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Pourquoi avais-tu accepté ?
C’est une question que tu te posais souvent, lorsqu’il s’agissait de Zamas. Tu te demandais éternellement pourquoi tu le suivais dans ses plans qui t’embêtaient plus qu’autre chose, dans ses sorties qui n’avaient aucune valeurs à tes yeux. Pourquoi aller dans un lieu qui était tombé, pourquoi avoir aidé ces gens qui n’en valaient pas la peine ?
(Tu n’en valais pas plus la peine, Eight - et tu le sais).
Peut-être était-ce seulement parce que tu tenais à Zamas. Parce qu’il était ton seul ami - et qu’il était le seul encore présent, à part Seven, mais c’était normal (ou presque, quand on considère votre passé).
Ou peut-être était-ce parce qu’il avait cette même capacité à t’entrainer dans tout et n’importe quoi qu’elle - que tu essayais d’oublier, mais quand on est un ciel nocturne comme toi - un ciel sans étoiles et sans lumière, il est impossible de vivre sans la lune à ses côtés.
(Et pourtant, elle n’était plus là).

Zamas avait dit que c’était important, peut-être était-ce pour ça que tu étais venu. Parce que plus rien n’importait vraiment pour toi - la colère et le désespoir ne faisaient que tourner comme un vortex sans fond. Parce que tu avais besoin de t’occuper l’esprit, si tu ne voulais pas sombrer dans un vide infini.

Tu l’avais donc retrouvé - dans cet endroit maudit, en ruines. Ce lieu qui respirait la désolation, où il n’y avait plus que destruction. Tu savais que Zamas avait aidé, et tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais pas pourquoi il risquait sa vie pour les autres, mais tu ne voyais pas l’intérêt chez les autres. Tu ne voyais pas l’intérêt de mettre ta vie en danger pour des personnes qui n’en valaient pas la peine - sa vie en danger pour des personnes qui n’en valaient pas la peine. C’est pour ça que tu détestais encore plus le monde qui t’entourait - ces gens qui avaient manqué de le faire courir à sa perte, et que tu maudissais chaque jour cet idiot qui l’avait emmené au sommet de la montagne.
Tu avais déjà perdu ta lune - personne ne t’enlèvera ton guide astral.

Retrouvant ton ami dans ce lieu qui était tel une nuit sans lune (une parallèle à ta vie qui n’avait plus aucune lumière), tu le salues d’un simple hochement de tête. Zamas parle assez pour vous deux, et tu es fatigué - les insomnies sont plus présentes que jamais, et il faut que tu te forces pour manger ne serait-ce qu’un repas dans la journée.

Haussement d’épaule fatigué, mains rangées dans tes poches - tu regardes ton ami à travers tes yeux cernés. La fatigue ne t’a même pas fait tiquer à la mention d’un autre de ses amis.
(Au fond, peut-être te dis-tu qu’il serait mieux sans toi, lui aussi - même si tu deviendrais brisé en mille débris.)

« Mh. Ouais, cool. »

Traînant tes pieds au sol, ton regard baissé, tu balaies des yeux les alentours.

« J’pas grand-chose de gros à part Sirius. Mais Betelgeuse et Funi peuvent faire de la lumière. Antares pourra éventuellement couper à travers des débris, j’sais pas.»

Soupir, tu relèves la tête vers Zamas.

« Tu veux commencer par où ? »

Il fait des efforts, Zamas. Il fait des efforts pour supporter ta personnalité déchaînée. Honnêtement, tu ne comprendras jamais vraiment comment vous êtes devenus amis, vu comment vous vous étiez rencontrés. Peut-être parce qu’il avait continué d’essayer (un peu comme elle), et parce qu’il avait été là aux moments où tout s’était effondré (quand ton étoile avait manqué de ne jamais se relever). Ça s’était fait comme ça, tout simplement. Et tu avais beau avoir une personnalité particulière, tu appréciais Zamas. Il faisait partie de ces rares personnes que tu tolérais dans ta vie (mais pour lui, c’était plus que de la tolérance - tu étais juste trop fier pour l’admettre ou le montrer. Enfin, tu le faisais à ta manière).

Zamas faisait des efforts, oui. Ou peut-être avait-il simplement appris à t’apprécier comme ça. Que c’était toi, et que ça ne pouvait pas changer. Peu importe, toi aussi, tu devrais faire des efforts. Essayer de plus t’intéresser à ce qu’il raconte, être plus attentif. Ne pas être cette boule constante d’égoïsme et de haine envers le monde (même s’il n’y avait jamais aucune haine envers Zamas - seulement envers toi).

Tu ne la remarques pas, cette tristesse qui passe sur le visage de ton ami. Trop occupé par la tienne, plongé dans ta détresse et ta haine, spiralant sans cesse dans ta colère. Un jour, tu vas finir par le perdre, Eight - et ce sera entièrement ta faute. Que ce soit par ton manque d’attention et d’altruisme, ou par ce monstre hargneux vivant en ton sein.
Tu avais éloigné ta Lune pour éviter de la briser par tes accès de rage - qui dit que tu ne pouvais pas effacer ton guide astral le jour où tu perdrais le contrôle à nouveau ?
(Ce ne sont que tes pensées, doutes répétés - parce qu’il a vu ce qui t’habite, et t’acceptes tout de même. Il a vu les risques, et reste à tes côtés. Mieux, il saurait riposter si le monstre daignait se remontrer.)

Un soupir, tu chasses ces pensées de ton esprit. Pour l’instant, peu importe ce qui est mieux ou non - tu as déjà perdu une personne à qui tu tiens, tu n’as pas assez de force pour en perdre une deuxième. Ce n’est purement que de l’égoïsme, oui.
Tournant la tête vers l’endroit que te pointe ton ami, tu hoches alors la tête, te mettant en route.

« Sirius, regarde si tu ne trouves rien… »

Et le Grahyèna, à tes pieds, se met à chercher - truffe clouée au sol. Normalement, il devrait toujours y avoir l’odeur de Zamas sur l’objet qu’il recherche. Ou une odeur particulière, sûrement. Tu ne sais pas vraiment. Tu savais juste que tu devais faire des efforts, toi aussi - même si tu étais épuisé par le simple fait de respirer.
Zamas ne pouvait pas t’aider à récupérer Neffie - mais tu pouvais l’aider pour retrouver ce qu’il avait seulement égaré, lui.

Merci d’être venu.
Quelques mots qui, en soi, ne veulent pas en dire tant. Quelques mots simples, ils ne sont pas si signifiants que ça. C’est quelque chose que l’on pourrait dire tous les jours, à n’importe qui. C’est ce que ta mère disait de sa voix aiguë et hypocrite aux invités de bonne famille lors des repas qu’elle organisait au manoir. C’est ce qu’une personne normale dirait à son ami à la fin d’une soirée, après l’avoir invité.
C’est ce que tu aurais dû dire à Zamas lorsqu’il est venu chez toi quand tu étais au plus bas - parce que tu avais manqué de perdre Seven, et que tu ne pouvais pas rester seul. Ou la fois d’après, lorsqu’il était venu te récupérer chez toi, alors qu’il était blessé, parce que Neffie était partie en pleurs. Ou lorsqu’il t’avait empêché, avec l’aide d’Oyaris, de tuer un être humain (et de foutre ta vie en l’air - même si ça ne t’importait guère).

Non, tu ne l’avais jamais remercié. Parce que tu es comme ça, Eight - fier, et tu préfères tout prendre pour acquis que de reconnaître que tu en as besoin pour avancer. Comment Zamas devait-il se sentir, après tout ce qu’il avait fait pour toi - pendant que tu le traitais comme un moins que rien ?
Comment avait-il dû se sentir ? Les mois de silence, parce que tu ne voulais pas sociabiliser avec quelqu’un - jusqu’au jour où tu lui avais envoyé un message, parce que tu ne pouvais plus supporter la solitude. Il aurait pu t’envoyer balader. Il aurait pu ne jamais venir. Peut-être même qu’il aurait dû, vu le genre de personne que tu étais.
Mais non, il était venu. Il t’avait supporté. Tu joues parfois comme s’il te saoulait (et c’est parfois un peu le cas), ou comme si tu le détestais - mais la vérité, c’est que tu tiens probablement plus à lui qu’il ne tient à toi.
Tu ne veux juste pas l’admettre. Ne pas risquer de te blesser - ou de le blesser. La vérité, c’est que tu le repoussais un peu pour te protéger (tu avais peur) - après tout, il était quelqu’un de normal (plus normal que toi), d’extraverti. Il avait plein d’amis, plein de gens qui pouvaient te remplacer.
Toi, tu n’avais que lui. Le jour où il décidera que tu en as trop fait, tu seras seul à nouveau.

Gorge nouée, tu plisses les yeux - c’est seulement l’air chaud d’Haptos, et rien d’autre. Tu viens frotter tes paupières fatiguées (seulement un grain de sable qui s’y est logé), et tu arrêtes d’avancer un instant, tête baissée.

« … »

Murmure inaudible, souffle que toi-même, tu ne peux entendre - c’est comme si tes lèvres avaient à peine tremblées. Tu inspires, expire, te grattes l’arrière du crâne, te racles la gorge.

« … Merci. »

Il y a tant de choses pour lesquelles tu dois le remercier, que tu n’arrives pas à en choisir une en particulier. Mais tu te dis que tu dois avoir l’air stupide, débile, à te tenir ainsi - et lui dire Merci, sans rien ajouter. Alors, tu plonges tes mains dans tes poches, et tu te remets à chercher.

« … D’être mon ami. »

Parce que c’est ce qui regroupe tout, au final. Et parce qu’il pourrait décider d’arrêter n’importe quand - tu n’es pas vraiment quelqu’un d’amical.
Et parce que tu as toujours cette question, ce doute - si tu as éloigné Neffie pour la protéger, ne devrais-tu pas aussi en faire de même pour lui ?
Il pourrait toujours arriver un jour où tu ne peux plus te contrôler - et où tu le regretterais.

Tu doutes. Tu doutes de plus en plus. La vérité, c’est que tu as toujours douté - douté de toi, de ta lumière, de ta place dans ce monde. Tu as toujours douté, parce que tu as toujours vu les autres briller plus que toi. Comment pourrais-tu rivaliser avec le génie de Seven ? La douceur de Neffie ? La persévérance de Zamas ? Non, tu n’as rien de tout ça. Toi, Eight, tu es juste lâche - lâche et en colère. Tu ne comprends pas le monde, et tu lui en veux pour ne pas être plus simple. Tu lui en veux pour ne pas s’abaisser à toi, pour ne pas te voir et t’apprécier à ta juste valeur.
Tu lui en veux de devoir te battre, te détruire intérieurement pour avoir une chance de tenir, d’attirer l’attention, les regards - et ensuite les ignorer (il est trop tard, vous n’aviez qu’à me voir avant). Tu en veux à ce monde pour être si complexe, et pour ne pas t’accepter.
Tu lui en veux pour te faire souffrir, flancher.

La vérité, c’est que tu te montres fier, hautain - mais que tu n’as jamais eu cette confiance. Tu gonfles le torse, montre tes plumes comme un paon, mais tu n’as jamais eu tout ça. T’es vide, au fond de toi. Vide et terrifié - vide et isolé. Tu veux montrer que tu n’es pas faible, que tu n’es pas pathétique. Mais au final, c’est tout ce que tu es. Tu as besoin des autres pour briller. Tu as besoin de leur lumière pour avancer.
Mais celle qui brillait le plus, tu l’as éloignée (pour qu’elle ne brûle pas dans ta colère - finisse effacée). Et depuis, tu avais du mal à avancer - chaque pas était un vacillement de plus dans le vide. Mais peut-être qu’il était mieux d’éteindre toutes les lumières. Peut-être était-il mieux que tu finisses dans le vide, trou noir - ciel sans étoiles - plutôt que de leur voler leur éclat, les étouffer de tes propres doigts.

Tête qui se tourne légèrement, mains plongées dans tes poches pour cacher tes ongles enfoncés dans tes poings, ta gorge est serrée.

« … Tu… penses que c’est une bonne chose ? »

Le doute, toujours. Parce qu’il sait que tu peux facilement te déchaîner - et lui non plus, tu ne voudrais pas le perdre face à ton agressivité.

Tu ne pouvais jamais savoir ce qui se passait dans la tête de Zamas. Enfin, dans la tête des autres, même (Zamas un peu plus parce qu’il est particulier - mais tu n’as jamais été bon pour juger les autres). Tu as toujours eu cette mauvaise image des gens - comme quoi ils te jugeaient (lorsqu’ils te voyaient - ce qui n’était pas forcément le cas), et tu n’avais jamais compris pourquoi on t’apprécierait. Avec le temps, tu avais compris que tu n’étais que colère, et que tu n’étais pas agréable avec les autres (c’était devenu un choix, même - un mécanisme de défense pour éviter d’être déçu, blessé). Alors évidemment, tu n’avais jamais pu croire en l’amour de Neffie (elle te détestait aujourd’hui, de toute façon), et il t’arrivait de douter de l’amitié de Zamas (parce que pourquoi apprécierait-il un gars comme toi?).
La réponse est plus haut, Eight - Zamas est spécial, il t’accepte comme ça. Tu n’arrives tout simplement pas à comprendre cette possibilité. Pas encore, du moins - mais ça viendra (peut-être).

Zamas allait te répondre, mais il s’arrête dans sa phrase, visiblement interpellé par quelque chose. Tu tournes la tête et écarquilles les yeux, voyant le Rattata de Seven au loin. Aucun doute, ça ne peut être que lui - il n’y a qu’un seul Rattata portant ces couleurs uniques. Tu doutes qu’il y en ait un autre exactement pareil - ce serait vraiment étrange. Mais revenons-en au principal, c’est le Pokémon de Seven. Est-ce que ça voulait dire qu’il était là  ? Dans ce lieu dangereux ?
Ni une, ni deux, tu attrapes ton téléphone.

Seven ? T’es où ? J’viens de voir Pumpkin.

Mais t’as à peine le temps d’envoyer le message que vous vous faites attaquer par des Pokémon - dont un obscur. Putain. La vie ne pouvait pas être plus merdique, évidemment. La panique s’anime au fond de toi - panique que ton frère soit peut-être là, non loin du danger - panique aussi que ce danger s’en prenne à l’une des seules personnes importantes qui restent pour toi, Zamas.
Panique aussi lorsque tu vois Sirius s’écrouler sous l’attaque du Pokémon enragé.
Panique, oui. Mais surtout, colère. Colère monstrueuse qui se réveille, s’anime - colère dirigée vers ce Pokémon, ce monde. Colère qui grouille dans tous ton corps, coule dans tes veines, vibre dans tes poumons.

Si tu avais été figé par la panique et la surprise, la colère, elle, était maintenant maîtresse de chacun de tes mouvements - et tu t’étais élancé, jambe en avant pour frapper ce putain de Pokémon, lançant ta Pokéball en même temps.

« BETELGEUSE ! FAIS-LUI PAYER À CE CONNARD ! »

S’ils n’avaient pas été deux, tu aurais déjà cloué le Pokémon au sol, parallèle à tes actions face au père de Neffie. Mais le fait qu’ils étaient plusieurs vous mettaient un peu en désavantage (considérant que l’un d’eux était un obscur), alors tu ne pouvais pas te mettre en danger non plus. Il fallait que tu canalises un minimum ta colère - la laisser brûler pour bouger, mais la contenir pour ne pas exploser non plus.

« Zamas ! C’est dangereux, dégages de là. J’en fais mon affaire personnelle.»

T’essaies de ne pas laisser paraître les légères vibrations d’inquiétude dans ta voix, mais on peut tout de même déceler qu’il n’y a pas seulement que de la colère.
Tu ne peux pas te permettre de perdre une autre personne.

Colère, panique - tout se mélange, mais tu parviens quand même à reprendre ton téléphone, spammer ton frère.

Dis-moi qu’tes pas à Haptos stp.
Seven réponds putain.
Sevcdhfx

Si les deux personnes qui te restent sont en proie au danger, tu ne sais pas comment tu vas continuer.

Seven ne répond pas, et tu es sur le point de faire une attaque. Putain s’il est dans le coin, tu vas le retrouver et tu vas le tuer de tes propres mains ((non)). Mais qu’est-ce que son Rattata faisait là ? N’avait-il pas appris, la première fois, à Adamantia ?
Ou est-ce que c’est Seven qui devait apprendre à ne plus égarer ses Pokémon ?

Colère, colère, mais surtout panique, parce que tu ne peux pas, non, tu ne peux pas perdre une deuxième personne dans ta vie. Ce serait trop. Que ce soit Seven ou Zamas, tu ne pourrais supporter de n’avoir plus qu’une étoile dans ton ciel (qui n’était déjà plus très lumineux).

Panique, et tu presses et presses le putain de bouton APPEL comme si ta vie en dépendait, mais il ne répond pas - et tu es à deux doigts d’écraser l’appareil entre tes doigts, ou de l’envoyer valser sur le putain d’obscur. Calme-toi, Eight, respire - mais la colère qui bout dans tes veines, colère contre ces monstres, colère contre cette vie, ce monde - colère contre tout, contre toi-même.
Malheureusement, ce n’est pas en nuisant à ta propre personne que tu peux sauver les autres.

Et Zamas qui s’élance à tes côtés, et ton corps qui se tend. Putain, tu lui as dit de partir, pas de te rejoindre. Ton corps se tend, et t’as envie de lui hurler de se barrer - quitte à l’insulter de tous les noms s’il le faut. A-t-il seulement un instinct de survie ? Tu n’es pas là pour le plaisir, non. Juste pour éviter qu’une étoile de plus ne s’éteigne.
Une lumière de moins n’était qu’une ombre de plus qui grandissait en ton sein.

Poings qui se serrent, sang qui bout dans tes veines - tu dois te retenir de ne pas attraper le Pokémon par la peau du cou et de le passer à tabac (comme cette journée-là, sur les pavés d’Adamantia - s’il n’y avait pas eu Oyaris). Et cette pensée te laisse un frisson, mais tu fronces les sourcils d’autant plus.

« Betelgeuse.», voix posée, mais qui gronde de colère - tel le tonnerre d’un ciel d’orage. « Grille-moi ce morpion. »

C’est un ordre, voix qui tremble de rage. Et, donnant un dernier coup de pied à la bête paralysée (aucune pitié pour ce monstre qui a blessé), tu accours ensuite à Sirius, effondré. Le prenant dans tes bras, tu l’observes - il a l’air vivant, juste inconscient. Soupir de soulagement, tu le fais rentrer dans sa Pokéball - tu passeras voir un centre Pokémon sur le retour.
C’était étrange, à quel point tu t’étais attaché à Sirius. En soi, il était un peu la raison de ton rapprochement avec Zamas.
Il avait fallu détruire un château de sable pour construire votre amitié.