Cicatrices de brûlure partout sur son corps x La plus visible au visage x Porte toujours des vêtements longs x Porte toujours des gants de type “arthrose” x Yeux noisettes x 1m70 x Pâle x Mince x Pas musclé, mince x Bonne forme physique x Dégage une odeur sucrée x Cheveux mi-longs x Et bruns x Et toujours en bataille x Parce qu’il n’aime pas les brosser x De toute façon, il perd toujours sa brosse x Il n'a pas beaucoup de poils x Pourtant il ne se rase pas x Style vestimentaire très peu clair x Aspect négligé en général x Mais les vêtements toujours propres

Autrefois, il avait des mèches bleus x Il cuisine très bien x Cuisiner est sa thérapie x Il est l’équivalent d’un père pour les jumeaux x Il a traversé beaucoup de pays x Il n’est jamais tombé amoureux x Le sommeil, ça se mange ? x Il aime le froid x mais préfère la chaleur du feu x Il souhaite trouver quelqu’un qui dessine bien x Pour refaire les contes de sa mère x Parce qu’il se souvient de chaque histoire x Cethosia est son deuxième prénom x Cethosia est un papillon des comptes de sa mère x Il est comme son père : infidèle x Il porte un amour-haine envers ce père x Parce qu’il lui ressemble un peu trop x Poursuit l’adrénaline x Adrénaline addict x Désire se faire tatouer un jour x Kalos, Unys, Sinnoh, Johto… Name it. Ils y sont allés x Refuse catégoriquement l’utilisation du web x Connaît tout ce qu’il y a à connaître sur le feu x Peut paraître enfantin, mais devient sérieux à certains moments x Toujours en retard x Ne sait jamais où il a garé sa motoneige x La musique ne quitte jamais sa tête x Aime le thé, le café, n’importe quoi, tant qu’il y a une montagne de sucres dedans x Adepte des boissons énergisantes x Overachiever x A toujours reçu les reproches de son père, mais acceptait pour ne pas que ça retombe sur les jumeaux x N’a pas app ris à ne plus rechercher l’approbation de son père, alors essaie d’obtenir celle des jumeaux, constamment x Arracherait la lune pour eux x Occupait les jumeaux devant des séries animées, le volume fort pour ne pas qu’ils entendent les parents se disputer x Protéger les jumeaux de la réalité du couple de leurs parents était un travail de tous les jours x Est terrifié par l’idée d’être oublié x Ou d’oublier x Sportif x N’a besoin de personne pour croire en lui en dehors des jumeaux x God complex par moment x Ne peut pas garder de petit travail, pas assez intéressants alors il perd vite son intérêt et attention x Porte un pendentif en papillon (en argent) x Funambule à ses heures perdues x

Essence

Zigzatoon de G.

Femelle

Indépendant

Il y a des rencontres auxquelles on ne s'attend pas, de celles qui surpennent, qui s'inscrivent, que l'on raconte avec un trémolo dans la voix, ou un rire résonnant. De ces rencontres qu'on réécrit, maintes fois, sans aucun détail changé, parce qu'elles se suffisent à elle-même. Ta rencontre avec Essence en fait partie. À l'aube d'une nouvelle vie, dans l'obscurité de la nuit tombée, quand seules les étoiles étaient témoins de votre présence, c'est la station d'essence de Galar qui vous a réuni. Ce qui devait être un simple passage s'est retrouvé sauvetage. Essence s'était retrouvée - uniquement Arceus sait comment - sur le dessus de la machine ... d'essence, terrifiée à l'idée de redescendre. De sa petite taille, le sol semblait loin. Résultat : elle s'est retrouvée sur le banc de ta voiture, et elle vous a accompagné dans vos péripéties suivantes. Vous n'êtes pas fusionnels, vous n'êtes pas meilleurs amis pour la vie; elle est sauvage, elle est agressive. Toujours à te donner des coups de tête pour lancer l'hostilité, tu as appris à reconnaître l'état de son pelage pour savoir ce qu'elle recherchait vraiment. Tantôt de l'eau, tantôt de la nourriture - et parfois simplement un combat. C'est une cohabitation électrique entre vous deux, mais tu ne verrais plus ton quotidien sans elle.

Tell me something about you

COMMENT PERÇOIS-TU LA SOCIÉTÉ SUR TON ÎLE/SUR LENTIS?Une nouvelle vie : c'est ce que Lentis se trouve à être pour Oyaris. Il ne connaît pas les dilemmes politiques, n'a conscience que de la xénophobie présente d'Adamantia; le remarque par tous les regards méfiants, par les portes qui se ferment quand il cherche un travail. Un étranger, ce n'est pas très accepté. Mais il n'en fait pas de cas : Lentis lui ouvre des portes et les montagnes enneigées d'Adamantia les protège. Oyaris apprécie Lentis, veut découvrir la nature, veut tout comprendre. C'est un monde de mystères, de ressources inépuisables, une adrénaline nouvelle.

Ne connaît pas les limites x Les transgresse plus qu’il ne les respecte x le bien et le mal = concept flou x Souvent à côté de la plaque x Dissident x N’aime pas les attentes x Impatient x Attention irrégulière x Parle beaucoup x Mais jamais de soi x Curieux x Insatiable x Ouragan d’émotions enfermé sous un regard pétillant x Tendances paranoïaques marquées x Difficulté à garder les amis x Hyperactif x Aime profondément la vie x Et l’humanité x Infidèle x Fasciné par l’humanité x Parfois, renfermé x Parfois, épuisé x Parfois, vide x Parfois, la noirceur l’enferme x

On t'a parlé des limites, de ce qui se faisait ou ne se faisait pas. Du bien et du mal, des nuances que tu ne saisissais pas; d'un monde aussi blanc que noir. Mais tu baignais dans les nuances de gris d'aussi longtemps que tu te souviennes. Le bien et le mal se confondaient dans une conscience qui ne les comprenait pas. D'un rire éclatant dans le silence morbide d'une situation sérieuse, d'un visage expressif et pourtant jamais souriant - tu essayais de comprendre ce qu'on attendait de toi. Pour mieux les décevoir. Dissidence pure, refus de se plier aux règlements; il n'y a qu'eux trois qui comptent pour toi.
Ton attention s’étiole rapidement; sans que tu ne puisses la contrôler, s’impose dans chaque coin de la pièce pour rapidement poser un mal de tête. Pourtant, quand il le faut, ou plutôt quand ton cerveau le décide, tu es fixe, tu es immuable - tu restes pendant des heures à faire la tâche qu’il te faut absolument faire. Ou alors tu prends une éternité à compléter quelque chose qui t’aurait pris deux minutes autrement. Tu es un papillon, celui qui crée la tempête à l’opposée de l’endroit où tu te trouves; tu es chaotique.

La parole est dérisoire; n’est même pas d’argent, ni de bronze : la parole ne veut dire que ce qu’on lui attribue et tu parles, Oyaris, beaucoup. Mais jamais de toi, jamais de qui tu es, d'où tu viens. Parce que le passé est une arme que nul ne doit maintenir, parce que ce serait facile de retracer d’où tu viens, où tu es passé, par quoi tu es passé pour offrir une vie adéquate aux jumeaux qui sont toujours tout près de toi, jamais très loin. Parce que c’est facile, quand on sait qui tu es, de comprendre ton coeur. Et tu tiens quiconque éloigner de tes émotions; de l’ouragan qui s’y tasse, qui y gronde, de la colère qui s’y mêle, qui éclate quand on la cherche un peu trop.
De la peur, de l’effroi, de la panique et la paranoïa. Tu les tiens éloigner de ce qui n’est pas beau; tu vis tout comme une agression et pourtant, léger. Insouciant. Soleil de la vie des autres, soleil sociable, papillon butinant un peu partout, sans jamais craindre d’aborder qui que ce soit. Tu te faisais des amis sans difficulté, mais garder contact était davantage problématique - le temps n’avait pas de sens, se perdait, avançait ou reculait à tes yeux. Et souvent, tu oubliais de répondre aux messages. Ce n’était jamais vraiment très apprécié.

Énergie inépuisable qui ne cesse de bouger tout autour; sauf parfois; quand tout tombe, quand tu t’effondres. Quand le monde se perd, que son intérêt s’efface. Et tu t’épuises, et tu descends si bas, et la noirceur s’installe. Il y a une place sombre dans ta tête, et parfois elle prend toute la place; quand la culpabilité s’y mêle, et que la douleur résonne. Un abîme d’un chaos encore plus insupportable que le quotidien - les pensées se taisent, et le silence te rend fou. Tu n’y arrives pas. Tu étouffes. Tu fermes la porte, tu n’es plus joignable. Tu t’oublies, tu oublies. Sauf eux. Eux te font te lever le matin, eux te font travailler; eux te font vivre.
Et puis - et puis, souvent, le monde t’appartient, dans tes paumes, se façonne. L’irritation souvent présente, explosions aussi violentes que le feu qui te murmure de le retrouver; tu ne te gères pas. Tu n’as jamais su contenir le besoin de bouger, les mots qui s’échappent; ton instabilité. Les points d’intérêts qui changent, qui ne sont jamais les mêmes, d’un jour à l’autre : ne reste toujours qu’eux. C’est ton ancrage, ton pilier. C’est le phare qui te guide. Le besoin de toujours les garder près de toi, de leur façonner, de tes mains, un univers dans lequel ils seront éternellement en sécurité. Éternellement, tu te sacrifierais pour leur offrir une existence paisible.

On ne saura jamais te comprendre, tu ne l’as jamais demandé : tu es un mystère qui se doit de le rester. Mais ça ne t’empêche pas de t’amuser; de profiter de la vie; de t’investir au maximum dans tout ce que tu vis. Respirer et agir comme si la seconde suivante ne t’était pas offerte; ne jamais prendre l’existence comme acquise, ne jamais assumer que l’oxygène sera toujours présent. Tu aimes la vie, malgré tout. Profondément. Tu aimes la vie et les êtres humains; leur complexité, leurs désirs, les buts - leur comportement toujours différent d’un humain à l’autre. Tu es sincèrement heureux de vivre. Sincèrement heureux de les côtoyer. Toutes les occasions qui s’offrent à toi font briller tes prunelles de milliers d’étoiles.

Volage, papillon butinant toutes les fleurs, ne sachant jamais se poser - ne sachant jamais s’attacher réellement, sincèrement. Des lits, sans jamais établir une réelle relation. Des reproches, des gifles, tu les oublies. Tu n’avais jamais rien promis à ces personnes.

Hyperactif

Infidèle

Passionné

Bavard

Dissident

Nous avons tous au fond du coeur... Un voyage à accomplir

Un battement d’ailes de papillon, c’est tout ce que ça prenait pour provoquer un tsunami dans un pays où il n’avait jamais butiné. C’était ce qu’on appelait l’Effet Papillon; et le documentaire qui en avait parlé s’était déroulé sur la télévision d’un café de Kalos des années auparavant. Ta mémoire n’effaçait pas les informations, consciente de leur importance : un événement insignifiant ici détruisait là-bas.

Le temps avait passé, s’était étiolé, s’était perdu. Mais tu ne les avais pas perdu de vue. Les jumeaux et ton désir de leur offrir un monde reconstruit de tes propres mains pour que leur existence ait un calme que tu n’auras jamais.
“Tu es un fantôme, Oyaris. Tu connais tout de nous, mais nous rien de toi.” ; mais il n’y avait rien à raconter.

(Il y a 13 ans) Le feu avait toujours été tout ce qui t’intéressait. Tout ce qui comptait. Tout ce dont tu avais de besoin. Tu avais accumulé tellement de livres sur le feu, et les documentaires qui montraient les incendies. Tu avais même volé des boîtes d’allumettes et des briquets pour faire brûler les papiers. Souvent, tu entendais les murmures de tes parents quand ils se pensaient suffisamment discrets.
“Les enseignants ont appelé.
- Encore ?
- Oui. Ils trouvent très dérangeants son intérêt pour le feu. Il a démarré l’alarme de feu aujourd’hui. Il est exclu une semaine.
- … Qu’est-ce qu’on fait ?
- Je ne sais pas.”
Et leurs tentatives de te comprendre. Mais tu ne voulais rien entendre. Il fallait seulement se taire, seulement… Seulement mieux comprendre le feu, et mieux appréhender les façons de l’approcher pour ne pas inquiéter. Qu’est-ce qui était si dérangeant ? Tu ne comprenais pas.

Mais le feu n’était pas contrôlable, Oyaris. Le feu était indomptable. Le feu possédait sa propre vie et n’écoutait rien; et si les forêts revivent après un incendie, ce n’est pas le cas des humains. Alors quand le feu dans le four avait parti, que tu voulais le voir de plus prêt… Quand tu l’avais ouvert ce four, et que tout avait explosé;
La tension qui s’était évaporée au moment de la vue des flammes s’était transformée en une angoisse violente : qu’est-ce que tu avais provoqué ?

Tu n’avais jamais voulu que ça se passe ainsi. Entraîner les jumeaux dans tout ça pour ne pas être séparés. Les faire fuir, les faire parcourir le monde entier. Tu n’avais jamais voulu. Te mêler au monde de la nuit pour vous offrir une chance d’exister. À l’hôpital, il a fallu recourir à de la ruse et de la stratégie, comprendre le rythme des venues des infirmières pour que ça vous donne le temps d’être assez loin. Vous faufilez clandestinement dans une embarcation vers une autre région, quitter Kalos. Ce fut pendant ce court laps de temps à l’hôpital que le documentaire était passé à la télévision.

Rapidement, il avait fallu changer votre apparence pour ne pas être reconnu. Enfin, Vlinder et toi. Zamas n’avait jamais touché à ses cheveux; mais vous deux aviez dû abandonner vos excentricités. Ta cicatrice te rendait trop visible et ce n’était donc pas toi qui allais en public quand c’était nécessaire; sauf lorsqu'il s’agissait de voler. Alors tu portais un cache-oeil. Toujours plus discret que la cicatrice. Des enfants, ça s’amuse. Vous jouiez aux pirates, c’était tout.

(Il y a 8 ans) La nuit était tombée depuis si longtemps, le froid avait pris toute la place. Tu tremblais. Tu n’étais pas très vieux. Dix-neuf ans à peine, déjà enfoncé profondément dans l’illicite, fallait survivre. Se transformer pour ne pas être retrouvé. Ne plus être l’enfant aux mèches bleus, mais l’adolescent aux cheveux bruns. La douleur résonnait dans la perte de soi. Désormais, la chaleur des hôtels vous attendait quand tu rentrais, plutôt que l’odeur nauséabonde des poubelles de petites rues inoccupées, macabres.

Tu n’avais jamais voulu finir ainsi : tu n’avais jamais voulu oublier qui tu étais, d’où tu venais. Tu ne voulais que les garder tout près de toi, fuir votre passé, te fuir toi-même quand le feu devenait tout ce qui importait. Ce besoin de le comprendre, de le saisir, de tout savoir à son sujet; ce besoin de le voir à l’oeuvre… Jusqu’à créer d’un enfant un criminel. Tes parents auraient dû écouter les professeurs et t’amener voir un professionnel. Que pensaient-ils de toi ? Qu’Arceus pensait de toi ?

La nuit était tombée et tu avais froid. Tu voulais tous les voir se consumer dans les flammes quand ils te dérangeaient. Ce serait tellement plus simple, mais les altercations vous obligeaient à fuir. Et tu étais épuisé.

Les sourcils se froncèrent et tu cessas de marcher. Dans les ténèbres de la ruelle déserte se trouvait cette forme humaine au sol. Doucement, t’approcher. L’inquiétude qui s’imposait dans ton corps se superposait au froid de l’extérieur pour te faire trembler. Tu n’étais pas sans coeur; bien au contraire. C’était une jeune femme. (Pas vraiment plus vieille que toi.) Tu t’étais accroupi pour prendre son pouls, soupirant de soulagement quand tu sentis les battements de son coeur sur tes doigts. Enlevant ta veste pour l’entourer, tu la pris dans tes bras. Heureusement que ton hôtel n’était pas si loin, pas vrai ? Tu l’avais amené pour ne pas qu’elle décède de froid; elle était si légère, si … mince. Quelque chose n’allait pas. Tu ne savais pas quoi : quelque chose n’allait pas. Tu ne pouvais pas la laisser là. Tu la déposas deux secondes pour glisser derrière une poubelle le sachet que tu étais venu porter, récupérant l’argent qui y était, puis la repris. Elle ne devait pas rester là.

“Oyaris ! Tu ne peux pas ramener de filles à l’hôtel ! On va se faire prendre.
- Respire Zamas. Elle était inconsciente. C’est moi qui vous nourris, tu vas me dire comment nous garder en sécurité maintenant ?
- Arrête avec ton arrogance. Je ne veux pas qu’on soit séparé c’est tout. C’est la raison pour laquelle on va partout depuis cinq ans. T’es pas tout seul merde !
- … Pardon. Je ne sais pas c’est qui. Elle était dehors, je ne pouvais pas la laisser risquer de mourir de froid. Fais de la place sur le lit.
- Zamas, ça va, lâche Oyaris. On va s’en sortir. Oyaris est majeur maintenant. Nous, on le sera dans…. 6 ans.
- C’est loin Vlinder. Ils peuvent encore nous retrouver et nous séparer.
- Je suis sûre qu’Oyaris nous assurera la sécurité. Il le fait depuis cinq ans déjà… On s’en sort bien, tu ne trouves pas ?
- …. Ouais.
- On ne restera pas longtemps d’accord, Zamas ? Vlinder a raison, je suis majeur. Je trouve le moyen de nous avoir de l’argent et je vais trouver le moyen qu’on n’ait plus à courir comme ça et on pourra s’installer et je ne les laisserais jamais vous prendre. Mais je ne peux pas laisser une étrangère mourir dans une ruelle non plus. Tu comprends ?
- Ça va, ça va.”

Tu t’étais assis sur le bord du lit, avais posé ton regard sur elle, te questionnant sur son état. Tu n’avais rien dit, t’étais enfoncé dans un silence pendant que les jumeaux parlaient de capturer les papillons du monde pour comprendre leur effet et prévenir la potentielle fin du monde qui semblait se profiler à l’horizon. Depuis quand vos esprits étaient-ils aussi paumés ? Tu ne le savais pas. Mais vos parents avaient fait une erreur en pensant que l’enfance expliquait tout.

Les secondes s’écoulèrent, devinrent rapidement des heures et le sommeil chercha à te rattraper. Une grande respiration et un mouvement dans le lit suffirent pourtant à te réveiller. Tu étais un puit d’énergie infini qui ne s’épuisait que rarement.
“Hey. Eh, eh, ne paniques pas !
- Facile à dire. Où est-ce que je suis là ? ”
; tu pouvais parfaitement comprendre ce qui avait d’inquiétant à se réveiller dans un lit qui n’était pas le tien. Tu t’étais levé pour lui donner un peu d’espace et avais attrapé un bol de soupe.
“Je pense que tu pourrais avoir besoin de …
- Je… Je n’ai pas faim.”
L’étincelle dans son regard t’avait pris de cours.

“Ehm… Au moins, bois un peu d’eau et je te prépare un chocolat chaud… T’as besoin de te remettre sur pied.
-Je.. d’accord. Oui. Merci..”
Il y avait dans sa fragilité apparente une douceur qui venait te chercher. Tu ne pouvais pas la laisser retourner dehors comme ça, elle devait pouvoir tenir. Elle devait pouvoir survivre. Quelque chose clochait, mais ça ne te regardait pas : vous viviez votre vie en tant que fugitifs, les jumeaux n’avaient jamais rien fait de mal; et toi… Tu avais fait le nécessaire pour survivre. Tu étais mal placé pour lui demander de s’expliquer.
“Tu as des gens que je dois appeler pour venir te chercher ?”

Pendant plusieurs années, vous aviez trouvé refuge dans l’appartement d’une connaissance. Tu achetais de la nourriture, vous n’aviez pas internet, mais vous pouviez prendre une douche. Fini les hôtels risqués : le risque était toujours là après toutes ces années. Tu te sentais poursuivi, pourchassé, traqué, alors même que les recherches avaient sans doute été abandonnées depuis toutes ses années. Tu n’oubliais pas les jours dans les ruelles, dans les bateaux, le danger encouru. Tu n’oubliais pas, le ventre qui grondait sans nourriture, l’eau compliquée à obtenir, la faiblesse des jours sans rien; ni le froid, ni la chaleur. Ni les mauvaises odeurs et le fait de ne pas pouvoir se laver. Tant de fois, vous auriez pu être attrapés. Tant de fois, vous auriez pu être séparés. Mais tu aurais tout fait pour que ça n’arrive jamais, et tu avais réussi. Même si ça t’avait demandé des sacrifices, et de te mêler à un monde que tu aurais préféré ne jamais connaître; aux addictions auxquelles tu étais confronté, aux clients mécontents. À ceux qui refusaient de payer, ou suppliaient de les laisser payer une autre fois. Tu côtoyais la misère. Elle te faisait mal. Elle t’épuisait, t’essoufflait, mais tu n’avais pas le choix.

Et tu avais trouvé un moyen de vous apporter un peu de paix : de faux papiers très réalistes. Les Atkins étaient devenus Allens. Apparences changées et nouveaux papiers pour vous insérer dans un monde. Et avec les années qui passaient, les jumeaux étaient désormais majeurs. Vous pouviez reprendre une vie. Revenir d’entre les morts; mais pas totalement non plus. Vous ne seriez plus jamais Atkins et il fallait faire une croix sur ce passé. Il a fallu respirer profondément, il a fallu prendre des cours de conduites, il a fallu se réintégrer doucement au monde. Tu avais fermé les yeux, tu avais déploré l’absence de réelle éducation pour vous tous. Même si vous aviez souvent volé des livres pour la connaissance générale, ce n’était pas suffisant, pas vrai ? Rien n’était jamais suffisant.

Lentis s’était ouverte à toi. Enfin, pas littéralement. Tu l’avais découverte sur un tract publicitaire pour Kopadia, tu avais fait tes recherches et tu avais dit aux jumeaux que vous partiez. Adamantia était prête à vous recevoir. Tu t’étais longuement renseigné et son côté fermé vous assurerait une sécurité supplémentaire. La xénophobie ne te dérangeait pas.

Vous étiez installés depuis quelques mois. Mais tu n’étais toujours pas en paix; dans chaque regard de travers, il te semblait y voir la preuve qu’on allait vous prendre… Et pourtant : tous trois, vous étiez désormais majeurs.

Un jour, peut-être que tu apprendras que jamais personne ne vous a recherché;
Que jamais personne n’a tenté de vous retrouver.
Oyaris, depuis toujours : vous étiez seuls. Sans doute n’était-ce pas mieux.

- Les parents se disputaient souvent, les jumeaux le savaient pas ; Oyaris s'est toujours assuré de les tenir à l'écart de ce qui n'était pas joyeux dans leur famille; il les a laissé croire que tout était toujours parfait, beau, il voulait les protéger
- Oyaris et les jumeaux perdent leur parent quand Oyaris a 14 ans d'un incendie
- Ils fuient l'hôpital et restent en fugue très longtemps
- Ils s'incrustent illégalement dans des bateaux most of the time pour voyager entre les régions
- Oyaris sauve une adolescente quand il a lui-même 19 ans
- Oyaris est tombé dans le pas très légal pour avoir de l'argent
- Ils obtiennent des faux papiers
- Oyaris passe son permis et ils s'installent, il y a six mois, à Adamantia

Oh... There are humans behind the screens?

Tu n'as rien à nous raconter?

Pas vraiment. Mais HIII. C'est encore Lys. Bonjour. J'attendais ce moment avec une immense impatience et je suis SI happy de pouvoir présenter Oyaris sous une version moins... enfant. Même si le côté amoureux de la vie et de l'humanité et ce côté "je saurais pas me taire même pour sauver ma vie" est toujours présent... Je présente Oyaris tel qu'il était dans les romans. Tel qu'il est, dans le travail de base. Et j'espère que vous saurez l'aimer autant que moi.

Surnom/Pseudo : Heureux de faire ta connaissance
Pronom(s) : Iel
Parrain : Le Staff
Comment nous as-tu découvert? : Je suis fonda

20/05/2022

ALLÔ
Oui.

edit : LUI AUSSI JSUIS HEUREUSE DE LE REVOIR omggg j'aime tellement ce personnage, puis nos plans c'est ON FIRE (ahahahah no pun intended /out)
J'ai si hâte de voir sa plus belle version en jeu ♥

Rebienvenu.e ici ♥

Toi

❝butterfly effect - oyaris c. allens 2675462704

J'ai hâte ~

03/04/2022

Bienvenue choupichou !!!

Alors.

Je vais être franc, je ne pense pas avoir déjà lu une fiche d'Oyaris par le passé. Tu m'en as souvent parlé, j'imagine que j'ai estimé que c'était suffisant... Mais, clairement, non : ce ne l'était pas.
Il y a des nuances, des détails, des brides d'humanité qu'on apprend dans la fiche et dont je n'avais jamais eu conscience auparavant...
Tu n'imagines pas à quel point ça rend ce personnage attachant et plus vrai que nature. Oyaris nous fend le coeur et me fait craindre le jour où y aura le feu dans mon four. J'pense pas pouvoir dealer sans traumatisme associé à ça.

Bref, je parlerai d'amour un peu plus tard (je dois arrêter de dire ça, clairement, plus tard, je sais plus quoi dire... donc je dis juste jamais rien HAHA) (... haha) (duh)

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Cheniti : peu de gens peuvent se vanter d'avoir déjà vu un cheniti sans sa cape pour le protéger ; sans son cocon pour l'envelopper. Habitué de la réparer dès qu'elle est un moindrement abimée, cheniti ne saurait exister autrement qu'en se se cachant derrière elle. C'est son nid douillet, la safe zone dont il ne pourrait s'extraire... dont il ne pourrait se passer. Si bien est que deux choix s'offrent à lui au moment d'évoluer ; celui de fusionner avec elle ou de s'en débarrasser et d'enfin ouvrir ses ailes. Mais dis-moi, Oyaris, lui, fera quel choix ? (enfin non, techniquement, c'est un seul choix selon le genre, mais tu comprends.)

Zigzaton de Galar : le monde est trop vaste, trop grand pour passer toute une vie sans le visiter... Zigzaton de Galar, à l'instar d'Oyaris, est habitué de parcourir les terres qui l'entourent, changer d'environnement constamment. La sédentarité ne sied pas à un pokémon constamment en mouvement, même si cela vient avec son lot de désavantages et de contraintes qu'on ne peut éternellement fuir... Et s'il était temps pour eux d'apprendre à se poser, à aimer?

Scarhino : Ne pas connaître ses limites. C'est une chose qui parle à ce Pokémon. Il n'y a aucune limite qui puisse lui survivre. Vous aurez beau cherché, rien ne survit à la force de Scarhino, oh il est fort, mais ô combien mal habile, ses ailes frêles ont du mal à supporter son poids, sa volonté de s'empifrer çà et là. Là où vous voyez des frontières, il voit un défi. Et il sera toujours là pour protéger ceux auxquels il tient. Absolument toujours.

Chuchmur : Un bruit incessant, une acouphèce dissonique qui martyrise vos oreilles, un bruit incessant qui s'en prend à vous... comme les résiduts de ces disputes passés qu'on a voulu masqué sous un écho télévisuel assez fort pour enterrer une maisonnée. L'avantage, c'est que Chuchmur hurle fort, que ces mécanismes de défense d'antan peuvent être oubliés... même si, constamment, le bruit intermittant qu'il émet, les rappelle.

Capumain : C'est d'un Pokémon utile semble avoir besoin Oyaris, un Pokémon sur lequel il pourra compter pour s'alléger l'esprit. Dans ce cas, qui de mieux que Capumain, Pokémon dont la queue est si agile qu'elle est semblable à une troisième main ? Avec des jumeaux, quoi de mieux qu'un petit singe hyperactif pour leur tenir compagnie et les amuser ? Capidextre, son évolution, possède une deuxième queue identique, encore plus utile non ? Peut-être que Atkins pourra se trouver un boulot avec un Pokémon pour le supporter dans ses tâches...

Tu connais la procédure, fais-moi signe quand ce sera fait.

03/11/2021

Le membre 'Aina-Kea Hauata' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'[CHROMA] 1/50' :
❝butterfly effect - oyaris c. allens O4viipE

20/05/2022

Tous.

Je les veux tous.
Mais bon, on sait que c'est pas possible et... Je vais tous les capturer. Promis. Le premier en liste : Chuchmur. Ensuite ?
Ensuite me faut mon cliché 5 donc on va work the way through it ou ... ou gentiment demander à des gens d'Anthos et Calléis de m'aider ❝butterfly effect - oyaris c. allens 3284768608

❝butterfly effect - oyaris c. allens 3284768608

Zigzatoon m'a gagné sur la dernière phrase, sincèrement. Les choix étaient très bien pensés, j'ai vraiment eu un moment de vent de panique à pas savoir, j'ai relu les descriptions, j'ai très longuement hésité sur Zigzatoon et Chuchmur simplement parce que... Parce que. Je ne sais pas, les descriptions ont fait + écho sur ce que je voulais juste sur le moment peut-être. Mais damn.
Bravo.

La fiche est donc à présent terminée !

Et je reviens poster sur le bon compte.

(ET BLBLBL EZY IM HAPPY YOU LIKE IT)

Merci pour les compliments sur la sélection, ça fait plaisir de savoir que a fait écho en toi.
On a tous bosser fort pour y arriver, heureux de savoir que ça a porté fruit

Je te valide donc sans plus attendre.
Je t'épargne les pavés interminables dégoulinant d'un amour mièvre ; on parle d'Oyaris depuis assez longtemps pour que tu saches ce que j'en pense, même si c'est pas le compte avec qui j'ai le plus comploté jusqu'à présent, je l'aime fort.
C'est un personnage juste assez humain, tout comme on les aime... Pis j'ai hâte d'exploiter notre lien avec Alceste/Adamante/Peu importe.

De toute façon, son pokémon s'appelle Essence parce qu'il l'a trouvé dans une station d'essence, je sais pas ce que vous voulez de plus.

Tu connais la chanson, mais le talent de ton starter est, évidemment, au choix excepté talent caché.

Félicitations Oyaris,
Tu es validé·e !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~

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