— TRIGGER / CONTENT WARNING

La fiche de Neas va aborder tout un tas de sujets et thématiques pouvant être triggering, la plupart tournant autour de la santé mentale, la discrimination ainsi que de l'abuse. Je vais mettre en spoiler une liste plus précise, mais je préférais donner les grands sujets globaux au cas où certain-e-s préfèrent ne pas devoir avoir sous les yeux une liste de potentiels triggers.

TW/CWs:

Neas + Fuentes

Feat OC de Gone - Artwork par Kenzatosaure

Neas

Il/lui

vingt-cinq ans

New Pyra, Haptos

25 septembre 1998

Barman, interprète LSF

Informations

Personnage

Joueuse

don't mind us we're just spilling our guts

Apparence

un peu plus petit que la moyenne, un mètre soixante-treize qu'il ne dépassera pas x frêle, doté d'un manque de force à la fois dû à la génétique et à la fois dû à son allergie à la majorité des sports x le visage fin, les traits harmonieux, beau n'est pas rare comme réflexion rapide x la peau hâlée, qui bronze facilement au soleil et lui épargne miraculeusement toujours le traitement homard x les cheveux noirs, légèrement longs, aux reflets plus bruns que jais en été x les mèches de devant teintes en vert foncé x les yeux bruns foncé, pas de nuance émeraude ou saphir sur laquelle déclamer des poèmes par ici x presque toujours maquillés, cependant x pro de l'eye-liner, qu'il soit discret ou abondant, les motifs tracés d'une main de maître sur le coin de l'oeil x les oreilles percées, pleines de piercings argentés x une vieille cicatrice à l'arrière du crâne, cachée sous la couche de cheveux x une autre, plus large, sur l'os de l'omoplate droite, elle aussi dissimulée sous un long tatouage x représentant un entrelac de mauvaises herbes artistiquement encrées, celui-ci part de la taille à gauche, remonte dans le dos, et se termine sur l'omoplate droite x un point-virgule a été discrètement glissé entre deux feuilles, vers la gauche x les avant-bras et les cuisses marquées, cicatrices plus ou moins récentes s'éparpillant sur la peau x le style bien rock, jeans noirs déchirés, t-shirts et débardeurs parfois tout aussi déchirés x docs noires ou chaussures dans la même vibe x ceintures à chaînes, bracelets metalliques ou de faux cuir, colliers semblables, bagues de métal enfilées aux doigts, les couleurs généralement all black, la totale x ongles vernis, noir ou vert foncé selon les jours x toujours, à ce jour, incapable de pousser un semblant de barbe ou de moustache x pas très souriant x peut passer pour intimidant, selon x sent la vanille, la faute à son shampooing et à son gel douche

son prénom entier est (était) Xerneas, oui, comme le Pokémon x famille très croyante, sa soeur aînée et son frère cadet ayant chacun reçu un prénom dans la même veine x il faudrait lire sa carte d'identité pour connaître le sien x complètement et ouvertement athée x refuse de croire à l'existence même des Dieux x les Luminescents ne sont pour lui que des Pokémons que leurs ancêtres ont stupidement vénéré pour aucune raison valable x garde ses opinions pour lui-même jusqu'à ce qu'on tente de le faire changer d'avis x racines paldéennes, parle plutôt bien paldéen / espagnol x a toujours été mauvais en galarois / anglais x a appris la Langue des Signes Lentoise (LSF) quelques années plus tôt x bosse régulièrement comme interprète dans une association, la plupart du temps bénévolement x le reste du temps, est employé comme barman dans un bar dansant d'Ike Kai x sait très bien maquiller, lui-même comme les autres, avec maintenant des années d'entraînement x réagira à n'importe quelle remarque méprisante sur les mecs qui se maquillent x sait surfer, quoiqu'il n'a pas repris depuis plusieurs mois x tiens en horreur le fait de faire des pompes x pansexuel x se considère aromantique, n'ayant jamais eu de crush sur quiconque et n'en ayant jamais eu envie non plus x une belle voix, chante bien, n'est pas spécialement passionné par la chose x dépressif chronique x diagnostiqué à dix-huit ans x sous cachets x a ghosté son psychiatre dès qu'il a pu x la prescription n'est plus forcément adaptée x pas de diplômes hormis le bac (mention Très Bien s'il vous plaît) x a abandonné les études en milieu de première année x plus aucun contact avec sa famille depuis sa majorité x a vécu quelques semaines à la rue x possède une Funécire nommée Apatheia, Apa pour faire court, depuis Juin x elle était à deux doigts de crever x de manière générale, n'en a pas grand-chose à carrer des Pokémons x n'a pas le permis ni de vélo : lui, il marche x mémoire ni auditive ni visuelle, mais kinesthésique, ce qui a été utile pour apprendre la LSF x déteste les bigots x tendance à réagir au quart de tour en cas d'homophobie x ne hait pas le froid, mais aime beaucoup avoir chaud x vive la malbouffe, les fast-foods et manger mal, surtout parce que ça irrite son coloc et meilleur pote, Dyn x gaucher x intj x enneagram 8w9

Azurite

Germéclat

Mâle

Méfiant

Neas, Neas, s'teuplaît, je sais pas c'est quoi mais à chaque fois que je descends au sous-sol y a deux yeux flippants qui luisent et des bruits chelous, j'suis censé la vider mais- tu peux pas genre, y aller toi ?

L'une des associations dans lesquelles Dyn était bénévole changeait de locaux, passant d'Hoarford à Verpré ; c'était le chaos, chaque pièce devant être vidée de meubles et chaque dossier entassé dans des cartons tous plus grands les uns que les autres. Son ami avait été chargé de vider le sous-sol, jusqu'à ce qu'il prenne peur en tombant sur ce qu'il appelait un "fantôme chelou" et n'appelle Neas à la rescousse. Celui-ci, après plusieurs minutes à contempler sa flemme et sa motivation, avait fini par accepter – et était descendu au sous-sol avec une lampe torche pour l'aider à y voir quelque chose, puisque, comme dans un film d'horreur, seule l'ampoule de l'escalier marchait. Tu m'étonnes qu'ils y posent pas les pieds depuis des mois.

Il avait ignoré la présence, d'abord ; deux yeux jaunes scintillants dans le noir qui s'éclipsaient dès qu'il y dirigeait sa torche, avec un grand bruit de casse et de fuite. Rien de terrifiant, s'il s'efforçait de le fuir. Alors, Neas lui avait juste parlé, t'es pas bien courageux, toi et continué à entasser les dossiers dans la pile de cartons que Dyn avait eu le temps d'amener. Au fil du temps, il avait fini par comprendre que ce n'était qu'un Pokémon ; un peu agressif, lui projetant des graviers dessus dès qu'il s'approchait trop près ou bien braquait la torche dans sa direction, mais se contentant de l'observer avec méfiance le reste du temps. Il ne lui posait pas trop de soucis, l'évitant lorsqu'il récupérait quelque chose non loin de lui et passant à l'offensive jusqu'à ce que Neas le rabroue, arrête ça tout en s'éloignant avec tel ou tel dossier récupéré.

La tâche dura plusieurs jours – entre faire le chemin jusqu'aux locaux, les horaires de son job et ses obligations d'interprète bénévole, il ne pouvait pas tout terminer en un coup (et Dyn refusait de descendre à nouveau, terrifié par la bestiole, le trouillard). Petit à petit, le Pokémon s'habitua presque à sa présence, continuant à protester s'il s'approchait trop près, mais loin de sa réaction de départ, ou même de son attitude dès lors que quelqu'un d'autre entrait au sous-sol pour récupérer un carton rempli ou poser une question à Neas. Jusqu'à avoir fini de tout ôter, étagères comprises, et de ne plus laisser qu'un sous-sol assombri, une ampoule jaune dans l'escalier et un petit Germéclat défiant ne pouvant plus se dissimuler derrière les meubles.

Sa besogne terminée, le Kopadien ne revint plus.

Jusqu'à ce que Dyn l'informe qu'ils allaient devoir déloger le Germéclat, puisque les locaux seraient considérés comme abîmés dans le cas contraire, et que l'asso ne pouvait pas se permettre de perdre la caution – certains proposaient de l'attaquer, d'autres de le faire fuir, d'autres encore de l'endormir. Ce qui était hors de question, parce que le truc était tout simplement terrorisé et qu'il se méfiait de tous ceux croisant son chemin – le déloger de cette manière, ce serait juste le terrifier encore plus. Neas essaya, alors ; d'aller le voir, de s'accroupir et de lui parler calmement, faut que tu bouges, tu vas te faire virer. C'est pas cool mais c'est comme ça, tu ferais mieux de partir ; mais un Pokémon ne parle pas l'humain, et il se contentait de l'observer silencieusement sans réagir. Neas finit par laisser tomber – ce n'était pas son problème, après tout.

Pas son problème, sauf que le jour du délogement, il était là, à attendre avec d'autres en haut de l'escalier, écoutant attentivement – les bruits de casse, les grondements du Pokémon, les attaques de ceux des membres de l'asso, les bruits de panique car ils n'y voyaient rien et ils se prenaient des éclats de pierre dans la figure – jusqu'à décider de descendre, impulsion brusque qui le fit lâcher un arrêtez tout en passant devant le groupe, puis chercher des yeux le petit Pokémon de pierre.

Il n'eut pas besoin de le trouver ; celui-ci lui fonça dessus, flottant vivement jusqu'à se cacher derrière lui, derrière ses jambes, les yeux jaunes fixant ses tortionnaires avec colère tout en restant immobile puisque plus personne ne faisait de gestes.

(Neas finit par céder, l'adoptant et le ramenant avec lui puisqu'il semblait apparemment lui faire suffisamment confiance pour l'utiliser comme bouclier – et le nomma Azurite après une soirée pendant laquelle Dyn, atterré par le fait qu'il ne lui avait pas donné de prénom ("pourquoi faire ? je dis eh, toi et il sait que je lui parle"), fit une centaine de recherches internet sur les pierres précieuses pour en trouver un le plus joli possible.)

If this is love I don't wanna be loved

COMMENT PERÇOIS-TU LA SOCIÉTÉ SUR TON ÎLE/SUR LENTIS? Lentois pur et dur, Neas a grandi avec des avertissements sur la nature sauvage de l'archipel tout comme des matinées et des matinées passées à l'église, à écouter des inconnus prêcher la parole et le culte de Xerneas. La dangerosité des îles, il a compris – les Pokémons y sont chez eux, et mettre un pied trop loin sans préparation est aussi inconscient que stupide. Il ne s'est donc jamais trop éloigné des villes, tout au plus pour pouvoir surfer sur des vagues dénuées de touristes.
Mais au fur et à mesure qu'il grandissait, et que son lien avec sa famille tournait à l'horreur, ses croyances se sont réduites en cendres pour ne devenir que colère noire – à quoi bon les Dieux, à quoi bon ces cultes, à quoi bon cette religion lorsque la réalité ne les reflète pas ? Ils n'existent pas, n'existent plus et peu importe si son athéisme est également un entêtement plein de rage et de révolte ; Neas ne croit plus à tout ça, à ces bêtises, ces mensonges et ces enfantillages.
Ainsi, à ses yeux, Calléis est bien belle de chercher à conserver nature et traditions, mais ça ne sert à rien lorsqu'il n'y a personne pour y répondre. Adamantia et ses habitants parfois xénophobes l'agacent, si bien qu'il n'a jamais essayé d'y mettre les pieds. Haptos – New Pyra, c'est son enfance mais aussi ses mauvais souvenirs ; et c'est également l'île dont l'imbécile de dirigeant a décidé de leur planter des foutus cailloux empoisonnés partout. Face à Anthos, il est neutre, voire même vaguement curieux – la science, les découvertes, tout ça a l'attrait des connaissances restant à appréhender. Finalement, Kopadia est synonyme de liberté, quelque part – les touristes, l'animation, sa coloc', les connaissances faites. Kopadia a plein de défauts, mais sa principale qualité est qu'elle le fait se sentir chez lui.

De la fatigue.

Constante, quotidienne, envahissante. Comme une torpeur sur les membres, un manque d'envie de se lever, d'ouvrir ses volets – les tâches du quotidien toujours des montagnes à gravir, les responsabilités tout un tas d'épreuves à affronter, les heures des sabliers filant sans prendre la peine de ralentir, jusqu'au soir où l'on ferme les yeux, à la merci des démons spirales, à attendre que le sommeil ne nous prenne. C'est un quotidien lourd, gris, pesant aussi ; Neas le traverse avec la praticité de l'habitude, se poussant à ouvrir les paupières, à poser le pied à terre et à vivre sa journée. C'est un hiver sans uniformité ; parfois, les semaines se parent de couleurs et le rire s'éparpille, fort et presque entièrement vrai ; parfois, les squelettes gagnent du terrain et l'écrasent dans son lit, la gravité multipliée au centuple tandis que haine amère et dégoût s'arrachent les restes de sa lucidité.

Neas a l'habitude.

Calme, tranquille, nonchalant, en fait ; ne s'étonne pas de grand-chose, accepte tout et tout le monde – il n'est pas là pour porter un jugement, pas là pour accorder de l'importance à ce qui n'en a pas. Il n'en a pas l'énergie, de toute manière. Les extravertis, les timides, les anxieux, les bizarres, les étranges, les énervés, les bavards – il tâclera peut-être un peu si la situation s'y prête, mais ne sera jamais le genre à tourner un coup d'oeil condescendant vers ce à quoi il ne s'identifie pas. C'est un introverti plutôt sociable, cherchant régulièrement à retrouver sa solitude mais n'hésitant jamais à passer en soirée – plus organisateur random de beer pongs avec toute une flopée d'inconnus que celui qui passera la soirée dans un coin avec un cocktail sans alcool. Au contraire ; lorsque la fatigue l'étreint de plus belle, lorsque son crâne se fait assassin et que les pensées le giflent, agacement de soi-même et besoin de se noyer dans d'autres profondeurs que celles de ses spirales, il aura tendance à chercher une échappatoire dans tous les verres – ou les bras – possibles.

Confiant, il sait qui il est et ce pour quoi il ne reculera pas. Un proche mal à l'aise, une insulte homophobe, une remarque de travers sur son look ou sur le maquillage d'un mec, et il montrera les crocs – jamais impulsif sauf dans ces moments-là, la colère vive, les répliques acérées et la provocation comme arme principale. Il gronde, il s'interpose et puis, s'il le faut, sans hésiter, il frappe ; qu'il ait une chance de l'emporter ou non. Ce qui le touche le fait toujours plus que réagir – les émotions d'ordinaire enfouies pour ne pas avoir à les ressentir, mais débordant telles des typhons dès lors qu'il ne parvient plus à anesthésier les flots. Tenter de le convaincre de l'existence des Dieux, recroiser sa famille, être un con lourd et pesant – toute une panoplie de choses pouvant le faire sortir de ses gonds, presque immédiatement, et sans remords. Pas de respect pour les connards.

Pourtant, malgré les dehors cyniques et un pessimiste qu'il qualifiera de réalisme – tendance à partir du principe que le monde est rempli de pourriture et qu'il ne sert à rien d'en attendre grand-chose – il traite ce qu'il considère comme innocent, comme fragile, pur avec la prudence de ceux qui savent qu'un rien pourrait l'entamer sans savoir comment faire pour ne pas y porter des tâches. Les enfants, les petites bestioles fragiles – tous ceux que la vie n'a pas encore marqué, tous ceux qu'il reste à protéger, à couver d'un regard attentif en foudroyant des yeux ceux et celles qui essaieraient de les briser. La méchanceté, la cruauté, il connaît – il la sent de loin, reconnaît les manipulations, les tournures de phrases, les tentatives de culpabilisation, les faux masques de l'innocence, et abhorre le tout de facon viscérale.

C'est un bosseur, un curieux, aussi. Ses cours l'intéressaient, physique-chimie comme histoire et géographie ; apprendre, lire, un peu, l'intérêt réveillé par tout ce qui était intéressant. Lorsqu'il commence quelque chose, lorsqu'il débute une tâche quelconque, ce n'est pas le genre à la bâcler – pas le type à la faire à moitié, d'où le fait qu'il ait fini par apprendre la LSF et perfectionner ses techniques d'application d'eye-liner jusqu'à pouvoir le faire en dormant.

Vif, acéré, l'humour parfois tranchant, provocateur, à tâcler ses proches jusqu'à n'en plus finir et à en désespérer plus d'un – difficilement affectueux, perdu dès lors qu'il faille faire preuve de douceur, de réconfort et de tout qui demande ces qualités tendres qu'il n'a jamais apprises. (Perdu dès qu'on les lui apporte, aussi, l'incompréhension transformée en crainte et en rejet par un corps trop peu habitué à être traité avec soin.) Il protège, il prend soin, il s'occupe des autres avec des gestes, des actes – être présent quand il le faut, apporter de quoi manger, prendre un peu de la charge mentale, tout ce qui peut être discret et lui permettre de ne jamais montrer trop ouvertement qu'il en a quelque chose à faire. C'est compliqué, d'avoir des attaches ; c'est compliqué, d'avoir des amis, un groupe, lorsque l'énergie est toujours rare, que les mensonges se multiplient pour éviter d'avoir à parler et lorsqu'on a passé plusieurs années de sa vie à cacher ce qui envahit ses membres en permanence.

C'est compliqué, alors Neas ment, cache et joue les fantômes, présent et blagueur dès qu'il faut mais sans jamais laisser paraître, sans laisser s'approcher, sans laisser trop deviner, parce que ça signifierait devoir expliquer ; ça signifierait inquiéter, aussi, et supporter leur inquiétude, et commencer à rassurer, prévenir, gérer leurs craintes sans jamais savoir comment leur dire qu'elles sont justifiées – tout autant d'actes pourtant simples qu'il n'a pas le courage d'essayer de réaliser.

Neas n'a pas d'espoir, plus d'espoir – pas de lueur vive sous les yeux, le tunnel s'étant depuis longtemps transformé en labyrinthe. Il vit et il avance, il profite des jours légers et il s'efforce de survivre aux plus sombres ; il se hait, hait tout le monde lorsque tout va mal, furieux contre ses parents, sa soeur, son frère, les Dieux et puis lui-même, sachant pertinemment qu'il n'a rien fait de mal mais incapable de ne pas être plein d'un dégoût amer face à ses propres déboires – faire mal comme réaction réflexe dirigées vers ses tortionnaires comme vers lui-même.

(Lorsque rien ne va, lorsque l'apathie prend le pas, se défendre n'est plus important – à quoi bon, pourquoi protester, pourquoi lutter face à des mains assassines si l'énergie de s'exprimer manque déjà à l'appel)

Neas est fatigué.

sociable x introverti x à l'aise x confiant x assuré x sens de la répartie x sens de l'humour x tranquille x calme x nonchalant x peu d'énergie x ouvert x férocement loyal x protecteur x impulsif sur certains sujet x provocateur x esprit de contradiction x agressif x rancunier x vengeur x cynique x pessimiste x curieux x aime bien apprendre x bosseur x perfectionniste x intègre x tient toujours parole x s'isole volontairement x menteur x la dépression le rendant parfois apathique x furieux x self-hate x self-sabotage x difficultés avec la douceur x attentif x attentionné, sous les dehors je-m'en-foutiste x envie de préserver les plus jeunes, encore innocents x tâcleur x gremlin avec ses potes

Protecteur

En colère

Nonchalant

Ouvert

Isolé

Sleeping At Last — Eight

► un résumé sera disponible à la fin, court et concis.

— i was little, i was weak and perfectly naive

L'enfant du milieu, les cheveux noirs et les yeux attentifs, Neas naît vingt-cinq ans plus tôt, et connaît une maisonnée calme, des prières à Xerneas lors des repas, des visites régulières à l'église la plus proche – assez bien entretenue, malgré son placement en plein New Pyra, dont la mentalité n'a jamais été la plus pieuse. Le calme est de mise, le respect également ; rendre hommage à ces Dieux disparus ayant moins d'un siècle auparavant marché sur les terres de Lentis, qui, peut-être un jour, pourront y réapparaître avec suffisamment de foi. Être trop bruyant, c'est s'exposer à une punition des cieux ; et ça les gronde avec force dès lors qu'ils chahutent trop, qu'ils rient à gorge déployée, qu'un verre tombe malencontreusement sur le sol.

Il nous aime tous, qu'ils disent. Il est Amour et Patience, et Il préserve la vie de par sa simple existence.

Neas a du mal à tout comprendre, parfois. S'Il est tout-puissant, s'Il n'est fait que d'amour et de toutes ces belles choses dont ses parents lui rabâchent, alors pourquoi est-ce qu'une chamaillerie entre gosses ou une tasse de café abîmée lui importeraient-elles tant ? Les autres enfants n'y croient pas tant, non plus – certains disent qu'il a disparu, qu'il est mort, qu'il ne reviendra pas. Mais le jour où il le mentionne à sa mère, celle-ci le dévisage avec outrage, l'incendie d'avoir tendu l'oreille à une telle hérésie, et il file au lit sans repas.

À quoi bon poser des questions, finalement ?

— just a kid who grew up strong enough to pick this armor up

Neas a mauvais caractère. C'est écrit sur tous ses bulletins, dès l'entrée au collège ; le gosse calme et plutôt silencieux de la primaire a déjà perdu patience avec tout ce qui l'agace, et il a beau garder une moyenne très convenable sans efforts, son attitude lui attire les foudres de la plupart des enseignants. En même temps, pourquoi plier les genoux devant quelqu'un ne le méritant pas ? Un acte injuste, une punition collective pour les actes de deux élèves seulement, un cas évident de favoritisme – une fois sur deux, il s'agace, proteste, se fait coller, et rebelote.

Il est petit, la puberté encore loin, frêle et donc proie facile pour ce que le collège fait de mieux : les idiots, les brutes, les bullies. Une "proie" qui ne se laisse pas démonter et, quitte à s'attirer des ennuis, frappe le premier dès les premières tentatives de l'emmerder. De bonnes notes, mais l'attitude exécrable aux yeux du système scolaire – et les appréciations critiques fleurissent peu à peu, à coup de potentiel gâché ou de Neas pourrait faire de grandes choses s'il écoutait mieux l'équipe éducative, tout un tas de commentaires qui ne plaisent pas à ses parents. On l'engueule, on le punit, on essaie de le redresser – on le fait prier, aussi, encore et encore, et Neas lève les yeux par la fenêtre et se demande pourquoi de tels imbéciles existent déjà à son âge si tout est écrit tel qu'Il le voudrait.

— (tw) i remember the minute, 't'was like a switch was flipped

La quatrième, puberté, des images dans la tête, les hormones en vrac et quelques découvertes. Les garçons sont aussi attirants que les filles ; et si ni l'un ni l'autre ne font spécialement frémir son coeur, Neas remarque bien que ça ne veut pas dire qu'il n'aimerait pas en embrasser non plus. Il s'est calmé, au collège ; fait un peu plus d'effort, après une année en compagnie d'une prof de mathématiques vraiment cool ayant parvenu à toquer un peu de retenue en lui sans pour autant le démoniser. Alors, ça va mieux, avec ses parents, n'est-ce-pas ? Suffisamment pour qu'il leur en parle sans se poser de questions, un soir de fin d'année, le bras tendu pour se servir une part de riz et les yeux tranquillement posés sur eux.

Les regarder en face se retrouve être une erreur, parce qu'il observe leur expression changer sans filtres – l'horreur, l'incrédulité, la colère, tout un tas d'émotions plus que négatives qui l'effraient autant qu'elles le perdent. Et on lui dit qu'il se trompe, qu'il a dû confondre, que c'est juste l'adolescence, ses hormones – que ce n'est pas comme ça que c'est censé être, que c'est contre-nature, et tout un tas d'autres arguments qu'il ne comprend pas. (Si c'est bien de l'amour, ou quelque chose dans le genre, en quoi est-ce que c'est mal ? Ils ont dit qu'Il n'est qu'amour – si c'est le cas, alors pourquoi est-ce que ce genre là ne serait pas le bon ? Pourquoi est-ce qu'un quelconque type d'amour serait faux ?)

Ça ne fait pas sens, ça ne fait pas sens, mais Neas hoche la tête, se tait et décide de réfléchir. (Il ne les croit pas, pas vraiment, mais leur réaction était plus que viscérale – et ça fout tout en vrac, ça fout tout à l'envers, ça tort et ça perd.) Il arrête de faire des vagues en cours, bosse, bosse, encore et encore – monte ses notes et enjolive ses bulletins. Quelque part, il sait bien que s'il veut de la liberté, plus tard (que s'il veut un avenir loin d'eux) c'est l'une des seules solutions. Il se tait, bosse et n'aborde plus le sujet – mais son frère et sa soeur s'en souviennent, eux, et leurs idées ne sont pas différentes de celles de leurs parents. Les coups et les bosses remplacent les chahuteries familières, les insultes les râleries, jusqu'à ce qu'il ne reste plus en Neas qu'une colère bouillonnante mais pourtant encore trop confuse pour s'autoriser à sortir.

(Il se déteste, un peu, aussi, se dégoûte parce que si c'est vrai, si c'est vrai, alors pourquoi est-ce qu'il est là ? Et ça spirale, et ça engloutit, et ça fait mal, et il s'en punit, lui-même, parfois, aussi.)

— (tw) you were wrong, you were wrong, you were wrong

La Seconde, les premières soirées, les premiers baisers – mec, meuf, n'importe, avec quelques bières récupérées grâce aux grands frères et soeurs des potes qui suffisent largement à induire un début d'ivresse chez tous les adolescents mal habitués au goût amer de l'alcool. Neas teste, se teste, se découvre et comprend un peu mieux ce qu'il sait, au fond, depuis longtemps : les cons, c'est eux, avec leurs esprits étriqués, leurs idées et leurs préjugés bidons, et leurs engueulades ne faisant pas sens. Les cons, c'est eux : avec leurs coups, leur ignorance, les regards qui passent sans le voir sur les marques récoltées par les adelphes, comme si ça n'était rien (comme s'il le méritait). Mais ce sont ses parents, et Neas est encore un peu plein d'espoir, encore un peu naïf ; alors il réessaie, une dernière fois, relance la conversation, l'affirme, donne des exemples et espère qu'ils comprendront.

Il espère très fort.

(Les expressions ne changent pas.)

Ses parents le forcent à voir un psy, sélectionné avec soin, pour l'aider ; pour le remettre sur le droit chemin, quel qu'il soit, et Neas envoie se faire foutre toutes leurs leçons et tous leurs enseignements, commence à se maquiller par provocation parce qu'ils détestent ça, change son style vestimentaire, ignore leurs réactions ; ils ont tort, ils ont tort et surtout, il n'y a pas de Dieux, pas de Xerneas, rien de tout ça, parce que s'il y en avait, révérés comme Tout Puissants, alors pourquoi ? Pourquoi aurait-il laissé faire tout ça ? Pourquoi est-ce que ses parents le détesteraient, seraient dégoûtés par quelque chose qu'il est ? Comment est-ce que sa propre soeur l'abhorrerait au point de le pousser dans les escaliers et de l'y faire s'ouvrir l'omoplate ? Comment est-ce que son propre frère aurait eu l'envie de le bousculer si violemment que l'arrière de son crâne a heurté un coin de table ?

Comment ?

Les souffrances existent partout et sont interminables.
Si les Dieux existent, ils sont bien cruels.

— i want to break these bones 'til they're better

Neas tient jusqu'à sa majorité.

La colère, la fausse inquiétude, la culpabilisation, le dégoût – rien ne s'arrête. Il s'éclipse de plus en plus souvent, ignore les couvre-feux, les punitions et les punitions pour n'avoir pas fait ses punitions. Il bosse, bosse parce qu'une licence loin, loin d'eux avec une bourse suffisamment grande pour lui payer un studio ou même une tente en plein Harmon'île suffirait à lui permettre de se sauver ; mais il est fatigué, et putain, il est de fin d'année, alors une fois le bac en poche il ne peut toujours pas partir. Il a encore dix-sept ans – il ronge son frein, attend, attend, le vingt-cinq septembre comme date butoir ; le salaire de ses parents ne lui a pas permis de décrocher une bourse, puisqu'il n'en aurait (dans un monde parfait, pas vrai) pas besoin. Il n'en a cure.

Son anniversaire arrivé, il fourre toutes les affaires qu'il peut dans une valise et un sac à dos, puis se barre.

— i'm standing guard, i'm falling apart, and all i want is to trust you

Vivre à la rue, c'est compliqué – surtout lorsqu'on essaie de suivre les cours du mieux possible. Il galère, il se relève, continue, décroche un job à temps partiel dans un fast-food, épuisant mais nécessaire ; et ça dure, deux semaines, trois, jusqu'à ce que presque deux mois après être parti, il recroise la route d'un étudiant connu en soirée, qui réalise sa situation et lui propose de squatter son canapé, comme si c'était quelque chose qu'on offre à un quasi inconnu. Neas ne le comprend pas, pas vraiment, mais c'est une chance ; il hésite et puis accepte, et l'autre n'a pas l'air dérangé plus que ça par sa présence. En fait, il est même plutôt ravi ; il vit en colocation, mais sa colocataire n'est que très peu présente depuis qu'elle s'est trouvé un copain, et apparemment, il se sent seul.

En quelques jours, Neas apprend tout ce qu'il faut savoir sur son nouveau pote. Il s'appelle Dyn, il est en première année de licence d'études environnementales ou de préservation des patrimoines naturels (l'un des deux, ou les deux, ou bien ce sont les assos dans lesquelles il fait du bénévolat), il a trois soeurs de qui il est très proche, ne mange que des repas ultra bios et équilibrés (et végétariens), et passe son temps à oublier de fermer à clef ou à carrément oublier les clefs sur la porte d'entrée. Il est bosseur, bavard, chaotique et malicieux – c'est bien trop facile de le tâcler, de le charrier mais aussi de sympathiser avec, et quelques mois plus tard, lorsque Neas change de job et décroche un poste de barman à temps partiel, il emménage pour de bon dans la coloc, remplaçant l'ancienne habitante dès qu'elle rejoint définitivement son copain.

Peut-être que les choses vont repartir du bon pied, finalement.

— (tw) my healing needed more than time

Lorsqu'on échappe à l'orage, les vagues ne sont jamais loin pour achever le navire.

Neas est fatigué – épuisé, la motivation absente, les devoirs rendus en retard, les conversations de groupe ghostées dès qu'il faut faire un exposé. Il essaie, pourtant, mais ne parvient à se lever que pour son job, ignorant ses cours et examens avec un manque d'intérêt si grisailles qu'il prend peur. Rendez-vous chez le médecin généraliste, puis chez le psychiatre, (anxiété) et diagnostic : une dépression, violente et brutale, qui, lorsqu'il en discute un peu plus, ne date probablement pas d'hier. Une dépression et des cachetons, conséquences de deux parents qu'il hait de plus en plus jour après jour. Il rentre chez lui, achète une boîte à la pharmacie et la dissimule dans sa chambre avant que Dyn ne puisse voir. Il l'a suffisamment aidé ; il s'est suffisamment usé pour lui. Pas la peine de tirer sur la corde.

Il laisse tomber sa licence, sombre peu à peu, devient barman à temps plein et chaque jour devient une reflection du précédent, avec plus ou moins de couleurs pour les décorer.

— (tw) hold the door shut and bury my innocence

C'est étrange, après des années à entendre dire qu'on a mauvais caractère, à se défendre à la moindre trace d'agression, de n'en avoir plus l'énergie. C'est étrange, de protester une fois, deux fois, attends et de se heurter à un manque total d'intérêt, en face – et de réaliser ce qui se passe, de réaliser qu'on est trop épuisé pour insister, et de se dire, tant pis. De déconnecter.

C'est moins étrange, quand au fil des années, ça recommence plusieurs fois.

— show me how to lay my sword down for long enough to let you through

Des connaissances, d'abord ; une partie de beer pong organisée à l'improviste, deux adversaires dont un type canon aux sous-entendus évidents, un numéro échangé, quelques soirées de fun et puis quelques verres échangés entre potes, puis avec les potes des potes – et avant de réaliser, avant de faire attention, Neas se retrouve part d'un groupe, toute une troupe à l'humour semblable, ouverts et drôles, qui le connaissent mais ne le connaissent pas. Il cache, il dissimule, il réprime l'humour noir et les blagues un peu trop limites qui pourraient attiser l'inquiétude – il fuit et quand il sombre, quand il est incapable de se lever, il ment et espère que ça suffira.

Pour la plupart, ça suffit.

Pour Dyn, toujours un peu étourdi, toujours un peu trop naïf, parfois, ç'a toujours suffit.

Pour Romeo, qui se bat contre des démons semblables, connaît les journées où sortir du lit est une épreuve insurmontable et est bien plus perspicace qu'il ne le laisse paraître, plus vraiment. Les messages résonnent dans le vide, mais c'est comme si ce n'était pas grave ; comme s'il attendait simplement qu'il aille mieux, chaque fois, et Neas finit par répondre. Finit par livrer, un peu.

Quand l'autre comprend parce qu'il connaît, c'est plus simple – mais une personne, ça suffit. Une personne, c'est déjà trop, au fond.

Et Neas est fatigué.

► Résumé
— enfance. Elevés très croyants, Xerneas vu comme tout puissant, parents déjà toxiques se servant de leurs croyances pour avoir la paix (interdiction de crier, blâme au moindre verre renversé, etc.)
— collège. Neas s'attire des ennuis au collège, répond aux adultes, se bagarre quand on l'emmerde.
— quatrième. Neas réalise qu'il est autant attiré par les filles que les garçons, le dit à ses parents et se prend une vague d'homophobie et de gaslight en guise de réponse. Il décide de laisser tomber, n'aborde plus le sujet. Sa fratrie le rejette complètement, s'en prend à lui, mêmes idées que leurs parents.
— seconde. Seconde tentative envers ses parents, les réactions sont pareilles voire pire, est envoyé chez un psy pour le "remettre sur le droit chemin". décide de tout faire pour se barrer & envoie bouler toutes croyances religieuses.
— majorité. Neas s'en va de chez lui dès qu'il est majeur, vit à la rue un mois et demi avant de rencontrer Dyn, qui deviendra son coloc et meilleur pote avec le temps.
— études. Neas sombre peu à peu, est diagnostiqué en dépression en fin d'année de L1, arrête les études et garde son job, devenant barman à temps plein. Il ne met personne au courant de son état.
— récemment. Il fait peu à peu connaissance avec tout un groupe de son âge qui se rapproche, gagnant donc de vrais amis, sans pour autant se montrer ouvert et franc avec eux.

You pollute the room with a filthy tongue

Tu n'as rien à nous raconter?

okay um. j'vais avouer quelque chose, je suis ultra ultra self-conscious. c'est un perso qui, uh, ne va pas très bien lol, et j'ai- je pense que de tous mes persos (j'en ai quand même une petite centaine), il remporte la palme du ne va pas bien, pour être franche. j'avais peur/j'ai peur que ça fasse trop, qu'il ne soit pas assez détaillé, pas assez, j'sais pas- PAS ASSEZ BIEN mais d'un autre côté je l'aime d'amour et je. ouais.

Pour la petite histoire, Neas il est né dans un rp d'ici - à la base c'était juste un PNJ random dans un rp en bar, puis pour rire j'ai "imagine un perso qui s'appelle Xerneas, y a bien des gens irl qui s'appellent Jésus non" et de fil en aiguille, il a gagné une backstory, un caractère, un style vestimentaire, des anecdotes, puis j'ai commencé à écrire sur lui dans un AU (alternative universe), à le développer… Et, ouais, au final, il a fini par pop sur BW même si je n'avais jamais prévu de le faire ici, à la base

j'espère qu'il vous plaira autant que j'ai fall in love avec, et que ben j'ai pas trop raté sa prez

du loooove

Surnom/Pseudo : Gone, once again hehe
Pronom(s) : Elle !
Parrain : Ophelia ♥
Comment nous as-tu découvert? : Ophelia blblblbl

12/01/2024

19/06/2022

Rebienvenu.e! J'ai hâte de me plonger dans la lecture complète de ta fiche!

06/11/2023

Rebienvenue ! don't have mercy on me now ❞ (neas) 2675462704

"de manière générale, n'en a pas grand-chose à carrer des Pokémons"
J'ai ris, j'avoue.

Bon courage pour la suite de ta fiche !

20/07/2022

Re-bienvenue, bon courage pour la suite de ta fiche !

13/04/2023

je vais te le répéter jsp combien de fois mais : tu es stressée ? arrête. (/out)
HE'S PERFECT & IT HURTS c'est vraiment chouette d'enfin lire une vraie fiche bien détaillée sur lui avec ses petits quirks & co, et l'histoire est juste seamless, tout s'enchaîne avec logique et donne du sens à son caractère et pourquoi il est devenu comme il l'est aujourd'hui... (btw toutes les réf. à la fatigue je les ai feel dans ma Meera intérieur lmao rip)

Ça me bute qu'un pnj random de background de RP ait été développé au point de devenir un personnage aussi complet et sensible mdrrrr mais ça témoigne de ta plume et de ton talent à faire des OCs ♥

j'ai trop hâte de te trouver un starter bien pas pratique pour lui casser les couilles ohlala
et de lire tes futurs rps mais ça tu le sais déjà

BISOU JTM JM NEAS J'AI ADORÉ LE DESSINER CT TROP FUN don't have mercy on me now ❞ (neas) 2675462704

21/08/2022

OMG coucou il nous faudra des liens

Enfin Vlinder le connaît déjà du coup vite fait faut qu'on voie ça

RE BIENVENUE ICI sinon hype don't have mercy on me now ❞ (neas) 2675462704

20/03/2022

J'vais te taper bien sûr qu'il est assez bien.

REBIENVENUE don't have mercy on me now ❞ (neas) 3284768608

Voilà, t'auras pas plus parce que t'as gagné la maj et moi je suis toujours nulle part je suis jalouse.
(no c'est faux je t'aime)

Je l'aime il est si... ah il me fait grave mal en vrai mais il est très stylé et je veux des liens et je veux me torturer la tête pour te trouver le meilleur starter parce que tu mérites et bref-
Rebienvenue hihi, et bon courage d'avance

06/02/2024

oh bon sang tous ces bienvenues gfsdhgfddg

Merci beaucoup à tous fghgfdfgh blblblbl ♥

Nao — oui jpp je sais tellement pas comment je vais faire pour qu'il capture plus de genre 3 pokémons à tout casser, ça va être terrible

Meera — ENCORE MERCI POUR LES ILLUS AAAAHHH et oui jpp genre. comment ça à la base c'était un PNJ random?? je suis encore choquée du développement sdhgfdfhgf et. aaaaaaaaahhhhhh. oh le truc de l'histoire seamless me rassure tellement help j'avais tellement peur que ça fasse trop j'me suis pris la tête comme pas possible lmao

Kayl — EHEHEH oui il faut un lien avec Vlinder. aucun souci. (ptdr ils sont tellement différents j'imagine même pas le chaos d'un lien entre les deux)

Sun — COURAGE POUR TA MAJ JTM dfghgfdf aaaaaaaahhhh sorry de faire mal, il a- ...ilvapasbien dfgfdfg trop trop hâte de découvrir vos starters. like. HYPE AF.

sur vous et encore merci à tout le monde pour les bienvenues lkjhgfjk

29/11/2023

Voilà, j'ai tout lu, et je confirme ce que j'ai dit sur le discord: je veux un lien avec Kincaid!

15/07/2022

Re-bienvenuuuue, hâte de découvrir plus ton perso car j'ai vu qu'il était très hype don't have mercy on me now ❞ (neas) 1f440

Hâte de voir si on aura des liens possibles ou des RP hehe (Lei et Eight se maquillent aussi en plus don't have mercy on me now ❞ (neas) 1f485

)

02/10/2022

Je-
Okay.
Par où commencer ?

Tu sais déjà l’amour que j’ai pour ce personnage - toute mon envie de le protéger, de lui redonner espoir et force de lutter, de le heal, petit morceau par petit morceau, de lui rendre un peu foi en la vie et en quelque chose de meilleur, en- Well, ce qui vient après le vide, ici, peut-être ; ce qui vient après l’abandon, ce qui vient après tous les tant pis dont on s’est convaincus.

Oui, il a une histoire chargée, personne ne le niera - mais tout s’imbrique comme une suite aussi logique que cruelle. On comprend pourquoi il est comme ça, pourquoi il lui arrive ci ou ça, pourquoi les choses sont ce qu’elles sont, pour lui, son caractère, sa façon de voir la vie, d’avoir abandonné, c’est- C’est terrible, hein, mais ça fait du sens, et on peut sans peine retracer le fil rouge des pourquoi et des comment.

Ciel, tu n’imagines même pas tout le mal que je veux à ses parents et à son frère et sa soeur, dans tous les putains d’univers dans lesquels tu le joues.

…God, si on m’avait dit que Mèches-Vertes, petit PNJ organisateur de beer pong sans histoire deviendrait ce qu’il est ; qu’il n’aurait pas qu’une couleur de dialogue le temps d’un topic mais un nom, une histoire, des traumas, plusieurs vies dans plusieurs univers, un ship ; et si on m’avait dit que je rejouerais Roman et que ce serait pour un personnage comme lui-
La moi d’il y a quelques mois serait sincèrement perplexe. /sbaff

Mais il est là, bien réel, sublimé par ta plume et par les artworks de Meera, bientôt validé, bientôt paré à évoluer dans l’univers de Be.Wild, avec l’autre Gremlin, le groupe, et je- Je suis juste si heureuse, t’imagines pas ;;

Apaaaaaa blblblblbl oh Belladone qui va être contente d’avoir sa copine hihi

vive la malbouffe, les fast-foods et manger mal, surtout parce que ça irrite son coloc et meilleur pote, Dyn

Vivement les balcon-clopes-mcdo des gremlins /sbaff

Je te déteste pour les répétitions sur la fatigue, bc je- Mon Roman intérieur est comme >:c (mon Romeo intérieur aussi d’ailleurs) (franchement heureusement que mes personnages existent pas IRL, sinon t’aurais intérêt de RUN) (:doge:)

BREF.
On sait tous.tes pourquoi t’es là, et c’est pas pour mon blabla hein-
So, well.

Tu connais la marche à suivre… ♥

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Dodoala — Ce petit pokémon nait, vit et meurt à jamais pris dans le sommeil du juste dans lequel son régime alimentaire le maintient au quotidien et menant des aventures que personne ne peut connaître au fil de ses rêves. Ses réflexes étonnants lui permettent de se défendre face aux assauts du monde extérieurs, si bien que l’on se demande souvent s’il est vraiment endormi –mais oui, les bras de Morphée agiteront toujours un voile trouble et fin qui vous séparera lui et toi et il faut s’y faire, l’accepter tel qu’il est. Ce n’est pas parce qu’il dort qu’il ne peux pas te comprendre, te connaître et t’aimer –il arrive à certains de ses pairs de se défaire de leur bûche favorite sans laquelle ils ne peuvent dormir en paix pour leur privilégier le bras d’un humain qui aura su gagner leur confiance toute entière.
Dodoala ne demande rien si ce n’est un endroit sauf où dormir tout son soûl et un dresseur qui saura l’aimer même quand il ne peut pas toujours ostensiblement lui rendre la pareille –mais ça devrait te parler, pas vrai ? Lorsque les jours se feront trop sombres et trop durs à affronter, lorsque l’orage qui hurle en toi t’intimera de laisser tomber pour cette fois, il saura être à tes côtés à te guider vers le sommeil et les songes échappatoires –et il rêvera pour vous deux en attendant que tes yeux ne s’ouvrent sur de plus beaux matins.

Germéclat — Beauté froide, créature abyssale ; il y a, en ce Pokémon, un quelque chose d'attirant, un quelque chose d'effrayant - un halo, une aura, qui attise curiosité, qui attise méfiance tout à la fois ; sublime et monstrueux, magnifique comme capable du pire au nom de vivre. Sa roche est fragile, solide - (résiliente), un peu des deux à la fois ; dépend des coups, dépend des pluies, les érosions aléatoires. Les roches encaissent, les roches se brisent - au fil du temps, dans ton sillage, des morceaux de toi-même éparpillés, abandonnés sur les sentiers ; les graviers ont fait de toi des débris érodés sur lesquels il est facile, de s'écorcher (sur tes non-dits, sur tes secrets, sur tes murs dressés pour ne pas avoir à parler). Ses pétales sont poison, cristal - le venin des idées (de celles qui t'intiment d'abandonner, de laisser faire ; parce qu'à quoi bon ?) et puis celui des veines, du sang, d'être le fils de ses parents (de porter un nom qu'on exècre et qu'on maudit, ceux qu'on méprise comme une identité)... Mais n'est-ce pas ce poison qui t'a fait ? Comme les magnificences d'un Floréclat en devenir - éclot dans la revanche et comme pour dire vous ne m'aurez pas ; forgé de tout ce qu'ils détestent, de ce que le pire d'eux a fait de toi.

Mystherbe — Il connaît tes difficultés à se lever. Il connaît la fatigue, il connaît l'épuisement ; il est surtout du même monde que toi lorsqu'il s'agit de le forcer à sortir de terre et affronter le monde : il hurle, hurle à en déchirer les tympans de celui qui l'agresse. Il n'accepte de sortir que la nuit, et de son propre gré. Et il faudra accepter que, peut-être, des jours durant, il ne bougera pas d'un pouce.
Ses feuilles, préparées en infusion, ont des propriétés hallucinogènes — propres à t'évader du monde, ou peut-être seulement de lui permettre, à lui, de rêver à ce qu'il ne verra jamais, terré dans son coin. Mais pour avoir seulement le droit d'y poser les doigts, contact fragile entre lui et toi, il te faudra gagner sa confiance, une confiance sincère et solide. Celle que tu as toi-même du mal à offrir. La même aussi qui te permettra de savoir que derrière un aspect repoussant et des effluves parfois abominables se cache encore un cœur doux, une gentillesse certaine et un nectar, concentré de ses plus belles qualités et compétences. Tu sais, la puanteur, c'est juste pour faire fuir quand la fatigue est trop intense et l'obscurité trop épaisse. Tu apprendras peut-être que, comme tu aimes à aimer, sourire, aider les gens, il ne sent plus rien (presque des senteurs de jolies fleurs) lorsque tout va bien — presque bien.
Et il te restera alors à choisir et l'accompagner — trouver la joie et la sérénité, sans s'empêcher des instants de calme nécessaire, ou prendre toute la place qui vous revient, apprendre à faire avec sans oublier, malgré la fatigue qui fait ployer les paupières et les pétales ?

Ponyta de Galar — Il est la lumière de ton obscurité. Il est ce phare dans la nuit, ce guide que les choses pourront s'arranger, un jour. Tu es blessé, Neas, physiquement et moralement et Ponyta de Galara, avec sa corne curative pourrait sans doute t'aider à soigner tes blessures.
S'il symbolise la pureté, s'il est capable de lire l'âme des gens en regardant dans leurs yeux, c'est ce qu'il a vu, dans la tienne. Tu as beau te penser "impur", ce n'est pas ce que lui a pensé en te voyant. Ton innocence est bien là, dans tes intentions. Dans tes tentatives de la préserver chez les plus jeunes.
Tu es résilient, face à ce que tu as vécu, malgré ce que tu peux penser, ce que ne peut que saluer l'évolution de Ponyta de Galar dont la bravoure est sans limite pour affronter l'adversité.

Pyronille — Tout vous oppose. Vous êtes aussi différents que la nuit et le jour, aussi différent que la lune et le soleil. Lui brûle. Il brûle de ce feu, cette énergie qui te manque tant. Et puis, en le voyant, comment ne pas penser au gardien de l’île désertique ? Ses flammes sont aussi belles qu’elles peuvent être dangereuses, aussi réconfortantes que destructrices. Il n’est pas l’un de ces êtres divins et sacrés auxquels tu ne crois plus et pourtant, il y a bien longtemps, ceux de son espèces ainsi que son évolution étaient autant vénérés que craints. Vénérés parce que l’on pensait qu’il était tombé de l’astre solaire et craint à cause de ses flammes qui pouvaient provoquer des feux de forêts. Tout vous oppose. Mais au fond, n’est-ce pas vos différences qui vous rendent complémentaires ? Le monde n’est ni tout blanc ni tout noir, il faut une même quantité des deux pour qu’il puisse y avoir un équilibre.

Yveltal — Lui aussi il déteste Xerneas. Rien que pour ça vous devriez vous allier. Il ressemble à un pigeon couleur bacon, et il aime le chaos (tout comme ce qu'il se passe dans tes pensées lorsque la dépression prend le dessus). Bref vous êtes faits l'un pour l'autre.

...
Bien évidemment, la sixième option n'en est pas vraiment une. Mais c'est la faute de Kayl. (...Enfin, c'est moi qui ai dit "ptdr j'vais def l'ajouter", mais j'me dédouane totalement.)

03/11/2021

Le membre 'Moira Kryope' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'[CHROMA] 1/50' :
don't have mercy on me now ❞ (neas) O4viipE

06/02/2024

Coucou g choisi et g fini la prez ducoup

UUUUUUUUM DUCOUP WELL MERCI ENCORE POUR LES BIENVENUES et god Moira ton message je sdfgfdsgfd j'ai déjà cry dessus sur discord mais jle redis, ta plume qui fait de la prose même pour un petit commentaire de bienvenue JE fggdg help

Vous m'avez donné du fil à retordre bonsoir B) Genre- ouais, les seules raisons pour laquelle j'ai fini par en éliminer peu à peu, c'était- des détails NULS genre ça s'ets joué d'un cheveux je fgsdfhgfd ouais. MAIS HERE WE GO.

Donc, après délibération et malgré plusieurs scènes dans la tête, j'ai d'abord ôté Dodoala et Ponyta de Galar, parce que- parce que ce sont des Pokémons que je kifferais lui faire avoir plus tard, pour son character development – il a du mal avec la douceur, a du mal avec les gestes qui aident et chérissent, alors quoi de mieux, lorsqu'il devra apprendre ou réaliser qu'il en est capable, que le petit Dodoala trop adorable qui dort mais se défend contre quiconque le dérange, à l'exception des rares personnes en qui il a confiance ? LIKE. ET PUIS. L'image du p'ti Poké qui s'attache au bras de Neas en dormant je sdfgfdghfdsfg ~~ses potes vont se foutre de lui lol~~. Ensuite Ponyta – c'est juste. GENRE. la descri qui lui dit qu'il est pur à ses yeux je

MAIS MON KEUR fgfddfgfd ouais j'me dis que c'est un développement qui serait ouf plus tard, pas de suite dès sa validation, parce que bon j'ai l'intention de le faire se détester un peu encore quand même ~~je sais je suis horrible frappez-moi~~ mais ouais, j'irai le chercher dès que je peux/que le moment est venu parce que. Ouais. Dodoala et Ponyta de Galar c'est vraiment deux gemmes qui donnent de l'espoir/lui feront apprendre cette douceur qui le terrifie alors- ouais, j'les réserve pour quand son chara dev l'y amènera, et en attendant je relirai les descriptions qui me fendent le coeur sdghgfdghgf

Ensuite. LES TROIS DERNIERS PTDR non parce que genre. Je passais mon temps à "okay c'est entre lui et lui" et à ensuite "...mais lui aussi" et à inverser bref c'était infâme maaais j'ai d'abord, pour une raison absolument nulle mais fallait bien faire des choix, fini par écarter Pyronille, juste parce que- ...parce que l'idée que j'ai eu avec lui me faisait mal et je voulais pas souffrir dès le début dans tous ses topics de capture

Genre- ouais, je pense qu'étant donné que ça reste un Pokémon associé aux Luminescents + qui a été vénéré comme un dieu par d'anciennes populations, Neas aurait un peu trop fait de la projection sur le pauvre bb, à ne pas l'aimer puis ensuite à carrément le détester s'il continue à le suivre partout pour x raison. Et ouais je. J'ai pas le cœur à faire mal à bbnille de suite- mais il l'aura, c'est certain, et avec un peu de chance, il l'aura quand il a suffisamment avancé sur ses propres traumas & triggers pour être capable de deal avec sans le rejeter complètement sggfdsdfhgfd

ET ENSUITE VRAIMENT JE SAVAIS PLUS
GENRE GOD COMMENT DEPARTAGER

...la seule, la seule raison pour laquelle je n'ai pas choisi Mystherbe, c'est parce qu'il est en Z1 Kopadia. j'arrivais pas à savoir, sinon, genre- je veux les deux ok ils sont juste incroyables dfhgfdghgfd surtout que j'avais une super idée de comment intégrer poti Mystherbe là sob like j'ai mal de le laisser de côté mais mon premier post rp ça va clairement être une capture pour venir le chercher parce que JLE VEUX. dfghgfdfggfds mais son symbolisme, le lien avec sa façon de se défendre, le fait qu'il faut gagner sa confiance, les feuilles hallucinogènes lmao sdfghfdsdfg genre- ça collait si bien bon sang. Mais ouais, j'ai fini par en éliminer quatre et choisir Germéclat. Genre- là aussi, la description, le- le parallèle, le poison et la roche qui s'effrite ou se renforce, je- JVAIS PAS REFAIRE L'ANALYSE MAIS GENRE. c'est juste, c'est littéralement Neas, traumatized et plein de barrières pour pas être blessé à nouveau?? genre, ouais.

Vous m'avez fait des starters absolument incroyables et j'vous remercie de fou de fou de fou
Genre, merci.

et pour le 6:

Et j'ai maintenant fini ma fiche !

02/10/2022

WELL.
Sache que ce fut un plaisir d'assister à tous tes dilemmes. Tu as effectivement fait le meilleur choix :glasses: mais je te somme d'aller chercher tous les autres, y compris ceux qui n'ont pas été officiellement proposés, maintenant que t'as lu ton fil.

En vrai j'aime beaucoup ce que tu as trouvé avec le Germéclat, même si c'était pas le Pokémon le plus facile à caser, et puis les p'tit Dynneas crumbs que ça donne à se mettre sous la dent blblblbl Mais ouais c'est- Un peu doux, j'aime bien genre- Neas qui care même si no waaaaay qu'il l'admette lmao hughruhg et j'aime trop genre- "ça va, j'dis 'eh, toi' et il sait que j'parle de lui :rolleyes:" ça m'fume jpp

Bref, je- Je l'aime. J'aime Neas, j'aime son starter, j'aime toi, aussi.
Trop hâte d'écrire enfin Seventes et nos Gremlins.
Love.

Oust. ♥
~~Va tirer ta boîte.~~

Félicitations Neas,
Tu es validé !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar ni de poster ta T-Card ainsi que de faire valider le movepool de ton starter, et n'hésite pas à venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perdras pas au travers de tes aventures into the wild ~

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