Assara van Frisia glissait avec grâce dans la salle de répétition de l'opéra, imprégnée de l'excitation qui précède chaque représentation. Ses pas légers résonnaient sur le parquet poli alors qu'elle s'avançait vers le centre de la scène, son regard se perdant dans le décor élaboré qui reconstituait un temple au bord de la mer.

"Encore une journée pour perfectionner notre art", murmura-t-elle avec un sourire satisfait, ses doigts caressant délicatement le tissu soyeux de sa robe de prêtresse. "Le spectacle doit être impeccable, comme toujours."

Elle s'arrêta un moment pour admirer les détails minutieux du décor, les coquillages éparpillés sur le sable fin, les reflets argentés de la lune dans la fausse mer. C'était un tableau d'une beauté saisissante, digne des plus grands opéras.

Pourtant, malgré la splendeur qui l'entourait, Assara ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe d'inquiétude. Les répétitions avaient été perturbées ces derniers jours par une série d'incidents étranges. Des objets disparaissaient mystérieusement, comme si une présence invisible hantait les coulisses de l'opéra.

Elle se tourna vers le directeur de l'opéra, un homme au visage parcheminé par les ans, qui observait la scène d'un air préoccupé. "Monsieur le Directeur, avez-vous eu des nouvelles de l'enquêteur que vous avez contacté ?"

Le vieil homme hocha la tête, ses sourcils broussailleux se fronçant dans une expression soucieuse. "Oui, mademoiselle van Frisia. L'inspecteur Calgary, une dame, devrait arriver sous peu pour examiner la situation."

Assara retint un soupir de soulagement. Enfin, une réponse concrète à ces mystères qui l'avaient intriguée depuis plusieurs jours. "J'espère qu'elle pourra nous apporter des réponses. Ces incidents perturbent sérieusement notre concentration."

Elle se dirigea vers le centre de la scène, se préparant mentalement pour la journée de répétition à venir. Malgré son assurance habituelle, une lueur d'incertitude brillait dans ses yeux. Quelque chose de sinistre rôdait dans les coulisses de l'opéra, et Assara était déterminée à découvrir la vérité.

Alors qu'elle commençait à répéter ses premières lignes, un étrange bruit retentit soudainement dans les hauteurs de la salle. Un frisson d'appréhension parcourut l'échine d'Assara alors qu'elle se figeait sur place, son regard scrutant les ombres au-dessus d'elle.

"Qui va là ?" lança-t-elle d'une voix ferme, son ton empreint d'une autorité naturelle. "Montrez-vous !"

Mais il n'y eut aucune réponse, seulement le silence oppressant de la salle vide. Assara se força à reprendre sa respiration, chassant les pensées sombres qui menaçaient de l'envahir. Elle devait rester concentrée, déterminée à mener cette enquête jusqu'au bout.

Car au-delà des murmures et des disparitions inexplicables, une seule certitude demeurait : l'opéra était le théâtre d'une intrigue mystérieuse, et Assara était prête à tout pour en percer les secrets.

Assara, avec ses cheveux mauve brillant retenus en un chignon élégant, arborait un maquillage subtil mettant en valeur ses traits délicats. Sa peau d'ébène semblait irradier sous les lumières tamisées de la scène, contrastant avec la blancheur de sa tenue de prêtresse, ornée de broderies argentées évoquant les vagues de la mer. Chaque détail de sa mise en scène contribuait à l'image d'une diva inégalée, prête à affronter les mystères qui se cachaient dans les recoins de l'opéra.

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

29/11/2023

Ce n'est sans doute pas grand chose. Sans doute qu'une fausse alerte. A voir comment ils se marrent tous, au poste, ils t'envoient davantage là pour te faire perdre ton temps que pour une véritable enquête. Pourtant, tu la prends avec tout le sérieux que l'on t'a appris à avoir lorsque tu étais encore à Kalos. Même si ce n'est très certainement qu'une mauvaise blague d'enfants du quartier. Enfin. Tu prépares les affaires dont tu auras besoin: enregistreur, calepin, stylo, pokeball. Tu as pris celle de Saphyr, ta partenaire officielle, mais aussi celle de Rubis. Le matoufeu a très certainement un bien meilleur odorat que la petite dragonne. Elle commence à te faire confiance, d'ailleurs. Tu t'en rends compte de plus en plus souvent. Néanmoins, elle se reprend toujours, comme si elle n'était pas certaine de pouvoir réellement croire en toi. Tu soupires. Un jour viendra où vous serez deux véritables partenaires. Rubis, en tout cas, ne prendra jamais la place de Saphyr. C'est elle, ta véritable partenaire.

Accompagnée de tes deux pokemon, tu te rends jusqu'au théâtre - ou opéra? tu ne sais pas trop comment on appelle ces lieux là - pour ton rendez-vous avec une cantatrice. Tu te serais attendue à ce que ce soit le directeur du bâtiment, de la troupe, ou n'importe quoi d'autre qui te reçoive, et pas une diva. Enfin. Tu verras bien ce que ça va donner.

Tu te présentes à l'accueil, où on veut tout d'abord te refouler, puis on t'indique l'endroit où tu trouveras Assara Van Frisia. Pas très certaine de la véracité de l'endroit où on t'a indiqué d'aller, tu te retrouves à frapper à une porte.

"Madame Van Frisia? Lieutenant Calgarry. On m'a dit que je vous trouverais ici."

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

08/07/2023

Stone

Matinée

Un opéra hanté

Assara se tourna vers la voix féminine qui l'interpellait, trouvant une silhouette élancée dans l'uniforme de la police qui se découpait dans l'embrasure de la porte. Elle arqua un sourcil avec une élégance aristocratique, analysant rapidement la nouvelle venue du regard.

"Madame Van Frisia ? Lieutenant Calgarry. On m'a dit que je vous trouverais ici."

La diva inclina légèrement la tête en signe d'assentiment, son expression restant impassible malgré l'excitation qui montait en elle. "En effet, c'est bien moi. Je suis ravie de vous rencontrer, Lieutenant. J'espère que vous pourrez nous aider à résoudre ces mystères qui entourent notre cher opéra."

Elle s'approcha avec grâce, ses pas délicats résonnant à peine sur le sol de la scène alors qu'elle se tenait face à la policière. D'un geste fluide, elle ajusta sa robe et reprit d'une voix empreinte de professionnalisme.

"Depuis quelques semaines maintenant, des objets disparaissent mystérieusement des coulisses de l'opéra. Des costumes, des accessoires, même des éléments de décor ont été subtilisés sans la moindre explication plausible. Et ces incidents ne se limitent pas aux seuls espaces communs. Des loges individuelles ont également été visitées, leurs occupants découvrant leurs effets personnels déplacés ou manquants."

Elle fixa la lieutenante du regard, ses yeux brillants d'une lueur déterminée. "Nous avons besoin de votre expertise pour mettre un terme à ces agissements troublants. L'opéra est un lieu de beauté et de culture, et il est de notre devoir de le protéger de toute intrusion malveillante."

Pourtant, même en exposant les faits avec une assurance inébranlable, une ombre d'incertitude planait toujours dans l'esprit d'Assara. Et lorsque la conversation se tourna vers le bruit mystérieux qu'elle avait entendu dans les hauteurs de la salle, cette incertitude se transforma en une vague de perplexité.

"Je dois vous avouer, Lieutenant, qu'un autre incident s'est produit aujourd'hui même", reprit-elle d'une voix légèrement troublée. "Alors que je me préparais pour les répétitions, j'ai entendu un bruit étrange venant des hauteurs de la salle. C'était comme un chuchotement indistinct, mais je n'ai vu personne à proximité. C'est... très surprenant."

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

03/12/2021

C’est étrange, cette ambiance, dans cet opéra ; vous ne trouvez pas ? C’est comme si quelque chose ((ou quelqu’un)) vous observait. C’est comme si quelque chose était irréel dans la salle, sans que personne ne puisse mettre le doigt sur ce qui cloche.

Comme en écho aux dires d'Assara, un faible bruit se fait entendre — là-bas vers les coulisses. Ça ressemble à un chuchotis ; en quelques secondes, ça prend de l'ampleur et une mélodie résonne dans la pièce. Aucune parole, seulement un air triste, mélopée nostalgique qui fait vibrer l'air.
Et aussi vite que c'est apparu, plus rien. Seul le silence qui fait suite à cet étrange chant, un silence dans lequel, si vous tendez l'oreille, vous pourriez entendre vos deux respirations.
Non, une troisième, sifflante, se joint aux deux vôtres. Et une quatrième…? Vous ne pouvez pas en être sûr. Seul un pokémon aurait l’ouïe assez fine, l’odorat assez précis, pour vous guider et retrouver, peut-être, cette chose qui se cache.

Soudain des bruits de pas, légers, qui s'éloignent ; mais là-bas, n'y avait-il pas une ombre, une fraction de seconde auparavant ? Tout semble avoir disparu. Disparu, vraiment ? Il n’y a plus une trace de présence inconnue et impromptue. Plus que vous, cette fois, comme si vous aviez rêvé ; comme si tout n’avait été qu’une illusion.

Et pourtant, il y a quelque chose d’oppressant ici — Stone, tu es venue jusqu’ici pour enquêter, n’est-ce pas ? Alors tu ne te défileras pas ; quelles énigmes peuvent entourer cet opéra d’Hoarford ? Lentis cache bien des mystères ; jusqu’au cœur de la ville ?

29/11/2023

Néanmoins, lorsque la porte s'ouvre, plus aucun doute. C'est bien la personne que tu cherchais: cheveux violets bouclés, peau foncée, lèvres charnues, plantureuse. Définitivement la bonne personne. Toi qui ne t'attendais à rien de particulier au moment de la rencontrer, tu ne laisses rien paraître sur ton visage. Tu ne sembles guère impressionnée de te retrouver face à une célébrité locale. En même temps, pourquoi le serais-tu? Elle reste avant toute autre chose une personne comme les autres. Une personne qui a une mission pour toi, même si, pour l'heure, tu essaies de faire taire la petite voix dans ta tête qui te souffle que c'est juste une mauvaise blague qu'on lui fait, peu-être pour un rôle qu'elle aurait obtenudans un opéra quelconque à la place de quelqu'un d'autre.

"Je suis là pour ça." lui réponds-tu d'un ton neutre, en bonne professionnelle que tu es. "Pouvez-vous m'exposer les faits?" demandes-tu avant qu'elle ne s'exécute. Au fur et à mesure qu'elle parle, le sentiment qu'elle s'écoute un peu, qu'elle pèse ses mots pour leur donner un sens très théâtral s'impose à toi. Néanmoins, c'est avec le plus grand des sérieux que tu prends des notes, pour pouvoir, ensuite, revenir sur certains des points qu'elle aura mentionnés. C'est toujours ta façon de procéder: laisser parler la personne, ne pas interrompre son discours, et ensuite, poser des questions un peu plus pointilleuses. Les faire reformuler. Parfois, cela permet de démontrer un mensonge, ou une histoire inventée. D'autres fois, cela renforce encore la véracité de l'exposé, mais le simple fait de l'avoir reformulé permet de mettre à jour certains indices.

tu fronces plusieurs fois les sourcils avant de revenir sur ton papier souligner "plusieurs semaines" puis "aujourd"hui", et de les relier par une flèche.

"Avez-vous tenté d'enquêter en interne? Vous dites que cela fait plusieurs semaines qu'il y a des problèmes, mais vous ne nous avez contactés qu'aujourd'hui." demandes-tu au moment même où un bruit se fait entendre. Automatiquement, tu tournes la tête dansla direction d'où vient le faible bruit.

"Il y a d'autres personnes que vous, ici? A part la personne à l'entrée, je n'ai croisé personne et... Vous avez entendu?" Tu t'interromps. Le bruit qui semblait au départ venir de plus loin semble à présent être une mélodie présente dans la pièce. Tu tournes lentement sur toi-même alors que la mélodie s'arrête aussi subitement qu'elle est apparue. C'est très bien fait. Tu pourrais, presque, y croire. Mais pour l'heure, tu restes sceptique, imaginant qu'il y a quelqu'un qui en veut personnellement à Assara à l'oeuvre.

Et, comme la mélodie juste avant, c'est une respiration qui vient se joindre à la tienne et à celle de la cantatrice. Mais, là encore, tu ne vois personne. Et encore, si tu étais seule, tu retournerais toute la pièce pour t'assurer qu'il n'y a réellement personne. Là, tu te contentes d'aller ouvrir la porte d'une armoire dans laquelle quelqu'un aurait pu se cacher; de même pour la malle. Et lorsque des bruits de pas, menus se font entendre, décroissants, tu sors Rubis de sa pokeball. Tu t'en veux un peu de trouver la présence du félin réconfortante, mais tu n'y peux rien.

"Nous devrions peut-être essayer de voir s'il y a une odeur étrange. Cette loge est-elle à votre usage exclusif?" demandes-tu en cherchant à justifier la présence de ton pokemon à tes côtés. Après tout, ce n'est pas entièrement faux: son odorat peut être utile. Pourtant, tu ne lui demandes rien. Pas tout de suite.

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

08/07/2023

Stone

Matinée

Un opéra hanté

Assara sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine alors que les paroles de la lieutenante résonnaient dans l'atmosphère oppressante de l'opéra. Elle hocha la tête en signe d'accord, les prunelles sombres brillantes d'une lueur inquiète.

"C'est... étrange, en effet", répondit-elle d'une voix empreinte d'une tension palpable. "Comme si l'air lui-même était chargé d'une présence invisible, observant chacun de nos faits et gestes."

Elle se figea soudainement lorsque le chuchotement mystérieux résonna dans la salle, sa mélodie triste et mélancolique remplissant l'espace de son étrange beauté. La diva retint son souffle, ses sens en alerte alors que chaque note résonnait dans son esprit.

Puis, aussi brusquement que c'était apparu, le chant cessa, laissant place à un silence oppressant. Assara se tourna vers Stone, son regard cherchant des réponses dans les yeux de la lieutenante.

"Vous l'avez entendu, n'est-ce pas ?" murmura-t-elle, un frisson d'appréhension parcourant sa colonne vertébrale. "Qu'est-ce que cela pourrait bien signifier ? Y a-t-il vraiment quelque chose d'inexpliqué qui se cache dans les profondeurs de cet opéra ?"

Lorsque Stone évoqua la possibilité d'une enquête interne, un soupir exaspéré franchit les lèvres de la cantatrice, son expression se teintant d'une irritation palpable.

"Le directeur de l'opéra a été informé de ces incidents à plusieurs reprises", déclara-t-elle d'un ton cinglant. "Mais il semblait plus préoccupé par la préservation de sa réputation que par la sécurité de ses artistes. C'est pourquoi j'ai décidé de prendre les choses en main et de faire appel à vos services."

Elle suivit Stone jusqu'à sa loge individuelle, son cœur battant la chamade à l'idée de découvrir de nouveaux indices. Lorsque Stone mentionna l'odeur étrange, Assara secoua la tête avec assurance.

"Ma loge est réservée à mon usage exclusif", assura-t-elle d'un ton assuré. "Il est peu probable qu'un intrus ait pu s'y introduire sans être remarqué. Mais je suis ouverte à toute possibilité."

En fouillant dans ses affaires, son cœur se serra lorsqu'elle constata le vol de son maquillage. Elle se tourna vers Stone, son regard exprimant une frustration palpable.

"C'est vraiment étrange", murmura-t-elle, ses sourcils froncés dans une expression de perplexité. "Du maquillage ? Quel intérêt cela pourrait-il avoir pour un voleur ? Il semble que nous ayons affaire à un adversaire plus rusé que nous ne l'imaginons."

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

03/12/2021

Une odeur ?

Il y a une odeur. Elle semble même plus forte au fur et à mesure que vous avancez mais vous, vous ne pouvez pas la sentir. C’est une odeur animale, des phéromones dans l’air que vos sens ne perçoivent pas. Seul Rubis le peut. Est-ce que vous remarquez sa truffe plissée, sa gueule entrouverte pour ne pas perdre cette odeur ?
Vous approchez. Le coupable était dans la loge, mais comment est-il entré ? Peut-être y est-il toujours. Voyez-vous le félin qui se tend, alors que vous pénétrez dans l’espace réservé d’Assara ?

Alors que tu remarques, Assara, les effets qui t’ont été subtilisés, quelque chose tombe et roule derrière vous. C’est un tube de rouge à lèvre sombre — peut-être un de ceux qui avait disparu. Tournez la tête.

Surgissant des ombres, un autre Matoufeu bondit devant vous. Il hérisse son pelage, comme si vous l’aviez dérangé dans ses tâches de grande importance (voler du rouge à lèvre, probablement). Ses yeux de braise s’attardent sur vous et, sans demander son reste, il file par la porte entrouverte, ses coussinets silencieux sur le sol de l’opéra. Mais à qui peut-il bien être ? Est-ce vraiment lui la source de tous ces problèmes ?

Attendez.

Quelque chose de colle pas — ses pas silencieux. Pourtant quelques instants plus tôt, c’étaient des pas plus lourds, pas vrai ? Et ça ne peut pas être les bruits de pas d’un chat. Peut-être que quelqu’un d’autre l’accompagne. Un humain, un pokémon, ou autre chose encore de plus terrifiant ?
Une faible mélodie reprend, quelque part dans le couloir ; une seconde, deux peut-être, et puis silence, à nouveau.

29/11/2023

Tu cherches à comprendre, mais en toi-même tu te dis que ce n'est certainement pas grand chose. Rien de plus qu'un pokemon spectre qui s'amuse aux dépends des humains. Certains sont connus pour être particulièrement blagueurs, comme les fantominus ou les spectrum, par exemple. Mais Tu préfères ne pas mentionner ton hypothèse, préférant attendre d'en découvrir plus avant. Et pour cela, la meilleure façon de procéder, c'est encore de poser des questions pour obtenir des réponses. C'est, d'ailleurs, ce que tu t'empresses de faire, notant toutes les informations dans le carnet qui ne te quitte jamais et sans te laisser décontenancer par les bruits et la coulée de sueur froide qui te descend le long de l'échine. Tu restes aussi imperturbable que possible alors que vous commencez votre enquête en suivant Rubis qui renifle le sol. Son odorat n'est certes pas aussi développé que ne l'était celui de ton caninos, mais il remplit très bien son office malgré tout et reste meilleur que celui de Saphyr.

"J'ai entendu" réponds-tu à voix basse. Tu ne sais pas pourquoi tu as baissé le ton. Cela te semblait nécessaire. Peut-être à cause de cette présence qu'il te semble sentir autour de vous et que tu ne veux pas faire fuir. Au contraire, ton but est plutôt de découvrir de qui ou de quoi il s'agit.

Vous arrivez finalement dans une loge où tu remarques rapidement quelques objets dont la présence semble incongrue dans cette pièce.

"S'agit-il de vos effets disparus?" demandes-tu en les désignant alors que ton regard est attiré par les mimiques de Rubis: nez plissé, gueule entrouverte. Il sent quelque chose. Tu t'approches de ton félin, posant la main sur son échine. "Tu as repéré quelque chose, Rubis?" demandes-tu.

Le feulement de ton chat attire ton regard de l'autre côté où un autre matoufeu surgit. Tu recules d'un pas, surprise alors qu'il prend silencieusement la fuite. Silencieusement, contrairement aux bruits que vous avez entendus. Tu hésites, Stone, entre poursuivre le fugueur et rester dans cette loge. Le fugueur n'est pas seul mais tu ne sais pas s'il a été envoyé comme distraction ou s'il retrouve son commanditaire. Tu ne sais pas si tu peux laisser Assara pour aller voir, ou s'il vaut mieux qu'elle reste avec toi. Tes instincts de policière sont complètement perturbés par toute cette situation.

Et la musique reprend, dans le couloir avant de s'arrêter à nouveau. Néanmoins, cela achève de te convaincre d'aller voir. tu reviendras ici après.

"Saphyr. Reste avec notre témoin." dis-tu après avoir sorti la draby de sa pokeball. "Restez ici. Ma partenaire va vous protéger." Ou surveiller, selon les points de vue. En tout cas, tu es persuadée que la draby ne se laissera pas semer.

"Rubis, on suit le matoufeu" dis-tu à ton félin qui s'élance dans le couloir et t'y précède. Tu espères véritablement avoir fait le bon choix et ne pas avoir mis la cantatrice en danger. Mais l'impulsivité fait partie de ton caractère et peut parfois te causer des ennuis. Et, bien sûr, tu n'es pas à l'abri que la chanteuse d'opéra ait décidé de te suivre, accompagnée par ta draby, du coup.

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

08/07/2023

Stone

Matinée

Un opéra hanté

Alors qu'elle fouillait sa loge, Assara ne put s'empêcher de remarquer l'agitation surprenante de Rubis, le Matoufeu de Stone, son regard perçant fixé sur quelque chose invisible à ses propres sens. Un frisson d'inquiétude lui parcourut l'échine alors qu'elle se demandait ce que ce fidèle compagnon Pokémon détective avait détecté.

Elle fouillait prudemment dans la pièce, son cœur battant la chamade à l'idée de découvrir la source des méfaits qui avaient troublé l'opéra ces dernières semaines. Soudain, un tube de rouge à lèvres sombre tomba au sol, roulant à ses pieds dans un geste presque théâtral. La diva se figea, son regard se tournant instinctivement vers l'entrée de la loge.

"Sûrement, un des objets disparus", murmura-t-elle à voix basse, son esprit en ébullition alors qu'elle envisageait les implications de cette découverte. "Mais comment diable est-il arrivé ici ?"

Un autre Matoufeu surgit des ombres, son pelage hérissé dans une posture de défi. Assara recula instinctivement, son cœur était prêt à sortir de sa cage thoracique à l'idée d'affronter un Pokémon aussi agressif. Mais alors que le félin s'échappait par la porte entrouverte, une pensée insidieuse s'immisça dans son esprit.

"Ce ne peut pas être aussi simple", murmura-t-elle, son regard scrutant les ténèbres qui s'étendaient au-delà de la loge. "Il doit y avoir autre chose... ou quelqu'un d'autre."

Pendant un bref instant, elle envisagea de rester dans la sécurité relative de sa loge, mais l'appel de l'aventure et de la découverte était trop fort pour être ignoré. Avec une détermination résolue, la cantatrice appela Phantometto, son fidèle Polichombr, et se dirigea vers la sortie de la loge.

"Nous devons aider le Lieutenant Stone à découvrir la vérité", déclara-t-elle d'une voix ferme, son regard croisant celui de son Pokémon. "Il est temps d'agir."

Elle suivit Stone à l'extérieur de la loge, son cœur battant au rythme de son appréhension à l'idée des défis qui les attendaient. Peu importe ce qui se cachait dans les ténèbres de l'opéra, Assara était déterminée à découvrir la vérité et à protéger ceux qui étaient menacés par les mystères qui résidaient dans les ombres.

(c) TakeItEzy pour Be.Wild

03/12/2021

Le Matoufeu étranger s’élance, mais vous le talonnez de près ; il zigzague comme une proie qui essaie de s’échapper, comme une proie perdue et piégée. Droite, gauche. Un mur, devant, de tous les côtés, et vous juste derrière — il est dans une impasse. La porte près de toi, Stone, est fermée. Le Matoufeu se retourne pour vous faire face ; il n’a plus le choix.
Son regard de braise se plante dans ceux de Rubis. S’il doit se battre — il se battra. Comme tout ici à Lentis ; le félin est prêt à tout pour survivre. Il ignore qui tu es et pourquoi tu en as après lui mais s’il ne peut pas te semer, alors il t’affrontera.
Babines retroussées, ses yeux glissent pourtant autour de lui pour trouver une autre échappatoire. De toute évidence, il préférerait ne pas avoir à se battre.

Derrière Stone, la chanteuse Assara, et non loin un Polichombr, une Draby, et puis-

Un autre Polichombr.

Il flotte silencieusement, son regard curieux se promenant sur la scène sous ses yeux, cette course-poursuite improbable. Mais d’où sort-il ? De toute évidence, celui-là non plus n’est pas un de vos pokémons. L’avez-vous remarqué ?

Il pousse un petit cri pour attirer votre attention et il se met à s’élever jusqu’au plafond. Non — ne quittez pas des yeux le Matoufeu, car il pourrait bien en profiter pour vous filer entre les jambes… Mais toi, Stone, tu as l’habitude — tu sais qu’il ne faut pas détourner le regard ou le suspect disparaîtra.

Pourtant vous êtes pris en étau ; d’un côté le Matoufeu inconnu et prêt à se battre, et de l’autre un Polichombr tout aussi inconnu au regard espiègle.

(Mais alors, du Matoufeu et du Polichombr, de qui provenaient les bruits de pas entendus plus tôt ?)

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