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Maisons de pierre, manoirs de pierre, villas de pierre. Si les uns fréquentent les autres à Hoarford, il semble pertinent de rappeler que tout est bâti avec le matériel, une pierre isothermique qui se chauffe d'elle-même, permettant de réduire les dépenses en électricité des habitations. Les rues sont larges et faites de ces mêmes pierres pour éviter les plaques de glace.

Creusée dans un flan de la montagne, cette crypte appartient à la famille dirigeant Adamantia. À vrai dire, c'est là que sont enterrés tous les dirigeants passés et les citoyen·ne·s ayant eu une forte importance dans le développement de l'île. Le lieu est ouvert au public et d'une richesse immense. Les murs sont tapissés de cristaux et de verre de sorte à ce que se réfléchisse les âmes qui y entrent une infinité de fois. On dit que ces reflets sont situés entre les mondes des vivants et des morts.

De ces lieux, on peut voir tout Hoarford. Vous voyez cette toute petite fourmi juste-là ? C'est probablement votre mère. Situé en hauteur, le belvédère est facilement accessible à tous ceux qui le souhaitent et qui ont le courage de monter le très long escalier. Huit-cent-quarante-sept marches, ce n'est rien après tout. Oh, il y a bien cet ascenseur à poulies installé par l'ermite qui s'était installé à cet endroit dans le passé, le souci c'est que le mécanisme est rouillé et ne fonctionne que par très beau temps. Mais la vue vaut l'effort de l'ascension. La vue y est à couper le souffle. On peut y voir tout Adamantia, ou presque.

S'il vous prenait l'envie de revivre les marchés médiévaux, la Place Frimas est probablement l'endroit le plus adapté à le faire. Vendeur·euse·s à la criée, hérauts de missives et dignitaires de toute sorte insufflent une vie certaine à l'endroit à toute heure du jour. Située stratégiquement au centre la ville d'Hoarford, il s'agit d'un carrefour sur lequel toutes les rues aboutissent.

Entretenue par les Adamantois à la façon d’un jardin communautaire, l’immense serre de la Green House a longtemps été la principale et presque exclusive source alimentaire d’Hoarford. Aujourd’hui, ravagée par les flammes, il n’en reste que des cendres, de la suie et du plastique brûlé. L’odeur semble encore prendre à la gorge dans les rues qui la bordent, et même les reconstructions entamées depuis plusieurs semaines, dans l’urgence, ne parviennent pas encore à effacer tous les vestiges de l’horreur qui a frappé. Si redresser intégralement la serre et nourrir la terre ne sera pas la tâche la plus ardue, il faudra bien des mois, sinon des années, pour que la Green House puisse assurer de nouveau l’indépendance d’Adamantia.