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Milo LöfgrenHabitant·e d'Adamantia
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I'm
sorry
un rp accompagné par xxx
Adamantia - 19 Avril - Hôpital
Polichombr - niv 23
Absol - niv 23
Arrozard L. - niv 27
pokemon - niv 00
pokemon - niv 00
pokemon - niv 00
La silhouette violette danse encore sous tes yeux, ses contours maintenant flous la rendant simple tâche de couleur dans l’obscurité. Il est la dernière chose que tu as vue avant de sombrer dans le sommeil, il est celui qui t’y a plongé - et son souvenir compte bien te poursuivre.
Tu dors, dors comme tu n’as jamais dormi depuis longtemps, trop longtemps. Ton corps se repose, ton esprit se repose, plongé dans ce sommeil sans rêves, seule la tâche violette du Pokémon que tu as vu avant de t’endormir persiste - mais rien d’autre. Tu n’as pas conscience de ce qui se passe autour de toi, ni du temps qui s’écoule - dans ta tête, tu es resté là-bas. Dans ta tête, tu n’es jamais parti.
Dans ta tête, peut-être as-tu péri. Ton âme a quitté ton corps, se rattache à cette bête perdue que tu voulais aider avant de partir. T’as l’impression d’avoir fermé les yeux éternellement pendant une demi seconde.
Et puis, petit à petit, les sens te reviennent. Ton sommeil entre une nouvelle phase, la tâche s’estompe petit à petit, et tu te bats, tu te bats pour la poursuivre, la rattraper - ne pars pas, et ta main spectrale s’étend, et-
Blanc.
Tout est blanc. Tu clignes des yeux, une lumière aveuglante pénétrant tes rétines. Tout est blanc, oui - mais pas le blanc hivernal dans lequel tu t’es assoupi.
Non, c’est le blanc de l’hôpital.
La main levée vers le plafond comme pour l’atteindre, tu clignes des yeux, prenant peu à peu compte de ce qui t’entoure. Et alors que ton regard darde tes environs, tu remarques ton père à ton chevet, sous le choc, surpris de te voir enfin réveillé. Et tu n’as pas le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit que l’homme te prends dans ses bras.
Milo, Milo - il pleure, soulagé, soulagé de te retrouver, soulagé de te serrer contre lui. Et toi, tu clignes des yeux, lentement, tu réalises. Et puis, tu pleures à ton tour, t’agrippant faiblement à lui.
« Désolé- »
Mais ta voix s’éteint, et ton père secoue la tête - il ne veut pas entendre d’excuses. Parce que le plus important, c’est que tu sois vivant.
Après être resté dans les bras de ton père pendant un moment, les médecins vinrent examiner ton état. Il semblerait que tu n’avais rien de grave, juste de la fatigue, et que tu avais échappé à une belle hypothermie. On t’avais ramené il y a deux jours, que tu avais passé inconscient à l’hôpital. Ton père t’expliqua que lorsque tu n’étais pas rentré le soir-même de ton départ, il avait déjà commencé à s’inquiéter, surtout avec tes lettres - et avait lancé une recherche à ton sujet. Il se refusait d’envoyer les lettres à tes amis, persuadé que tu reviendrais vivant - mais avait perdu espoir au bout d'une semaine. Ironiquement, c’est seulement après qu’il en ait distribué la plupart qu’on t’avait ramené au village.
Tes yeux se posent sur la lettre destinée à Rez lorsqu’il dit la plupart, posée à côté de ton chevet - seule qu'il n'avait pu délivrer, et ton cœur se serre.
Ton père t’expliqua également qu’un Pokémon t’avait suivi jusqu’ici, et que s’il restait en général au bout de ton lit, il partait se cacher sous un meuble lorsque quelqu’un arrivait. Et effectivement, tu peux apercevoir ses yeux perçants qui brillent sous la commode. Tu pourrais ressentir de la peur, mais… non. C’est plus un sentiment apaisé, presque rassuré qu’il ait veillé sur toi - et de t’assurer qu’il aille bien également.
Et peut-être, seulement peut-être, le soulagement de n’avoir pas rêvé de toute cette épopée.
Et maintenant, quoi ?
Eh bien, même si tu es réveillé, les médecins veulent encore te garder quelques jours pour être certain que tout va bien… Autant physiquement que mentalement. Ce qui, pour le dernier, n’était peut-être pas entièrement gagné…
Mais bon, tu allais faire de ton mieux - n’est-ce pas ? Et une fois sorti de là, tu iras t’excuser à tout le monde… Enfin, s’ils ne sont pas venus te trouver avant.
Tu dors, dors comme tu n’as jamais dormi depuis longtemps, trop longtemps. Ton corps se repose, ton esprit se repose, plongé dans ce sommeil sans rêves, seule la tâche violette du Pokémon que tu as vu avant de t’endormir persiste - mais rien d’autre. Tu n’as pas conscience de ce qui se passe autour de toi, ni du temps qui s’écoule - dans ta tête, tu es resté là-bas. Dans ta tête, tu n’es jamais parti.
Dans ta tête, peut-être as-tu péri. Ton âme a quitté ton corps, se rattache à cette bête perdue que tu voulais aider avant de partir. T’as l’impression d’avoir fermé les yeux éternellement pendant une demi seconde.
Et puis, petit à petit, les sens te reviennent. Ton sommeil entre une nouvelle phase, la tâche s’estompe petit à petit, et tu te bats, tu te bats pour la poursuivre, la rattraper - ne pars pas, et ta main spectrale s’étend, et-
Blanc.
Tout est blanc. Tu clignes des yeux, une lumière aveuglante pénétrant tes rétines. Tout est blanc, oui - mais pas le blanc hivernal dans lequel tu t’es assoupi.
Non, c’est le blanc de l’hôpital.
La main levée vers le plafond comme pour l’atteindre, tu clignes des yeux, prenant peu à peu compte de ce qui t’entoure. Et alors que ton regard darde tes environs, tu remarques ton père à ton chevet, sous le choc, surpris de te voir enfin réveillé. Et tu n’as pas le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit que l’homme te prends dans ses bras.
Milo, Milo - il pleure, soulagé, soulagé de te retrouver, soulagé de te serrer contre lui. Et toi, tu clignes des yeux, lentement, tu réalises. Et puis, tu pleures à ton tour, t’agrippant faiblement à lui.
« Désolé- »
Mais ta voix s’éteint, et ton père secoue la tête - il ne veut pas entendre d’excuses. Parce que le plus important, c’est que tu sois vivant.
—
Après être resté dans les bras de ton père pendant un moment, les médecins vinrent examiner ton état. Il semblerait que tu n’avais rien de grave, juste de la fatigue, et que tu avais échappé à une belle hypothermie. On t’avais ramené il y a deux jours, que tu avais passé inconscient à l’hôpital. Ton père t’expliqua que lorsque tu n’étais pas rentré le soir-même de ton départ, il avait déjà commencé à s’inquiéter, surtout avec tes lettres - et avait lancé une recherche à ton sujet. Il se refusait d’envoyer les lettres à tes amis, persuadé que tu reviendrais vivant - mais avait perdu espoir au bout d'une semaine. Ironiquement, c’est seulement après qu’il en ait distribué la plupart qu’on t’avait ramené au village.
Tes yeux se posent sur la lettre destinée à Rez lorsqu’il dit la plupart, posée à côté de ton chevet - seule qu'il n'avait pu délivrer, et ton cœur se serre.
Ton père t’expliqua également qu’un Pokémon t’avait suivi jusqu’ici, et que s’il restait en général au bout de ton lit, il partait se cacher sous un meuble lorsque quelqu’un arrivait. Et effectivement, tu peux apercevoir ses yeux perçants qui brillent sous la commode. Tu pourrais ressentir de la peur, mais… non. C’est plus un sentiment apaisé, presque rassuré qu’il ait veillé sur toi - et de t’assurer qu’il aille bien également.
Et peut-être, seulement peut-être, le soulagement de n’avoir pas rêvé de toute cette épopée.
Et maintenant, quoi ?
Eh bien, même si tu es réveillé, les médecins veulent encore te garder quelques jours pour être certain que tout va bien… Autant physiquement que mentalement. Ce qui, pour le dernier, n’était peut-être pas entièrement gagné…
Mais bon, tu allais faire de ton mieux - n’est-ce pas ? Et une fois sorti de là, tu iras t’excuser à tout le monde… Enfin, s’ils ne sont pas venus te trouver avant.
une modération
Allôooo
Voici les lettres de tout le monde du coup ! Le père de Milo a dû les envoyer autour du 16 Avril. Pour ceux qui sont proches de Milo/ dont son père a les coordonnées, il leur aura envoyé un sms quand Milo aura été ramené à Hoarford, pour les autres... Milo leur enverra un message pour s'excuser un peu après son réveil.
Voici les lettres de tout le monde du coup ! Le père de Milo a dû les envoyer autour du 16 Avril. Pour ceux qui sont proches de Milo/ dont son père a les coordonnées, il leur aura envoyé un sms quand Milo aura été ramené à Hoarford, pour les autres... Milo leur enverra un message pour s'excuser un peu après son réveil.
- Chloé:
- Hey Chloé !
Si tu reçois cette lettre, c’est probablement que j’ai disparu. Mais c’est pas si grave, enfin, je pense que ce n’est pas si grave, n’est-ce pas ? J’ai bien aidé, et j’ai pas peur au moment où j’écris ces mots.
Je les écrit parce que si je viens vraiment à disparaître, je veux pouvoir te dire au revoir correctement… Et merci, aussi. Merci d’avoir cru en moi. Tu sais, quand on s’est rencontrés, je traversais vraiment une mauvaise passe, alors tes mots encourageants m’ont vraiment fait du bien. J’ai envie de croire que je ne porte pas malheur, comme tu l’as dit. J’ai envie de croire que je ne suis pas malchanceux non plus, et que tu ne lises jamais ces mots. Et puis, si jamais c'est le cas…
Disons que c’était la chose à faire pour aider les autres, hein ?
Je suis désolé. J’espère vraiment que tu n’auras pas à lire ça, et que je n’aurais pas à inquiéter qui que ce soit.
Merci pour tout encore une fois, et à une prochaine, je l’espère !
Milo
- Eagle:
- Salut Eagle,
Tu sais… Je voulais d’abord commencer cette lettre en te disant que je me suis toujours senti coupable pour ce qui t’es arrivé. Je sais que tu ne m’en veux pas, et que ce n’est pas ma faute en soi, mais c’est arrivé juste après moi alors, j'ai toujours un peu senti le poids des responsabilités sur mes épaules. Je voulais te dire ça, et j’espère que tu ne te sentiras jamais fautive, parce que je pense que ce n’est la faute de personne.
Ce sont juste des choses qui arrivent.
Bon, pardon, je commence pas vraiment ça de façon positive… Après, disons que cette lettre n’est pas très positive en elle-même, car si tu la lis, ça veut dire que je ne suis plus là. Je l’écris juste dans le doute, hein ! J’ai confiance que je rentrerai. Mais tu es une personne chère à mes yeux, et je ne veux pas partir sans te dire au revoir.
Tu sais, je t’ai toujours considéré un peu comme une sœur. Je sais que je suis pas très doué, mais j’ai toujours voulu un peu te protéger comme un grand-frère… Bon, j’ai jamais vraiment eu l’occasion, mais c’est l’intention qui compte, non ?
Et puis, toi aussi t’as toujours été là pour moi, surtout quand ça allait mal, et ça m’a fait vraiment du bien, tu sais. Alors merci, merci d’avoir été là pour moi, et d’avoir toujours été quelqu’un sur qui je pouvais compter.
J’aurais aimé pouvoir t’aider plus que ça, et j’espère que cette lettre n’arrivera jamais et que je pourrais.
Merci et à une prochaine,
Milo
- Eka:
- Fae,
Comment vas-tu ? Je suis conscient que je ne prends pas beaucoup de nouvelles, et je suis désolé. Il s’est passé beaucoup de choses de mon côté en ce moment, mais je tiens le coup. J’espère que tout va bien pour toi aussi !
Je dois t’avouer, cependant… Si tu lis cette lettre, c’est probablement la dernière que tu recevras de ma part. Quelque chose m’appelle dans les hauteurs d’Adamantia, et je veux aller voir, mais comme je n’ai pas confiance en ma chance, je préfère dire au revoir à tout le monde avant. Mais bon, on va croiser les doigts, et peut-être que tu n’auras pas à lire tout ça ! J’espère, en tout cas.
Je ne sais pas comment la situation est chez toi, mais si jamais tu as besoin, je suis certain que mon père acceptera que tu passes à la maison. Ma promesse tient toujours. Tu es une amie très chère à mes yeux, donc je veux m’assurer que tu ailles bien. D’ailleurs… Ah, si jamais je disparais, j’imagine que je peux l’écrire ? Je t’ai toujours considéré comme une déesse marine, tu sais. Tu es arrivée avec plein de conseils et de gentillesse, tu m’as aidé, m’a accepté, et me remettait parfois sur le droit chemin… Oui, j’ai toujours cru que c’était un signe du destin qui venait mettre un peu de chance dans ma vie. Je sais pas ce que tu vas faire avec cette information, haha… Mais voilà.
Merci pour tout, Fae. J’espère que tout ira bien, pour toi.
À une prochaine fois,
Milo.
- Eylian:
- Hey Eylian !
Tu sais, on se connaît pas depuis si longtemps que ça, mais pour moi, tu es vraiment un ami proche. Je suis vraiment content d’avoir fait ta rencontre…
Pardon, ça sonne un peu comme un adieu, non ? À vrai dire… C’est un peu le cas. À moitié ! Je pars dans la montagne, et… Tu me connais, on sait jamais avec moi. Alors je veux être prévenant pour une fois, et dire au revoir à tous ceux que j’aime. Mais bon, si tout se passe bien, tu recevras jamais cette lettre, n’est-ce pas ? J’espère que tu ne la recevras jamais, en tout cas. Mais si jamais, au moins, je t’aurais dit au revoir.
Et merci, aussi. Parce que tu est un bon ami, Eylian. Je t’en suis vraiment reconnaissant d’être toujours aussi rayonnant. Merci pour tes conseils, et pour avoir été toujours aussi gentil, avec moi. Et puis merci, parce que grâce à toi, j’ai découvert que Lentis veillait sur moi depuis tout ce temps, et n’était pas une simple pierre runique !
Oui… Merci. J’espère que je ferais honneur à tes conseils et que je reviendrais du pic en un seul morceau ! J’ai confiance. Je suis sûr de moi. Je veux juste que tout le monde sache à quel point je tiens à eux si jamais j’ai un accident, tu vois ?
Et je tiens à toi, Eylian.
On se revoit une prochaine fois !
Milo
- Liang:
- Hello Liang !
On ne se connait pas tant que ça, en soit, on ne s’est même jamais croisés. Mais nos échanges virtuels m’ont toujours beaucoup plu. Qui aurait cru que je n’étais pas le seul à avoir une vie mouvementée et malchanceuse ? Enfin bon, j’espère que la chance te sourit quand même !
J’ai pas envie de disparaître sans dire adieu, alors j’écris cette lettre au cas où. Bon, je suis presque sûr qu’elle n’aura jamais à être envoyée, hein ! Mais bon, connaissant les catastrophes qui peuvent arriver dans ma vie, je préfère être prévenant… Mais peut-être que le simple fait d’avoir écrit ces lettres fait que je vais bien m’en sortir, non ? Comme ça, je les aurais faites pour rien. J’espère que je les ai faites pour rien. J’espère aussi qu’on se rencontrera un jour, même si nous connaissant, il faudra peut-être planifier une tenue anti-radioactive (je rigole !.... À moitié).
Bonne continuation à toi, j’espère que la vie te donnera plein d’opportunités !
À une prochaine fois !
Milo
- Lucida:
- Hey Lucida !
On ne se connait pas depuis très longtemps, mais je voulais quand même t’écrire une lettre, vu que je connaissais ton grand-père. Bon, après, je n’ai pas grand-chose à dire dans cette lettre non plus, mais j’ai pas envie de juste lâcher une mauvaise nouvelle comme ça…
Tu sais, on ne se connait pas tant que ça, mais je sens que tu es une personne bien. J’ai pu voir un peu de ton grand-père, en toi. Alors je suis certain que tu arriveras à tes objectifs, et que tu deviendras une personne incroyable ! J’espère qu’on pourra retourner se faire un café bientôt, ou qu’on pourra aller explorer ensemble.
Ah, mais si tu reçois cette lettre, c’est probablement que je ne peux plus… Oui, j’ai décidé d’aller explorer dans les montagnes, et dans le cas où je ne reviens pas, j’écris des lettres aux personnes à qui je tiens. Je suis certain que je vais revenir, mais comme je suis pas très doué, je préfère prendre mes précautions plutôt que de ne jamais pouvoir dire au revoir aux gens que j’aime ! Et de ne pas pouvoir leur dire merci pour tout, aussi.
Alors, voilà. Cette lettre est pour ça. Mais je suis certain que je reviendrai, et que tu n’auras pas à la lire. J’en suis convaincu !
Alors, à une prochaine, n’est-ce pas ?
Milo
- Mora:
- Hey Mora !
On s’est vus juste une fois, et même si le contexte n’était pas optimal, j’étais vraiment content qu’on ait pu se rencontrer en vrai ! J’ai toujours aimé nos échanges virtuels, alors te parler en vrai, c’était encore mieux ! J’adore rencontrer des gens un peu comme moi. Enfin, non, je souhaite pas le malheur des autres, loin de là, hein ! Mais je me sens compris, un peu. J’espère quand même que tu n’as pas trop de soucis !
J’aurais aimé qu’on puisse se revoir. Peut-être qu’on peut se revoir, un jour ? Mais si tu reçois cette lettre, c’est probablement que je ne suis plus là, malheureusement. J’ai entendu des voix et j’ai voulu aller voir, parce que la dernière fois, c’était grave - mais comme c’est dans la montagne, je suis pas sûr de si je reviendrai en un morceau. Enfin, si, j’ai confiance, hein ! Mais je préfère prévenir plutôt que de disparaître sans rien dire. Ce serait triste si je disparaissais à tout jamais sans jamais dire au revoir aux gens que j’aime, non ? Alors voilà, ces lettres sont pour ça.
Tu connais Skylar, n’est-ce pas ? J’ai cru entendre qu’al tenait beaucoup à toi. Je peux te demander de veiller un peu sur al, si jamais je suis plus là ? J’ai peur qu’al le prenne mal. Oh, ça me dérange pas si Skylar me déteste, si c’est sa manière de tourner la page et d’aller mieux. Je veux juste pas qu’al s’autodétruise. J’espère que vous vivrez heureux tous les deux.
Tu sais, tu as toujours été douce et gentille, et nos échanges sur discord m’ont toujours vraiment rendu heureux, et me donnaient le sourire. Alors merci. Je sais qu’on se connaît pas tant que ça, mais je voulais te dire merci quand même d’avoir été là.
J’espère qu’on se recroisera un jour !
Milo
- Neffie:
- Hey Neffie !
J’espère que tu vas bien. Je me sens un peu mal de t’écrire ça, car je sais qu’on est un peu pareil tous les deux. Mais c’est justement pour ça que je préfère t’écrire aussi, et je pense que tu me comprendras un peu ?
Bon, dans le meilleur des mondes, tu ne liras jamais cette lettre et on se reverra normalement, et tout ira bien. Mais tu sais bien que ma chance n’est pas optimale, alors je préfère prévenir un minimum ! Comme la fois où j’ai accroché mon porte-monnaie à ma ceinture pour éviter de le perdre (au final, il avait un trou et tout est tombé, mais c’est pas ça le point important).
L’important, c'est que si jamais il m’arrive quelque chose et que je n’ai pas l’occasion de te revoir, j’aurais au moins pu te dire au revoir ! Pas forcément dans les meilleures conditions non plus, mais je suis content d’avoir pu le faire. Je m’en voudrais de disparaître sans dire au revoir à tout le monde, je pense que tu comprends un peu ? Bon, je m’en veux dans tous les cas si je dois te rendre triste, et je sais que si tu lis ça, tu seras triste. Mais j’ai confiance, alors ne t’inquiète pas.
Et puis, si jamais tu finis par lire ça… Je suis désolé. Je veux pas que tu sois triste, mais si tu as besoin de pleurer, vas-y, d’accord ? Je sais que toi et moi, on a tendance à sourire pour les autres, mais tu as le droit de pleurer pour toi, aussi. Et puis, tu sais, j’en parlais avec un ami, mais on est jamais seuls - alors même si je suis plus là, j’ai confiance que tu seras toujours bien entourée.
Alors continue de voir le monde d’un bel œil pour moi, d’accord ?
À une prochaine fois,
Milo
- Oyaris:
- Oyaris,
Tu sais, tu as toujours été comme un héros pour moi. J’ai pas de honte à le dire, vraiment ! À chaque fois, tu es apparu quand ma vie basculait un peu, et tu essayais de la remettre en place. Tu as toujours été quelqu’un de fort, de courageux, et tu n’as jamais peur.
Vraiment, je t’ai toujours admiré. T’as toujours eu la force que j’ai pas eue. Je pense que tu m’as donné un peu de courage, d’une certaine manière.
Je te remercie d’avoir cru en moi. Je pense que ça m’a aidé à moi-même avoir confiance en moi. J’espère qu’un jour, on pourra faire cette sortie dont on avait parlé… Et si tu reçois cette lettre, ça veut probablement dire qu’on pourra pas, mais j’aurais beaucoup aimé.
Merci pour tout, et à une prochaine !
Milo.
- Rio:
- Salut, Rio !
Je me sens un peu mal, car si tu lis ces mots, ça veut probablement dire que je ne suis plus là. J’ai entendu quelque chose dans les montagnes, et comme la dernière fois j’ai fait une découverte, je voulais aller voir.
Ah, je ne compte pas vraiment partir, hein ! J’écris plutôt ça au cas où. Une partie de moi espère que vous n’aurez jamais à les lires, mais je préfère le faire si jamais je disparais. Je me sentirai encore plus mal de ne jamais pouvoir vous dire au revoir.
Je tenais à te remercier. Je sais que je ne suis pas forcément un ami facile, et que j’apporte beaucoup de problèmes… Mais toi et les autres, vous ne m’avez jamais laissé, même quand je suis naïf ou pas très futé. Je suis conscient que parfois, je suis un peu un boulet, mais vous êtes tous toujours resté là, et… Et, j'en suis vraiment reconnaissant.
Je ne te remercierais jamais assez pour m’avoir aidé et soutenu quand Lentis est devenu obscur, aussi… Ou pour m’avoir épaulé pendant l’incident de la serre. Merci vraiment pour tout, Rio.
Est-ce que je peux te déranger une dernière fois, et te laisser la garde de Lentis si jamais je disparais ? Au moins pour le ramener à la normale quand tu auras trouvé un remède. Je pense que si je pars, il voudra probablement retourner à la nature, lui aussi.
Merci pour tout, Rio. Je suis désolé de toujours vous inquiéter, et j’espère que tu n’auras pas à lire ça…
À une prochaine fois,
Milo.
- Romeo:
- Envoyé au numéro 07XXXXXXXX
Bonjour. Je suis le père de Milo (06XXXXXXXX). Il a disparu et a laissé sur son lit une pile de lettres pour ses proches si jamais il ne revenait pas. Voici la vôtre.
Hey !
On ne se connaît pas tant que ça, mais… Je voulais quand même t’écrire quelque chose. J’espère que tu n’auras pas forcément à le lire, parce que si c’est le cas, ça voudra dire que je ne suis plus là. Bon, je l’écris seulement dans le cas où je ne reviens pas de ma petite expédition, donc si ça se trouve, tu n’auras jamais à le lire !
Mais dans le cas où ça arrive… Je voulais te remercier, avant de disparaître sans rien dire. À vrai dire, je ne m’attendais pas vraiment à une réponse quand je t’ai envoyé un message, c’est quelque chose que je faisais depuis un moment déjà. Mais je suis content que tu aies répondu, en vrai. On ne s’est jamais rencontré à proprement parlé, mais je suis heureux de t’avoir connu. Te parler m’a fait du bien, et… Ça m’a peut-être aidé à tenir un peu, en un sens. En vérité, je pense que j’aurais eu beaucoup plus de mal sans nos discussions.
J’espère vraiment que cette lettre ne sert à rien, qu’on pourra continuer à parler, et peut-être même qu’on se rencontrera un jour, parce que tu as l’air d’être une personne vraiment géniale, et que j’adorerais te connaître plus.
Merci, et à une prochaine fois.
Milo.
- Seven:
- Salut, Seven !
Comment tu vas ? J’espère que tu te remets bien. Tu sais, notre discussion à l’hôpital m’a fait du bien, la dernière fois… J’espère que ç'a pu t’aider un peu, toi aussi. On n’est jamais seul, et j’ai pas arrêté d’essayer de me le répéter depuis qu’on a parlé, parce que c’est vrai.
Je dis ça, mais si tu lis ces mots… C’est que je ne suis plus là. Je suis désolé, j’avais promis que tu pourrais compter sur moi. Et, en soi, tu peux, hein ! J’écris cette lettre juste au cas où… Donc j’espère qu’elle n’arrivera jamais, parce que ça voudra dire que je suis encore là. Mais si jamais tu finis par la lire… Dis-toi que je suis toujours là, quelque part, d’accord ?
Je suis vraiment reconnaissant à toi et aux autres pour être resté mes amis toutes ces années même si je n’ai pas été le meilleur ami en retour.
Merci pour tout ce que tu as fait, pour m’avoir aidé et soutenu, et pour m’avoir remonté le moral à l’hôpital, alors que ç'aurait dû être à moi de te remonter le moral. Même si je suis plus là, je veux que tu saches que je suis vraiment content d’avoir été ton ami, et j’espère que tu continueras d’aller mieux encore et encore.
On n’est jamais seuls, d’accord ?
À une prochaine fois,
Milo.
- Shino:
- Coucou Shino !
J’espère que tu vas bien ! On a pas eu trop l’occasion de se reparler depuis la dernière fois… D’ailleurs, je te remercie encore. Je pense que même si j’étais toujours triste, ça m’a vraiment fait du bien de venir chez toi et de m’occuper un peu des Pokémon du ranch. Ça m’a fait penser à autre chose, et je me suis senti entouré. Je l’ai un peu réalisé sur l’instant, mais surtout beaucoup plus tard - mais je suis pas seul, et ce que tu as fait ce jour-là le prouve.
D’ailleurs, Murph va très bien ! Il prend beaucoup soin de moi… En vrai, il prend un peu la relève de Lentis. Mais il le remplace pas non plus, hein ! Je pense qu’il essaie juste un peu de me garder sur le bon chemin. On s’entraide !
Cependant… Si jamais tu reçois cette lettre, c’est que je ne suis peut-être plus là. C’est dramatique dit comme ça, pardon ! C’est juste que j’ai entendu des voix alors, je m’en vais dans les montagnes, mais c’est dangereux les montagnes, donc je préfère prendre mes précautions. Mais je suis sûr et certain que je reviendrai ! Mais dans la faible probabilité que je revienne pas… Je veux être capable de dire au revoir à ceux que j’aime.
Si jamais je disparais et qu’on retrouve Murph, tu veux bien t’en occuper ? Je sais qu’il sera bien traité, chez toi. Pardon de te demander ça, je sais que c’était à moi de m’en occuper, de base. Mais je veux pas qu’il soit tout seul une nouvelle fois.
T’as toujours été une amie géniale, Shino, et je t’en suis reconnaissant. Merci d’avoir toujours été là, et de m’avoir aidé pendant mes mauvaises passes.
À une prochaine !
Milo.
- Skylar:
- Skylar,
Je suis désolé.
Si tu lis ça… C’est que je ne suis plus là. Je suis parti dans la montagne d’Adamantia, car j’entendais des voix, comme la dernière fois. Je sais ce que tu as traversé, on en a parlé, et… Je me sens mal de te le faire subir une nouvelle fois. Mais tu sais quoi, avec un peu de chance, tu ne liras jamais ça. Je n’ai pas peur quand j’écris ces mots, mais je prie quand même de tout cœur que tu ne les verras jamais. Et puis, au moins, je prends le temps de te dire au revoir - je ne disparaît pas sans rien dire. Est-ce que c’est un peu mieux… ?
… Non, j’imagine que ça n’excuse rien. Tu peux me haïr toute ta vie si ça te fait du bien, même si ça me rendrait un peu triste. J’espère que tu n’auras pas peur de te rapprocher d’autres personnes à nouveau. J’espère que tu arriveras, petit à petit, à retrouver goût à la vie. N’en veut pas au monde si je ne suis plus là, d’accord ? C’est moi qui ai décidé d’aller explorer.
Tu sais, même si ça ne s’est pas fini comme on l’a espéré, je sus vraiment content que tu sois venu.e chez moi, la dernière fois. Ça m’a fait plaisir. Merci d’avoir été là. Merci infiniment.
À une prochaine fois,
Milo.
- Vlinder:
- Hey Vlinder !
Comment tu vas ? On a pas eu trop l’occasion de se parler, récemment. Mais je t’oublies pas non plus, tu sais ! J’oublie personne. Pour moi, tu es une bonne amie, et c’est parce que tu es une amie que je t’écris cette lettre, parce que je serais triste de disparaître sans jamais dire au revoir. Bon, avec de la chance, t’auras jamais à la lire et j’aurais pas à te dire au revoir, hein ! Mais dans le cas contraire, je veux pas disparaître sans un mot, alors voilà.
Tu sais, je suis passé quelques fois à Calléis, mais on s’est jamais croisés. C’est un peu dommage. Si je reviens de mon expédition, faudra que tu me fasses un tour des lieux, hein ? Et que tu me montres tous les papillons dont tu parlais.
Tu sais, je suis content d’avoir fait ta rencontre. Tu as une bonne humeur contagieuse, et tes paroles encourageantes m’ont fait du bien quand on était à l’hôpital. Peut-être que tu essayais pas d’être encourageante en particulier et que c’est juste ce que tu pensais, mais ça m’a fait du bien, à l’époque.
Alors du coup, j’aimerais te remercier.
J’espère qu’on se reverra,
Milo.
- Zamas:
- Coucou Zamas !
J’espère que tu vas bien.
Tu sais, t’as toujours été un ami top. Même en voyant que je suis pas forcément chanceux ou débrouillard, t’es resté avec moi. Ça me fait vraiment plaisir, tu sais ! Quand j’étais jeune, les enfants avaient peur de moi et me rejetaient, t’étais pas encore à Adamantia à cette époque. Alors même si j’aime aller vers les autres, j’ai toujours un peu peur qu’on ne m’accepte pas. Mais je suis content que tu m’aies accepté !
J’aime vraiment nos soirées jeux en groupe, il faudra qu’on refasse ça un de ces quatre. Je suis certain qu’avec ton entrainement, je serais meilleur qu’avant ! Faudra qu’on se refasse des séances d’entraînement aussi, d’ailleurs. Je suis sûr qu’avec ton aide, je peux devenir le meilleur joueur !
Je sais qu’on avait dit qu’on irait explorer la montagne ensemble, tous les deux. Mais j’ai entendu des voix, et j’en avais déjà entendu il y a quelques mois, alors je voulais aller voir si c’était pareil. C’est pour ça que je fais cette lettre, si jamais je reviens pas. Mais je suis sûr de revenir, hein ! Je veux juste pouvoir vous dire au revoir si jamais j’ai un problème, parce que je serais triste de ne pas pouvoir vous dire au revoir. Mais je suis certain de rentrer !
Alors si je reviens, on retournera explorer la montagne à deux, ça te va ?
Et si ce n’est pas le cas… Je suis désolé. J’ai pas envie que tu te mettes en danger non plus, mais dis-toi que je t’attends là-bas ? J’ai juste gagné la course, cette fois !
Merci, Zamas. Merci pour tout, pour être mon ami, pour avoir toujours été là, et m’aider ou me soutenir quand ça va pas. J’en suis vraiment reconnaissant.
À une prochaine fois,
Milo.
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- Ensemble des clichés complétés01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGEPermet de JARDINER deux fois par mois01-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNESOffre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.01-06.1-250- LENTIS-FUITEAugmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.
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Skylar Van AggterenHabitant·e d'Anthos
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I know you don't care at all
21/04/2023
Please don't ask how I've been
w/ Milo
Colère. Oui – j’étais en colère, fureur noire que rien savait arrêter. Dégout envers tout, envers le monde et Lentis et moi et surtout toi, parce que tu t’es arraché à moi en connaissance de cause et non, ce n’était pas mieux que de me faire arracher ma mère du jour au lendemain, quelle cruauté de ta part de faire un quelconque lien, de la mentionner quand tu me fais ça. Je ne suis pas allé te voir, mourant et inconscient, à l’hôpital, pour la simple et bonne raison que je n’ai pas eu ce droit avec elle ((corps trop amoché, trop traumatisant, qu’on a décidé, pour mon cœur d’adolescente)) et que je refuse d’avoir ce droit avec toi. Parce qu’elle était, qu’elle est tout pour moi et qu’elle passe ne premier. Un terrible fiel me monte à la gorge – parce que je sais que je regretterai cet effronterie plus tard, quand la colère sera passée, mais que dans l’instant présent je ne suis capable de faire autre chose. Et puis – et puis je ferais quoi, moi, dans ta chambre d’hôpital? Te regarder respirer? Je suis capable de me l’imaginer -c’est tout ce que je vois quand je ferme les yeux-, alors à quoi bon. Et puis si j’y étais, je ferais sûrement un bordel monstre. Je dirai tout ce que ma colère peut déverser, sachant que tu ne le sauras jamais – et je ferai au passage de ton père une victime de mes débordements. Non, si je n’y vais pas, au fond, je me convaincs que c’est pour lui, que c'est pour le mieux.
Et puis je reçois le message – texto hésitant, message vocal laissé au passage, des phrase maintes fois répétés. Il s’est réveillé et la colère me laisse vidé. Je devrais être content mais je ne sais pas si je l’ai – enfin non, je le suis mais je n’arrive pas encore à connecter avec l’émotion. Elle viendra, en même temps que les larmes, que la tristesse et le soulagement. Alors quand après les cours je me dirige vers l’hôpital, je n’ai pas de but particulier. Je sais juste que tu es là et que j’ai des choses à te dire, quand bien même ce n'est pas le bon moment, quand bien même tu as besoin d’être ménagé, quand bien même je le regretterai. Peut-être que j’ai surtout besoin de confirmer que tu es toujours là. Ta lettre – ta lettre elle est dans la petite poche intérieur de mon veston. Je me suis mis belle pour l’occasion – cheveux coiffés avec mes deux oreilles de chats fixées avec beaucoup trop de produits coiffants, et puis une chemise blanche, un nœud papillon argent qui s’agence à mon pantalon d’habit, mes souliers cirés et bien noirs, un peu pointus, et mon veston qui lui est d’un tissu iridescent bleu-gris. Je me suis habillée avec soin pour faire plus vielle que je le suis, plus mature aussi, quand bien même je ne le suis pas. Un bel emballage qui cache mon fiel, en quelques sortes – mes pas sont décidés alors que je me rend à la réception de l’établissement et qu’on me fait signer un papier de présence ((je reconnais le nom de ton père, qui se répète tous les jours, mais il vient de quitter, sûrement pour manger un brin)), et puis je suis les panneaux indicateurs jusqu’à ta « chambre ». Je toque une fois et puis j’ouvre sans plus attendre – déterminée, les sourcils froncés et le cœur gros.
Et pourtant – je te vois là, et mes intentions chavirent. Ma rage se contient difficilement, ma main vient se crisper à mes côtés au niveau de la lettre dans mon veston, et tout juste j’ai fermé la porte que je n’ose plus faire un seul pas. Je peux bien voir que tu es en vie, mais est-ce suffisant pour te pardonner? Ce n’est pas par toi que tu es toujours en vie. Je suis là à la porte de ta chambre, comme si j’attendais quelque chose, pour décider si je laisser affluer mes reproches ou mes larmes. Soulagement? Oui – je suis soulagé, parce qu’il m’aurait été difficile d’être fâché contre un deuxième cadavre, au fond. Pourtant à mes yeux c’est ce que tu es – un cadavre dont la mort a été mise en sursis pour l’instant. Rien ne dit que tu n’y retourneras pas, après tout. Ton corps a survécu, mais je sais que l’esprit, lui, ne guérit pas de la même manière. Si ça se trouve ton esprit est mort et tu n'es qu’un spectre. Oui, voilà : tu m’es entre la vie et la mort et moi, je ne sais pas comment agir. Crier ne mènera à rien – pleurer ne te ramènera pas. Moi je ne suis qu’un enfant – quinze ans -, je ne devrais pas avoir à gérer ce genre de grosse émotion. Peut-être que ça me prépare à l’avenir, mais trop tôt – c’est cruel de vôtre part de ma laisser en plan ainsi. Oui; au final je t’en veux parce que tu as été appelé et que tu ne m’as rien dit avant le fait accomplis.
N’aie-je pas été d'un bon support jusqu’ici? Je vacille et les larmes me montent aux yeux – oui, au final ça revient à ça. Je t’ai cru quand d’autres ne l’aurait pas fait, je t’ai suivi quand tout me disait que nous allions périr, je t’ai supporté devant la découverte inévitable. Nous avons trouvé la fleur ((surtout toi)), paniqués devant la mort qui se propageaient. Alors pourquoi partir sans rien dire? Croyais-tu que j’allais t’en empêcher? Ne voulais-tu pas que je te suive? As-tu décidé avant moi de ce que je devrais faire de ma vie? Si je veux te suivre, c’est mon problème. Et si tu refuses que j’y aille parce que c’est trop dangereux – alors bordel, pourquoi tu y vas, toi? Je hais tes décisions et je hais d’être trop jeune, d’être mise de côté et oubliée, je hais de te voir ainsi et de n’avoir rien pu faire pour aider. J’étouffe et ce n’est pas juste. Tu aurais pu passer ton chemin et nous ne nous serions jamais rencontrés, et je n’aurais pas à souffrir ainsi…
Mais non – au final je préfère te connaitre. Parce que tu as changé ma vie et je ne peux qu’espérer aussi qu’un jour je pourrai changer ta vie. En attendant, ma bouche est sèche et mes lèvres ne bougent pas. C’est cruel – mais le fardeau du premier mot reposera sur toi. Choisis bien, en tout cas…
Et puis je reçois le message – texto hésitant, message vocal laissé au passage, des phrase maintes fois répétés. Il s’est réveillé et la colère me laisse vidé. Je devrais être content mais je ne sais pas si je l’ai – enfin non, je le suis mais je n’arrive pas encore à connecter avec l’émotion. Elle viendra, en même temps que les larmes, que la tristesse et le soulagement. Alors quand après les cours je me dirige vers l’hôpital, je n’ai pas de but particulier. Je sais juste que tu es là et que j’ai des choses à te dire, quand bien même ce n'est pas le bon moment, quand bien même tu as besoin d’être ménagé, quand bien même je le regretterai. Peut-être que j’ai surtout besoin de confirmer que tu es toujours là. Ta lettre – ta lettre elle est dans la petite poche intérieur de mon veston. Je me suis mis belle pour l’occasion – cheveux coiffés avec mes deux oreilles de chats fixées avec beaucoup trop de produits coiffants, et puis une chemise blanche, un nœud papillon argent qui s’agence à mon pantalon d’habit, mes souliers cirés et bien noirs, un peu pointus, et mon veston qui lui est d’un tissu iridescent bleu-gris. Je me suis habillée avec soin pour faire plus vielle que je le suis, plus mature aussi, quand bien même je ne le suis pas. Un bel emballage qui cache mon fiel, en quelques sortes – mes pas sont décidés alors que je me rend à la réception de l’établissement et qu’on me fait signer un papier de présence ((je reconnais le nom de ton père, qui se répète tous les jours, mais il vient de quitter, sûrement pour manger un brin)), et puis je suis les panneaux indicateurs jusqu’à ta « chambre ». Je toque une fois et puis j’ouvre sans plus attendre – déterminée, les sourcils froncés et le cœur gros.
Et pourtant – je te vois là, et mes intentions chavirent. Ma rage se contient difficilement, ma main vient se crisper à mes côtés au niveau de la lettre dans mon veston, et tout juste j’ai fermé la porte que je n’ose plus faire un seul pas. Je peux bien voir que tu es en vie, mais est-ce suffisant pour te pardonner? Ce n’est pas par toi que tu es toujours en vie. Je suis là à la porte de ta chambre, comme si j’attendais quelque chose, pour décider si je laisser affluer mes reproches ou mes larmes. Soulagement? Oui – je suis soulagé, parce qu’il m’aurait été difficile d’être fâché contre un deuxième cadavre, au fond. Pourtant à mes yeux c’est ce que tu es – un cadavre dont la mort a été mise en sursis pour l’instant. Rien ne dit que tu n’y retourneras pas, après tout. Ton corps a survécu, mais je sais que l’esprit, lui, ne guérit pas de la même manière. Si ça se trouve ton esprit est mort et tu n'es qu’un spectre. Oui, voilà : tu m’es entre la vie et la mort et moi, je ne sais pas comment agir. Crier ne mènera à rien – pleurer ne te ramènera pas. Moi je ne suis qu’un enfant – quinze ans -, je ne devrais pas avoir à gérer ce genre de grosse émotion. Peut-être que ça me prépare à l’avenir, mais trop tôt – c’est cruel de vôtre part de ma laisser en plan ainsi. Oui; au final je t’en veux parce que tu as été appelé et que tu ne m’as rien dit avant le fait accomplis.
N’aie-je pas été d'un bon support jusqu’ici? Je vacille et les larmes me montent aux yeux – oui, au final ça revient à ça. Je t’ai cru quand d’autres ne l’aurait pas fait, je t’ai suivi quand tout me disait que nous allions périr, je t’ai supporté devant la découverte inévitable. Nous avons trouvé la fleur ((surtout toi)), paniqués devant la mort qui se propageaient. Alors pourquoi partir sans rien dire? Croyais-tu que j’allais t’en empêcher? Ne voulais-tu pas que je te suive? As-tu décidé avant moi de ce que je devrais faire de ma vie? Si je veux te suivre, c’est mon problème. Et si tu refuses que j’y aille parce que c’est trop dangereux – alors bordel, pourquoi tu y vas, toi? Je hais tes décisions et je hais d’être trop jeune, d’être mise de côté et oubliée, je hais de te voir ainsi et de n’avoir rien pu faire pour aider. J’étouffe et ce n’est pas juste. Tu aurais pu passer ton chemin et nous ne nous serions jamais rencontrés, et je n’aurais pas à souffrir ainsi…
Mais non – au final je préfère te connaitre. Parce que tu as changé ma vie et je ne peux qu’espérer aussi qu’un jour je pourrai changer ta vie. En attendant, ma bouche est sèche et mes lèvres ne bougent pas. C’est cruel – mais le fardeau du premier mot reposera sur toi. Choisis bien, en tout cas…
(c) TakeItEzy - 2023
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- Ensemble des clichés complétés02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.02-02.1-100-ECAILLE-CPermet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.02-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.02-04.1-150- LENTIS-CTOffre 50% DE RABAIS sur les CT en magasin (Permanent)02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITEPermet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGEPermet de JARDINER deux fois par mois
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Mora MegistusHabitant·e d'Anthos
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ft. Milo
Hôpital
-
I'm sorry
Voilà trois fois que je lis ta lettre, et je ne peux empêcher les larmes de me monter aux yeux. Trois fois que je frôle le papier des doigts, espérant fort qu'il ne soit pas réel… Mais cette lettre l'est bien, et dans mes mains, elle ne pourrait pas me frapper plus avec la réalité qu'en ce moment. Je pense que je ne veux pas y croire. Parce que le monde ne devrait pas être privé d'une âme aussi charitable que la tienne et - ce n'est pas juste. Et pourtant, dans ton départ, tu as réussi à mettre du bonheur dans mon cœur. L'impression de servir à quelque chose, d'aider - mais tu m'as bien plus aidé que tout ce que j'ai pu faire pour toi, j'en ai peur. Dans les moments de solitude, tu étais là. Discord qui devenait mon cocon paisible lorsque je pouvais te parler, toi qui avais toujours quelque chose de drôle à dire, toi qui - *sanglot*.
Désolé. Je m'étais promise de ne pas pleurer mais c'est impossible. Je m'étais tellement attaché et maintenant, ça me semble tellement faux et irréel de devoir continuer à vivre sans pouvoir te parler. Tu sais, je pense tellement à toi. On ne s'est vu qu'une fois, mais j'ai vu. J'ai vu à quel point ta personnalité resplendissait au milieu de tous, à quel point tu avais la main sur le cœur. J'ai vu quelqu'un qui me ressemble, quelqu'un qui continue à se battre malgré tous les embrouilles sur son chemin. Ce devait être nous deux contre le monde. Alors comment puis-je continuer à me battre seule, dis-moi ?
Je ne pensais pas que ça puisse arriver, mais c'est toujours dans ces moments où on s'y attend le moins, n'est-ce pas ? Je sais que les temps n'ont pas été très facile pour toi et je m'en excuse. J'aurais tellement, tellement voulu prendre toute ta douleur et la garder pour moi si c'était possible.
Skylar a mal. Al le montre dans sa colère, mais il ne faut pas lui en vouloir. C'est qu'un adolescent.e, après tout. Je sais que tu lui manques énormément, et al est passé par plusieurs épreuves récemment également. Mais je vais lal surveiller, lal protéger, ne t'en fais pas. Je l'ai toujours fait, au fond, alors je ne vais pas arrêter maintenant. Même si j'ai peur pour al, j'ai peur que ton départ soit beaucoup trop pour al. J'ai peur, et parfois dans ces moments les mots ne veulent pas sortir, mais au moins je suis là, n'est-ce pas ? Une présence physique, contrairement à son père, qui… n'est pas trop là. Mais on va éviter de s'étendre sur le sujet.
Ça sera dur, sans toi. Je n'en doute pas une seconde, parce que voilà seulement trente minutes que je sais et tu me manques énormément. Mais je vais essayer d'avancer, je te le promets. Je vais faire de mon mieux et - *sanglot* - te rendre honneur. Continuer d'avancer. Même si… même si c'est dur. Parce que c'est ce que tu ferais, n'est-ce pas ? Je t'ai toujours admiré pour cela. Je sens que je vais avoir de la difficulté à me faire à l'idée. Alors… alors pour aujourd'hui, je vais me contenter de me reposer un peu. Ça fatigue, pleurer.
Voilà trois jours que je pense à toi. Trois jours que j'essaye, mais c'est impossible d'ignorer - et puis, je ne pense pas en être capable. Je suis désolé. J'ai l'impression de ne jamais être à la hauteur. Et aujourd'hui encore plus, alors que je succombe à la tentation et que je me prends un verre d'alcool. Mais c'est seulement pour alléger un peu la peine. Ne plus la sentir. As-tu déjà eu cette impression de ne pas arriver à la hauteur des attentes des autres ? Tu sais, j'ai grandi dans une famille assez fortunée, dont les attentes étaient tout aussi grandes. C'est dur. Je les aime, mais la pression constante que je ressens de toujours faire mieux, c'est épuisant. Au moins avec toi, je sentais que je pouvais être… moi. C'est un peu cocasse de le dire ainsi, mais ça compte beaucoup pour moi. Je pense que ceux qui ont le même problème sont plus à même de comprendre ce que je veux dire.
Je vais venir te voir, ne t'inquiète pas. J'y pense depuis tout à l'heure, mais je veux te voir une dernière fois. Juste… parce que tu le mérites.
Et puis - et puis finalement la sonnerie de mon téléphone retentit et tu envoie ce message m'étant destiné. Tu es là. Tu es réveillé. Je… je pense que je n'arrive pas à y croire. Mais ça ne change pas vraiment des derniers jours. Et dans les nouvelles dont je n'arrive pas à croire, je préfère croire à celle-ci. Parce que sinon, cela voudrait dire que tu es un fantôme m'envoyant un message, et ce serait beaucoup trop effrayant. Je dois t'avouer que je ne sais pas trop quoi dire en ce moment. J'ai pensé beaucoup à toi dans les derniers jours, et je ne pensais pas pouvoir revoir ton sourire… mais je suis contente de pouvoir. J'aurais été vraiment triste sans.
Je ne sais pas vraiment à quoi je crois, mais je peux croire aux miracles, juste pour cette fois. Tu es revenu, et je ne serai pas la seule à être rassurée. Beaucoup de gens tiennent à toi Milo, j'espère que tu le sais. Tiens, c'est la première fois que je dis ton nom depuis que j'ai reçu ta lettre. J'imagine que j'avais beaucoup trop mal pour cela. Je pense que tu comprends. Parce que si je n'y crois pas, ça rend la chose moins… réelle. C'est pour cela que je me laisse m'évader dans des univers alternatifs, les jeux vidéos et les films. Je suis tellement excitée que je sautille sur place. Skylar ne se demande pas pourquoi, je crois (tu lui as envoyé un message aussi, n'est-pas ?)
Et finalement, on part. Je suis tellement heureuse. On s'engouffre dans la voiture direction : l'hôpital. Skylar parle pas beaucoup (je crois qu'al est encore en colère) mais je sais qu'al est rassuré au fond, alors ne t'en fais. Quand on viendra te voir, tout ira mieux. Je regarde une dernière fois pour m'assurer qu'on a tout avant de partir. Tu verras lorsqu'on va arriver, mais je t'ai préparé un petit quelque chose, une douillette pour te tenir au chaud (parce qu'il fait plutôt frisquet dans les hôpitaux). Je ne doute pas que ton père t'en a probablement apporté une - ou plusieurs - mais tu auras quelque de moi, ainsi.
Les gens sont bien sympathiques ici en tout cas. Ils nous accueillent et nous dirigent comme il se doit, avec le sourire et la bonne humeur. Je les admire beaucoup, parce que ça ne doit pas être très facile de faire leur métier. Ils doivent en voir de toutes les couleurs après tout. Pour ma part, les clients que je reçois ne sont déjà… plus de ce monde, donc c'est bien dur de se faire mal parler, à moins que ce soit par les membres de leur famille. En tout cas, assez parlé de moi. On se dirige vers ta chambre maintenant, on va pouvoir te voir et -
Te voir dans ce lit ainsi me serre le cœur. Je décide de laisser passer Skylar en premier. Al a sûrement beaucoup à dire. Mais al ne dit rien et reste là, à te regarder. Je drois qu'al à peur. Alors j'avance et je la pousse tout doucement dans le dos d'un mouvement qui se voulait encourageant. Et je décide de m'engouffrer à sa suite, le petit sac surprise en main. "Bonjour Milo" avec le plus de douceur dont je pouvais faire preuve, et je viens doucement t'enlacer de mes bras minces. Et puis, le sourire aux lèvres (oh, comme je suis soulagée de te voir), je te donne le paquet contenant la couverture en laine mauve et rose. "Comment vas-tu ? Je suis soulagée de te revoir, même si ce n'est pas dans les meilleures des circonstances encore une fois ahah."
Petit rire léger, je m'éloigne un peu pour te laisser respirer (j'ai toujours l'impression d'être de trop). Et je laisse échapper un petit soupir de soulagement. Parce qu'enfin, je te vois. Enfin, tu es là. Et je te laisserai raconter ton histoire seulement si tu le veux, à ton rythme.
Désolé. Je m'étais promise de ne pas pleurer mais c'est impossible. Je m'étais tellement attaché et maintenant, ça me semble tellement faux et irréel de devoir continuer à vivre sans pouvoir te parler. Tu sais, je pense tellement à toi. On ne s'est vu qu'une fois, mais j'ai vu. J'ai vu à quel point ta personnalité resplendissait au milieu de tous, à quel point tu avais la main sur le cœur. J'ai vu quelqu'un qui me ressemble, quelqu'un qui continue à se battre malgré tous les embrouilles sur son chemin. Ce devait être nous deux contre le monde. Alors comment puis-je continuer à me battre seule, dis-moi ?
Je ne pensais pas que ça puisse arriver, mais c'est toujours dans ces moments où on s'y attend le moins, n'est-ce pas ? Je sais que les temps n'ont pas été très facile pour toi et je m'en excuse. J'aurais tellement, tellement voulu prendre toute ta douleur et la garder pour moi si c'était possible.
Skylar a mal. Al le montre dans sa colère, mais il ne faut pas lui en vouloir. C'est qu'un adolescent.e, après tout. Je sais que tu lui manques énormément, et al est passé par plusieurs épreuves récemment également. Mais je vais lal surveiller, lal protéger, ne t'en fais pas. Je l'ai toujours fait, au fond, alors je ne vais pas arrêter maintenant. Même si j'ai peur pour al, j'ai peur que ton départ soit beaucoup trop pour al. J'ai peur, et parfois dans ces moments les mots ne veulent pas sortir, mais au moins je suis là, n'est-ce pas ? Une présence physique, contrairement à son père, qui… n'est pas trop là. Mais on va éviter de s'étendre sur le sujet.
Ça sera dur, sans toi. Je n'en doute pas une seconde, parce que voilà seulement trente minutes que je sais et tu me manques énormément. Mais je vais essayer d'avancer, je te le promets. Je vais faire de mon mieux et - *sanglot* - te rendre honneur. Continuer d'avancer. Même si… même si c'est dur. Parce que c'est ce que tu ferais, n'est-ce pas ? Je t'ai toujours admiré pour cela. Je sens que je vais avoir de la difficulté à me faire à l'idée. Alors… alors pour aujourd'hui, je vais me contenter de me reposer un peu. Ça fatigue, pleurer.
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Voilà trois jours que je pense à toi. Trois jours que j'essaye, mais c'est impossible d'ignorer - et puis, je ne pense pas en être capable. Je suis désolé. J'ai l'impression de ne jamais être à la hauteur. Et aujourd'hui encore plus, alors que je succombe à la tentation et que je me prends un verre d'alcool. Mais c'est seulement pour alléger un peu la peine. Ne plus la sentir. As-tu déjà eu cette impression de ne pas arriver à la hauteur des attentes des autres ? Tu sais, j'ai grandi dans une famille assez fortunée, dont les attentes étaient tout aussi grandes. C'est dur. Je les aime, mais la pression constante que je ressens de toujours faire mieux, c'est épuisant. Au moins avec toi, je sentais que je pouvais être… moi. C'est un peu cocasse de le dire ainsi, mais ça compte beaucoup pour moi. Je pense que ceux qui ont le même problème sont plus à même de comprendre ce que je veux dire.
Je vais venir te voir, ne t'inquiète pas. J'y pense depuis tout à l'heure, mais je veux te voir une dernière fois. Juste… parce que tu le mérites.
Et puis - et puis finalement la sonnerie de mon téléphone retentit et tu envoie ce message m'étant destiné. Tu es là. Tu es réveillé. Je… je pense que je n'arrive pas à y croire. Mais ça ne change pas vraiment des derniers jours. Et dans les nouvelles dont je n'arrive pas à croire, je préfère croire à celle-ci. Parce que sinon, cela voudrait dire que tu es un fantôme m'envoyant un message, et ce serait beaucoup trop effrayant. Je dois t'avouer que je ne sais pas trop quoi dire en ce moment. J'ai pensé beaucoup à toi dans les derniers jours, et je ne pensais pas pouvoir revoir ton sourire… mais je suis contente de pouvoir. J'aurais été vraiment triste sans.
Je ne sais pas vraiment à quoi je crois, mais je peux croire aux miracles, juste pour cette fois. Tu es revenu, et je ne serai pas la seule à être rassurée. Beaucoup de gens tiennent à toi Milo, j'espère que tu le sais. Tiens, c'est la première fois que je dis ton nom depuis que j'ai reçu ta lettre. J'imagine que j'avais beaucoup trop mal pour cela. Je pense que tu comprends. Parce que si je n'y crois pas, ça rend la chose moins… réelle. C'est pour cela que je me laisse m'évader dans des univers alternatifs, les jeux vidéos et les films. Je suis tellement excitée que je sautille sur place. Skylar ne se demande pas pourquoi, je crois (tu lui as envoyé un message aussi, n'est-pas ?)
Et finalement, on part. Je suis tellement heureuse. On s'engouffre dans la voiture direction : l'hôpital. Skylar parle pas beaucoup (je crois qu'al est encore en colère) mais je sais qu'al est rassuré au fond, alors ne t'en fais. Quand on viendra te voir, tout ira mieux. Je regarde une dernière fois pour m'assurer qu'on a tout avant de partir. Tu verras lorsqu'on va arriver, mais je t'ai préparé un petit quelque chose, une douillette pour te tenir au chaud (parce qu'il fait plutôt frisquet dans les hôpitaux). Je ne doute pas que ton père t'en a probablement apporté une - ou plusieurs - mais tu auras quelque de moi, ainsi.
Les gens sont bien sympathiques ici en tout cas. Ils nous accueillent et nous dirigent comme il se doit, avec le sourire et la bonne humeur. Je les admire beaucoup, parce que ça ne doit pas être très facile de faire leur métier. Ils doivent en voir de toutes les couleurs après tout. Pour ma part, les clients que je reçois ne sont déjà… plus de ce monde, donc c'est bien dur de se faire mal parler, à moins que ce soit par les membres de leur famille. En tout cas, assez parlé de moi. On se dirige vers ta chambre maintenant, on va pouvoir te voir et -
Te voir dans ce lit ainsi me serre le cœur. Je décide de laisser passer Skylar en premier. Al a sûrement beaucoup à dire. Mais al ne dit rien et reste là, à te regarder. Je drois qu'al à peur. Alors j'avance et je la pousse tout doucement dans le dos d'un mouvement qui se voulait encourageant. Et je décide de m'engouffrer à sa suite, le petit sac surprise en main. "Bonjour Milo" avec le plus de douceur dont je pouvais faire preuve, et je viens doucement t'enlacer de mes bras minces. Et puis, le sourire aux lèvres (oh, comme je suis soulagée de te voir), je te donne le paquet contenant la couverture en laine mauve et rose. "Comment vas-tu ? Je suis soulagée de te revoir, même si ce n'est pas dans les meilleures des circonstances encore une fois ahah."
Petit rire léger, je m'éloigne un peu pour te laisser respirer (j'ai toujours l'impression d'être de trop). Et je laisse échapper un petit soupir de soulagement. Parce qu'enfin, je te vois. Enfin, tu es là. Et je te laisserai raconter ton histoire seulement si tu le veux, à ton rythme.
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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- Ensemble des clichés complétés03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.03-02.2-75- LENTIS-OBJ.ÉVOLUTIFPermet la conception d'UN OBJET ÉVOLUTIF par mois.03-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.03-04.3-150- LENTIS-BALLSOffre 50% DE RABAIS sur toutes les BALLS en magasin (Permanent)03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.03-06.2-275- LENTIS-POKÉMONPermet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXPPermet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
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Zamas AllensHabitant·e d'Adamantia
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ft. Milo
Hôpital
-
I'm sorry
J'pense que j'ai jamais couru aussi vite de ma vie. Bon, j'sais que j'dis ça souvent mais là c'est vraiment vrai de vrai ! Pourquoi ? Bah Milo est réveillé ! Il m'a texté, il est pas mort ! Sinon, il serait un fantôme et j'suis pas sûr qu'il soit un fantôme. Enfin, on sait jamais, non ? Y'a des Pokémons fantômes, alors pourquoi pas ? Enfin, j'crois pas que Milo soit un fantôme. J'espère bien, sinon j'pourrais pas le taper d'être parti sans moi.
Enfin, faut que j'me dépêche de me rendre à l'hôpital. On peut aller l'voir, et j'veux être le premier à aller le voir ! J'veux que personne passe avant moi. Alors j'rentre et j'passe la porte, j'me dirige en flèche vers la réception. Je la vois souvent cette réception là, quand j'me bat avec quelqu'un mais faut pas que je le dise alors je dis que je suis tombé. Ils doivent penser que j'suis vraiment maladroit, maintenant.
"Mon ami Milo est réveillé ! Il est où ?"
J'men fous de si j'ai droit ou pas, j'vais aller le voir ! On va pas m'empêcher d'aller voir mon ami ! Mais heureusement pour eux, la petite madame m'indique la chambre aussitôt (elle a l'air particulièrement de mauvaise humeur, alors je ferai pas de commentaire).
Et pis j'me dirige vers l'ascenseur (les escaliers ? Plutôt mourir). Et aussitôt que la porte s'ouvre j'me lance vers sa chambre. En courant, j'passe à côté d'une madame et un ado avec l'air vraiment étrange. Enfin bon. J'men fous d'eux au fond. Ce que j'me fous, c'est Milo, et il m'attend ! Enfin, il le sait pas parce que j'ai pas pris le temps de répondre à son message, mais il le saura très bientôt !
"Milo !"
J'me rue vers lui et j'lui fais un gros câlin (plus gros que ceux que j'fais à Liang, mais lui j'ai pas le choix sinon j'vais le casser en deux) et j'dois avouer que ça me fait bizarre de le voir là. J'me suis beaucoup inquiété quand j'ai vu la lettre, j'pensais avoir perdu mon bon ami mais ça aurait pas été drôle. Alors j'suis content que ce soit pas le cas.
"La prochaine fois, pense à m'inviter si tu comptes risquer ta vie svp."
C'est vrai quoi, j'vais venir avec lui moi ! J'vais pas le laisser faire ça tout seul. Et pis les montagnes, ça me connaît (mais ça dépend lesquelles, celles avec trop de boue je m'en fous un peu). En tout cas, il est chanceux Milo, parce que quand j'le vois en face comme ça, j'ai plus trop envie d'le frapper.
"Et pis, faut encore que j'fasse de toi un champion de Mario Kart, non ? Faut encore qu'on batte Seven !"
Y'a tellement de trucs prévus pour nous deux, il peut partir. Pas tout de suite. Non, pas jamais en fait. Ouais, il peut pas partir. C'est mon pote et j'crois pas que j'le supporterais. J'veux pas qu'il parte comme maman et papa, parce que y'a pas un jour qui passe sans que je m'ennuie d'eux, et j'veux pas ressentir ça avec Milo aussi. Déjà, quand Oya est parti, j'ai tellement eu peur qu'il revienne pas.
Enfin, faut que j'me dépêche de me rendre à l'hôpital. On peut aller l'voir, et j'veux être le premier à aller le voir ! J'veux que personne passe avant moi. Alors j'rentre et j'passe la porte, j'me dirige en flèche vers la réception. Je la vois souvent cette réception là, quand j'me bat avec quelqu'un mais faut pas que je le dise alors je dis que je suis tombé. Ils doivent penser que j'suis vraiment maladroit, maintenant.
"Mon ami Milo est réveillé ! Il est où ?"
J'men fous de si j'ai droit ou pas, j'vais aller le voir ! On va pas m'empêcher d'aller voir mon ami ! Mais heureusement pour eux, la petite madame m'indique la chambre aussitôt (elle a l'air particulièrement de mauvaise humeur, alors je ferai pas de commentaire).
Et pis j'me dirige vers l'ascenseur (les escaliers ? Plutôt mourir). Et aussitôt que la porte s'ouvre j'me lance vers sa chambre. En courant, j'passe à côté d'une madame et un ado avec l'air vraiment étrange. Enfin bon. J'men fous d'eux au fond. Ce que j'me fous, c'est Milo, et il m'attend ! Enfin, il le sait pas parce que j'ai pas pris le temps de répondre à son message, mais il le saura très bientôt !
"Milo !"
J'me rue vers lui et j'lui fais un gros câlin (plus gros que ceux que j'fais à Liang, mais lui j'ai pas le choix sinon j'vais le casser en deux) et j'dois avouer que ça me fait bizarre de le voir là. J'me suis beaucoup inquiété quand j'ai vu la lettre, j'pensais avoir perdu mon bon ami mais ça aurait pas été drôle. Alors j'suis content que ce soit pas le cas.
"La prochaine fois, pense à m'inviter si tu comptes risquer ta vie svp."
C'est vrai quoi, j'vais venir avec lui moi ! J'vais pas le laisser faire ça tout seul. Et pis les montagnes, ça me connaît (mais ça dépend lesquelles, celles avec trop de boue je m'en fous un peu). En tout cas, il est chanceux Milo, parce que quand j'le vois en face comme ça, j'ai plus trop envie d'le frapper.
"Et pis, faut encore que j'fasse de toi un champion de Mario Kart, non ? Faut encore qu'on batte Seven !"
Y'a tellement de trucs prévus pour nous deux, il peut partir. Pas tout de suite. Non, pas jamais en fait. Ouais, il peut pas partir. C'est mon pote et j'crois pas que j'le supporterais. J'veux pas qu'il parte comme maman et papa, parce que y'a pas un jour qui passe sans que je m'ennuie d'eux, et j'veux pas ressentir ça avec Milo aussi. Déjà, quand Oya est parti, j'ai tellement eu peur qu'il revienne pas.
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- Ensemble des clichés complétés01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGEPermet de JARDINER deux fois par mois01-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.01-04.2-150- LENTIS-OBJ-BLEUSOffre 25% DE RABAIS sur les objets BLEUS en magasin (Permanent)01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.01-06.1-250- LENTIS-FUITEAugmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
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Oyaris C. AllensHabitant·e d'Adamantia
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❝this is the point of
no return; (i'm sorry)
w/ milo
Je ne suis pas un héros.
Ma force n'est que simulacre — sous elle se cache une absence complète de choix. Je n'ai pas été fort, sans moi, ils crevaient dans les rues et sans moi, ils étaient séparés (on me les arrachait). Ce n'est pas de la force que de ne pas avoir d'options. Je ne suis pas un héros, rien qu'un concentré d'inconscience parce qu'il n'y a pas de courage lorsque la peur ne se pointe pas à l'horizon.
Fantôme entre des couloirs froids et anesthésies que j'ai fréquenté trop de fois. Mes pas me mènent vers ta chambre et respirer. « Tenez, mangez. Ça provient du restaurant du coin, meilleur que la cantine ici. Je vous ai apporté du café aussi. Et de l'eau. » Les mots qui s'envolent alors que je dépose doucement le tout devant ton père. Je suis arrivé à Lentis il y a deux jours et ta lettre, elle est arrivée le lendemain matin de mon retour (et depuis, je suis ici parce que je n'avais pas besoin de coordonnées pour assumer que si tu étais en vie, tu étais ici). Tu n’y étais pas, au départ, mais ton père oui. Parce que lui aussi, c’était ce qu’il se disait : si tu étais pour revenir, ce serait ici. Il avait fallu qu’on attende trois jours.
Et il y a le sol qui vacille et la fatigue qui s'impose (une gorgée de boisson énergisante, un comprimé d'éphédrine pour tenir) et une inspiration, et une expiration et je m’installe aux côtés de cet homme que je n’avais jamais vu auparavant, mon œil posé sur toi. Je ne suis pas un héros, je n’ai pas la réponse à la maladie, au mal qui parcourt les rues (j’y participe davantage que je ne le préviens) et la lumière que je dépose dans les existences que je côtoie provient des flammes qui me consument ; parce qu’en moi, elles sont destinées à n’être qu’incendie ravageur. Alors que chez les personnes comme toi, elles peuvent briller et briller et illuminer le trajet de tellement d’autres ; elles deviennent salvatrices et non plus destructrices. C’est tout ce que je leur souhaite ((je suis la nuit, vous êtes le jour)). the ashes call my name
― fantôme entre des murs que je souhaite un jour ne jamais plus revoir, combien de fois me suis-je retrouvé enfermé dans une chambre, à souhaiter être partout ailleurs que là ? Une dizaine d’années avant, quand mon quotidien s’est renversé, quand nous sommes devenus trio et que nous ne possédions plus que nous-mêmes sur qui se reposer. Il y a plusieurs mois, rencontre terrible avec un rapace violent et puis, décembre, accident de voiture et l’esprit en dérive. Et la culpabilité à la gorge. Et le cœur qui se serre, je suis défectueux.
Milo, dans tous les univers, tu vaux bien mieux que moi. ((Tu es courageux, toi))
Je prendrais toujours le parti de croire en ceux que je croise ; parce que parfois, c’est tout ce qui leur manque. Une étincelle d’espoir qu’on dépose au creux de leur main. Et si je peux leur apporter, j’aurais peut-être fait un peu de bien autour de moi. Les jours se sont mélangés et perdus dans ce lieu ; tout ce que je sais, c’est que je suis resté.
Je suis resté en m’assurant que personne d’autre ne me croise ; alerte aux alentours, aux éclats de voix, pour m’évader quand s’annonçaient des visiteurs et même à ton réveil, appuyé contre le cadre de la porte, fantôme et silence. Aucun moment brisé, aucunes retrouvailles interrompues.
― errer dans les couloirs jusqu’à ce que les soignants parlent d’autorisations de sortie et que souffle enfin le vent d’espoir à ton égard. Fantôme du début à la fin ; fantôme de l’enfance à la mort ; entrant dans les vies et en ressortant sans jamais laisser de traces distinctes. Je t’ai regardé de loin quand tu étais réveillé, accroché à ta voix qui s’élevait enfin, à la vie qui parcourait tes veines et t’animait doucement et je suis rentré dans ta chambre quand tu dormais pour périodiquement apporter nourriture, eau et énergie à ton père parce qu’il ne quittait pas ton chevet.
((et fallait bien que quelqu’un s’occupe de lui, pas vrai ?)) Peut-être qu'un jour, il te racontera qu'un homme un peu silencieux, un peu étrange, un peu ailleurs, s'assurait qu'il ait toujours de l'eau et puisse manger un peu mieux qu'à la cafétéria de l'hôpital. Et peut-être qu'un jour, il t'expliquera que y'avait une personne, dans les couloirs de l'hôpital, qui vérifiait tes constantes et ton avancée, ta guérison, quand le sommeil te berçait ((et qu'il ne savait jamais exactement d'où cet être humain sortait, un peu comme un bruit de fond, comme une brise en arrière-plan, comme les engrenages permettant aux appareils de fonctionner adéquatement, que l'on ne voit jamais))
― peut-être qu'un jour, tu apprendras que si tu ne m'as jamais aperçu, ça ne veut pas dire que je ne suis jamais venu. there's something sinister about the way it hurts when i watch it burn, 'cause i can't go back
« Pardon. » Murmure qui s’évade, qui s’éteint, loin de tes oreilles, quand je te vois sortir, quand les portes se referment derrière ton père et toi.
Pardon de ne pas être l’héros que tu vois en moi.
Ma force n'est que simulacre — sous elle se cache une absence complète de choix. Je n'ai pas été fort, sans moi, ils crevaient dans les rues et sans moi, ils étaient séparés (on me les arrachait). Ce n'est pas de la force que de ne pas avoir d'options. Je ne suis pas un héros, rien qu'un concentré d'inconscience parce qu'il n'y a pas de courage lorsque la peur ne se pointe pas à l'horizon.
Fantôme entre des couloirs froids et anesthésies que j'ai fréquenté trop de fois. Mes pas me mènent vers ta chambre et respirer.
Et il y a le sol qui vacille et la fatigue qui s'impose (une gorgée de boisson énergisante, un comprimé d'éphédrine pour tenir) et une inspiration, et une expiration et je m’installe aux côtés de cet homme que je n’avais jamais vu auparavant, mon œil posé sur toi. Je ne suis pas un héros, je n’ai pas la réponse à la maladie, au mal qui parcourt les rues (j’y participe davantage que je ne le préviens) et la lumière que je dépose dans les existences que je côtoie provient des flammes qui me consument ; parce qu’en moi, elles sont destinées à n’être qu’incendie ravageur. Alors que chez les personnes comme toi, elles peuvent briller et briller et illuminer le trajet de tellement d’autres ; elles deviennent salvatrices et non plus destructrices. C’est tout ce que je leur souhaite ((je suis la nuit, vous êtes le jour)). the ashes call my name
― fantôme entre des murs que je souhaite un jour ne jamais plus revoir, combien de fois me suis-je retrouvé enfermé dans une chambre, à souhaiter être partout ailleurs que là ? Une dizaine d’années avant, quand mon quotidien s’est renversé, quand nous sommes devenus trio et que nous ne possédions plus que nous-mêmes sur qui se reposer. Il y a plusieurs mois, rencontre terrible avec un rapace violent et puis, décembre, accident de voiture et l’esprit en dérive. Et la culpabilité à la gorge. Et le cœur qui se serre, je suis défectueux.
Milo, dans tous les univers, tu vaux bien mieux que moi. ((Tu es courageux, toi))
Je prendrais toujours le parti de croire en ceux que je croise ; parce que parfois, c’est tout ce qui leur manque. Une étincelle d’espoir qu’on dépose au creux de leur main. Et si je peux leur apporter, j’aurais peut-être fait un peu de bien autour de moi. Les jours se sont mélangés et perdus dans ce lieu ; tout ce que je sais, c’est que je suis resté.
Je suis resté en m’assurant que personne d’autre ne me croise ; alerte aux alentours, aux éclats de voix, pour m’évader quand s’annonçaient des visiteurs et même à ton réveil, appuyé contre le cadre de la porte, fantôme et silence. Aucun moment brisé, aucunes retrouvailles interrompues.
― errer dans les couloirs jusqu’à ce que les soignants parlent d’autorisations de sortie et que souffle enfin le vent d’espoir à ton égard. Fantôme du début à la fin ; fantôme de l’enfance à la mort ; entrant dans les vies et en ressortant sans jamais laisser de traces distinctes. Je t’ai regardé de loin quand tu étais réveillé, accroché à ta voix qui s’élevait enfin, à la vie qui parcourait tes veines et t’animait doucement et je suis rentré dans ta chambre quand tu dormais pour périodiquement apporter nourriture, eau et énergie à ton père parce qu’il ne quittait pas ton chevet.
((et fallait bien que quelqu’un s’occupe de lui, pas vrai ?)) Peut-être qu'un jour, il te racontera qu'un homme un peu silencieux, un peu étrange, un peu ailleurs, s'assurait qu'il ait toujours de l'eau et puisse manger un peu mieux qu'à la cafétéria de l'hôpital. Et peut-être qu'un jour, il t'expliquera que y'avait une personne, dans les couloirs de l'hôpital, qui vérifiait tes constantes et ton avancée, ta guérison, quand le sommeil te berçait ((et qu'il ne savait jamais exactement d'où cet être humain sortait, un peu comme un bruit de fond, comme une brise en arrière-plan, comme les engrenages permettant aux appareils de fonctionner adéquatement, que l'on ne voit jamais))
― peut-être qu'un jour, tu apprendras que si tu ne m'as jamais aperçu, ça ne veut pas dire que je ne suis jamais venu. there's something sinister about the way it hurts when i watch it burn, 'cause i can't go back
Pardon de ne pas être l’héros que tu vois en moi.
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Milo LöfgrenHabitant·e d'Adamantia
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I'm
sorry
un rp accompagné par xxx
Adamantia - 19 Avril - Hôpital
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Arrozard L. - niv 27
pokemon - niv 00
pokemon - niv 00
pokemon - niv 00
Ce n’est pas forcément quelque chose de bien, mais tu commençais à t’habituer à cette vue - cette chambre aux murs blancs, coupée du reste du monde, à tel point que les sons extérieurs semblent étouffés - comme si tu étais encore loin de tout.
Comme si, au final, ce n’était qu’un état temporaire avant de véritablement te réveiller.
Mais non - tu es déjà bel et bien réveillé, et tout cela n’est ni un rêve, ni un cauchemar : c’est bien réel.
Les yeux perdus sur un point inexistant, perdus sur l’un de ces murs blancs, ton esprit fatigué, lui, se perd dans ses pensées.
La culpabilité te ronge, elle te ronge comme un froid qui te transperce, comme si une partie de toi était restée là-bas. Et peut-être que c’est le cas. Peut-être était-ce ta punition - avoir une partie de ton esprit restée là-bas. Pourtant, tu ne te sentais pas si vide. Non, depuis que tu étais rentré, tu étais presque…. Apaisé. Parce que certaines de tes questions avaient été répondues, parce que tes désillusions ne pesaient plus sur tes épaules.
Parce que malgré tout, tu étais en vie. C’était peut-être ça, ta véritable punition: continuer à vivre dans un monde dans lequel tu avais déjà trop fait souffrir.
Ton regard se baisse un instant sur la créature violette qui t’observe, cachée sous un meuble à l’autre bout de la salle. Ses yeux plissés, elle te toise, te juge, cherche à te comprendre. Et toi, tu la regardes en retour, la tête légèrement penchée, expression perdue. Parce que tu ne comprends pas - tu ne comprends pas ses douleurs, et tu ne comprends pas pourquoi malgré tout, elle t’avait suivie. Était-ce pour terminer le travail ? Pour t’achever si tu t’en tirais ? Ou avais-tu finalement passé son test, et elle t’avait suivi pour s’assurer de ta survie ? Tu ne sais pas. Le plus important, c’était qu’elle était restée avec toi, non ? Et puis, c’est la créature qui avait réussi à t’apaiser, au final. À enfin t’offrir un repos auquel tu n’avais pas eu droit depuis des mois. Alors, tu ne lui en voulais pas - au contraire, tu voulais apprendre à le connaitre. Peut-être qu’avec lui à tes côtés, tu finiras par aller quelque part, dans la vie ?
Espoir - tu ne perds rien à essayer d’y croire. Alors, main hésitante et faible, tu la tends vers le Pokémon, l’invitant à venir. Mais il te regarde, penche la tête, et ne bouge pas.
Alors, tu soupires, et tes yeux s’égarent, se posent sur la porte qui t’isole du reste du monde. Celle qui te contient enfermé ici, peut-être pour le mieux. Après tout, si tu es enfermé, tu ne peux plus te mettre en danger, plus inquiéter les autres - et surtout, tu ne peux plus faire de mal. Peut-être devrais-tu toujours rester derrière cette porte ? Si tu ne poses pas un pied dehors, tu ne peux plus causer de torts. Et certes - ton escapade t’as peut-être un peu ouvert les yeux sur certaines choses, mais tu ne peux t’empêcher de penser que tu es toujours un poids. Qui sait les maux que tu apporterais, si tu passais le pas de cette porte ? Alors que là, tu étais seul - éloigné de tous ceux que tu pourrais blesser. Même ton père était sorti prendre l’air, prendre une pause, se reposer. Tu l’avais un peu incité, tu voulais aussi qu’il prenne soin de lui, même s’il t’avait assuré qu’un ami à toi avait veillé sur lui et sur toi pendant ton sommeil - et tu te demandais qui ça pouvait être, mais il t’avait dit qu’il te raconterait tout une fois que tu seras sorti de l’hôpital.
Tu baisses les yeux, te mordant les lèvres. Il faudra vraiment que tu t’excuses à tout le monde… Quelle idée aussi de laisser ces lettres ? Enfin, tu ne voulais pas disparaître sans laisser de trace, sans au moins leur dire au revoir… Mais c’était cruel de leur infliger ça. Peut-être aurais-tu dû rester là-bas, pour la simple cause de ne pas manquer de leur faire revivre ça une deuxième fois.
Alors que tu te perds dans tes pensées, tu sens un mouvement - et tu clignes des yeux, pour observer la créature qui s’approche de ta main pendante, la reniflant légèrement…
Avant de repartir fuir sous un meuble lorsque la porte s’ouvre.
Tu sursautes, te tournant vers la porte - tu n’avais même pas entendu toquer. La personne entre, les personnes entrent, et ton cœur se serre immédiatement. La culpabilité revient te ronger, elle glisse le long de tes bras, chatouille chaque brin de ta peau quand tes yeux se posent sur le visage de Skylar. Tu mords tes lèvres, et un flot de sentiments revient t’envahir - sentiments négatifs, dépréciateurs. Tu serres les draps entre tes doigts, et tu ouvres les lèvres - voulant dire quelque chose, un salut, une excuse - n’importe pour faire voler cette atmosphère lourde qui venait de tomber.
Mais rien - ta gorge s’assèche, les mots s’y effacent, et aucun son ne sort. Et la panique t’empare un instant, parce que tu as tellement de choses à dire, tellement de choses à te faire pardonner - mais tu es là, immobile, incapable d’aligner deux sons.
Et puis, alors que tu restes là, bouche ouverte, c’est Mora qui s’avance et prend la parole, comble le silence. Elle vient t’enlacer avec sa douceur, et le poids de ton cœur semble s’alléger un peu, alors qu’elle laisse un paquet entre tes mains. Confus, tu la laisses faire, clignant un peu des yeux, posant ton regard sur Skylar, puis sur elle.
« Je… Merci… Je… »
Mais tu n’as pas le temps de rassembler tes émotions et de dire quoi que ce soit qu’une tornade passe la porte en criant ton nom. Tu n’as même pas le temps d’écarquiller les yeux que tu te retrouves déjà dans les bras de ton ami.
« Oh… Zamas… »
Tu relèves tes yeux vers lui et acquiesce à ses mots sans trop réfléchir, avant de te dire que non, tu ne veux pas que Zamas risque sa vie, tu ne veux pas l’emmener dans quelque chose de dangereux - mais alors, pourquoi toi, tu y es allé, hein ? Et même si tu veux croire que tu ne voulais pas risquer ta vie, à quoi servaient ces lettres, alors ? Tu devais bien connaître le risque.
Te voilà prêt à retomber dans un tourment de pensées, mais Zamas change un peu le sujet, ramène un peu de légèreté à la pièce - et t’as presque envie de rire, si ton cœur n’était pas déjà aussi lourd. Oh, tu rirais, oui.
Si ce n’était pas l’expression de tes amis qui te brisait le cœur.
Alors, tu acquiesces légèrement ce sourire presque présent, mais effacé bien avant qu’il puisse exister.
« M…Merci… d’être là. »
Et tu les regardes, eux, al, et ta poitrine se serre, te comprime, et tu baisses la tête - venant serrer tes draps entre tes doigts.
« … Pardon. »
Tu n’as pas le droit - pas le droit de leur demander pardon après tout ça. Mais tu ne peux t’empêcher de t’excuser, après tout ce que tu as causé.
« Je... Pardon pour tout.»
Comme si, au final, ce n’était qu’un état temporaire avant de véritablement te réveiller.
Mais non - tu es déjà bel et bien réveillé, et tout cela n’est ni un rêve, ni un cauchemar : c’est bien réel.
Les yeux perdus sur un point inexistant, perdus sur l’un de ces murs blancs, ton esprit fatigué, lui, se perd dans ses pensées.
La culpabilité te ronge, elle te ronge comme un froid qui te transperce, comme si une partie de toi était restée là-bas. Et peut-être que c’est le cas. Peut-être était-ce ta punition - avoir une partie de ton esprit restée là-bas. Pourtant, tu ne te sentais pas si vide. Non, depuis que tu étais rentré, tu étais presque…. Apaisé. Parce que certaines de tes questions avaient été répondues, parce que tes désillusions ne pesaient plus sur tes épaules.
Parce que malgré tout, tu étais en vie. C’était peut-être ça, ta véritable punition: continuer à vivre dans un monde dans lequel tu avais déjà trop fait souffrir.
Ton regard se baisse un instant sur la créature violette qui t’observe, cachée sous un meuble à l’autre bout de la salle. Ses yeux plissés, elle te toise, te juge, cherche à te comprendre. Et toi, tu la regardes en retour, la tête légèrement penchée, expression perdue. Parce que tu ne comprends pas - tu ne comprends pas ses douleurs, et tu ne comprends pas pourquoi malgré tout, elle t’avait suivie. Était-ce pour terminer le travail ? Pour t’achever si tu t’en tirais ? Ou avais-tu finalement passé son test, et elle t’avait suivi pour s’assurer de ta survie ? Tu ne sais pas. Le plus important, c’était qu’elle était restée avec toi, non ? Et puis, c’est la créature qui avait réussi à t’apaiser, au final. À enfin t’offrir un repos auquel tu n’avais pas eu droit depuis des mois. Alors, tu ne lui en voulais pas - au contraire, tu voulais apprendre à le connaitre. Peut-être qu’avec lui à tes côtés, tu finiras par aller quelque part, dans la vie ?
Espoir - tu ne perds rien à essayer d’y croire. Alors, main hésitante et faible, tu la tends vers le Pokémon, l’invitant à venir. Mais il te regarde, penche la tête, et ne bouge pas.
Alors, tu soupires, et tes yeux s’égarent, se posent sur la porte qui t’isole du reste du monde. Celle qui te contient enfermé ici, peut-être pour le mieux. Après tout, si tu es enfermé, tu ne peux plus te mettre en danger, plus inquiéter les autres - et surtout, tu ne peux plus faire de mal. Peut-être devrais-tu toujours rester derrière cette porte ? Si tu ne poses pas un pied dehors, tu ne peux plus causer de torts. Et certes - ton escapade t’as peut-être un peu ouvert les yeux sur certaines choses, mais tu ne peux t’empêcher de penser que tu es toujours un poids. Qui sait les maux que tu apporterais, si tu passais le pas de cette porte ? Alors que là, tu étais seul - éloigné de tous ceux que tu pourrais blesser. Même ton père était sorti prendre l’air, prendre une pause, se reposer. Tu l’avais un peu incité, tu voulais aussi qu’il prenne soin de lui, même s’il t’avait assuré qu’un ami à toi avait veillé sur lui et sur toi pendant ton sommeil - et tu te demandais qui ça pouvait être, mais il t’avait dit qu’il te raconterait tout une fois que tu seras sorti de l’hôpital.
Tu baisses les yeux, te mordant les lèvres. Il faudra vraiment que tu t’excuses à tout le monde… Quelle idée aussi de laisser ces lettres ? Enfin, tu ne voulais pas disparaître sans laisser de trace, sans au moins leur dire au revoir… Mais c’était cruel de leur infliger ça. Peut-être aurais-tu dû rester là-bas, pour la simple cause de ne pas manquer de leur faire revivre ça une deuxième fois.
Alors que tu te perds dans tes pensées, tu sens un mouvement - et tu clignes des yeux, pour observer la créature qui s’approche de ta main pendante, la reniflant légèrement…
Avant de repartir fuir sous un meuble lorsque la porte s’ouvre.
Tu sursautes, te tournant vers la porte - tu n’avais même pas entendu toquer. La personne entre, les personnes entrent, et ton cœur se serre immédiatement. La culpabilité revient te ronger, elle glisse le long de tes bras, chatouille chaque brin de ta peau quand tes yeux se posent sur le visage de Skylar. Tu mords tes lèvres, et un flot de sentiments revient t’envahir - sentiments négatifs, dépréciateurs. Tu serres les draps entre tes doigts, et tu ouvres les lèvres - voulant dire quelque chose, un salut, une excuse - n’importe pour faire voler cette atmosphère lourde qui venait de tomber.
Mais rien - ta gorge s’assèche, les mots s’y effacent, et aucun son ne sort. Et la panique t’empare un instant, parce que tu as tellement de choses à dire, tellement de choses à te faire pardonner - mais tu es là, immobile, incapable d’aligner deux sons.
Et puis, alors que tu restes là, bouche ouverte, c’est Mora qui s’avance et prend la parole, comble le silence. Elle vient t’enlacer avec sa douceur, et le poids de ton cœur semble s’alléger un peu, alors qu’elle laisse un paquet entre tes mains. Confus, tu la laisses faire, clignant un peu des yeux, posant ton regard sur Skylar, puis sur elle.
« Je… Merci… Je… »
Mais tu n’as pas le temps de rassembler tes émotions et de dire quoi que ce soit qu’une tornade passe la porte en criant ton nom. Tu n’as même pas le temps d’écarquiller les yeux que tu te retrouves déjà dans les bras de ton ami.
« Oh… Zamas… »
Tu relèves tes yeux vers lui et acquiesce à ses mots sans trop réfléchir, avant de te dire que non, tu ne veux pas que Zamas risque sa vie, tu ne veux pas l’emmener dans quelque chose de dangereux - mais alors, pourquoi toi, tu y es allé, hein ? Et même si tu veux croire que tu ne voulais pas risquer ta vie, à quoi servaient ces lettres, alors ? Tu devais bien connaître le risque.
Te voilà prêt à retomber dans un tourment de pensées, mais Zamas change un peu le sujet, ramène un peu de légèreté à la pièce - et t’as presque envie de rire, si ton cœur n’était pas déjà aussi lourd. Oh, tu rirais, oui.
Si ce n’était pas l’expression de tes amis qui te brisait le cœur.
Alors, tu acquiesces légèrement ce sourire presque présent, mais effacé bien avant qu’il puisse exister.
« M…Merci… d’être là. »
Et tu les regardes, eux, al, et ta poitrine se serre, te comprime, et tu baisses la tête - venant serrer tes draps entre tes doigts.
« … Pardon. »
Tu n’as pas le droit - pas le droit de leur demander pardon après tout ça. Mais tu ne peux t’empêcher de t’excuser, après tout ce que tu as causé.
« Je... Pardon pour tout.»
une modération
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- Ensemble des clichés complétés01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGEPermet de JARDINER deux fois par mois01-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNESOffre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.01-06.1-250- LENTIS-FUITEAugmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.
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Skylar Van AggterenHabitant·e d'Anthos
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21/04/2023
[combat]CW : Mention de violence conjugale, le passage est entre des [!!!] si vous ne voulez pas lire.[/combat]
Mon fiel monte à ma gorge, me prend le nez que je relève comme par défiance. Merci. Comment tu peux nous dire merci alors qu’on n’a encore rien fait pour toi? Pour moi ton merci et ceux qui suivrons en perdent toute leur signification, s’ils sont offerts contre absolument rien. Certes, cette pensée est teintée de ma rage et ma tristesse et mon impuissance; ton merci n’a rien de méchant, tout comme je sais qu’il n’y a pas une fibre de mal dans ton corps. J’aimerais être plus comme toi, mais voilà, les choses sont telles qu’elles sont et je suis un gamin rancunier quand toi tu es le soleil qui fait fondre la neige verglacée de mes réticences. Mora te prend dans ses bras – te prodiguant le même réconfort qu’elle m’offre encore et encore à tous les jours que nous passons ensemble sans jamais rien demander en retour. Je comprend, là, ce que tu peux ressentir. Je le comprends, et ça a quelque chose d'un peu rassurant pour moi qui a mille et une questions que je n’ose poser.
Et puis il y a une tempête rousse qui joue du coude dans le cadre de porte que j’ai investi, qui entre pour se jeter vers toi. J’aimerais avoir cette fougue; j’aimerais demander quelque chose de toi dans ces circonstances. Peut-être me sentirais-je moins brisé, inutile, oublié… et pourtant j’ai avec moi cette lettre que tu m’as écrite. Ça aurait pu être mon dernier bout de toi et ça, ça me fait serrer les poings et les dents et plisser les yeux. L’idée même que je puisse grandir sans pouvoir te montrer la force que j’ai, que je deviendrai… Et une petite pensée nait en moi : serai-je un jour ta docteure? N’est-ce pas, après tout, le but de toute une vie d’en devenir un? Devrai-je un jour soigner ton corps malade brisé blessé-
Une inspiration. Je ne capte même pas le nom du dernier venu que tu souffle d’entre tes lèvres, parce que je suis trop perdu dans mes conflits intérieurs. J’ai beau vouloir me faire violence et me reprendre, remettre à plus tard le mal qui me ronge, ça n’a jamais été mon fort, pas vrai? Je sais que tu comprends. J’aimerais, toutefois, que ça ne te fasse pas aussi mal de poser tes yeux sur toi. Ce n'est pas pour me prendre le chou avec toi, après tout, que je suis venu ici. ((surtout pas devant tout le monde)) ((et pas pendant que tu es en difficulté)) ((mais tu n’as pas le droit))
« Où d’autre tu veux qu’on soit? » oh.
C’est sorti tout seul. Je détourne le visage, mes paupières papillonnantes. Je fais un pas, deux, mais plutôt que de me diriger vers ton lit, je me dirige vers la fenêtre aux rideaux entrouverts, et je regarde le reste d’Hoarford que je peux apercevoir depuis la hauteur où nous sommes. Et comment tu oses nous demander pardon quand tu ne regrettes pas ce que tu as fait, pas assez pour ne pas le faire – et certainement pas assez pour ne pas recommencer. Un sourire nait sur mes lèvres, mais évidemment il est mauvais et ne dit rien qui vaille. [combat][!!!][/combat]« T’sais Milo, c’est comme de pardonner un homme qui bat sa femme. Il peut bien s’excuser, il peut bien vraiment penser ce qu’il dit lorsqu’il implore, au final ça ne rime à rien s’il recommence dès que l’occasion se présente » [combat][!!!][/combat] et puis l’acier de mes yeux se glisser vers toi; se pose avec sévérité dans les tiens.
Mais ce n'est que pour mieux éviter ceux de Mora – je sais qu’elle sera déçue de m’entendre parler ainsi. Et entre la tristesse pathétique de ton regard et la culpabilité dans les siens, je-
Je peux pas gérer.
Mon fiel monte à ma gorge, me prend le nez que je relève comme par défiance. Merci. Comment tu peux nous dire merci alors qu’on n’a encore rien fait pour toi? Pour moi ton merci et ceux qui suivrons en perdent toute leur signification, s’ils sont offerts contre absolument rien. Certes, cette pensée est teintée de ma rage et ma tristesse et mon impuissance; ton merci n’a rien de méchant, tout comme je sais qu’il n’y a pas une fibre de mal dans ton corps. J’aimerais être plus comme toi, mais voilà, les choses sont telles qu’elles sont et je suis un gamin rancunier quand toi tu es le soleil qui fait fondre la neige verglacée de mes réticences. Mora te prend dans ses bras – te prodiguant le même réconfort qu’elle m’offre encore et encore à tous les jours que nous passons ensemble sans jamais rien demander en retour. Je comprend, là, ce que tu peux ressentir. Je le comprends, et ça a quelque chose d'un peu rassurant pour moi qui a mille et une questions que je n’ose poser.
Et puis il y a une tempête rousse qui joue du coude dans le cadre de porte que j’ai investi, qui entre pour se jeter vers toi. J’aimerais avoir cette fougue; j’aimerais demander quelque chose de toi dans ces circonstances. Peut-être me sentirais-je moins brisé, inutile, oublié… et pourtant j’ai avec moi cette lettre que tu m’as écrite. Ça aurait pu être mon dernier bout de toi et ça, ça me fait serrer les poings et les dents et plisser les yeux. L’idée même que je puisse grandir sans pouvoir te montrer la force que j’ai, que je deviendrai… Et une petite pensée nait en moi : serai-je un jour ta docteure? N’est-ce pas, après tout, le but de toute une vie d’en devenir un? Devrai-je un jour soigner ton corps malade brisé blessé-
Une inspiration. Je ne capte même pas le nom du dernier venu que tu souffle d’entre tes lèvres, parce que je suis trop perdu dans mes conflits intérieurs. J’ai beau vouloir me faire violence et me reprendre, remettre à plus tard le mal qui me ronge, ça n’a jamais été mon fort, pas vrai? Je sais que tu comprends. J’aimerais, toutefois, que ça ne te fasse pas aussi mal de poser tes yeux sur toi. Ce n'est pas pour me prendre le chou avec toi, après tout, que je suis venu ici. ((surtout pas devant tout le monde)) ((et pas pendant que tu es en difficulté)) ((mais tu n’as pas le droit))
C’est sorti tout seul. Je détourne le visage, mes paupières papillonnantes. Je fais un pas, deux, mais plutôt que de me diriger vers ton lit, je me dirige vers la fenêtre aux rideaux entrouverts, et je regarde le reste d’Hoarford que je peux apercevoir depuis la hauteur où nous sommes. Et comment tu oses nous demander pardon quand tu ne regrettes pas ce que tu as fait, pas assez pour ne pas le faire – et certainement pas assez pour ne pas recommencer. Un sourire nait sur mes lèvres, mais évidemment il est mauvais et ne dit rien qui vaille. [combat][!!!][/combat]
Mais ce n'est que pour mieux éviter ceux de Mora – je sais qu’elle sera déçue de m’entendre parler ainsi. Et entre la tristesse pathétique de ton regard et la culpabilité dans les siens, je-
Je peux pas gérer.
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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- Ensemble des clichés complétés02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.02-02.1-100-ECAILLE-CPermet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.02-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.02-04.1-150- LENTIS-CTOffre 50% DE RABAIS sur les CT en magasin (Permanent)02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITEPermet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGEPermet de JARDINER deux fois par mois
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