journées vraiment froides. Rien ne bat le bon vieux chandail avec le pull par-dessus. Et c'est bien plus confortable ! Ses bottes sont assez grosses également, bien isolantes. C'est important, pour les batailles de boules de neige.

Ses cheveux, par contre, toujours pareil. Une touffe de brun qui paraît ondulée puisqu'il n'en prend pas soin. Non non, il a vraiment les cheveux plats de base. D'ailleurs, il serait peut-être temps de les couper un peu, ils sont presque au niveau de ses épaules. Une coupe uniforme ? Non, ce serait trop demandé.

Il est un peu plus grand qu'Oyaris (1m75), assez mince mais tout de même fort. Pourtant, Oyaris est rapide, beaucoup plus rapide que lui, alors il se fait souvent surprendre. Les multiples bandages sur son corps en sont la preuve. On ne sait jamais si on va pouvoir voir ses deux yeux, non seulement à cause des pansements mais aussi à cause des mèches de cheveux qui font un peu n'importe quoi. On sait pourtant qu'ils sont bruns, un peu plus pâles que ses cheveux, noisette même. Comme son frère au fond.

Et il y a ce pendentif, ce trésor d'émeraude qu'il ne porte sur lui qu'en cas de rares occasions, bien qu'il l'ait toujours sur lui. C'était celui de sa mère, celui qu'Oyaris a volé dans les affaires regroupées par les services sociaux. C'est son bien le plus précieux, alors il le garde soit dans sa poche, soit il l'installe avec une pince sur sa chemise. Ce n'est nullement un accessoire de mode. Il le prend dans ses mains, lorsqu'il a besoin d'être rassuré, et la panique embarque s'il se rend compte qu'il l'a oublié.

Caractère : Colérique - Paranoïaque - Responsable - Jaloux - Courageux - Joueur - Fidèle - Franc - Indomptable - Manipulateur - Pointilleux - Susceptible - Opportuniste - Observateur - Incohérent - Insomniaque - Intuitif - Sûr de lui - Survivaliste - Polyvalent - Sportif - Hyperactif - Protecteur - Énergique

Zêlé ? Peut-être. Était-ce à cause de son habitude à regarder de gauche à droite, avant de rentrer dans un bâtiment, comme s'il avait toujours peur qu'on le guette ? Des phrases qui sortent de sa bouche, qui se suivent, sans faire de sens ? Ou bien de ses colères soudaines, dangereuses, de son sang qui bouillait malgré tout dès qu'on touche, dès qu'on parle à sa famille ? Zamas ferait tout pour eux. Sa dévotion pour ses pairs est indéniablement très forte, et malgré ses gros défauts, il serait prêt à leur donner le ciel, s'il le pouvait.

Assez sportif et énergique, Zamas a besoin de se dépenser à l'occasion pour… réduire les décisions prises sur le coup. Tout le trio se rappelle de la fois où il s'est cassé la jambe en voulant escalader un arbre pour y récupérer son ballon - surtout Zamas.

Monétairement parlant, Zamas est le plus responsable du trio. Il s'occupe de la finance, du budget pour le bunker et de tout ce qui concerne la fin du monde. Il garde aussi l'argent qui sert à payer le loyer, sans quoi Oyaris irait probablement la dépenser quelque part. Par contre, son grand frère, lui, est capable de lui procurer tout ce dont il a besoin, alors quand il le faut, il lui donne le montant exact, taxes et tout de calculé. Mais parfois, Oya va chercher dans des endroits sombres, des endroits où on ne devrait pas traîner. Alors le jeune adulte le suit, souvent, parce qu'il ne veut pas laisser Oya y aller tout seul et parce qu'il n'enverra certainement pas Vlinder à sa place, où c'est dangereux. Et parce qu'elle est loin, de toute façon. Vlinder, elle, s'occupait des plans et elle faisait un estimé, et Zamas vérifiait. Maintenant, Zamzam doit le faire lui-même et ça lui rappelle juste à quel point sa jumelle lui manque.

Affronter le danger - et même la mort - n'est pas facile pour tout le monde. C'est effrayant, ça demande de faire preuve d'un grand courage, d'affronter ses peurs. Zamas le fait très bien, peut-être parce qu'il se jette dans la gueule du loup sans réfléchir au fond, qui sait ? On lui a fait le commentaire, un jour, que ça découlait de son trop-plein de confiance en lui. C'est sûrement un peu des deux, au final.

Saisir les occasions lorsqu'elles se présentent. C'est ce qu'il faut faire pour survivre. Zamas l'a vite appris et mis en pratique. Après tout, quand on est habitué à vivre dans la rue, jamais aux mêmes endroits, dans le froid, dans la famine, on doit faire ce qu'il faut pour rester en vie. Parfois, il s'agit de voler un morceau de pain, pour passer la nuit sans avoir le ventre vide. Parfois… c'est convaincre une personne âgée que tu vas l'aider à transporter ses rations, avant de partir en courant. Parfois, ça veut aussi dire de se servir deux parts, ou trois - ou quatre - de ces petits stands de nourriture mis à la disposition des clients. Parfois, c'est convaincre un enfant que tu vas lui remettre son jeu vidéo, et ne jamais le faire. Parce que vivre dans la peur, vivre dans la pauvreté, ce n'est pas beau. Ça laisse des traces. Et les habitudes sont bien dures à briser.

Attention à tes mots, Zamas ! Ils pourraient blesser quelqu'un. Ces mots, Zamas ne les a que trop souvent entendus. Petit comme grand, il a toujours eu tendance à dire ce qu'il pensait, quand il le pensait et comme il le pensait. Il a pour son dire qu'une vérité en pleine figure fait bien moins mal qu'un mensonge mâché. "Bah je m'en tappe moi, s'ils veulent pas voir la vérité en face, c'est pas mon problème". Quand il n'y a rien à tirer avantage de son côté, à quoi bon mâcher ses mots pour tenter d'être plus doux ? La vie n'a rien de doux.

Logique ? C'est quoi ça, ça se mange ?

Le peu de gens qui réussissent à le tolérer, à le comprendre, se rendront compte qu'il est en réalité pas si méchant, juste… bouillonnant. Il est fidèle et ne trompe pas, n'oublie jamais un ami dans le besoin.

En tant qu'éternel hyperactif, il est difficile de le garder en place. Mieux vaut ne pas essayer. Mais ce qui le caractérise surtout, c'est cette envie de faire ce qu'il veut - ou plutôt un refus d'obtempérer. D'ailleurs, on se demande comment il fait pour bouger autant, lorsqu'on sait que ses heures de sommeil avoisinent son gros bon sens.

N'oubliez pas les détails, parce que Zamas est pointilleux. Il ne tolère pas que les choses ne soient pas faites selon sa façon. Il observe, il remarque, et il n'oublie pas. Il a une très bonne mémoire… juste parfois, ça se mélange dans sa tête. Il ne faut pas lui en vouloir.

Susceptible, Zamas a tendance à prendre toutes les remarques personnelles, même celles qui ne lui sont pas destinées. Et, tant qu'à y être, il devient excessivement agressif si on parle en mal des gens à qui il tient. Mis à part ça, il aura plus tendance à se fier à son intuition qu'à ses sentiments.