le mètre cinquante-neuf - les cheveux de jais - les mèches indomptables - les prunelles d’acier - la carrure fine, le corps de lâche - mais endurant - et agile - habitué à grimper les arbres - plus de force dans les bras et les jambes qu'il n'en a l'air - porte sur lui l'odeur des bois qui s'accroche à ses vêtements, qu'importe les passages de son savon sans parfum - la peau pâle - les cernes aisément marquées par les insomnies et les nuits agitées - quelques tâches de rousseur nettes et prononcées qui dessine une constellation complexe sur ses pommettes - les mains abîmées - les phalanges hématomes - les poignets griffés - les fringues sombres et usées - sweat-shirts épais - faux jeans souples - baskets en toiles ou boots sombres

hématophobe - amnésique - entame beaucoup de choses qu’il ne finit jamais - hyperfocus des jours entiers sur des sujets dont le monde se fiche éperdument - puis s’en désintéresse pour le restant de son existence - passionné des histoires, des mythes, des légendes, des étoiles et des religions - il connaît les constellations par coeur, comme un savoir que l’amnésie n’ébrèche pas - craint moins le froid que la chaleur ou l’humidité tiède - mais tombe aisément malade - gaucher - vraiment pas photogénique - il a le mal des transports - genre, vraiment - sauf qu'il ne le sait pas, parce qu'il n'est jamais monté dans une voiture, ni dans un bus - les traditions de Calléis lui sont chères au cœur, il les embrasse toutes entières - les pokémon étaient là avant les hommes, il serait de bon ton que leur avidité ne pousse pas les pokémon à leur prouver qu’ils leur survivront aussi - le progrès a du bon mais pas quand il empiète sur l’équilibre du monde - voit les avancées scientifiques d’un mauvais œil de façon générale quand elles impliquent qu’on détruise des écosystèmes pour construire des routes ou des buildings - excelle plus en littérature qu’en mathématiques, et en histoire plus qu’en sciences de la vie - aime les couleurs de l’automne, le manteau blanc de l’hiver, le bruit de la pluie, le crépitement des orages - chante juste - combinaison idéale mais pas volontaire du lève-tôt et du couche-tard à la fois - a usé si fort son édition intégrale des mondes de narnia qu’on se demande encore comment tiennent les pages

Oneira

Spododo

Femelle

Espiègle

Oneira, c'est un faux espoir transformé en belle histoire - une lueur doucereuse dans le lointain d'un fourré ; le cœur emballé d'un adolescent, ses pas pressés dans l'espoir de découvrir, dans l'ombre du talus, une jolie fleur rallumée. Mais ce n'était qu'elle - qu'une petite Spododo qui, pas si effrayée, a posé sur lui deux grands yeux curieux, avant d'agiter ses petites racines, dans un glapissement qui avait tout d'un rire. Lorsqu'il s'est éloigné, après un sourire déconfit, elle l'a observé lui tourner le dos. Le lendemain soir, pour le ramener à elle, elle a allumé tout autour d'elle de sublimes spores luminescents. Et le surlendemain encore une fois. Jusqu'à ce qu'il lui tende la main, et lui laisse le droit de s'y percher, prenant tout le soin nécessaire pour ne pas toucher ses spores volatiles. Elle ne l'a plus quitté depuis - et ces quelques semaines à ses côtés, elle les a passées à apprivoiser la Bulbizarre de son nouveau camarade, et à le faire sourire à grands renforts de spores luisants… qui lui rappellent à chaque fois, avec autant de douceur que d'amertume, les luminescences disparues.

still i wonder why my heart is always broke

Comment perçois-tu la société sur ton île/sur Lentis? Il aime Calléis. C’est chez lui - une certitude profondément ancrée en lui, en dépit des brumes de son esprit. C’est chez lui, cette terre paisible où l’harmonie est au coeur de toutes les décisions. Qu’importent les jugements venus de l’extérieur, les accusations d’hypocrisie - Noah aime que son île n’ait pas été dévorée par la modernité. Qu’il lui reste un peu d’âme - qu’on entende encore dans les cimes des arbres qui entourent le camp chanter les Minisanges. Il n’échangerait Calléis telle qu’elle est aujourd’hui pour rien au monde - son cœur, son allégeance et sa loyauté lui sont tout entiers destinés.
Il n'éprouve pas grand chose d'autre que de l'hostilité à l'égard d'Haptos et de son dirigeant. Il exècre tout des idéaux de cette île qu'il n'a encore jamais arpentée. Tout ce qu'il entend à son propos attise son fiel à l'égard de l'archipel volcanique - de leur façon d'empiéter sur le territoire des créatures sauvages, de démolir le paysage et l'écosystème de leur île. Il maudit le moindre plan d'expansion dont il entend parler, et se persuade qu'un jour, la nature les fera payer.
Anthos le laisse plus ou moins sceptique - c’est à la fois l’île où il imagine devoir entamer ses recherches pour retracer le chemin de ses origines et, tout à la fois, l'une des îles aux intentions dont il se méfie le plus, précisément parce que la communauté scientifique qui s’y trouve est (probablement) plus proche de la vérité que n’importe qui d’autre sur Lentis. Comme il en ignore les objectifs… il craint ce qu'ils voudraient faire de la moindre information récoltée. Il craint qu’ils ne veuillent du mal aux Lumières - qu’ils ne tentent de les rallumer que pour mieux les épuiser.
Les figures froides d’Adamantia, Noah les comprend. Il comprend la peur, la crainte du reste du monde - parce qu’il éprouve la même. Cette même terreur à voir son environnement familier se désagréger, à voir sa sérénité s’émietter. Il comprend les inquiétudes qui motivent le rejet. Il ne leur en veut pas - ne les condamne pas.
Kopadia… Le dépasse. Cette île, haute en couleurs, en bruits et en lumières, lui donne le vertige. S’y bousculent les langues et les accents, les cultures, les coutumes - lorsqu’il s’y trouve, Noah n’a plus l’impression d’être à Lentis. Il se sent transporté dans ces régions dont parlent les livres d’histoire et de géographie - des pays qui ont oublié d’où ils venaient. Des mondes ravagés. Des amoncellements de grisailles blanchies à la chaux. Il n’aime pas cet endroit-là de l’archipel, qui lui paraît être la plus aux antipodes de tout ce qu’il est - de tout ce qu’il aime.

Noah craint l’ouverture de Lentis au reste du monde et la modernité - surtout celle qui va trop vite et qui transforme les paysages en quelques mois. Il a déjà vu des imageries d’avant et d’après d’endroits qui avaient été un jour sublimes - et qui sont aujourd’hui noyés d’immeubles, de parkings et de centres commerciaux. Ce n’est pas ce dont il rêve pour Lentis. Pas quand il entend la colère qui gronde dans la terre, dans le ciel et dans les profondeurs des mers.
Pas quand il se persuade que ce sont les lumières artificielles des villes qui ont éteint celles des Luminescents.

Noah est un orage.
Un coup de tonnerre - un roulement lointain ; un grondement tremblant. Les poings serrés - Noah est un heurt insensé, une décharge exaltée. Noah aux prunelles d’acier, Noah aux sourires érodés ; il est un môme à la voix fragile et aux ailes brûlées. Il est à l’image de tous ces enfants cassés, fracassés, abîmés - les phalanges bleues, les poignets griffés, le fer sur le palais. De ces enfants à l’insouciance volée ; de ceux à qui on a dérobé des chapitres effacés.
Des instincts inexpliqués - des excès fiévreux ; Noah hurle puis se tait, Noah frappe puis se blesse. À sa raison échappent tous les pourquoi que son coeur murmure à ses comment ; questions en suspension laissées aux récits muets de ses larmes refoulées.

Noah s’ignore - à ses colères, à ses douleurs, à ses tourments ; à ses éclats, ses étincelles, ses passions, rien n’explique ce qui le fait vivre ou trembler, rire ou pleurer. Il est une (parenthèse) sans ponctuation un point d’interrogation (?) trois petits points… etcaetera - une phrase sans fin ; et ses prémices, le prologue de ses cadratins, il en ignore les moindres virgules. Ne se dessinent, dans les hasards de ses brouillards, que des esquisses de majuscules, de tendres liaisons, de doucereuses allitérations qui rappellent à son coeur des contes qu’on chuchote aux enfants.

Il manque à Noah le fil rouge ; l’inexplicable logique de ses déraisons, le soleil à ses cieux gris, les accalmies à ses averses - il manque à Noah ce qui donne sens à ses silences, force à ses volontés. Mué de passions, ivre de rêves cendrés - Noah court comme tous ces dératés, mains tendues vers la vie,
levées en direction de Dieux qui n’entendent pas ;
un pied dans le vide et le coeur à l’oubli.

Noah est un horizon gris. Une bruine fine, un clapotis paisible, une mer endormie. Un bois assoupi, un sentier perdu, un amas de ruines d’un temple effondré.
Noah est un fracas - l’averse, la première vague, l’embrun sur les rochers, le fauve dans les fourrés, la première pierre écroulée.
Il est un instant suspendu ; la seconde entre le doute et la conviction, le tremblement de l’instant où tout se joue. Une inquiétude frémissante, un désespoir saisissant - il a des adultes la conviction que tout est perdu ; de l’enfance la candeur ou la force de croire encore que tout est possible.

Le courage imbécile de brûler pour ses rêves.

introverti - ne comprend pas les humains - pourtant empathique à s’en rendre malade - cœur trop plein dans un monde trop vide- se sent plus proche des pokémons que de ses pairs - pas doué pour parler sentiments - teinte toutes les conversations compliquées de railleries nulles et d’autodérision maladroite - surtout si ça fait mal de parler - sensible - se cache pour pleurer - profondément bienveillant - combatif - atteindra ses objectifs quitte à ramper - porté par la force du désespoir - courageux malgré lui - plutôt téméraire en vérité - débrouillard - indépendant - blessure d’abandon - curieux - honnête - franc - cassant - loyal - wallflower - comprendre par là qu’il écoute, observe et comprend même s’il dit peu - résilient par manque d’options - envieux - immature - imprudent - en recherche d’adrénaline pour trembler - anxieux - taciturne - impulsif - colérique - violent - défaitiste - n’importe quoi pour combler le vide chronique que rien n’emplit - indécis - peur des conséquences de ses choix même les plus anodins - parce que choisir c’est renoncer - terrifié par l’idée de regretter les sentiers inempruntés - obstiné - rancunier - réservé - insomniaque - rêveur à en crever

résilient

empathique

curieux

imprudent

impulsif

what a way to live,
let the fear take all control
(oh, this ain't no life, no)

Je ne me rappelle que de la pluie.
L’obscurité, le trouble et puis le ciel gris.

Un arbre immense - ses branches étirées comme une voûte au dessus de ma silhouette égarée.

Je ne me souviens que du clapotis de l’averse à mes oreilles, que de mon corps engourdi et frigorifié dans l’herbe grasse. Je ne me souviens que des ruines qui m’entouraient - du piaillement des oiseaux, des craquements des fougères.
De l’orage qui grondait, lointain.

De l’incompréhension qui m’a secoué - de la panique qui m’a brusquement étranglé. J’en ai eu le souffle coupé - puis les inspirations haletantes, les poumons brûlants, les gestes frénétiques, erratiques.
Je ne me souviens que de la solitude - sentiment rampant qui s’est insufflé en moi comme s’est insinuée la pluie sous mes vêtements. Goutte à goutte - muant le désordre en égarement résigné.

Je m’appelle Noah…

Mes idées se sont heurtées à un mur. Je me souviens de cette sensation - parce qu’elle me hante encore. C’est sentir ses certitudes filer entre ses doigts ; savoir qu’on connaît par coeur les réponses à réciter mais les observer s’écouler sans pouvoir les saisir.

Je me souviens du désarroi - des larmes, de la peur, de la colère. De mes injures au Ciel. De mes injures aux Lumières. Je me souviens de m’être effondré - échoué là sur les rochers qui avaient été des temples ou des autels.

Je m’appelle Noah Silyen Shaw, et je suis…

J’ai rouvert les yeux, allongé sur le flanc, sale et trempé, les paupières collées, sous les bousculades d’une créature que je n’ai pas tout de suite reconnue. Parce qu’elle était singulière - étonnante. Masse rose au parfum sucré ; deux grands yeux assortis à la fleur qui s’épanouissait peut-être autrefois dans son dos - qui se fanait doucement dans le jour naissant.

Une Bulbizarre.
Une Bulbizarre boiteuse, qui s’est d’elle-même glissée sous ma main, comme pour y chercher réconfort. Une Bulbizarre qui s’est allumée d’un éclat rassurant ; scintillante d’une Lumière que je connaissais par coeur. Une Bulbizarre dont le bourgeon s’est de nouveau épanoui, sans que le phénomène ne me surprenne.
Comme si je l’avais vu toute ma vie.

Une Bulbizarre que j’ai suivie, marchant des jours entiers au hasard de la jungle hostile, de la forêt plongée dans la brume. Sans l’ombre d’une encombre - sans celle d’une mauvaise rencontre. Le monde sauvage semblait s’être tu. Il retenait son souffle. Je l’entendais qui grondait ; je le sentais rugir, quelque part entre mes côtes. Je le devinais qui m’observait - rongé par la colère ; mais je crois qu’elle n’était pas contre moi.
Pars, enfant roi, enfant de rien, murmurait la jungle - va-t’en, enfant magique, enfant lumière, soufflait la forêt. Sur mon passage, un calme oppressant. Une accalmie asphyxiante avant l’ouragan.
Comme une impulsion qui n’attendait qu’un frôler sur la détente.
Je n’étais pas en danger - j’en avais la certitude.
Mais on ne me laisserait pas revenir. Il n’était pas encore temps. Le vent me l’avait chuchoté.

J’ai trouvé les berges, et longé le fleuve jusqu’à trouver signe de vie - parce que mon instinct s’est persuadé que c’était la seule chose à faire. Qu’un foyer m’attendait. Quelque chose. Quelqu’un ?

Les regards m’ont heurté sans me reconnaître.
Je me rappelle… Je me rappelle de cette sensation. Je me rappelle de mon arrivée ici, au Camp Harmon’île. Je me rappelle des coups d’oeil qu’on m’a jetés ; des méfiances qu’on m’a témoignées - celles que la chaleur et la bienveillance chères à l’archipel n’ont pas étouffées.
De la solitude qui s’en est revenue mordre à ma gorge.
J’ignorais qui j’étais, et aucune réponse ne m’attendait.

Je me souviens d’elle au premier instant - ce quelque chose qui m’a convaincu que j’étais à ma place là où j’étais. Pour l’instant. Alice de Fiercastel - celle qui m’a offert abri ; l’esquisse d’une tendresse dont je ne garde aucune mémoire.

Je m’appelle Noah Silyen Shaw, et je crois que j’ai des secrets.

La Bulbizarre est restée à mes côtés. Depuis deux ans, elle m’accompagne où que j’aille - me talonne entre les huttes, se blottit contre moi quand tombe la nuit, chahute après les papillons quand on s’égare dans les clairières paisibles. Elle me suit même quand je quitte Calléis à contre-coeur, pour m’offrir aux absurdités des îles qui nous entourent - et elle est encore à mes côtés lorsque je m’en retourne d’où je viens. Sur la terre à laquelle j’appartiens.
Elle n’a pas quitté mon sillage - même quand mes mains ne l’ont plus soignée et qu’elle a cessé de les chercher ; même quand les fleurs se sont éteintes.

Même quand j’ai senti le monde trembler - même quand quelque chose a semblé se briser. Même quand la colère et la douleur ont implosé - elles ne m’appartenaient pas encore tout à fait, mais se sont faites miennes malgré moi, quand les étincelles ont vacillé.
Gravées au fer rouge sur mon âme que je sais marquée par l’histoire que j’ai perdue.
(Je la retrouverai.)

Je cherche encore, dans la nuit, des résidus de Lumières disséminés - mais rien. Rien. Rien ne reste, et Lentis n’est qu’obscurité.

Je sais qu’il me faut retracer les méandres de mon récit. Les terres sauvages m’appellent. Je le sais. Je le sens - je dois y retourner. Je dois rejoindre ces ruines où il pleuvait. Je dois retourner d’où je viens - je dois comprendre.
Je dois savoir.
Je ne peux laisser mourir ce monde qui s’est si cher - je dois rallumer les étoiles, quoiqu’il m’en coûte.
Je dois retrouver qui je suis… et que signifie la brûlure qui me ronge depuis que j’ai rouvert les yeux sur ce ciel gris.

Je m’appelle Noah Silyen Shaw, et je sais qu’il y a des réponses que j’aimerais vous donner mais je crois…

Je crois que je les ai oubliées.

- amnésique ; il ignore ses origines. il se sait particulier ; il sait que quelque chose de différent coule dans ses veines, d’une façon ou d’une autre. mais il ne saurait l’expliquer.
- il s’est réveillé dans les ruines d’une civilisation perdue dans la jungle grantarbre
- c’est une bulbizarre blessée qui l’a trouvé, peut-être attirée par ses mains qui l’ont soignée en la faisant briller. il n’a pas été surpris - comme s’il savait parfaitement ce dont il s’agissait
- il a suivi la bulbizarre à travers tout calléis pour parvenir jusqu’au camp harmon’île. sans plus d’encombres que sa propre fatigue, que sa propre faim. le monde était paisible - mais ce n’était pas rassurant (quelque chose clochait)
- arrivé au village, si on l’a bien accueilli, il a malgré tout vu la méfiance, les regards en biais, les sourcils froncés, et surpris les murmures et les questions. personne ne l’a reconnu - il est arrivé en inconnu
- alice de fiercastel lui a offert un gîte, des vêtements, et l’assurance d’un foyer. il lui voue respect et affection - la considère comme une figure maternelle qui comble un brin du vide asphyxiant créé par l’opacité de sa mémoire perdue
- depuis deux ans il s’est accommodé ; a découvert les autres îles sans comprendre l’attrait du monde qu’ils se dessinent. toujours, son coeur l’a ramené dans les clairières sauvages de calléis
- et puis, les lumières se sont éteintes. ses mains ne soignent plus. il sent que quelque chose s’est brisé ; que quelque chose s’est perdu. il sent la colère, la détresse du monde, des pokémon - ce tumulte qu’il fait sien le dépasse et le bouleverse
- il sent, depuis, l’appel des terres sauvages et des ruines où il s’est réveillé. qu’importent les mises en garde et les conseils - rien ne peut plus le dissuader.
il doit comprendre qui il est.

Oh... There are humans behind the screens?

Tu n'as rien à nous raconter?

BOOM ! Est-ce que j’ai le droit de dire que je suis émue ? C’est pas mon bébé (la seule vraie chose dont j’aime bien me vanter, c’est que c’est moi qui ai voulu d’un arbre de compétences, voilà), mais j’étais là à ses prémices, alors voilà. Ça reste un projet fun poussé par un coup de tête si random que c’était insensé… Et pourtant, c’est là. Le forum existe. Il est beau, il est complet, il est original. Il casse les codes (pas les vrais, espérons-le, malgré les templates cassés d’Ezy). Même si j’ai pas fait partie de l’aventure “fondation” pendant longtemps, j’ai suivi de loin son avancée, sa construction… Pis je suis fière qu’il soit là, et fière de ce que mes supers copains ont fait de cet embryon d’idée partie de nos cerveaux passionnés. Bien joué, guys, gals and non-binary pals. Basic Wild Bitch est clairement le plus beau des projets. ♥

Sinon ben moi j'ai 23 ans, je suis étudiante en troisième année de sociologie (allô les sélections en master mdr), pis paraît que je vis sous le même toit que Nyna (aussi connue sous le nom de Haru ou FabriceBabouin - cherchez pas). Je dis chocolatine et je range mes courses dans des poches en plastique, oui. Pis, euh... Voilà. J'aime le RP (ça fait... quatorze ans, now ?), LIRE (beaucoup trop), la sociologie, le true crime, coder, grapher, la psychologie, parler des trucs que j'aime et... voilà. Idk. J'recommande La Passe-Miroir à tous les lecteurs ici présents.

Bisous.

Surnom/Pseudo : Yuzetsuki / Catharsis
Pronom(s) : Elle / osef
Parrain : Euh… :handspinner: On a qu’a dire Ezy. /out
Comment nous as-tu découvert? : Salut j’étais fonda à la base mais j’ai rendu mon tablier. :brindihelp:

Dim 20 Mar 2022 - 22:13

Ce qui est incroyable avec edgy boi, c'est qu'on le redécouvre à chaque fois qu'on le relit.
Il n'est jamais assez pareil d'une fois à l'autre pour qu'on ait un sentiment désagréable de revoir le même concept prémaché... Mais tout juste assez "lui-même" pour nous donner un petit sentiment de nostalgie.
Je l'adore. Lui et toutes ses versions.

J'imagine qu'il est pas mon ship ultime sans raison... Mais assez épilogué. Je t'écrirai des poèmes et te chanterai mon amour quand je viendrai te valider. D'ici là.

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Me voici donc pour t'annoncer ta proposition de starters. Fébrile? En toute honnêteté, une partie de moi a envie de t'envoyer huit lignes de lorem ipsum juste pour rigoler un coup... Mais ce serait méchant. Et je tente de me repentir du mieux que je peux.

Spododo, pour son contraste avec Noah... Mais pas que. Spododo, c'est avant tout un pokémon fée qui, pour se défendre, préfère plonger son adversaire dans un profond sommeil que le blesser. Excellent guide dans les nuits sans fin, c'est un compagnon qui ne dort jamais deux fois au même endroit par crainte d'absorber les nutriments des autres plantes au tour de lui et qui adore les endroits à la fois sombres et humides. Ça ne te rappelle personne?

Dedenne, parce que Noah a vraiment besoin de mignontitude dans sa vie et qu'on croit tous avec fermerté qu'il est impossible d'être triste quand on fait face à la bouille d'un Dedenne. En plus d'être un adorable pokémon, c'est aussi un type électrique... et à défaut d'être une orange (... Quoi qu'il est aussi une orange), son orage fera sans aucun doute écho à celle de Noah.

Polichombr, dont la popularité ne tient qu'à sa capacité à dévorer les sentiments négatifs des humains; de leur rancoeur à leur jalousie. Tourmenté comme l'est Noah, il va sans dire qu'un tel pokémon serait sans doute à même de lui apporter beaucoup de réconfort... Peut-être même un peu trop ?

Lewsor, on dit d'eux qu'ils sont prêts à tout pour protéger ce qui leur tient à coeur. Informatifs et bienveillants, personne ne serait véritablement surpris de voir l'un d'eux s'allier à Noah afin de protéger la faune, la flore... et les gardiens.

Solaroc, sur une note un peu plus philosophique : Tu dis toi-même que Noah cherche a trouver le "soleil de son ciel gris"... Et si un pokémon en forme de soleil était l'une des méthodes inconscientes de son subconscient (essaie de suivre stp) pour percer des rayons à travers ce rideau de nuages qui le tourmente?

En espérant que cette petite sélection te plaira !
Fais-nous signe une fois ta présentation éditée et ton starter ajouté

20/03/2022

AHHHHHH :Hyper:
Déjà, je blblbl merci pour le commentaire sur Noah, je suis heureuse qu'il puisse plaire toujours autant

et moi j'ai tjrs autant de plaisir à l'écrire. Ce scénario PROMET et j'suis déjà amoureuse.
Dépêche-toi de faire Mana stp mon coeur va pas tenir longtemps

CONCERNANT LES STARTERS.

Polichombr ; c'est… le choix facile. J'avoue. Quand j'l'ai vu, ma première pensée ça a été "ok, ben, le choix est fait", mais en fait, non. Oui, c'est facile. C't'un de mes Pokémon préférés. Et effectivement il aurait fait la paire avec Noah. Mais peut-être parce que c'est "trop" facile, je me le réserve pour plus tard, en capture. Parce que oui, j'le veux. Mais j'veux sortir un peu de mes sentiers battus. ♥

Dedenne ; je... vais peut-être briser un coeur. Mais c'est un des Pika-like que j'aime le moins. Pardon

J'ai pas beaucoup plus d'argument que ça, autre que "ça me parle moins". Y'a des fois ça clique pas et c'est ok ffrheuigh La justification fait sens et c'est une proposition cohérente, ça ne fonctionne juste pas avec moi blbl

Solaroc ; JOLEM. J'aime ce Pokémon et j'aime beaucoup la philosophie derrière cette proposition. J'ai hésité. Mon choix ne s'arrête pas sur lui, mais c'était une très bonne proposition, qui me parle franchement bien ! J'ai juste eu un faible ++ sur un autre :Pikasad:

Lewsor ; c'le genre de Pokémon où, en voyant son nom, j'étais en mode "wtf ?" bc... C'pas un Pokémon que j'aime, à la base. Et au final, c'est un de ceux qui m'ont fait le plus hésiter ?? Y'aurait clairement une bonne dynamique. J'aime le côté "venu d'ailleurs", un peu mystique, presque folklorique de ce Pokémon. Dans la symbolique, je le trouvais fort vis à vis de Noah et de son rapport aux illumina, au peuple natif, le côté "magique"... J'ai vraiment hésité fort. J'adore cette proposition

Spododo ; vous l'aurez compris, mon choix s'arrête sur lui. Etonnamment. Le type fée, yeah. Le machin rose ~~mais j'm'en fiche il est shiny alors il sera bleu~~. Parce qu'il est doux, bienveillant, il a besoin des autres pour vivre mais fait de son mieux pour ne pas les épuiser, il essaie de ne pas prendre de place, de ne pas être invasif malgré sa nature ; c'est une créature nocturne, sensible, qui l'accompagnera dans ses insomnies. Une espèce de veilleuse, qui colle bien à tout ce que je dessine autour de Noah et de "l'enfance volée". Bref. Voilà. ♥

Vos choix étaient vraiment éclairés, les justifications intéressantes. Mi happi et j'm'en vais éditer tout ça blblbl ♥

Dim 20 Mar 2022 - 23:54

Ton indifférence pour mon Dedenne ('fin, notre* Dedenne. À moi et Irisis.) me fend le coeur tu sauras. Mais c'est pas grave. La prochaine fois, je te proposerai Togedemaru si t'as si peu de goût.

Spododo, excellent choix. Il a cette petite bouille, ces grands yeux et... ta justification est encore plus parfaite que la notre.
Ça me fait vraiment plaisir de voir Noah s'éloigner de ce qu'on lui connait sans être dénaturé. Champion ténèbres, ça va un temps. L'avenir est aux fées.

Sinon, je t'avais promis un poème. Sache que ça n'arrivera pas... Mais j'aime vraiment ce personnage de tout mon coeur. Sauf que c'est la deuxième fois que je te valide de mon vivant, donc je commence un peu à manquer de mots pour expliquer ce que je ressens sans me répéter. Noah est une perle. Il est humain dans ses défauts comme dans ses qualités et il me fait beaucoup penser au Kintsugi ; cette technique de réparation japonaise qui consiste à réparer potteries et autres céramiques avec de l'or afin de symboliser qu'être brisé, ce n'est pas la fin de quelque chose, mais le début d'une autre.

Je ne m'en lasserai jamais de ce personnage.
Je n'en ai que plus hâte de faire Mana'arii désormais.

Je t'abandonne donc dans la nature !
Comme tu le sais déjà, ton starter est donc Chromatique et possède le talent de ton choix, excepté son talent caché !

Félicitations Noah,
Tu es validé !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~

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