1m62 × cheveux blond cendré, très longs × se fait parfois des mèches de couleur roses ou violettes × se fait souvent une tresse sur le côté × yeux bleus, assez pâles × n'a pas encore de tatouage ni de piercing parce qu'elle change d'avis constamment × mais a les oreilles percées × cicatrices de brûlures sur les bras et les hanches × cicatrices sur les poignets × quelques taches de rousseur en été × a les poils fins et clairs, si bien qu’on les voit peu × porte des bottes roses × et un blouson en faux-cuir noir × ses vêtements sont souvent noir et rose × aime les jupes et les collants × met des chandails à manches longues

est fascinée par les papillons × et par les bestioles à pattes × vit toutes ses émotions intensément ; trop intensément × se drogue dès qu’elle a besoin de s’évader × ou écoute de la musique × se met à chanter quand elle ne veut pas répondre à une question × son jumeau lui répète de ne pas boire d’alcool × mais elle le fait souvent quand même × est déchaînée quand elle est ivre × s'est déjà fait sortir de boîtes de nuit pour dégradations × ne se souvient jamais de ce qu’elle a fait quand elle était bourrée ou défoncée × dessine souvent × connaît l’histoire du Morpheides par cœur, le conte que sa mère racontait × dans sa version à elle le Morpheides meurt à la fin × a une belle voix quand elle chante × aime jouer de la batterie × est attirée par les choses qui brillent × se mord les poignets au sang pour refouler ses larmes × ne pleure jamais même lorsqu’elle va mal × ne boit pas de café × a peur du feu, du noir, de la solitude

Spaghetti

Venipatte

Mâle

Impulsif

Tu contemplais le ciel silencieux d'Haptos, désert nocturne dont les dunes se reflétaient d'argent et d'or. Lui aussi regardait les étoiles sans bouger. Tu ne l'avais pas vu, ne faisant attention à rien, alcool et autres poisons dans tes veines. Lui aussi ses veines étaient remplies de poison – un poison dont il ne peut se débarrasser.
Tu pensais à ton jumeau et tu te disais : s'il savait ce que tu étais vraiment, te rejetterait-il ? Parce que la drogue, les conneries, tu ne lui as jamais dit. C'était un secret entre toi et toi-même, un secret que tu savais honteux mais dont tu ne parvenais pas à te débarrasser.
Lui aussi pensait à son frère. Carcasse vide sur le sable, les yeux fermés pour toujours, un autre Venipatte était retourné les pattes en l'air ; mort.

C'est ainsi que vous vous êtes rencontrés. Toi songeant à la vie gâchée que tu menais ; lui songeant à la mort gâchée d'un frère si jeune qui aurait dû vivre. Toute la nuit vous êtes restés silencieux, immobiles, à regarder le ciel. Puis au matin, tu l'as capturé.

Spaghetti est destructeur. Comme toi il n'écoute pas les ordres et il agit sans réfléchir aux conséquences. La violence est sa première réaction. Spaghetti est toxique. Il aime harceler les autres, les blesser jusqu'à ce qu'ils s'écroulent, à bout de force.
Mais Spaghetti est, peut-être, brisé au fond de lui. Comme toi, tu l'es, refoulant tes larmes et te cachant derrière cette façade bâtie de toutes pièces pour que personne ne distingue les fêlures de ton cœur.

Tell me something about you

Comment perçois-tu la société sur ton île/sur Lentis? Calleis, pour toi, c’est le synonyme de liberté. Dormir à la belle étoile, voir la vraie nature, sauvage et indomptable, – pas celle qu’on essaie de maîtriser – c’est ça qui te fait vibrer. C’est pour ça que t’as déménagé à Calleis, tu sentais que c’était là que tu devais vivre. Pas Adamantia, là où tu vivais avant. Les landes froides avaient glacé jusqu’au cœur des habitants. Tu sentais souvent leur regard sur toi, l’étrangère, la paria.
Tu n’as pas encore tout visité, et tu n’y connais rien en politique. Peut-être que tu découvriras Kopadia et que tu voudras y rester. Pour l’instant, c’est à Calleis que tu as atterri et tu aimes le calme de la forêt, un calme qui cache pourtant un chaos immense au plus profond de la jungle.

Tu l’as déjà croisée, rapidement, Alice de Fiercastel. Elle t’a semblé gentille. Le genre de personne que tu veux suivre et pour qui t’as envie d’être loyale. Le genre de personne que tu voudrais approcher mais toi, t’es rien, pourquoi une dirigeante d’une île s’intéresserait à quelqu’un comme toi ? Alors tu te contentes de la voir de loin, de l'admirer.

Je me suis toujours dit qu’il fallait quelqu’un comme toi dans ce monde. Quelqu’un qui ne se conforme jamais aux règles, qui fait l’inverse de ce qu’on attend d’elle, quelqu’un qui s’envole au moment où on pensait réussir à la frôler. Quelqu’un comme toi ;

Libre.
Insaisissable.
Tornade.

Tu ne tiens pas en place, jamais. Tu ne t’arrêtes pas de bouger, tu ne t’arrêtes pas de parler, de tout et de n’importe quoi – surtout de n’importe quoi. Tu es capable d’aligner un nombre considérable de mots, les uns à la suite des autres, avec une passion flamboyante. Il y a cette lumière dans ton regard, une flamme, une étincelle qui embrase ta voix lorsque tu parles. Comme si ce que tu disais était la chose la plus importante au monde à tes yeux. Tu donnes cette impression que tout est important, tout le monde. Tu leur parles comme si c’était la dernière fois, comme si tu venais de trouver un joyau dans la personne que tu viens pourtant tout juste de croiser.

Tu réchauffes les cœurs.
Tu as un charme indéniable. Dans tes gestes lorsque tu parles, dans la chaleur de ta voix, dans la lueur brûlante de ton regard. Dans ton sourire, dans ta présence tout simplement. Tu es charismatique.

Les gens t’apprécient pour ce que tu dégages. Tu les laisses s’approcher, comme des papillons attirés par ta lumière. Tu les laisses virevolter autour de toi. Et puis, d’un coup, tu t’éteins. Tu disparais de leur vie, comme si tu n’avais jamais existé. Peut-être que tu en as eu assez, tu as besoin sans cesse de renouveau, de changement. Est-ce que tout ce que tu as dit n’était qu’une mascarade ? Un moyen pour toi de parvenir à tes fins, avant de t’en aller lorsque tu as eu ce que tu voulais ?
Non.
Tu es sincère. Mais tu es comme un enfant qui délaisse ses jouets lorsqu’il en a assez.

Tu es comme un enfant.
La même impatience, la même passion dans ce que tu entreprends. La même insouciance, comme si tes actes ne pouvaient pas avoir de répercussion. Tu es impulsive, tu oublies souvent qu’on ne peut pas faire tout ce qu’on veut. Tu oublies que les actes ne sont pas anodins et que les mots non plus. Pourtant ils sortent de ta bouche, avant que tu aies pu y réfléchir.

Tu es libre.
Tu ne laisseras personne, jamais, te dicter ta conduite. Tu aimes désobéir par principe, pour tester les limites – toi, tu n’en as pas. Tu marcherais sur un fil au-dessus d’un gouffre si on te disait de ne pas le faire. Tu ne crains pas la mort, ni les représailles. Peut-être que tout n’est qu’un jeu. La vie est un jeu, car que vaudrait-elle si on oublie de s’amuser ? De vivre pleinement ? Tu profites, de chaque instant passé, parce que demain tu ne seras peut-être plus là et cette idée t'effleure souvent.

Tu es une flamme, une bougie allumée en pleine tempête, en plein chaos ; le moindre coup de vent, peut-être, pourrait t’éteindre à tout jamais. Alors tu vis sans comprendre que c’est toi qui cours à ta propre perte, qu’un jour tu fonceras toi-même dans ce coup de vent tant redouté qui finira par te balayer.

Tu aimes donner ton argent. L’argent, ce n’est pas quelque chose dont tu connais vraiment la valeur. Mais tu te fiches de la valeur des objets ; tu donnerais tout ce que tu as pour faire naître un sourire, une étincelle de vie dans le regard de ceux qui n’ont plus rien.
L’organisation, ce n’est pas pour toi. On ne peut pas compter sur toi pour faire des comptes, économiser, ou planifier. Il faut sans cesse te rappeler tes devoirs, tes obligations, et tu oublierais même de manger si tu es occupée à une tâche. Ça arrive que tu sois si concentrée que plus rien d’autre n’a d’importance, et tout le reste disparaît de ta vie.

Tu aimes profondément tes frères, mais ta relation avec eux est chaotique ; comme toi. Tu les aimes et tu veux qu’ils restent auprès de toi mais tu veux t’affranchir et rester libre. Tu voudrais les protéger mais tu attends d’eux qu’ils se dressent entre les dangers et toi. Tu aimerais leur dire à quel point ils comptent pour toi mais ces mots-là ne sortent pas. C’est plus facile de le dire aux autres. À ceux qui, dans le fond, ne comptent pas réellement. Ou pas autant.
Car tes frères sont tout ce qu’il te reste et tout ce qui a jamais compté à tes yeux.

Passionnée

Enjouée

Impatiente

Destructrice

Impulsive

Nous avons tous au fond du coeur... Un voyage à accomplir

S'ils t’avaient vue lorsque tu avais quatre ans, ils se diraient que quelque part, tu n’as pas changé. Tu souriais au monde entier. Tu semblais heureuse de vivre, et tu babillais, tu parlais aux gens en leur expliquant pourquoi les papillons étaient les meilleurs pokémons au monde. C’est à cause de ta mère, et de ton grand-père avant elle. Ils adoraient les papillons. Tu as hérité de ce nom, Vlinder, qui signifie papillon.
Aujourd’hui tu as toujours ce même sourire. C’est quelque chose qui t’appartient et qui ne te quittera pas, ce sourire envoûtant.

Tu étais une gamine hyperactive, tu aimais les fleurs et les tableaux colorés. Et il y eut cette nuit-là où tu avais six ans. Comme ton frère jumeau. Tu ne te rappelles que de bribes, de souvenirs enfumés. Des cris, d’abord, des craquements stridents. Puis seulement le silence des flammes qui hurlaient et dévoraient tout. Et tout devint flou, tout s’assombrit. Tu sombras dans le néant.

C’est le blanc qui t’a réveillée. La lumière sur les murs était insupportable. L’hôpital, tu t’en souviens encore ; tu détestais les bruits, les odeurs, les gens. Tu avais détesté le monde entier à cet instant précis, cet instant où les mots comme des coups de poignards traversaient ta chair d’enfant.

~~~~~

« J’aimerais que maman soit là. Pourquoi est-ce qu’elle m’a laissé ? Le monsieur en blanc a dit que je ne la reverrai pas. “Plus jamais”, il a dit. Est-ce que c’est ma faute ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? »

~~~~~

C’est à cette époque-là que le sourire t’a quitté. Il est revenu, plus tard, bien plus tard, lorsque les souvenirs sont devenus flous et que tu as été sûre que le passé n’allait pas te rattraper. Mais après la fuite de l’hôpital, rien n’a plus été pareil. Tu suivais Oyaris parce qu’il était grand, à tes yeux. Il avait forcément raison.
Il avait forcément raison lorsqu’il vous poussait à continuer à avancer malgré tes ampoules sanguinolentes sur tes petits pieds d’enfant. Quand tu butais sur chaque caillou à cause de la fatigue, de la faim et des courbatures.
Il avait forcément raison lorsqu’il vous disait de vous reposer, dans cette allée qui sentait la drogue, la sueur et la merde. Entre ces poubelles derrière lesquelles on ne pouvait plus vous voir.
Il avait forcément raison parce qu’il avait quatorze ans et qu’il était comme un grand.
Alors tu obéis ;
continuas à marcher malgré les crampes et les plaies ;
continuas à dormir entre les seringues utilisées et les cartons de pizzas ;
continuas à suivre Oyaris et espérer.

Tes mèches violettes avaient disparu. Tu ne sais plus qui tu étais. Au fond tu n’avais jamais su ; un jour tu étais cette enfant joyeuse entourée de sa famille, une enfant bavarde et capricieuse qui n’aimait pas les légumes et qui voulait faire comme son grand frère et avoir des mèches colorées. Et le lendemain tu étais une orpheline qui n’osait plus prononcer un mot de peur qu’on vous rattrape. Une enfant sale qui mangeait n’importe quoi pour assouvir la faim grandissante que rien ne pouvait atténuer.

Le soir tu serrais les mâchoires pour t’empêcher de pleurer et lorsque ça ne suffisait pas tu prenais ton poignet et tu le mordais, fort, pour canaliser tout ce qui ne parvenait pas à sortir de toi. Tu avais l’impression d’être sale. Tu l’étais, à force de vivre dans la rue ; mais ce n’était pas seulement ça, non ; tu avais l’impression d’être sale à l’intérieur.

~~~

« Je ferme les yeux, très fort, et j’imagine les couleurs, partout, je couvre le sol froid de fleurs et le plafond gris de nuages. »

~~~

Tu ne sais plus quand les choses ont commencé à s’arranger. Il te semblait que c’était après une éternité. Il y avait des lits maintenant. Toujours pas de réelle maison, mais des chambres d’hôtel où vous pouviez vous doucher et dormir sur un matelas. Loin de l’odeur des poubelles. Tu vouais presque un culte à Oyaris. Comme si tu avais fermé les yeux sur tout ce qui n’allait pas. Tu remettais Zamas à sa place lorsqu’il pointait du doigt quelque chose qu’Oyaris avait mal fait ; non, Oyaris ne faisait rien de mal. Oyaris vous avait sauvés.
Même lorsqu’il ramena cette fille et que tu sentis la jalousie te ronger l’intérieur tu ne dis rien d’autre que : Zamas, ça va, lâche Oyaris. On va s’en sortir. Oyaris est majeur maintenant.

Oyaris est majeur mais toi tu n’avais que douze ans. Quelque chose comme ça ; il y a des jours où tu n’étais plus sûre. Ton âge s’effilochait dans ton esprit si bien que tu ne maîtrisais plus le temps qui passait.

Tu détestais lorsque Oyaris vous laissait seuls. Tu le détestais lui, à ces moments. Parce qu’il aurait pu vous arriver n’importe quoi et qu’il n’était pas là.
Parce qu’il était ailleurs et avec d’autres gens et que c’était eux qui profitaient de sa présence alors que tu voulais qu’il soit là, pour toujours, auprès de vous. Mais tu ne voulais pas le contrarier. Tu te répétais en boucle qu’Oyaris avait le droit de vivre sa vie et que tu n’étais pas le centre de la sienne. Mais ça te faisait mal au creux de la poitrine et tu te sentais seule, terriblement seule malgré la présence ininterrompue de ton jumeau Zamas.

~~~

Et tu reçus tes nouveaux papiers. Un nouveau nom. Pour une nouvelle vie. Tu avais quinze ans, comme Zamas, et Oyaris avait appris à conduire. Il pouvait vous emmener au bout du monde.

Tu appris à vivre exactement comme les autres vivaient. D’abord prudemment, puis bien vite tu te considéras comme faisant partie du même monde. Tes yeux émerveillés découvraient quelque chose que tu regrettais de ne pas avoir connu avant. Les fêtes, les salles bondées de monde, la vie.
L’alcool, la musique, ces choses dont tu n’avais qu’entendu parler auparavant – bien sûr, tu avais déjà entendu de la musique, mais jamais comme celles-là. Jamais de la musique à t’en faire crever les tympans, des basses tellement puissantes qu’elles te faisaient vibrer de l’intérieur.

Tu commenças à goûter à l’alcool.
À comprendre que quelque chose n’allait pas. Eux ils n'étaient pas comme toi, ils ne le seraient jamais ; pour eux tu as toujours été une étrangère un peu bizarre et pourtant ils voulaient tous te parler, te poser des questions sur ta vie et te raconter la leur.

Et en voyageant, tu découvris aussi les horreurs de ce monde, celles desquelles tu avais été jusqu’alors protégée, enfermée dans une chambre d’hôtel où rien ne pouvait t’atteindre, enfermée dans tes songes et ton imagination où personne ne pouvait pénétrer.

Tu côtoyais ces gens qui n’étaient que misère et désespoir ; ces gens à qui il ne restait plus rien, à qui on avait tout enlevé. Leur maison, leur argent, leur famille, leur dignité. Tu étais attirée, tu voulais les comprendre et, tu le sais au fond de toi, tu voulais être cette main tendue qui leur aurait permis d’être sauvés.

~~~

« J’ai parlé des papillons à tout le monde. Je leur ai dit qu’eux aussi étaient prisonniers. Mais qu’ils volaient toujours vers la lumière. Je leur ai raconté mes histoires et je crois qu’ils m’aiment bien. Je crois que je les aide à s’évader un peu, à imaginer un autre monde dans lequel il ferait bon vivre. Je ne leur ai pas dit que trois millièmes des œufs arrivaient au stade de chenille et que la moitié se faisaient encore bouffer. La réalité – le passé – est parfois un fardeau difficile à porter. Mais avec les rêves, avec les histoires, il devient facile de s’en échapper.
L’imagination n’a de limite que celle qu’on lui impose. »

~~~

Tu traînais avec ce gamin qui avait ton âge, Cuno. Ce gamin qui se droguait en cachette quand son père n'était pas occupé à lui taper dessus, ce gamin qui avait une telle mélancolie dans son regard que tu te noyais presque avec plaisir dans ses prunelles bleues.
Tu l'aimais. Comme tu n'avais jamais aimé personne avant. Tu l'aimais parce qu'il semblait toujours se battre contre le monde avec une rage qui lui appartenait, et parce que derrière ce masque, tu le voyais à travers ses yeux, il y avait un gamin fragile que tu voulais protéger.
Tu l'aimais parce qu'il te faisait rire avec ses histoires, et parce que tu lui contais les tiennes, tard dans la nuit, tes histoires douces qui paraissaient le calmer.
Mais il était violent. Parce qu'il avait grandi dans ce climat, parce qu'il avait tant souffert qu'il ne savait plus comment s'exprimer.

Tu sortais tous les soirs, toutes les nuits et Zamas était le seul au courant. Peut-être qu'Oyaris aussi l'avait remarqué. Tu étais grande et tu pensais que le monde pouvait t'appartenir. Tu étais libre et tel un papillon découvrant ses ailes, tu t'étais envolée à la conquête du soleil sans savoir à quel point il était redoutable.
Cuno était ton soleil. Il illuminait ton regard, il réchauffait ton âme.
Il te brûla les ailes.

Il y eut toutes ces fois où Cuno t'a rejetée. Ces fois où tu en avais marre de supporter ses plaintes ; où tu étais allée voir ailleurs juste pour le faire réagir. Ces fois où sans prévenir, tu lui en collais une et ces fois où il t’envoyait son poing dans ta tête.

Mais à chaque fois tu te disais qu’il avait besoin d’aide, ce n’était pas sa faute s’il avait grandi là, s’il avait mal tourné, s’il y avait tant de haine et de violence qui brûlaient en lui. Ce n’était pas sa faute et si tu n’étais plus là, comment ferait-il pour se tirer vers le haut, tout seul ? Tu étais persuadée d’être la lumière au bout du tunnel, la main qui allait le sortir de la misère.

~~~

Heureusement, Oyaris vous emmena loin. Lentis, ça s’appelle. Un archipel paumé que tu avais hâte de découvrir. Le sourire aux lèvres, avec l’envie de découvrir, tu fus la première à poser un pied dans ce nouveau monde. Tu avais la sensation qu’ici, ce serait réellement chez toi ; pour combien de temps ? Débarrassée de toutes tes relations toxiques — ceux avec qui tu avais couché, ceux à qui tu avais acheté de la drogue, et surtout Cuno vers qui tu retournais inlassablement — tu mis le pied sur cette nouvelle terre.

Plus libre que jamais.

Tu découvris la neige d'Adamantia. La joie du sirop sucré et chaud qui fond dans ta bouche. Tu découvris toutes ces choses plusieurs mois, mais ça ne te suffisait plus ; les autres îles étaient tout aussi attrayantes et il fallait que tu y ailles. Que tu découvres le monde de la nuit là-bas aussi. Ce fut en voyage à Haptos que tu tombas sur Spaghetti, ce Venipatte destructeur, et que tu l'adoptas. Et tu te rendis compte que tu voulais une équipe de pokémon – comme Alice. Oui, comme Alice et son Kabutops, comme Alice et son Insécateur, tu voulais toi aussi avoir cette force, comme si quelques pokémons pouvaient tout changer. Peut-être était-ce le cas ; n'y a-t-il pas des études sur les effets bénéfiques des pokémons sur les humains ?

Tu abandonnas donc la recouture des vêtements à Adamantia pour chercher un poste à Calléis, et finalement, au mois de juillet, tu partis sur Calléis pour t'installer durablement. Du moins c'était l'idée ; combien de temps ton désir d'y rester allait durer ?

Résumé :
• Ses parents sont morts dans un incendie quand elle avait 6 ans.
• A vécu dans la rue avec ses frères, suivait Oyaris qui pensait qu'ils étaient traqués pour les emmener à l'orphelinat.
• Puis dans des hôtels crasseux.
• Ça s'est arrangé quand elle avait 15 ans et qu'elle a eu un nouveau passeport.
• A découvert le monde nocturne, la musique, la drogue.
• Ils ont déménagé à Adamantia, Vlinder, Zamas et Oyaris.
• Vlinder a décidé de quitter le nid pour aller à Calleis où elle fait de la réparation de vêtements.

Oh... There are humans behind the screens?

Tu n'as rien à nous raconter?

Je vous présente la fameuse, la seule Vlinder, et comme Oyaris elle est ici comme elle est dans les livres. Un peu paumée mais attachante, j'espère que vous aimerez autant que moi discuter avec la demoiselle de papillons, et qu'elle vous embarquera dans toutes ses histoires !
Faut pas avoir peur, elle mord parfois, mais promis elle est gentille. Hâte de réécrire son histoire à vos côtés !

Surnom/Pseudo : Kayl
Pronom(s) : Il, elle, iel, autre: Iel
Parrain : On va dire Lys, toujours
Comment nous as-tu découvert? : À cause de Lys

20/03/2022

Bonjour, rebienvenue, je l'aime, je t'aime Het vlindereffect ~ Vlinder Allens 2675462704

Hâte de nos liens et de la voir évoluer ici blblblbl (et hâte de voir les starters évidemment)

19/06/2022

Vlinder <3 j'ai tellement hâte de jouer notre lien ! ma petite batteuse Het vlindereffect ~ Vlinder Allens 2675462704

20/03/2022

Oof oof oof

Je -
J'en parlais avec Ezy y'a... pas 24h - y'a des personnages comme ça qui sont… Qui me marquent à coup sûr ; qui viennent me chercher parce qu'ils dealent avec des choses difficiles, qui font mal et qui pètent le cœur. Des personnages qui ont traversé l'enfer mais qui continuent d'exister, fort, si fort - Vlinder est de ceux-là.
J'ai aimé chacun des mots que j'ai lu, même si j'ai eu le cœur serré plusieurs fois pour elle… Son lien avec Oyaris, sa façon de l'admirer et en même temps de lui en vouloir dès qu'il s'éloigne et vit sa vie, tout en sachant que c'est normal pis en essayant de ne pas faire peser ses émotions comme un problème sur lui -
Sa tendance à l'auto-destruction, à l'impulsion, qui, forcément… me parle, puisque le trois-quarts de mes personnages deal avec des copying mecanisms pas très sains :doge: Ca vient totalement chercher dans des thématiques qui m'atteignent -

Et tu condenses tout ça avec un tel brio fhreuigh
J'aime déjà profondément Vlinder

Violet chez Ophy, Vlinder chez toi ; est-ce que vous allez arrêté un jour de me piétiner le cœur svp ?

Amuse-toi bien avec elle ♥

Ok

Je... Je suis à la fois dévastée et émerveillée par Vlinder et son histoire. Je l'aime déjà, c'est un papillon qui cherche son foyer, attirée par toutes les lumières, bonnes comme mauvaises. J'ai vraiment hâte de voir la suite en rp. Mon cœur est dévasté, j'espère qu'elle pourra se reconstruire.

Re-bienvenue ici ~~je veux un lien avec Louis.~~

20/03/2022

Coucooou
~~alors j’ai menti y’a des trucs qui vont pas~~ PARDON JE POUVAIS PAS M’EN EMPÊCHER.
Passons aux choses plus sérieuses. Tu sais déjà ce que je pense de Vlinder. Après tout, j’ai travaillé avec sa version originale, la toute première, quand on était encore à naviguer entre nos propres écritures et nous affirmer. Je l’aime toujours autant; sa relation avec Oyaris me brise toujours. Vlinder est douce, mais pas d’une douceur à laquelle on s’attend, davantage comme une brise un soir en pleine canicule, une brise qui peut vite devenir bourrasque. Vlinder n’est pas stable, mais avec leur passé, comment leur demander de l’être ?
Cette version est beaucoup plus sombre, plus authentique que les deux précédentes, et j’ai sincèrement hâte de voir ce que les rps avec Oyaris vont donner désormais qu’ils sont aussi proches de leur version originale. Plus explosif, pour sûr. Davantage chaotique également.

Je ne me lasserais jamais de lire ta plume, de lire tes fiches, sincèrement. Il y a toujours un certain rythme et une fluidité qui accompagnent parfaitement bien les sujets abordés, et une façon … pas forcément d’édulcorer, mais de manier les dits sombres sujets sans qu’ils soient « trop ». Bien sûr, j’avais déjà lu une partie de la fiche de Vlinder avant même qu’elle ne soit prête, mais j’ai relu avec grand plaisir.
Vlinder pourra remettre de la couleur autant qu’elle le veut partout dans son monde; et à Calléis, ce n’est pas ce qui manque, de la couleur.
J’espère qu’elle saura se faire de beaux liens, mais gare à quiconque qui la blesse. Le feu n’est jamais très loin/dies

BON. Sans plus starder …. Ouais bon, sans plus TARDER plutôt, voici les starters ! J’espère sincèrement que la sélection saura te plaire.

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Queulorior > Trouvé dans les zones urbaines, Queulorior redécore tout à son image, dans des nuances de couleurs que Vlinder ne pourrait qu’apprécier, elle-même réimaginant le ciel et le sol de multitudes de motifs pour les égayer. Avec Queulorior, les surfaces sombres se recouvrent de nuances psychédéliques. Alors on peut dire adieu à la peur du noir, et puis même lorsqu’impossible d’allumer les étoiles, c’est une bonne peluche, non ? Ils ont en commun le goût de la couleur, lui qui peint pour marquer son territoire. Ils ne peuvent que se comprendre.

Venipatte > L'histoire de la chenille qui se transforme en papillon, tout le monde la connaît. Mais quand est-il de celles qui resteront toute leur vie clouées au sol ? Venipatte fait partit de ces insectes qui goûteront jamais à la joie d'avoir des ailes, de pouvoir voler, libre comme l'air. Un type poison pour symboliser l'enfance chaotique de Vlinder, sa découverte des drogues, l'alcool, les hôtels miteux, tes ailes brûlent lentement avec tout ça et toi aussi un jour tu risques de perdre tes ailes. Lui aussi est destructeur, pour un insecte il ne faut pas le sous estimer, son poison est redoutable.

Funécire > Tu es une flamme, une bougie allumée en pleine tempête, en plein chaos... Et Funécire est une flamme, une bougie allumée au milieu de tes bourrasque, en plein le cœur de tes ouragans. Ce Pokémon est connu pour guider les personnes égarées - selon les croyances et les mots employés, vers la fin ou vers la paix. Comme tous les Spectres de son essence, sa mauvaise réputation le précède : on le dit doué de mauvaises intentions et entouré d'une aura négative, avide de jalousie et de rancœur dont il se nourrit pour évoluer. Il est la personnification de tes peurs - le feu, l'obscurité et la solitude - et pourtant, c'est lui qui se sent seul quand tu n'es pas là, emportée par tes propres tourments dont il aimerait te soulager… Si seulement il était assez fort, assez grand, pour guider tes pas sur de plus lumineux sentiers que ceux dont il est lui-même façonné...

Amagara > Il est une erreur ; il est une faille dans le code temporel de ce monde, une vie qui s'était éteinte et qui n'aurait pas dû renaître de ses cendres… Mais qu'on a quand même ramenée. Qu'on a quand même réveillée. De cette seconde existence qu'il n'a pas choisie et qu'on lui force à traverser, Amagara en souffre - en décalage permanent, cette défaillance en lui le blesse plus que ses airs enjoués ne donnent à voir aux yeux du monde. De glace, il est un contre idéal à tes élans incendiaires et destructeurs - tout en étant l'écho parfait de cette fêlure, en toi, à laquelle tu sembles ne plus pouvoir échapper. Comme si ton propre ADN, comme celui de cet être d'autrefois, était abîmé aussi, jeté en mode autodestruction jusqu'à ce que chute s'en suive. Lorsqu'il évolue, on dit que sa rage, lorsqu'elle déborde, déclenchent des bourrasques glacées qui gèlent tout ce qui l'entoure - à l'image des ravages de tes propres éclats. Si ressemblants, si différents, tout à la fois... Seriez-vous capables de vous aimez plus fort que vous vous détestez ?

Manglouton : La gourmandise, l'un des sept péchés capitaux selon l'Église d'Arceus, et le voilà, démon de la gloutonnerie en Pokémon. Complètement accro à la nourriture, il se laisse souvent tenté par ses proies, de préférence vivantes. Peut-être sauras-tu te retrouver dans cette addiction à la nourriture, ou encore dans cette capacité dévastatrice de mettre fin à la vie de ses proies pour son propre plaisir. Tu n'es pas meurtrière, mais l'envie de détruire pour se satisfaire est l'essence même de ce genre d'intention. Ou peut-être te retrouveras-tu plus dans son évolution, Argouste, qui ne peut se retenir lorsqu'il est question de Rattata, son mets préféré. L'impulsivité nous fait faire de bien sauvages choses, parfois...

03/11/2021

Le membre 'Alice de Fiercastel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'[CHROMA] 1/50' :
Het vlindereffect ~ Vlinder Allens O4viipE

21/08/2022

Bonjour à tous, déjà merci pour les bienvenus et les compliments ça me touche particulièrement parce que je mets beaucoup de mon âme dans cette petite **

J'ai finalement non sans mal choisi mon starter. Merci au staff pour les propositions c'était vraiment vraiment dur à choisir xD j'ai pris Venipatte ! Et sachez que tous ces pokémons mériteront une place dans mon équipe tôt ou tard parce qu'ils sont tous soyeux

> Queulorior est vraiment doux, j'ai bien failli le prendre mais je pense que j'en adopterai un pour symboliser une avancée positive pour Vlinder. Genre quand elle ira mieux et qu'elle se tournera + vers les arts (construire) que vers la destruction.

> Funécire est celui avec lequel j'ai sûrement le + hésité. J'avais pensé en écrivant ma fiche à ce pokémon qui colle vraiment beaucoup, et je m'étais dit que si on me le proposait je le prendrai pas d'office parce que j'y avais pensé et que c'était trop simple, mais en lisant la description ça m'a beaucoup touché et fait remarquer des points que j'avais pas vu. Encore maintenant je sais pas si je vais regretter de pas l'avoir choisi parce qu'il m'a... vraiment touché mais il fallait n'en choisir qu'1 pour commencer malheureusement xD

> Amagara : j'ai beaucoup hésité aussi, d'un côté il est un peu mainstream (sur les fows en tout cas, moins en strat) et quand j'ai demandé des avis c'est lui qu'on m'a répondu en prio xD
Mais la dualité avec Vlinder était bien trouvée et je connaissais assez peu le lore de ce pokémon avant aujourd'hui, et ce que j'ai vu là m'a plu. Maintenant je veux ce pokémon dans la vie de Vlinder et pas parce qu'il est mignon/stylé/je sais pas quoi, mais vraiment parce qu'il correspond à Vlinder, parce qu'il a quelque chose qui me donne l'impression qu'il lui en faut un pour la compléter.

> Manglouton : ok alors celui-là a été une vraie surprise. Le genre de surprise comme quand tu croques un gâteau et que tu t'attendais pas du tout à voir cet ingrédient là. Où tu te dis "mais wtf pourquoi" et puis presque avec honte tu te dis finalement "... en fait oui c'est hyper bien". Bref je m'attendais pas à voir sa sale tête ici et finalement il a fait écho en moi, j'ai commencé par "j'hésite entre les 4 autres" puis "en fait non Manglouton est trop bien" et je savais plus. C'est avec joie que je le veux dans mon équipe (enfin joie, tout est relatif quand même).

> Venipatte
Mon choix s'est finalement tourné vers Venipatte. Lui aussi je me suis dit mais c'est une chenille c'est trop obvious je veux pas qu'on se dise que je prends l'insecte juste parce que Vlinder est + "insecte" Oo
Mais le poison m'a donné un coup et le lien que j'ai imaginé ce matin entre Vlinder et Spaghetti collait parfaitement à cette bestiole. Le poison dans leurs veines ; la destruction ; l'impulsivité qui fait parfois céder à la violence. Une chenille qui ne volera peut-être jamais mais qui – un jour qui sait ? – sera quand même capable d'évoluer, dans le bon ou dans le mauvais sens, aux côtés d'une Vlinder haute en couleur et imprévisible.

Sur ce je l'annonce officiellement, ma présentation est complétée ! Comme toujours n'hésitez pas s'il y a quoi que ce soit **

20/03/2022

Vlinder et Oyaris devront se poser un jour,
Parler à coeur ouvert, les secrets cachés, les libérer. Mais pas tout de suite, n'est-ce pas ? Lors d'une explosion, lors d'un trop plein, lors d'une destruction peut-être, mais pas tout de suite.
On attend le moment où Vlinder remontera la pente.

Elle est si destructrice et pourtant, déchirante, on veut lui montrer le chemin vers la lumière. On peut y croire, encore.

Je ne te fais pas attendre plus longtemps !

Félicitations Vlinder,
Tu es validée !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~

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