Il est grand, ça, c’est sûr, même s’il ne s’est pas mesuré depuis au moins trois ans ; la dernière fois qu’il a vérifié, il faisait un mètre quatre-vingt-sept x si on ajoute ceci à ses épaules assez larges, cela peut parfois le rendre intimidant, surtout de dos x mais ce genre d’impression disparaît au bout d’une minute et demi de conversation avec lui x grâce à une pratique régulière du sport, et depuis longtemps, n’est franchement pas mal foutu x peau assez hâlée, tendance à bronzer facilement, surtout depuis son emménagement à Calléis x sent le sapin, grâce à une crème qu’il met quotidiennement et qu’il adore - en revanche, s’il sort d’un jogging, logiquement, il sentira la transpiration x des cheveux en bataille, un peu longs, couleur auburn, légèrement bouclés et bien trop difficiles à dompter pour qu’il se donne la peine d’essayer x quelques cicatrices sur le visage et sur les épaules dues non pas à une aventure dramatique mais plutôt à une forte tendance acnéique datant de lorsqu’il était adolescent x plusieurs tâches de rousseur x les yeux en amande, bruns, chaleureux, expressifs x rêvait de pouvoir se teindre les cheveux petit, entre mille et un commentaires du type eh, carotte, n’en a plus spécialement envie aujourd’hui x aime beaucoup porter des couleurs douces, plaisantes, de celles qui se voient sans arracher les yeux x aime bien les chemises colorées ou à carreaux sur t-shirts noirs et jeans x porter des lunettes de soleil lui donne un air bien trop important et ôte le côté ouvert et souriant à son visage, ce dont il n’est absolument pas au courant x adore les bracelets, en porte le plus possible, qu’est-ce qu’une montre ? jamais entendu parler x excellente forme physique x extrêmement huggable, comme enlacer un immense ours en peluche x immenses sourires, qui lui envahissent le visage x ambidextre

Trilingue x Parle français, anglais et japonais, quoique moins bien que les deux premières langues x C’est de naissance, entre ses grand-parents paternels venant de Sinnoh et de Galar, et la famille de sa mère venant de Kalos - avec une branche un peu éloignée à Lentis x a redoublé une fois sa terminale x entre en Master 2, donc cinquième année d’études, de langues vivantes x A choisi ces études uniquement parce qu’étant déjà trilingue, il peut procrastiner le plus possible sans que ça lui porte trop préjudice x et puisqu’il est installé à Calléis et fait son Master en distanciel, il abuse et ré-abuse de l’excuse de problèmes de connexion internet pour s’ajouter encore plus de délais x il s’est installé à Lentis fin Juin x il a passé les trois ou quatre mois précédant son déménagement à visiter les cinq îles pour savoir laquelle choisir x il y a entendu toutes les légendes, rumeurs, et autres on-dits de Lentis et est vite devenu accro à l’idée d’en savoir le plus possible sur l’île, ses Pokémons, ses mystères et ses anciennes cultures x Calléis, l’île la plus proche de la nature et de ses pokémons, s’est donc rapidement imposée avec évidence pour lui x en plus, c’est moins cher x depuis qu’il a entendu dire que les régions sauvages n’avaient quasiment pas de cartes précises, il rêve de les cartographier x très bon dessinateur et avec un bon sens des directions x en revanche son écriture est épouvantable, il va falloir qu’il demande à quelqu’un d’autre de rédiger les lieux sur ses cartes x ses parents tiennent une petite ferme à Galifeu et Poussifeu sur Kalos x it may or may not have been à l’origine de sa phobie du feu x et peut-être de celle du sang, aussi, quoique celle-ci soit moins forte et plus contrôlable x disons qu’il est bien plus susceptible de freeze face à un incendie qu’à une blessure x fait régulièrement des joggings matinaux x et des joggings l’après-midi x et le soir, parfois aussi x lève-tôt, couche-tôt, sauf lorsqu’il est concentré sur sa cartographie ou qu’il rend un devoir qu’il a trop repoussé x a commencé à courir quotidiennement en première x a fait du self-defense, ou plutôt du Krav Maga, de la Seconde jusqu’à son déménagement à Lentis x de la Boxe Thai de la Première à son déménagement x et, enfin, de l’Aïkido de sa première Terminale jusqu’à son déménagement x donc, respectueusement huit ans de Krav Maga, sept de Boxe Thai et six d’Aïkido x il préfère l’Aïkido au reste, et cherche à voir s’il peut continuer en club à Lentis, mais, pour l’instant, est un peu plus obnubilé par cartographier la région x est extrêmement faible à la caféine x a du mal à dire non aux yeux de chiens battu x et aux plus jeunes x extrêmement chill avec le contact physique, se laisse faire la majorité du temps x essaie d’apprendre des langues anciennes à ses heures perdues, depuis qu’il s’est intéressé aux légendes de Lentis x adore griffonner des croquis de tout et n’importe quoi lorsqu’il s’ennuie x constamment en vadrouille pour son projet cartes, Eylian va faire tes devoirs bon sang x rit facilement x sourit facilement x aime un peu tout le monde x garde une grosse rage enfouie quelque part, qui ressort lorsqu’il ne s’y attend pas et qu’il tente d’évacuer en bougeant, sans succès x cicatrice sur le coude droit, qu’il s’est faite à l’entraînement et qui a nécessité une dizaine de points x probable enfj x 9w8

Chiyoko

Doudouvet

F

Joueuse

Si son père et sa mère lui ont préféré un prénom occidental à accoler à leurs noms de famille, Eylian a toujours beaucoup aimé les sonorités et symbolismes de ceux de la culture de ses grand-parents ; lorsque cette petite Doudouvet s’est mise à la suivre partout, il a fini par la surnommer Chiyoko (千代子), signifiant enfant éternel.

Parce qu’elle en est une, au fond ; indépendante et curieuse, à la fois suiveuse et n’en faisant qu’à sa tête. Déambulant avec lui lors de ses excursions, ses balades, ses légers voyages - mais bien souvent capable, aussi, de partir de son côté, de se laisser porter par ses propres envies. Elle adore la compagnie ; elle aime les humains, les pokémons, un peu n’importe qui. Elle aime les arbres ; si elle suit Eylian à travers Calléis, à travers Anthos, à travers Adamantia, elle aime bien moins Haptos et ne l’a encore jamais suivi à Kopadia. L’île volcanique n’est une exception que grâce à la présence de Gaby, de qui Chiyoko s’est entichée bien trop rapidement. Eylian ne peut pas lui en vouloir - lui aussi aime saon cousin.e de tout son coeur, après tout.
Enfin, si seulement les deux arrêtaient de s’allier pour le faire marcher.

Finalement, Chiyoko aime beaucoup jouer, même lorsqu’elle est la seule à savoir qu’il s’agit d’un jeu ; à cache-cache avec les nuages, avec lui, avec n’importe quel pokémon passant dans le coin ; à dissimuler les crayons d’Eylian, ses cahiers, voire même son ordinateur, parce que ce fichu rectangle l’empêche de passer du temps dehors. Chiyoko est à l’image de son nom ; pleine d’une joie enfantine, et éternelle.

Tell me something about you

Comment perçois-tu la société sur ton île/sur Lentis? Eylian étant nouveau venu, il n’a pas eu le temps de trop discerner les différentes politiques et les différents idéaux représentés par chaque île. Il en a une vague intuition, des connaissances générales, ce genre de choses. Pendant les quelques mois de recherches pour savoir où s’installer avant de déménager, il a fini par demander bien trop de détails sur les légendes, la nature de Lentis, leurs relations aux Pokémons et aux ruines, et bien trop peu sur le reste.
Il aime beaucoup Calléis et leurs objectifs de cohabitation harmonieuse, malgré le manque de technologie auquel il n’est pas vraiment habitué - mais vivre dans une tente ne le dérange pas spécialement, par exemple. Quant aux autres îles, il s’intéresse bien plus à leur côté historique qu’au reste - quoique il aie beaucoup de connaissances au niveau des politiques sociales stupides d’Haptos, ayant un.e cousin.e au second degré vivant là-bas et envahissant ses messages à chaque nouvelle injustice.
Dans l’idéal, il aimerait pouvoir en apprendre le plus possible sans déranger la faune et la flore locale - une vision de choses assez proche de celle de son île d’accueil, finalement.

Eylian est solaire.

Il sourit plus que de nécessaire, il rit pour tout, très facilement ; il est sociable, s’intéresse aux autres, les écoute sans difficultés. Il aime les gens, il les adore ; discuter, échanger, rencontrer de nouvelles personnes. Savoir ce qu’elles aiment, entendre ce qu’elles veulent lui dire, sans forcément creuser ; simplement ce dont elles ont envie de parler. La passion ne l’ennuie pas ; il en raffole, pourrait s’asseoir et simplement laisser quelqu’un déblatérer plusieurs minutes sur un sujet lui tenant à cœur.

Il est une présence chaleureuse, à la fois calme et plus enthousiaste, pouvant prendre le rôle de l’oreille comme de la voix, selon ce qui correspond à l’instant.

Il aime les gens passionnés, parce qu’il peut facilement l’être, lui aussi ; passer ses journées hors de chez lui, à ignorer ce qu’il est censé faire, ses devoirs et obligations, pour en apprendre le plus possible sur Lentis, sur ce coin un peu mystique et mystérieux et refaire une cinquantaine de fois le même chemin avec un large bloc-notes à la main pour noter au centimètre près les différents éléments du décor. Apporter ses larges cahiers et carnets avec lui dans la nature sauvage ; essayer de trouver le coin le plus dérangeant pour s’asseoir et tenter une esquisse de carte, ou bien des croquis des quelques éventuels Pokémons qu’il pourrait y croiser. Les observer évoluer, de loin. Sourire, encore.

Eylian aime la vie - à pleines dents.

Peut-être de manière un peu trop immédiate, d’ailleurs ; il n’est pas du genre à se projeter, à savoir ce qu’il compte faire de sa vie. Il a opté pour les études les moins prenantes, les moins compliquées, et les plus faciles à oublier, aussi. Il n’est pas prévoyant, carrément dissipé en cours ; peut-être que s’il avait fait un meilleur choix, opté pour quelque chose de plus intéressant, il aurait été un élève plus sérieux ; mais il parle déjà trois langues, connaît déjà la moitié du contenu de ses cours, et il a ce morceau de chemin à inscrire, et cette carte à finir, et il n’est pas encore allé courir - alors, ça peut attendre, pas vrai ? De toute façon, il fera ça rapidement.

Il peut s’organiser, s’il en a envie ; ça ne lui est pas trop difficile, mais pour chaque fois qu’il termine son devoir à l’avance, il y en a une pour laquelle il le rendra en retard.

Eylian est altruiste.

D’une façon un peu moins joyeuse, un peu moins lumineuse ; il l’est parce qu’il se rappelle de ce que c’est, de se haïr, d’être frustré avec soi-même et de ne pas comprendre quel est le problème. Il l’est parce qu’il sait ce que c’est, d’avoir une estime de soi plus basse que terre, et absolument aucune confiance en ses capacités. Il en a les souvenirs bien vifs, et encore un peu trop brûlants dans sa mémoire. Il l’a vécu, longtemps ; et après des années, est finalement parvenu à aller mieux, aller bien. À savoir qui il est, à être bien dans sa peau.

Et s’il peut être l’oreille et la main qu’il n’a pas eue, s’il peut aider quelqu’un d’autre à s’en sortir à son tour ; s’il peut offrir une étreinte, une blague, un soutien, un conseil, une présence, n’importe quoi qui permette d’alléger un peu le poids de ce que ce genre de spirales éreintantes peut causer, eh bien, il est prêt à tout. Il sait se montrer attentif, perspicace ; ça ne sert à rien de prétendre vouloir épauler quelqu’un si on l’empêche de s’exprimer, pas vrai ?

Et, enfin, Eylian est en colère.

Il ne sait jamais trop pourquoi, d’où elle vient ; parce que tout ça, c’est derrière lui, pas vrai ? C’est fini depuis des années, il n’a pas revu les causes depuis longtemps. Il va bien mieux, il s’aime finalement ; il sait qui il est. Il sait ce qu’il méritait ; mieux. Il le sait, bon sang, c’est censé être terminé. Il a même déménagé pour tout mettre derrière lui, une bonne fois pour toutes ; prendre un nouveau départ, la pierre finale à l’édifice, le dernier détail de sa reconstruction. Les responsables sont derrière lui, il en a fini avec les manipulations, les culpabilisations.

Mais il est encore en colère.

Parfois, ça monte ; lorsqu’il y réfléchit trop, lorsque sa tête décide de replonger dans un souvenir, dans la spirale, ou simplement lorsqu’il se rappelle d’un détail, d’une image. La colère, la frustration monte ; le genre de rage qu’il ne peut pas exprimer, parce qu’il est passé à autre chose, que personne ne méritant de recevoir ça n’est là - mais c’est explosif, ça bout, ça brûle dans ses veines, de l’acide et de la poudre n’attendant qu’une étincelle pour l’éruption.

Alors il court ; il court, il court, il s’épuise. Et il bouge, il se dépense le plus fort possible, il frappe, contre un arbre, contre le vide, contre un sac, quoi que ce soit qui lui permette d’évacuer. Après tout, c’est pour ça qu’il a commencé le sport.

solaire, souriant, ouvert, sociable, chaleureux x passionné, curieux, avide de découvertes x dissipé, peu sérieux, désinvolte, sans ambition x altruiste, compréhensif, perspicace, protecteur, réconfortant x furieux, rancunier, explosif, perdu

altruiste

curieux

dissipé

solaire

rancunier

Nous avons tous au fond du coeur... Un voyage à accomplir

◈ Echosmith - Cool Kids.

Si Eylian a plutôt eu de la chance en ce qui concerne sa famille - deux parents souriants, qui lui ont transmis leur gentillesse et leur enthousiasme, malgré la petite ferme à Galifeu qui lui a donné la terreur de sa vie lorsqu’il avait sept ans et a conduit à une véritable phobie des flammes - ce fut l’inverse complète en-dehors de chez lui.

Un gamin un peu plus petit que les autres, avec des cheveux roux vif, un peu trop sensible, plutôt bon à l’école ? Un peu trop intéressé par le fait de gribouiller dans les pages de ses cahiers ? Amical, trop, au point de se laisser complètement marcher dessus ? C’était bien trop facile de s’en prendre à lui ; de se moquer, de rire lorsqu’il répondait à une question en classe ; de l’ignorer lors des jeux collectifs, de l’isoler ; de déchirer ses feuilles et cahiers lorsqu’on le voyait en train de dessiner ; de l’appeler carotte et autres surnoms insultants.

Parce que les enfants sont cruels ; mais les enfants sont si innocents, et loin de réaliser toutes les conséquences, et à quel point est-ce ironique et symbolique et humain qu’ils soient à la fois les créatures les plus cruelles et les plus innocentes auxquelles l’on puisse penser ?

Et ses années de primaire se sont déroulées ainsi, semaine après semaine, jusqu’à ce que s’engrave en lui la pensée - si personne ne m’aime, s’ils me détestent tous, s’ils se moquent tous, je dois être la raison. Ça doit être de ma faute.

◈ Khalid - Silence.

Une poussée de croissance au collège ; c’est ce qui marque un début de changement, une amélioration. Il est plus grand, moins facile à viser ; certains enfants ont grandi, sont devenus plus matures. Mais tout ne change pas en un clin d'œil, dans la vraie vie. Il n’y a pas de bonne fée, pas de marraine. Et Eylian a beau avoir grandi, il est encore sensible, encore poil-de-carotte et potiron, et il a énormément d’acné, et il est un peu trop replié sur lui-même, maintenant.

Quatre ans se passent dans une bulle un peu isolée, un peu éloignée ; avec des dessins et quelques connaissances positives et moins de vraie haine et de harcèlement mais toujours autant de solitude.

Jusqu’au lycée, finalement ; et là, le ciel semble brusquement se dégager, et le soleil revenir ; parce que dès les premières semaines il rencontre ces gens incroyables, vous voyez ? Ce genre de personnes qui donnent l’impression de nous comprendre totalement, d’avoir le même humour, qui deviennent très rapidement indispensables ; et Eylian s’est jamais connecté autant à quelqu’un, s’est jamais senti autant capté ; c’est un vrai bonheur, un paradis.

Ils sont pas forcément tous heureux ; et ils ont eu leurs problèmes, ou bien les ont encore, et Eylian, ses problèmes sont réglés, pas vrai ? Lui qu’est si bizarre et différent et autre et qui était vraiment mal aimable pendant tellement longtemps, certains arrivent finalement à le tolérer, ou même l’apprécier - carrément l’adorer. Il peut bien les aider en retour, non ? Essayer d’être présent, même s’il sait pas forcément faire. Être drôle, changer les idées. Partager ses devoirs quand l’autre n’a pas eu le temps de les faire, parce que, eh bien, ça n’allait pas.

Mais des fois ça marche pas ; des fois, c’est pas assez, ou bien il est chiant, ou bien il dit la mauvaise chose au mauvais moment et ils l’engueulent, putain, tu peux pas arrêter, putain, mais arrête d’être constamment comme ça, et ça ressemble de plus en plus à être utilisé, et ça le met en colère, et ça l’enrage, parce que putain, au bout d’un moment, ça suffit ; mais que peut-il dire, comment peut-il même oser leur faire remarquer, lorsque c’est la première fois qu’il a l’impression d’avoir sa place quelque part ?

◈ Citizen Soldier - Fever.

Et puis rien ne s’arrête. La colère enfle encore, et les engueulades, aussi, mais tout est embrouillé ; et tout se transforme, et tout est sa faute, parce que c’est uniquement sa faute, pas vrai ? Et il devrait pas se sentir mal, comme ça ; ses problèmes y sont rien comparés aux leurs, et puis il a pas de problèmes, lui. Ses parents sont sympas ; il a enfin des amis, pas d’embrouilles amoureuses, pas de chaos sentimental. C’est lui l’envieux, c’est lui qui déconne ; qui se fait des idées, qui exagère, sa colère, elle a rien à faire là, bordel.

Et ça monte et ça monte et l’incompréhension et la frustration et le sentiment d’injustice sont si forts et violents que tout menace de déborder, alors il se met au sport ; commence des joggings, puis du sport de combat, chaque année un de plus, chaque année un supplémentaire, parce que la course et puis la défense ça évacue mais pas assez, il faut qu’il frappe quelque chose, de préférence quelque chose d’inanimé et qui n’est pas vivant, alors il ajoute de la boxe, et puis ça lui demande pas assez de réfléchir, il veut plus de technique, alors il ajoute l’aïkido. Bouger, bouger, parce qu’il est si plein de rage et de spirales qu’il pourrait exploser et il en peur et il se sent tellement, tellement coupable.

◈ Set If Off - Wolf In Sheep’s Clothing.

Ça s’aggrave si fort, si profondément qu’il perd le moral. Il arrête de dessiner, le crâne plein de poussières et de vortex et de brume et de gris ; il perd l’intérêt de beaucoup de choses, en redouble sa terminale. Ses amis passent, elleux ; l’année suivante, il est tout seul. Seul, perdu, parce qu’il était complètement attaché, et même s’ils gardent contact, c’est plus pareil.

Mais il rencontre de nouvelles personnes. Toute cette négativité, cette toxicité, diminue avec la distance ; et il réalise petit à petit que non. Non, ce n’était pas sa faute. Rien n’était de sa faute. C’était la leur ; qu’il n’a jamais été le monstre, l’égoïste, le coupable, le responsable. Qu’il a juste voulu faire de son mieux avec si peu d’outils.

Il réalise qu’il méritait mieux que ça.

Sa rage atteint des sommets.

Il coupe complètement les ponts avec eux ; arrête de répondre, de parler, silence radio du jour au lendemain, un soir lors d’une réalisation qu’il aura beau espérer, essayer de comprendre, essayer de trouver le pourquoi du comment de leurs actions, il n’y aura pas de réponse - qu’elles ne seront jamais satisfaisantes. Et c’est peut-être le plus horrible, le plus atroce, après tout ça, de devoir apprendre à vivre sans explications, seulement les conséquences.

Il termine le lycée.

◈ Varros - Burn Me To The Ground.

La reconstruction est lente, longue, compliquée. Elle prend plusieurs années ; difficiles, avec un tunnel qui semble parfois sans fin, sans linéarité. Mais il y parvient.

Il reconstruit son estime de lui-même, sa confiance en soi. C’est dur, fructueux. Il croise les bonnes personnes ; de vrais amis, pas de fausses persona aux masques radieux et aux épines toxiques. Il réalise qu’il apprécie de plus en plus la vie, qu’elle est belle, qu’elle est passionnante, qu’il adore juste être, plus qu’avant, plus que d’habitude. Il renoue avec le dessin - quoique, pas avec sa scolarité.

Et le plus grand changement, c’est avec les gens. Parce que malgré tout, malgré ces années passées, en fait, il adore connecter avec eux ; il adore discuter, échanger, en apprendre plus. Parle-moi de ce que tu aimes, parle-moi de ce qui te fait sourire, ce qui fait pétiller tes yeux et ce qui comble ton âme. L’université lui apporte ça en abondance.

Une fois la tête vraiment hors de l’eau, il refuse. Il refuse de voir d’autres gens vivre la même chose que lui, se faire aspirer et sombrer dans ce genre de trou noir, se haïr et se demander quel est le problème, pourquoi je suis comme ça.

Mais malgré ça ; malgré le soulagement, le nouveau bonheur, l’air frais, l’oxygène qui revient dans ses poumons, la colère reste. Elle a fait son nid, elle s’est installée, elle court dans ses veines, aussi intrinsèque à son corps que de l’hémoglobine.

◈ Mother Mother - Get Up.

Juste avant de passer en troisième année de licence, l’été précédent, son cousin éloigné, du côté de la branche familiale de Lentis, décède. Ils n’ont jamais été trop proches, se croisaient une ou deux fois par ans, pour une réunion annuelle de repas de famille, voire un mariage ; mais à l’inverse, Eylian a toujours beaucoup échangé avec Gaby, lia petit.e adelphe de son cousin, six ans et demi de moins que lui, et qui part en long silence radio pendant plusieurs mois.

Leurs échanges réguliers, leurs messages et ces photos en abondance qu’al avait l’habitude d’envoyer ; plus rien, ou plus grand-chose. Il s’inquiéte énormément pour al, jusqu’à son retour, et même après.

Et puis, vers janvier, il réalise qu’il a envie de changer. Changer d’air, de ville, parce qu’il va mieux, il va bien ; mais cet endroit est plein de démons encore. Alors il en parle à son université ; il se bat pour ça, parce que si son assiduité n’est pas la plus grande, il n’est pas trop mauvais, ses notes ne sont pas trop basses - merci le trilinguisme. Il change de fac pour sa seconde année de Master ; et pour le lieu ? Il choisit Lentis. Lentis, mystérieuse et célèbre et attirante, et surtout, Lentis - là où Gaby habite.

◈ Coldplay - Fix You.

Alors pendant plusieurs mois, il visite ; dès avril, chaque week-end, chaque instant de libre, il voyage jusqu’à Lentis, cherche à en apprendre plus sur la région. D’abord, il veut simplement trouver le coin le moins cher depuis lequel poursuivre ses études ; un objectif simple, un simple nouveau départ. Mais Lentis est mystérieuse aussi bien qu’elle est attirante, et il ne lui faut pas longtemps pour se laisser happer dans ses légendes, son histoire et ses secrets. Dès lors, ses visites se font moins pragmatiques et bien plus curieuses.

Il fouille, il cherche ; il discute, il s’intéresse. Il crèche parfois chez Gaby, renoue un contact plus grand avec ce côté-là de la famille plus qu’avec uniquement l’adolescent.e ; il admire les prouesses technologiques de New Pyra, celles scientifiques de Verpré, l’auto-suffisance d’Hoarford, l’ouverture d’Ike Kai, les idéaux et les traditions d’Harmon’île ; mais ce qu’il veut savoir, ce pour quoi il sent cette soif d’aventure, ce plus loin plus loin brûlant de curiosité, c’est tout le reste. Ce qui se trouve au-delà des villes, ces écritures anciennes et ces ruines étranges juste après leurs frontières.

Alors il passe plusieurs mois à choisir, à s’habituer à l’endroit ; il rencontre des gens, lie des amitiés - plusieurs, même. Sur chaque île ; certains répondent à ses questions , certains lui en posent ; d’autres cherchent à l’introduire au reste, aux gens, à l’amusement. Et Eylian aime tout et tout le monde - énormément.

Malgré tout, il opte pour Calléis. La plus proche de Lentis, de sa nature ; la moins chère, aussi, un peu. Celle qui donne le plus d’excuses pour retarder ses devoirs. Et malgré l’acclimatation - compliqué, de passer à une vie en tente, de savoir quoi prendre depuis Illumis, comment s’organiser ; mais malgré ce changement radical et la distance peut-être un peu grande par rapport à saon cousin.e, malgré tout, il ne regrette pas ce choix.

Il y rencontre d'ailleurs Chiyoko, sa Doudouvet ; intéressée et curieuse, le voyant faire les cent pas dans un même coin de Calléis, un large cahier vierge à la main et plusieurs crayons dans l'autre, elle décide de s'amuser. Elle se cache derrière lui, jusqu'à ce qu'il la remarque ; puis elle flotte autour de ses croquis, de ses papiers tandis qu'il la dessine. Finalement, elle choisit de l'accompagne jusqu'à sa tente, et elle ne part plus.

RESUME.
- parents cool. vit du harcèlement scolaire fort au primaire, un peu plus modéré au collège. estime de lui-même et confiance en soi en miettes après ça.
- rencontre des gens qui semblent incroyables au lycée, mais aussi giga toxiques et qui se défoulent sur lui et l’utilisent. manipulations émotionelles, pense qu’il est le problème mais en même temps a cette rage et colère et fureur parce que pourquoi pourquoi pourquoi j’ai fait quoi.
- redouble sa terminale, réalise avec la distance qu’il mérite mieux, que ce sont des cons. coupe les ponts. toujours en colère.
- se reconstruit avec l’université, son estime de lui, sa confiance. connecte vraiment avec les gens. se résout à laisser personne tomber au fond du trou comme il a pu le faire. la colère le quitte pas.
- un cousin éloigné meurt l’été avant sa 3e année de licence, avec qui il était pas proche mais il l’est de saon cousin.e Gaby, qu’est bcp plus jeune et vit à Haptos et prend très mal la mort de son frère. s’inquiète pour al. a besoin de changer d’air, se bat avec son unif pour changer de lieu de fac, choisit lentis.
- opte pour calléis après de longs mois d’hésitation et de découverte ; entre avril-juin, découverte des différents coins et des légendes ; juillet et un peu août, installation légèrement compliquée car passage d’une capitale à une tente.

Oh... There are humans behind the screens?

Tu n'as rien à nous raconter?

YOH
Me voilà de retour, je sais, encore elle, qu’est-ce qu’elle nous a pondu encore là.
LE BIG BRO EST ARRIVEEEEE
Non en vrai je sais pas trop quoi dire d’autre, j’aime le chocolat chaud, j’aime BW, je kiffe son lore et ses persos et ses joueur.euse.s et les rpgistes et écrire et les liens fous et les animations et les events (sauf Silent Nightmare parce que celui-ci me fait peur (je rigole je kiffe c’juste l’angoisse qui parle)).
ANYHOW.

Beaucoup d’amour et de love et <3 en espérant qu’Eylian vous plaise.

(also,

Judicael pour le vava)

Surnom/Pseudo : Gone, oui encore moi <3
Pronom(s) : Elle
Parrain : Moi, votre déesse à tous (non c’est Sun)
Comment nous as-tu découvert? : J’ai été enlevée j’y suis pour rien j’voulais pas

20/03/2022

oui.

EDIT... le 08/02/2024. Oui.
Parce que j'étais persuadée d'avoir édité, pis que j'l'ai pas fait. Il n'est jamais trop tard, eukey ?

So, que dire, un an et demi après la création d'Eylian, sinon que je l'aime de tout mon coeur ? J'ai relu sa fiche, à l'occasion de cet édit et, well-

A choisi ces études uniquement parce qu’étant déjà trilingue, il peut procrastiner le plus possible sans que ça lui porte trop préjudice x et puisqu’il est installé à Calléis et fait son Master en distanciel, il abuse et ré-abuse de l’excuse de problèmes de connexion internet pour s’ajouter encore plus de délais

Il aura même fini par redoubler une deuxième fois dans sa scolarité avec tout ça, espèce de procrastinateur, va :glasses: /sbaff

depuis qu’il a entendu dire que les régions sauvages n’avaient quasiment pas de cartes précises, il rêve de les cartographier

hihihi :smileyfacewiththreehearts:

cicatrice sur le coude droit, qu’il s’est faite à l’entraînement et qui a nécessité une dizaine de points

je l'avais oubliée, celle-là, tiens-

Eylian est altruiste.

D’une façon un peu moins joyeuse, un peu moins lumineuse ; il l’est parce qu’il se rappelle de ce que c’est, de se haïr, d’être frustré avec soi-même et de ne pas comprendre quel est le problème.

ahhhhhhhhhhhh.

Il réalise qu’il méritait mieux que ça.

Sa rage atteint des sommets.

Je-

J'avais oublié, je crois ; à quel point son histoire avait hit close to home, à quel point ça m'avait serré le coeur et fait un truc, un truc comme font les choses dans lesquelles on se reconnaît un peu, les choses qu'on comprend parce qu'on a vécu des choses qui y ressemblaient.

Ca m'avait marquée, sa fiche, même si c'est devenu plus flou avec le temps, maintenant je me rappelle pourquoi et comme c'était compliqué, dans le fil de tes starters, parce que ça nous avait- ouais, bousculés. On avait le coeur un peu en vrac, parce qu'il a une construction très humaine, très amère et puis très douce tout à la fois, et je-

Ouais.

Je l'aime - j'aimais déjà ce que tu avais fait de lui sur le papier, et je l'aime encore plus aujourd'hui, d'un amour tendre et peut-être un peu admiratif, aussi.

Merci pour ce personnage et tout ce que t'en fais - tout ce qu'il apporte aux miens, aussi.
Much love ♥

Mar 6 Sep 2022 - 13:20

ENFIN VOILA EYLIAN who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 2675462704

who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 3284768608

Trop contente de le découvrir enfin !

19/06/2022

welcome back! j'espère que tu te plairas autant avec ce monsieur!

Mar 6 Sep 2022 - 13:37

Mar 6 Sep 2022 - 14:52

Bonjour.

Je veux un lien. ( ~~et des nudes~~ )

Merci.

15/07/2022

AHHH YES TROP HATE DE POUVOIR RP AVEC LUI have fuuuuuun who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 3284768608

06/09/2022

WOW.
J'ai beaucoup de messages.

Noah - Stiti.

Judi - OUIIi il est là !! Enfinn blblbl.

Calliope - Ouii j'espère aussi blblbl.

Ezrah - BROOO.

Floyd - Pas de problème j'arrive avec 72 photos. c:

Milo - YES YES YES ME TOOO

Et merci à toustes pour les bienvenues évidemment blblbl. J'vous aimeee

20/03/2022

Rebienvenue avec ce nouveau perso (qui j'avoue, m'en rappelle quelques anciens mais en bien blblbl) who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 3284768608

Très heureuse que tu aies choisi Calléis, très hâte d'aller explorer ensemble (et d'essayer de t'enrôler dans les futures actions du groupe absolument pas réellement formé de Greenpeace Lentis)

Bon courage pour le futur choix de starters !

20/03/2022

Can I help you not to hurt anymore ?

J'ai mis la chanson. Parce que je trouvais que c'était accurate pour pouvoir relire la fiche, et te poster ce message. Explique-moi pourquoi tu as décidé de nous briser le coeur ainsi, explique-moi combien de toi tu as mis dans ce personnage, explique-moi sa colère, son besoin d'y croire, explique-moi ses espoirs, ses doutes, ses remises en question, sa détermination ― explique-moi son essence encore et encore
et encore
et je ne m'en lasserais jamais de lire, de relire, de tout comprendre, de le comprendre, de le ressentir.

Hits close to home ; Eylian est touchant. Touchant déchirant, déchirant lumineux, magnifiquement écrit, merveilleusement projeté. Les émotions transmises dans le texte traversent l'écran pour s'imposer dans le coeur et l'esprit et l'histoire ne peut que rejoindre, ne peut qu'affecter.
Tu ne veux pas que le hug, tu veux le prendre, le secouer, lui dire que ce n'est pas comme ça, que ça ne fonctionne pas ainsi; tu veux lui faire comprendre qu'il mérite mieux et puis et puis t'es content, t'es content quand il réalise, que ce n'est pas lui le problème
... mais est-ce qu'on le réalise jamais réellement complètement ?

Pensées intrusives toujours présentes dans l'esprit, revenant pour te rappeler le passé... Eylian en est la parfaite représentation.
Son lien avec Gaby, sa raison de déménager, cette façon de vouloir aider tout le monde, ce sourire un peu trop présent pour être entière sincère, ce but de cartographier la région, ses mensonges blancs pour les cours, sa curiosité, la plume sous laquelle il est écrit... tout pousse à ce qu'on tombe en amour avec ce personnage.

Tout pousse à vouloir en lire encore plus de lui.
Mais putain qu'est-ce qu'il brise le coeur.
Putain, qu'est-ce qu'on veut pouvoir l'aider lui ― parce qu'il ne peut pas s'aider lui-même. Ça va mieux, mais ça va jamais ça me fait penser à Eylian, parce que c'est exactement ça. Ça va mieux, il s'en est sorti, mais ça va pas. La colère est toujours là. Il est toujours paumé, il est toujours fissuré.

~~par contre - 10 points pour la faiblesse au café~~

Le voir évoluer à Lentis sera intéressant, mais surtout... il a le potentiel de bien tourner, tout comme mal tourner. Saura-t-il ne pas s'engluer dans d'autres toiles ou au contraire, va-t-il répéter les mêmes erreurs ? Y'a deux chemins, c'est facile de se perdre malgré tout... tout dépend des relations qui se feront.

Mais pour le savoir, il faut les starters, alors les voici. J'espère qu'ils te plairont.

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Férosinge > Colère grondante dans tes veines, dans ton âme ; semblable à un secret dont l'existence entacherait le portrait familial. Tu n'es pas infaillible, Eylian. Peu importe combien du tentes d'être doux, à la hauteur des attentes que tu places en toi : les échos d'une injustice grouillent en toi. Cette frustration incontrôlable, de celles qui reviennent sans crier gare, sans avoir été conviée, Férosinge la partage. Indélébile témoin de ce que l'on aimerait tant avoir oublié, on frappe parfois des murs beaucoup trop solides pour soi... Mais peut-être qu'à deux ? Tu veux aider les gens, leur donner une chance de ne pas connaître les blessures qui t'ont marqué, alors peut-être commencer par lui ? ... et par toi ?

Ténéfix > Les yeux qui s'illuminent quand la passion atteint son paroxysme est d'une beauté inexprimable. Les élans de vie qui s'en échappent et l'excitation qui s'en dégage, c'est ce qui te plait vraiment, n'est-ce pas ? Ce Ténéfix en connait quelque chose. Lui te montrera les joyaux qu'il accumule et la collection qu'il nourrit pendant des heures si tu lui en donnes l'opportunité, si tu ne rejettes pas ses élans incontrôlés... Il est de ceux qui aiment, de ceux qui en veulent toujours plus et,qui sait, peut-être qu'un jour ; cette passion ou une autre, vous la partagerez.

Baudrive > Hanté par ton passé. Que tu le veuilles ou non - peu importe combien tu t'es acharné à guérir, à panser toutes ces plaies. C'est là, rampant sous ta peau, comme un mauvais esprit qui veille inlassablement à ce que tu ne te débarrasses pas de ces sensations profondément ancrées. Baudrive est de ceux-là, de ces spectres au mauvais présage mais qu'on tend à méprendre pour ce qu'ils ne sont pas - Baudrive est un guide. Un guide vers l'au-delà mais, surtout, un guide vers la paix ; comme toi, il s'acharne à sauver les âmes égarées sur les bas-côtés. Pas exactement comme toi… Mais il s'y essaie. Pour que personne d'autre que lui n'ait à errer au hasard, perdu - pour que personne d'autre que toi n'ait à vivre ce que tu as vécu. Mais, surtout, Baudrive est un ballon, un ballon d'enfant, un ballon qui rappelle à l'innocence, à l'insouciance mais, surtout, surtout, un ballon fragile - susceptible d'éclater, sujet à l'implosion - toi, dis moi, combien de temps avant que tu exploses ; toi, dis-moi, le feras-tu même jamais ?

Doudouvet > Plante et fée ; combinaison parfaite de ces êtres qui te ressemblent - solaires, qui rayonnent, chaleureux et réconfortants. Ce n'est pas la brûlure de l'été - ce sont les rayons paisibles du printemps, la brise légère, le murmure du vent, des rivières et le chant des merles dans les feuillaisons. Les Doudouvet, lorsqu'ils se rencontrent, se collent les uns aux autres jusqu'à former un nuage complet - ils ont besoin des autres, de chaleur, de contact, de tendresse, d'affection ; et ils en ont au moins autant à donner à leurs semblables adorés. Légers comme l'air, ils se laissent porter au gré des vents - un peu comme toi, libre comme le temps, qui te laisses porter par les histoires, les rumeurs, les on-dit, les théories. Comme eux, tu ne t'arrêtes jamais - toi qui papillonnes aux quatre coins de Lentis parce qu'un détail t'a interpelé, parce qu'on t'a parlé d'un endroit, ou parce que, parce que, parce qu'il y a forcément quelque chose à découvrir là où tu t'en vas… Et toujours un Doudouvet paré à se laisser porter par les bourrasques de tes entrains et de tes idées.

Tritox > On ne fuit pas la toxicité. Pas aussi aisément qu'on aimerait pouvoir le faire, tout du moins. Parce que la colère continue de résonner, parce que malgré tous les efforts, ça ne va pas totalement mieux ; cette colère prend racine dans un passé qui t'empoisonne aujourd'hui encore. Tu as donné, tu as donné en te laissant de côté, tu as aidé en te rabaissant, jusqu'à t'oublier. Comme les Tritox mâle qui donnent toutes leurs proies aux femelles, s'empêchant ainsi d'évoluer. Et si t'as grandi aujourd'hui, ce qui t'a forgé continue de couler dans tes veines, véritable poison sans antidote. Le poison de Tritox est celui de tes anciennes relations, un rappel constant d'à quel point tu as avancé, mais à quel point tu es au même endroit malgré tout. Vas-tu choisir d'être comme les femelles et d'évoluer, au resteras-tu à l'image des mâles, coincé au même stade éternellement, jusqu'à ton dernier souffle?

J'ajouterais que
J'ajouterais qu'Eylian est cette marque
ce rappel ― ce rappel que peu importe ce qui se passe, peu importe qui tu es, peu importe où tu te trouves, quelqu'un est là; quelqu'un est là pour tendre la main, pour souffrir de ton absence, quelqu'un est là et ce rappel est important
et Eylian l'incarne

( « who cares if one more light goes out
well i do »)

03/11/2021

Le membre 'Alice de Fiercastel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'[CHROMA] 1/50' :
who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) O4viipE

06/09/2022

ALORS.

J'ai probablement déjà overshare dans le Discord, mais je vais prendre le temps de réassembler mes pensées et mes mots pour le réécrire ici, parce que clairement vous le méritez. Beaucoup.

Déjà, merci énoormément pour tes mots, jevaislesscreenshotetlesreliretouslestroisjours. Tout ce que tu as dis sur ma plume, sur les émotions, sur ce que j'ai réussi à faire passer en Eylian - je, je sais même pas quoi dire je. Wai. tfyfhkju

Eylian, c'est un personnage que je ne pensais jamais jouer quelque part ; déjà parce qu'il est né un peu sans le vouloir au milieu de ces deux derniers mois lol, et ensuite parce que j'ai tendance à créer et jouer des personnages qui sont assez lointains de moi-même, de qui je suis ou de qui j'ai pu être. J'aime énormément explorer, créer et développer des choses en-dehors de ce que je connais - et puis il a pop, comme ça, et il a un peu cassé la chaîne. Je dirais pas qu'Eylian c'est moi, très loin de là, mais il m'a fait développer une histoire et des choses qu'au fond, j'avais peut-être un peu envie de raconter. Alors lire qu'il a vraiment été apprécié et eu un giga impact je. Eh bien. Voilà quoi.

J'avais aussi envie d'apporter un peu de réconfort et de soleil pour vos personnages extrêmement déchirants et torturés, aussi e.e Préparez-vous bien, il arrive.

MAINTENANT. QUANT A VOS STARTERS.
Bon sang ce qu'ils sont incroyables et bien vus/pensés, à tel point que je suis deg de devoir en choisir qu'un seul, c'est honteux c'que vous m'faites faire.
J'ai pas voulu prendre trop de temps pour choisir parce que je savais que sinon je resterais bloquée très longtemps - ALORS. HERE I AM.

Les premiers que j'ai éliminés ont été Ténéfix et Tritox même si ça m'a fait mal, help.
Ténéfix était adorable, puis juste l'imaginer en train de fouiller un peu partout pour trouver des p'tites pierres avec Eylian qui l'aide ou qui l'observe c'était une image ultra sweet ; simplement, j'ai tendance à beaucoup associer certains persos à leurs Pokémons s'ils sont souvent mentionnés dans leurs rp's, alors dans ma tête, Ténéfix c'était l'Amy de Louis /paf/ Je l'ai donc assez vite écarté. Mais blblbl. Cute.
Tritox, c'était littéralement - littéralement l'incarnation symbolique de l'Eylian passé. C'était un peu tout ce qui s'était passé, mis à nu, et de manière inrp ça aurait fait ultra mal à Eylian eferigtduhl. Soit avoir un compagnon qui n'évolue pas, qui ne peut pas évoluer, qui ne peut pas avancer - donc qu'il ne peut pas aider, ou bien étant capable d'évoluer mais étant, kinda, l'incarnation de ce qu'il - de qui il a subi ?
.....J'ai pas le cœur de lui faire si mal dès le début. Oscour.

Ensuite, j'ai fini par sortir Férosinge, parce que je vais définitivement aller le choper un jour, mais là ç'aurait été trop 'tôt' au niveau dev personnel.
Un pokémon en colère, d'une rage qui ne s'explique pas ; là, maintenant, alors qu'il essaie de prendre un nouveau départ, qu'un être plein de ce qu'il hait chez lui-même s'attache à lui, ça... ouaais, ça se passerait pas super bien. Il faudra qu'il arrive plus tard, à partir du moment où Eylian serait capable de le voir avec la même empathie et la même compréhension qu'il voit le reste du monde ; et en faisant ça, peut-être qu'il verra sa colère sous un autre angle. On verra bien c:

DU COUP. Le choix final s'est scindé entre Baudrive et Doudouvet, et, argh.
C'était littéralement symbolisme vs companionship ; le côté guide/vouloir aider/mais être soi-même perdu contre le côté curieux/découvrir/the healed part of him. C'était horriblement dur.
Je pourrais faire des dissertations sur ces deux Pokémons honnêtement - maaaais ce message de 'j'ai fini' est déjà... très long LMFAO, faudrait je m'arrête à un moment donné quand même.
DONC. Doudouvet l'a emporté parce que c'est le moins facile à trouver des deux, et aussi parce que Eylian est encore dans l'enthousiasme du moment, du changement, de la découverte, pour l'instant ; il pense avoir atteint le point final de sa guérison, pense que tout est bien, tout ira bien. Baudrive, en un sens, est un peu trop... avancé dans son développement. Alors que Doudouvet... Eh bien, c'est un compagnon parfait en ce sens-là.

an incredible person a écrit:Le voir évoluer à Lentis sera intéressant, mais surtout... il a le potentiel de bien tourner, tout comme mal tourner. Saura-t-il ne pas s'engluer dans d'autres toiles ou au contraire, va-t-il répéter les mêmes erreurs ? Y'a deux chemins, c'est facile de se perdre malgré tout... tout dépend des relations qui se feront.

I wonder c:

DONC. Tout ça pour dire que, hop-là, j'ai fini ! Un grand merci pour le retour, pour les starters, pour la pensée que vous avez mise dans les choix. J'vous adore, et à très vite hehe.

(Sun - blblbl merci pour la bienvenue, hâte de fouiller les légendes aussi hehe - et pour Greenpeace, c'est à voir si vous parvenez à le corrompre who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 1f440

who cares when one more light goes out ? well, i do (eylian) 1f440

)

20/03/2022

blblblblbl

PERSONNE NE LE CORROMP. OUST.
Bref, bon choix blblblbl

Et si Eylian a besoin de réconfort, il peut toquer à la porte d'Oyaris, il se fera un plaisir de lui offrir un peu de soleil également

Je ne vais pas repasser milles lignes à disserter sur ton personnage, parce que j'ai plutôt hâte de le voir en jeu et d'rp avec toi, alors
File !

Félicitations Eylian,
Tu es validé !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~

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