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[Mini-évent] Silent Nightmare

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PNJ
Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 3 septembre 2022...
Alors comme ça… On est curieux?
Intrigués? … Insensés, peut-être un peu?

Quelles que soient vos motivations, vous êtes là; guidés par deux séries de chiffres que vous avez peut-être mis une éternité à comprendre, à « décoder ». Cette histoire n’est pas le scénario d’une ARG; il n’y avait pas de message caché, pas d’information à trouver dans le code du site.
Les renseignement y étaient vagues, il fallait définitivement apprendre à lire entre les lignes pour comprendre le genre d’événement auquel on vous a convié… Mais soyons francs, combien d’entre-vous l’ont fait?
On vous a balancé une latitude et une longitude tout juste assez chiffrées pour décourager les moins curieux, mais combien de questions vous êtes vous posées?
Cet endroit, sur la map, ne renvoyait vers aucun bâtiment. Rien de plus qu’un point près de l’eau; un lieu de rencontre à l’abri des regards et éloigné de Verpré; seul endroit où les autorités pourraient vous retrouver… Alors pourquoi? Pourquoi vous êtes-vous déplacés?

Sur la plage, vous êtes bien plus que vous l’imaginiez.
Une dizaine, cinquantaine, centaine : qui sait? Vous ne pouvez dénombrer le nombre de participants à l’événement. La seule information que vous possédez relève de la question : Comment? Comment-ont-il pu restreindre les inscriptions? Comment ont-il pu empêcher les idiots d’ébruiter la nouvelle sur absolument tous les réseaux sociaux? Plus vous y pensez, plus le voile s’épaissit.
Vous ne comprendrez pas. Pas aujourd’hui.

Sous vos yeux, de nombreux bateaux s’enlignent les uns à côté des autres. De quoi transporter presque tout le monde… Car qui qu’ils soient; ils savent.
Certains vont se désister et d’autres refuseront de se soumettre à la demande qu’ils s’apprêtent à formuler. Non loin, des gens aux visages bienveillants; compatissants, vous attendent. Ils ont entre leurs mains de grands sacs de toile pleins, mais dont le contenu demeure un mystère… Pour l’instant. Ne vous inquiétez pas, ils ne garderont pas le silence très longtemps.

Le soleil pointe tout juste le bout de son nez, nombre d’entre vous devez êtes très fatigués… Certains ont peut-être skippé le brouhaha réveil matin, d’autres ont peut-être rencontré quelques… difficultés en chemin, mais cela ne semble pas les inquiéter.

À 8h pile, une dame s’avance vers vous, un sourire aux lèvres.  « Merci à tous et à toutes d’avoir fait le chemin jusqu’ici… Laissez-moi me présenter, je m’appelle Hélène et je serai votre guide pour la traversée. Malheureusement, en raison de … la particularité de nos recherches, nous n’avons pas pu installer notre événement sur Anthos directement. », commence-t-elle d’une voix qui se veut rassurante. Elle sait. Elle sait que ce qu’elle s’apprête à raconter risque de soulever les voix et la frustration d’un grand nombre de participants… C’est pourquoi elle se montre aussi assurée que possible, véritable roc devant le mécontentement qui vous parcourra bientôt l’assemblée. « Nous vous proposons donc de vous amener directement sur les lieux, si vous le voulez bien. » C’est alors qu’elle prend une grande inspiration puis ouvre le sac entre ses mains, dévoilant enfin son contenu à vos regards curieux.
À l’intérieur, des morceaux de tissus s’empilent les uns sur les autres : des bandeaux. « Comprenez que, puisque nous ne sommes pas directement affiliés avec Verpré, il est particulièrement important que notre position demeure secrète. Nous vous demanderions donc de bien vouloir porter couvrir vos yeux avec ces bandeaux et de ne pas y toucher jusqu’à ce que nous soyez arrivés… »

La bombe est lâchée.
Combien d’entre vous refuserez?

Déjà, d’autres personnes du comité organisateur s’avancent dans votre direction, sac en main, pour vous tendre les morceaux de tissus qui vous empêcheront de savoir vous vous rendez. Dites-moi, avez-vous vraiment fait tout ce chemin pour vous défiler au dernier instant?
Précisions
Coucou!
Et bienvenue à tous & à toutes dans le premier event membre de l’histoire de Be.Wild. Je suis vraiment super heureux de revivre cette expérience en votre compagnie. Comme vous le savez déjà parce que je le répète h24, Silent Nightmare c’est le remake d’un ancien event que j’avais créé en 2015 et qui a duré pas moins d’une année entière avant qu’on parvienne à le compléter. Je vous laisse calculer, ça fait 7 ans donc que, cette idée, c’est mon chouchou.
Je suis hyper touché et fébrile de refaire cet event après autant de temps et, surtout, de pouvoir expérimenter une dynamique de groupe complètement différente de celle de l’époque. J’ai très hâte de voir les décisions que vous prendrez et, surtout, comment vos personnages réagiront aux épreuves qui les attendent…

Mais avant toute chose : l’introduction.
Celle-ci se déroulera donc en deux temps – donc pendant les deux prochains tours – … Normalement, ce n’était pas censé être comme ça, mais j’ai réalisé pendant l’écriture que le contenu serait trop conséquent pour un seul tour. Du coup, ça me semblait plus judicieux de ne pas vous précipiter dans le cœur des événements.

Concernant les délais, vous avez jusqu’au DIMANCHE 4 SEPTEMBRE, 18H FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.

Bref, petit rappel de la plus haute importance; pensez surtout à vous amuser. C’est pour ça qu’on est là donc n’hésitez surtout pas à interagir, discuter, vous éclater.
https://i.servimg.com/u/f24/18/99/97/34/wilder10.png[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball2877892916203/12/20216446
Wilderness
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02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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InvitéInvité
Ft. Les survivants
À Anthos
3 Septembre 2022
silent nightmare

Tu avais été la première arrivée.
Seule au monde avant que celui-ci ne te rattrape, tu revoyais encore l'étendue sablée comme maritime dénuée de vie et la côte complètement dépourvue de la moindre technologie. Mais tu n'avais pas prévu qu'ils ne ruinent le paysage par leur présence indésirable, pire que les touristes de Kopadia.
Tels des grains solitaires dans le sablier d'un sordide destin, ils étaient — comme toi — tous arrivés un par un, au compte-goutte. Partenaires, concurrents, alliés ou même adversaires pour ce qui s'apparentait être une opération de grande envergure presque militaire, tu les avais tous vu te rejoindre pour ne bientôt plus que former une sorte de marée humaine. Et chaque nouvelle tête ajoutée au compteur rabaissait l'exploit que tu avais cru accomplir en décodant ces coordonnées sans la moindre notion en cryptologie ; perdre le peu d'originalité que tu croyais posséder te blessait. Parce que d'autres avaient réussi là où tu avais failli échouer, parce que d'autres de ton âge et de tous les milieux sociaux se questionnaient comme toi sur cette invitation.
Parce que tu n'étais pas spéciale pour avoir réussi à résoudre cette énigme. Juste un point de plus dans cette foule bien trop grosse à ton goût.

Assise dans le sable depuis plus de deux grosses heures déjà — car toute super-héros digne de ce titre se devait de venir en repérage avant le début d'une mission — tu avais vu l'armada de bateaux rejoindre la côte où vous étiez désormais tous empilés. Tête baissée et capuche relevée, tu jetas un oeil à ta Capumain en croisant les bras. Identité révélée dès l'inscription, tu t'étais questionnée sur la nécessité de la protéger à l'aide du moindre apparat superflu avant de te résoudre à l'évidence : tout le monde saurait que tu étais Kiya'na Ehu-kai, ou du moins qu'elle se tiendrait parmi ceux qui trouveraient la localisation de l'endroit.
Tu n'avais donc pas pris tout ton attirail mis à part ton blouson de cuir aux poches surprises et tes gants renforcés au cas où les choses viendraient à mal tourner. De toute manière, qui dans cette gigantesque foule parviendrait à te reconnaître, toi la gamine aussi normale qu'inintéressante, tout sauf marquante ?

Et lorsque vint l'heure décisive, tu sentis malgré tout une certaine dose d'adrénaline venir secouer ton corps endormi par cette interminable attente, par cette déception immense. Immédiatement, une femme vint se présenter à vous et commença à expliquer les prémices de ce qui ressemblait à une expérience scientifique secrète ; tu voyais ça comme synopsis d'un film sur un Killing Game. Plus le temps passait, plus tout semblait louche. Pire, il y avait anguille sous roche et tu le savais mais contrairement à ce que ton instinct de survie t'hurlais, tu n'allais pas reculer ni même te dégonfler.
Tu venais de trouver une raison supplémentaire pour être ici. Fini l'idée d'enquêter sur quelque chose de caché — trop de gens avaient trouvé la réponse à l'énigme, tout le monde finirait pas être au courant de ce qu'il se tramait ici — tu allais vaincre les obstacles qui se dresseraient sur ton chemin pour être l'héroïne de film que tu avais toujours voulu être. Peut-être pour trouver des réponses, peut-être pour prétendre être quelqu'un, peu importe la raison sous-jacente, t'allais le faire.Et cette résolution s'affirma dans ton esprit à la seconde où cette Hélène annonça devoir vous bander les yeux pour effectuer le trajet. Les gens étaient à juste titre effrayés.

Logique — C'est une très mauvaise idée de rester.

Volonté — Mais on s'en tape, pas vrai ?

Pas en avant, comme pour défier cette stupide stupeur qui s'était instaurée sur la côte, tu attrapas un bandeau dans le sac noir avant de te retourner vers le reste de la populace. Un sourire aux lèvres. Une connerie dans la tête. "Bah alors ? C'vraiment un bout d'tissu qui vous fait peur ? Si c'le cas vous pouvez vous barrer hein, moi en tout cas j'y vais." Et tu te retournas avec fierté pour entrer dans le bateau face à toi.
Seuls les héros seraient de la partie, cette fois.
Capumain
Niv.23 (+0/10)
Fuite
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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InvitéInvité
-->
The unlucky ones
Frisquet
Matinée
Silent Nightmare

Liang était épuisé.

Quand il allait repenser à ce qui l’avait amené ici, - pourquoi est-ce qu’il était venu, oh Arceus, c’était clairement une mauvaise idée - c’était l’explication qu’il allait donner quant à la raison pour laquelle il n’avait pas fait demi tour afin de s’enfuir le plus loin possible lorsque la femme - Hélène, elle avait dit que son nom était Hélène - avait commencé à parler de location secrète, à leur dire qu’ils allaient devoir se couvrir les yeux avant d’embarquer dans l’un des nombreux bateaux amarrés sur la rive comme s’il s’agissait là de quelque chose de normal. Comme s’il n’y avait rien d’étrange, de presque insensé dans l’entièreté de cette situation qui, au fil de chaque minute qui passait, semblait prendre une ampleur pour laquelle Liang n’était pas préparé.

Épuisé parce qu’il était juste tellement tôt et que la nuit dernière, dormir avait été une impossibilité, son esprit trop préoccupé par l’entièreté de l’événement; à s'inquiéter de s’il avait correctement décodé les coordonnées, à se demander ce qu’on allait bien leur montrer, et-

Et il s’ennuyait de sa mère.

Il s’ennuyait de sa mère et au final, c’était la seule raison pour laquelle il avait décidé de se pointer, assis dans le sable d’une plage qu’il n’avait jamais visité lorsqu’il habitait encore à Anthos afin d’assister au dévoilement d’une découverte scientifique d’envergure rarement égalée si on en croyait le site internet codé, et ce parce qu’il savait que ça l’aurait intéressée. Parce que s’il avait fini par se libérer de ce besoin maladif de prétendre être quelqu’un qu’il n’était pas pour l’approbation de ses parents - elle n’était plus là, à quoi est-ce que ça servait -, les habitudes de toute une vie étaient difficiles à briser.

C’était pour ça qu’il était venu, mais ça n’aurait peut-être pas été suffisant pour le convaincre de rester - il n’avait pas besoin d’être un adepte des films d’horreurs pour savoir comment la majorité d’entre eux finissaient toujours par se terminer, et encore moins pour savoir que sa maladresse allait définitivement le condamner à crever en premier - si ce n’était pas de la voix qui retentit soudainement à l’avant de la foule, son tout aussi familier que les mots qui ne pouvaient provenir que d’une seule personne.

Kiya, qui se tenait fièrement devant tout le monde, railleuse et sans peur et projetant plus de bravoure en quelques instants qu’il en avait eu de toute sa vie.

Et aussitôt, une vague de soulagement s’écrasa sur ses épaules, parce que c’était Kiya et qu’il était sous simplement impossible de ne pas se sentir au moins un peu plus en sécurité lorsqu’elle était là.

Alors que l’impact de ce que la jeune fille venait de balancer à la foule se faisait sentir tout autour de lui, Liang fut saisi d’un moment d’hésitation qui, si on le lui avait demandé, il aurait affirmé n’avait duré qu’une fraction de seconde; en réalité, il lui fallut presque une minute de délibération paralysée - ce semblant de panique à l’idée que quelque chose d’étrange était en train de se passer mêlée à cette angoisse sourde que s’il la laissait partir toute seule, il ne savait pas ce qui allait lui arriver - avant qu’il ne finisse par se saisir de l’un des bandeaux offerts par les organisateurs, peur coincée au fond de la gorge et coeur battant trop vite dans sa poitrine.

Avec une énergie qui lui était peu commune à une heure pareille - ou si on était parfaitement honnête, à n’importe quel moment de la journée, parce que bien souvent l’idée même de courrir était suffisante pour lui donner des sueurs froides - il s’élança maladroitement en direction du bateau dans lequel il avait vu son amie disparaître, manquant de se vautrer dans le sable lorsqu’il percuta quelqu’un avec un o-oh, pardon je- ah, je suis vraiment désolé, je vous avais pas vu dans sa hâte à rejoindre la jeune fille.

Et bien vite, voilà que Liang grimpait dans l'embarcation chancelante avec l’élégance d’un Skitty à peine sorti de l’œuf, arrivant tout juste à ne pas s’étaler de tout son long dans le léger va et vient des vagues.

Son Pikachu l’y attendait déjà, y ayant bondit sans aucun effort avant de lui envoyer un regard où se mêlait satisfaction et une pointe de jugement face à la pathétique silhouette qu’offrait son dresseur tandis que dans son sac, son Flabébé l’attendait sagement dans sa pokéball. Flottant doucement à ses côtés, Adaline faisait de son mieux pour l’aider à conserver son équilibre précaire tout en essayant d’ignorer tous les étrangers autour d’eux.

Barque tanguant sous ses pieds - oh, il était mieux de ne pas tomber par-dessus bord parce qu’il était hors de question de faire le voyage avec un air d'épouvantail mal lessivé -, son regard s’éclaira lorsqu’il posa enfin les yeux sur Kiya, venant aussitôt s’écraser sans aucune délicatesse sur le banc à côté de celle-ci. Puis, entremêlant un de ses bras avec celui de la jeune fille, ses doigts se refermèrent sur la manche de sa veste en une fragile emprise qu'elle n'aurait eu aucun mal à briser si elle le souhaitait.

Et s’il tremblait un peu, c’était à cause de la température Anthoise un rien frisquette du mois de septembre et rien d’autre, vraiment.

-Kiya, fit-il d’une voix incertaine, presque étouffée et à peine audible dans la cacophonie soudaine de la foule alors que certains se préparaient à embarquer sur les bateaux et que d’autres se plaignaient haut et fort sur la berge. Je savais pas q-que tu, ah, que t’allais être là. Je sais pas si tu… continua Liang avant de s’interrompre presque malgré lui, un mélange de peur, d’indécision et d’inquiétude couvrant toute trace de l’assurance qu’il aurait pu avoir, son ‘je sais pas si tu sais où on s’en va’ restant inachevé. O-oh, je suis tellement content de te voir, j’ai cru que je connaissais personne ici et je savais pas qu’on allait aller quelque part, tu sais, je pensais juste que… je sais pas, qu’on allait rester ici pour voir tout ça, finit-il avec un haussement des épaules presque maladroit, s’asseyant encore un peu plus près de la jeune fille malgré l’apparente impossibilité de la chose alors qu’Auguste bondissait sur ses genoux.

Et, caché sous tout le reste, une imploration silencieuse; me laisse pas seul.
Brocélôme
Niv.09
Médic Nature
Pikachu
Niv.06
Statik
Flabébé
Niv.09
Flora-Voile
(c) TakeItEzy pour Be.Wild


Dernière édition par Liang-Xue Yuan le Jeu 13 Oct 2022 - 20:58, édité 3 fois
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InvitéInvité
3 Septembre 2022 - Pokémon : Bulbizarre lvl 7 / Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

C'était curieux comme façon de procéder. Comme information sur le point de rendez-vous, il s'agissait de deux nombres. Lucas avait vu assez de film pour savoir à quoi il pourrait correspondre. Et lu assez de carte pour en avoir la certitude. Si c'était une énigme, elle n'était pas bien compliquée. Suffisamment pour repousser les moins envieux, pas assez pour attirer trop de curieux mais tout même assez suspecte pour poser plusieurs questions. Et si c'était une mise-en-bouche ? Lucas n'était pas très friand des énigmes. S'il ne trouvait pas rapidement, ça avait tendance à l'agacer. Il passait plus de temps à se demander si sa logique correspondait à la question plutôt que d'y répondre, ce qui n'aidait pas vraiment.

En tout cas, l'endroit à trouver n'était pas difficile. Dans un sac, il prit un appareil photo, un autre de rechange, un argentique, une caméra, un micro et une série de go pro. Ces dernières n'avaient une bonne qualité d'image, mais c'était quelque peu normal, vu leur prix. Lucas avait choisi la quantité à la qualité, estimant que ce genre d'outil devait d'abord saisir l'instant et que les belles images viendront des autres appareils. S'il pouvait filmer de façon plus discrète les Pokémons dans leur milieu naturel ou ses voyages de façon permanente sans craindre de perdre un rien en même temps qu'une de ces petites caméras, ça lui allait très bien.

La surprise fut au rendez-vous aussi car il ne s'attendait pas à voir autant de monde et de bateau. Il se demanda brièvement combien était comme lui, des concurrents à la recherche de la bonne information, puis il se traita d'idiot. S'il avait l'information, des journalistes professionnels avaient aussi dû l'avoir. Il n'était pas le seul sur le coup. Il n'aura pas le scoop rien qu'en venant, mais peut-être qu'en étant là au bon moment. En tout cas, son absence n'aurait été que néfaste pour sa réputation. Si sa présence n'était pas purement bénéfique, au moins il n'y perdait rien.

Le discours d'accueil était suspect et aurait dû mettre la puce à l'oreille de tout le monde. Manifestement, ce ne fut pas le cas. Pour Lucas, en tout cas, le danger lui passa loin au-dessus de la tête. Il était entouré de ses semblables, rien de grave ne pouvait arriver. Il était prudent dans la nature, mais sinon, il avait une confiance stupide envers les gens. La découverte ne devait pas concerner le gouvernement, certainement une entreprise privée qui voulait tirer son épingle du jeu et faire une démonstration plus tard retransmise pour créer le buzz. Lucas faisant bien d'être là dans ce cas, car il sera un très bon vecteur pour eux. S'il ne comprit pas la précaution de se faire bander les yeux il s'y plia toutefois. De toute manière, la caméra filmait. Cette précaution était assez stupide aussi, car une fois en mer, combien des participants auraient été capable de s'orienter. Le soleil pouvait aider certes, mais il fallait un minimum d'outil pour ne pas juste connaître sa direction globale.
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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens

période
03 septembre 2022

moment
début de matinée
it's just a part of the unknown. ❞
Un frisson remonte le long de mon échine, égaré quelque part entre la fraîcheur matinale et le mauvais pressentiment qui m'habite depuis la veille. J'ai faussé compagnie à ma terre Calléisienne sans l'ombre d'un regret pour m'offrir à la sérénité encore nocturne, et j'ai échoué sur les territoires Anthois que j'avais pris soin d'éviter depuis… depuis. Par erreur ou par hasard calculé, en m'éloignant de Verpré, je me suis rapproché d'un groupe de types d'une vingtaine d'années, un peu ivres, qui s'en allaient au même endroit que moi - et j'ai suivi leur sillage en silence, tentant de saisir la moindre information qui aurait pu m'être utile… Mais, rien : ils ne savaient rien de plus que moi. Comme si tout avait été gardé sous scellé parfait.

Je ne les ai laissés partir devant que lorsque l'on est arrivés. Difficile de manquer l'endroit - une foule y était déjà amassée, bien plus nombreuse que je l'aurais pensé. Je m'étais imaginé un petit comité, et me suis heurté à une… cinquantaine ? Centaine ? de personnes, amassées sur la rive, à quelques pas de bateaux amarrés là.
Depuis, j'observe, de loin, sans savoir si j'espère ou non trouver dans la masse anonyme un visage connu ou deux. Mes prunelles, sans cesse, reviennent se poser sur les bateaux et les quelques personnes rassemblées à l'écart, armées de sacs en toile, qui semblent nous observer. La situation ne me dit rien qui vaille - et, déjà, je devine la nervosité qui point chez certains d'entre nous, à mesure que le temps défile. Chaque seconde qui s'égrène est une de plus à douter - une de plus à ne pas savoir.

Oneira tapote mon épaule du bout de ses petites racines - et je pose sur elle un regard qui s'espère réconfortant, sans bien savoir si c'est elle, véritablement, qui a besoin d'être rassurée. C'est la voix de l'une des personnes avec un sac de toile qui m'arrache à mes propres pensées - une certaine Hélène qui se présente comme notre guide pour la journée.
Lentement, je m'approche, pour être certain de tout entendre des mots qu'elle nous destine - mais chacun d'entre eux me rend un peu plus perplexe et méfiant que le précédent.

Nous vous demanderions donc de bien vouloir porter couvrir vos yeux avec ces bandeaux et de ne pas y toucher jusqu’à ce que nous soyez arrivés…
J'hésite entre la stupeur et le rire franc - parce que ça ressemble à un canular, à une vaste blague, et que je m'attendrais presque à ce que des caméramans surgissent de nulle part. Mais rien - rien qu'un presque silence un peu lourd, rompu par quelques protestations, des murmures, des pas qui s'éloignent et puis les intonations provocantes d'une adolescente déjà partie au devant et…
Mes prunelles accrochent une silhouette, sans que je sois bien certain, dans l'aube naissante, qu'il s'agisse de la sienne. J'esquisse un pas en avant, mais une silhouette armée d'un sac apparaît devant moi, le regard interrogateur. Est-ce que j'en suis ? Mon regard file - de lui, à la foule, au bateau sur lequel je crois avoir vu quelqu'un que je connais embarquer, aux bandeaux. « Sérieux... » J'en attrape un et puis, le morceau de tissu bien serré dans la paume de ma main, Oneira sur l'épaule et Unseelie à ma suite, je m'avance en direction des embarcations.

Le pont tangue sous mes pas. Je sens ma démarche mal assurée, mais toute mon attention est portée sur ce qui m'entoure - à la recherche de celui que je crois avoir aperçu, sans être certain que… « Liang ! » Ma voix a tonné, trop fort, attirant sur moi d'autres regards que le seul concerné. Embarrassé, je pique un fard et sillonne entre les individus amassés pour venir m'échouer sur le banc aux côtés de l'adolescent… et de celle qui provoquait les foules un instant plus tôt. « …Salut. » je souffle, incertain quant au ton qu'il faudrait donner à mes mots. « Je… J'pensais pas te voir ici. » j'ajoute, à l'attention de Liang, avant de lever la tête pour accrocher du regard celle aux côtés de qui il s'est installé. « J'm'appelle Noah. » De près, les traits de son visage m'évoquent une certaine familiarité que je ne saisis pas - et sur laquelle je choisis de ne pas m'attarder.

Je laisse glisser mon sac à mes pieds, et je l'ouvre pour laisser Oneira s'y glisser. Unseelie, elle, s'y refuse, et recule pour rester au couvert du banc et de mes jambes, loin du reste de l'humanité. « Vous avez une idée de c'qui nous attend ? » je demande, en baissant les yeux sur le bandeau entre mes mains.
…Dans quoi est-ce qu'on s'est embarqués ?
mimiqui
fantômasque
niveau 20
spododo
pose spore
niveau 15
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
- Noah est arrivé après qu'un bon nombre d'individus soient déjà rassemblés
- Il est pas très serein de la situation, mais il croit reconnaître Liang donc il prend un bandeau et le rejoint sur le bateau
- Il engage la conversation avec Liang et Kiya'na

code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
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les infortunés
Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

Mais comment t'es-tu fourrée dans cette galère,Sasha? Tu n'en as pas la moindre idée. Mais ton bandeau dans la main, tu hésites à avancer pour monter dans un bateau. En général, c'est là qu'on risque un naufrage. Quand on ne sait pas où on va. Deuxième difficulté, pour toi, c'est de devoir faire entrer Pasha dans une pokeball. Tu es claustrophobe, et tu ne supportes pas d'y envoyer ton pokemon. La preuve, Elladora n'a jamais eu de pokeball. Elle restait avec toi parce qu'elle t'aimait, pas parce qu'elle en avait l'obligation. Et Pasha, tu ne le mets jamais dans la sienne. Là, ce serait pour toi une première et ça te fait mal au coeur. Tu peux plus facilement envisager de mettre ce bandeau, même si tu sais que tu serais une catastrophe ambulante si tu le fais, plutôt que de le faire rentrer dans cette sphère miniature. Et si tu faisais demi-tour?

Tu l'envisages sérieusement. L'espace d'un instant. Mais tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien. Tu n'as pas failli te perdre dans la nature pour rien, sans personne pour venir à ta recherche. Après tout, personne ne sait que tu es partie. Ce week-end, tu ne travailles pas au centre pokemon. De fait, personne ne saurait que tu es perdue au milieu de nul part et que tu risques la mort. Heureusement, tu n'étais, semble-t-il pas la seule à avoir trouvé - par miracle, dans ton cas - la solution de l'énigme et tu as suivi le raz-de-marée humain. C'est peut-être pour ça que tu n'as pas perdu ta route. Mais as-tu bien fait de venir?

Tu restes immobile, en pleine réflexion, dans un silence de fin du monde ce qui ne te ressemble pas. La lutte dans ton cerveau est immense tandis que tu pèses le pour et le contre entre y aller, et rester ici. Tu es curieuse et tu sais qu'un jour, ça te mènera à un désastre. Tu lèves la tête, regardant le ciel, cherchant des nuages noirs annonciateurs de tempête, mais n'en aperçois aucun. Finalement, c'est vers ton pokemon que tu te tournes. Pasha est le seul et unique, dans ta vie. Ton seul compagnon depuis la mort d'Elladora. Dans le chaos qui a suivi sa perte, le petit Charibari que tes grands-parents t'ont offert a été ta bouée de sauvetage. Aussi est-ce lui qui aura le dernier mot. Il est, en effet, hors de question de le laisser en arrière.

"Je n'ai pas envie de te mettre dans cette pokeball. Mais je te laisse le choix. Soit on y va, dans le bateau s'entend, soit on fait demi-tour et on rentre chez nous."

La trompe de ton pokemon vient effleurer ta joue, remettant derrière ton oreille une mèche de cheveux récalcitrante te faisant un look saut du lit, avant de toucher la pokeball dans laquelle il rentre. Ton coeur se brise un instant, mais il a pris sa décision. Maintenant, à toi de faire en sorte qu'il ne la regrette pas. Tu te mordilles la lèvre et esquisse un premier pas en avant lorsque tu te fais bousculer et atterris le nez dans le sable. Pourtant, tu n'as pas été poussée très fort, hein! Mais tu as deux pieds gauches et la surprise a fait que tu t'es emmêlée les pieds et que tu as chu. Tu craches le sable qui s'est insinué dans ta bouche alors que la personne qui t'est rentrée dedans s'excuse avant de poursuivre son chemin vers un bateau. Tu te redresses et lea suit jusqu'au bateau qui tangue déjà sous tes pieds. Tu serais en plein dans un ouragan, là, maintenant tout de suite, que ça ne t'étonnerait pas et tu t'empresses d'aller t'asseoir alors que ton estomac se retourne. Je vais être malade.... songes-tu en adressant un sourire qui se veut rassurant aux autres personnes présentes sur le bateau. Mais toi, tu n'en mènes pas large.
Charibari
Niv.09
Sans limites
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Sasha Brown
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Permet la conception de UNE POTION par mois
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Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
Offre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
01-06.2-250- LENTIS-DISCRÉTION
Augmente le taux de discrétion à 19 en zones vertes, 15 en zones orange et 13 en zones rouges
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Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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Les aventuriers
Fraiche
Début de matinée
Silent Nightmare

Lorsque Glenn arrive au point de rendez-vous, il constate qu’il y a déjà pas mal de monde. Il ne saurait pas dire combien de personne exactement ont fait le déplacement pour participer à ce mystérieux évènement, mais ce qui est certain, c’est qu’il y a plus de gens qu’il s’y attendait.

Le roux ne porte pas son uniforme de ranger, aujourd’hui. Après tout, il n’est pas là pour le travail. Et puis, si ceux qui les ont fait venir ici ont des choses à cacher, (ce qui est clairement le cas du point de vue de Glenn), peut-être qu’ils n’auraient pas voulu prendre le risque qu’un ranger participe à leurs affaires louches. Depuis le début, toutes les précautions semblent avoir été prises pour garder cet évènement le plus secret possible. Mais il a pris un sac à dos, dans lequel il à mis de la nourriture, de l’eau et sa trousse de premiers secours, car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver.

Une dame s’approche finalement avec un sourire. Elle commence par remercier les participants avant de se présenter. Elle serait donc leur guide.

Eh bien, au vu de l’endroit et en voyant les bateaux alignées les uns à côté des autres, Glenn aurait pu se douter que l’évènement ne se déroulerait pas ici, sur Anthos. La cause est vraisemblablement la « particularité » des recherches de ces mystérieux organisateurs. C’est l’explication que fourni la dénommée Hélène, en tout cas. Bien qu’il soit curieux au sujet de ses recherches, cet information ne fait que renforcer le mauvais pressentiment qu’à le jeune homme sur cet évènement.

Et cela le persuade de plus en plus qu’il y a vraiment quelque chose de pas net derrière tout ça.

Mais ce n’est pas tout. Lorsque leur guide ouvre le sac qu’elle tient entre ses mains, le regard du roux se pose sur son contenu. Le sac est rempli de bandeaux.

Ah ? En quoi le fait qu’ils ne sont pas directement affilié avec Verpré rend important le fait que leur position doit rester secrète ? Craignent-ils que les scientifiques d’Anthos volent leurs recherches ? Glenn ne comprend pas. Pour lui, c’est un signe de plus que tout ça est louche.

Il pourrait partir. Courir à Anthos et prévenir les autorités. Mais il ne bouge pas. Le temps que quelqu’un arrive, tout le monde serait probablement déjà parti, de toute façon. Et il n’y aurait aucun moyen de les retrouver. Et ça lui donnerait l’impression d’abandonner tous ceux qui se jette dans la gueule du Lougaroc. Et il y en a. Déjà, il peut apercevoir quelques personnes monter dans les bateaux. Il ne peut définitivement pas faire ça ! Il doit y aller et découvrir ce qui se trame derrière tout ça.

Lorsqu’il voit une jeune fille tomber dans le sable, son réflexe et d’aller l’aider. Mais déjà, celle-ci se relève. De plus, une personne s’approche de lui avec un sac. Rapidement, il accepte donc de prendre un bandeau et c’est après avoir remercié cette personne et d’un pas déterminé qu’il se dirige vers l’un des bateaux.

Ses deux Pokémon seront également de la partie. Mais pour le moment, ils attendent sagement dans leur Poké Ball. Glenn n’aime pas les laisser enfermés à l’intérieur, mais il n’a pas vraiment le choix. Dans d’autres circonstances, il aurait pu garder Topaze avec lui. Mais bon, un golem d’argile de 96 Kilos dans un bateau, ça ne le faisait carrément pas. Et puis le pauvre était si maladroit qu’il serait capable de tomber à l’eau.

Pour Bubble, le jeune homme s’en veut d’avoir entraîner un Pokémon si jeune dans cette aventure. En partant ce matin, il l’a emmené sans réfléchir. Enfin. Ce qui est fait est fait. Et dans le cas du petit Azurill, le roux ne pense pas qu’avoir un Pokémon aussi énergique et joueur dans un bateau est une très bonne idée.

Oui, ils étaient bien mieux à l’abri dans leur Poké Ball.

En arrivant dans le bateau, la première chose qu’il fait, c’est saluer les personnes présentes.

« Bonjour, je m’appelle Glenn, enchanté ! »

Et se présenter, aussi. Puisqu’ils vont vivre cette aventure ensemble, il se dit qu’avoir un nom à mettre sur chaque visage serait une bonne chose. Puis il va s’asseoir, avant que son attention se porte sur la jeune fille qu’il a vu tomber plus tôt.

« Est-ce que tout va bien ? Je vous ai vu tomber tout à l’heure, vous ne vous êtes pas fait mal ? »
Gringolem
Niv.09
P. de Fer
Azurill
Niv.09
Coloforce
Espèce
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Espèce
Niv.05
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Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Glenn Paladriel
Ensemble des clichés complétés
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
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InvitéInvité
Ft. Les survivants
À Anthos
3 Septembre 2022
silent nightmare

Coup de théâtre détonnant au beau milieu de cette plage de granulés blancs, tes phalanges serrèrent instinctivement le bandeau noir ; fierté qui suintait de tes mouvements, tout ceci faisait parti de cette façade intouchable et imbattable créée pour mieux supporter ta médiocrité lancinante. Déglutissement discret effectué à l'ombre des regards puisque dos au reste de tes contemporains — indécis vis-à-vis de s'ils voulaient également en être — tu posas ton poing fermé au niveau de ta poitrine, dans l'espoir vain d'en contrôler les pulsations. Mais impossible.
Telle une Moutmouton s'engageant volontairement sur le chemin de l'abattoir, ta culture cinématographique aurait dû te dissuader de vouloir vérifier si tu possédais réellement cette armure scénaristique. Mais tu ne pouvais pas t'en empêcher. Cet amour du danger te faisait vibrer, elle était la maîtresse qui jamais ne te quittait, jamais ne te décevait, toujours te faisait tripper.

Maux de tête intense provoqué par la réalisation soudaine de ton inconscience, tes pas te menèrent jusqu'au bord du bateau, là où ton regard stressé pouvait momentanément se reposer. Vagues douces qui vous faisaient tanguer, l'habitude de cette mer que tu avais su dompter au fil des années à la ferme familiale te rassurait. Elle t'offrait cette chaleureuse et bienvenue impression que la maison n'était pas loin, que la sécurité et le confort de ton lit — très relativement — douillet était à portée ; que t'allais pas crever.
Car oui, tu y pensais. Adulescente à peine capable de discerner la réalité de la fiction, tu étais persuadée que tu venais d'entrer de plein gré en plein Battle Royale dans l'unique but de le ... Stopper ?

Clair-Obscur — Le stopper ? Mais t'es qui au juste pour y arriver ?!

Volonté — C'pas le moment de douter.

Tes poils s'hérissèrent à l'approche d'un de tes pairs, ton corps entier fit volte-face en direction de ladite personne en reprenant cet air décontracté — deux bras accoudés sur le rail, dos contre la rambarde et jambes croisées — avant de hoqueter de surprise en voyant Liang te faire face puis s'abattre sur le banc à côté de toi. "Liang ?! Qu'est-ce tu branles là ?" Détresse dans son timbre, tu lâchas la bordure et vins t'accroupir à côté de lui pour soutenir son regard tout en posant une main bienveillante sur son épaule. Tu lui souriais, tu étais redevenue la Justicière qu'il aidait.
Et pas la pauvre débile qui doutait.

Empathie — Ravale donc tes doutes et tes peurs et deviens le symbole d'espoir que tu as toujours voulu être. Pour lui.

À l'écoute, comment ne pas le prendre en pitié ? Il ne semblait même pas réellement vouloir être là. "J'savais pas non plus qu'on devrait avoir les yeux bandés. Mais c'pas trop tard pour s'barrer t'sais pa'ce que ..." Mais tu n'eus pas le temps de terminer qu'un adolescent d'à peu près l'âge du copain de ton frangin se détacha de la foule pour venir accoster Liang, tu compris bien vite qu'ils se connaissaient — ce qui faisait de lui le pote du copain de ton frangin. Yeux levés vers lui, tu te redressas et arboras ton plus beau sourire en coin ; assurance que tu ne délaisserais point en présence de témoins. "Moi non plus j'pensais pas qu'il serait là." Il se présenta, tu fis de même en lui présentant ton poing. "Kiya'na, appelle-moi Kiya' c'plus simple comme ça." Après quelques secondes d'hésitation, il obtempéra finalement avant de poser la question à un million. Épaules haussés, tu laissas ton regard se balader au niveau des autres ... Participants ? Curieux ? L'un d'eux portait une go pro. Pas con. D'autres échangeaient quelques mots — un roux et une cheveux châtains. Le premier avait d'ailleurs salué la foule, tu n'avais pas répondu car ... Pourquoi répondre au premier venu ? T'étais déjà suffisamment occupée avec les deux à tes côtés. "Honnêtement ... Pour moi c'le début d'un scénar' d'Killing Game, t'sais à la Hunger Games. Genre là on attend un peu qu'notre blase soit tiré au sort. T'vois l'genre Noah." Tu tournas la tête vers Liang. Tu venais de faire l'inverse de rassurer. "Fin j'veux dire. L'aventure tout ça. T'inquiète poto, j'suis là hein j'vais pas t'laisser tomber. Mais ... Rassure moi, Mana' est pas avec toi pas vrai ? Il dormait tranquillou c'matin." Parce que peu importe les mensonges que tu déblatérais pour rassurer ton beau-frère, tu espérais sincèrement que ton véritable frère ne soit pas là pour assister au merdier qui s'annonçait.
T'aurais eu trop peur pour sa sécurité.
Capumain
Niv.25 (+5/10)
Fuite
Furaiglon
Niv.10
Acharné
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Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 3 et 4 septembre 2022...
Le soulagement se trahit sur les traits des employés lorsque, tour à tour, vous saisissez le morceau de tissu qui vous soustraira à votre localisation.
Entassés comme des sardines, vous embarquez dans les embarcations déployées en grand nombre pour vous voyager d’un endroit à un autre. Qui qu’ils soient, ces gens ont pensé à tout ce qu’ils sont prêts à laisser entre vos mains et tout ce qu’ils ne peuvent pas prendre le risque d’abandonner à vos caprices; nul besoin de les cacher, les téléphones et autres appareils munis d’une caméra ne vous seront pas retirés.
Ils veulent que les gens voient. Même s’ils ne sont pas associés à Verpré et que leur code éthique laisse sans doute à désirer, ils n’ont pas mener à bien cet événement pour que leurs exploits soient étouffés par les cancans et l’anonymat.

Vous verrez. Vous filmerez. Vous témoignerez.
C’est comme ça.

Au bout d’un moment, alors que les conversations s’emmurent derrière l’inquiétude, Hélène vous couvre d’un regard rassurant avant de grimper à bord de l’une des petites barques en bois censées vous mener à bon port. En toute franchise, la situation ressemble plus à un kidnapping de masse qu’à une organisation structurée… Mais on repassera. Le rivage est noirci par les gens et les bateaux, donnant l’étrange sensation qu’ici, personne n’est assez courageux ou intelligent pour tourner les talons.
S’attendaient-ils à un tel résultat? Difficile de dire. Lire dans les yeux d’Hélène, votre guide, semble être impossible. Son visage ne témoigne que ce qu’elle souhaite vous montrer et, calculatrice au possible, elle n’abandonne pas ses mimiques aux ravages du hasard.

« Le voyage le durera pas très longtemps… Vous pouvez mettre vos bandeaux. Merci de ne pas les retirer avant qu’on vous indique de le faire... », Sinon
Sinon quoi? Sur chaque pontage, face à vous, un employé se tient bien droit. Ceux-ci tiennent une pagaie entre leurs doigts et, plus marquant encore, leur regard ne vous lâche pas. Ils vous surveillent. Que ce soit pour s’assurer qu’aucun d’entre vous n’esquissera de geste indésirable ou pour veiller à ce qu’aucun de vos Pokémon ne nuira à la traversée, leurs yeux s’accrochent à vous comme à leur vie.
Une fois les bandeaux glissés sur vos yeux, vous sentez le sol trembler sous vos pieds… Et puis plus rien.
Que l’air frai du matin sur vos peaux dénudées, que l’odeur du sel marin dans vos narines aux odorats prononcés par la perte de votre vue.

Impossible de dire combien de temps le voyage s’éternise.
Dix ou vingt minutes? Une heure, peut-être bien?
Privé de votre capacité à voir, le temps pourrait même s’être complètement arrêté que vous ne le remarqueriez pas. Prisonniers du noir, vous nagez dans l’incompréhension la plus totale.
Façon de parler.

Et puis, au bout de qui semble être une éternité, un obstacle. Bruit du sable sous la coque, inquiétude qui traverse l’assemblée.

Surpris, vous sentez le bois rencontrer une certaine résistance sous vos corps et vous avez tout juste le temps de réaliser que vous allez bientôt mettre pied à terre que la voix d’Hélène s’élève non loin de vous: « Merci à vous pour votre coopération, nous sommes arrivés! Vous pouvez retirer les bandeaux et les rendre à l’employé le plus près de vous. »
Sa voix est détendue.
Un peu trop pour que ce soit vraiment rassurant.
Malgré tout, en ouvrant les yeux, vous remarquez que l’île sur laquelle vous avez débarqué est essentiellement faite de verdure et de forêts à perte de vue. Les plus paranoïaques savent désormais : d’ici, personne ne vous entendra crier.
Mais ce n’est pas grave, car votre heure n’est pas encore arrivée.

Au contraire, une fois les bandeaux en leur possession, les employés s’empressent de vous faire signe de les suivre. De toute façon, il est trop tard pour faire machine arrière désormais, n’est-ce pas?
Alors à quoi bon résister?

Confiant ou pas, vous vous enfoncez entre les troncs et les feuillus sans plus attendre.
La marche, encore une fois, semble interminable; le sol est jonchée de racines, pierres et autres saletés qui s’enfoncent dans vos chaussures sans ménagement. On voit que cet endroit est d’ordinaire inhabité et qu’aucun homme n’y a mis les pieds depuis une éternité… Alors d’où viennent-ils, ceux-là? La question reste en suspens sur toutes les lèvres, mais quand vous sortez de la forêt; c’est pour y découvrir un véritable festival au cœur des ruines ancestrales. Vous n’êtes pas les premiers arrivés.
Il y a déjà eu des groupes avant vous. Des gens qui ont posé pied la veille ou pendant la nuit, qui sait… Mais vous ne défrichez pas la terre de votre présence impromptue.

Vous avez été beaucoup trop nombreux à répondre à leur appel mystérieux.

Des installations temporaires ont été montées aux quatre coins de ce qui ressemble à une prairie. Une très très grande prairie. Ici et là, on peut apercevoir un camp de soin, des caravanes, des ruines aménagées… Cet endroit ne ressemble à rien de ce que vous connaissez.
Et ce qui retient surtout votre attention, ce sont les stands disposés ici et là;  comme si cet endroit était parfaitement normal. Comme si ce n’était réellement d’un colloque semblable à celui d’Anthos… Toute heureuse, Hélène se retourne vers vous : « Malheureusement, notre attraction principale n’est pas encore prêtre à être présentée… Prenez donc la journée pour vous familiariser avec les lieux, pour manger un morceau ou visiter les différents stands. Demain, on vous en mettra plein les yeux! », déclare-t-elle d’une voix aux aiguës disproportionnées avant de disparaître.

Vous faites donc.
Toute la journée, vous naviguez entre les stands et les présentations tout en remarquant, peu à peu, que les valeurs morales de celles-ci semblent être un peu… discutables.
Ce n’est pas très 2022 tout ça.

Que ce soit d’un point de vue éthique, environnemental ou social, tous les exposés que l’on découvre à vos yeux inquiets semblent complètement déconnectés de la réalité. On vous parle d’expérimentations sur l’homme, de tests sur les Pokémon, d’idées un peu dérangeantes…
Les inventions sont peut-être, effectivement, révolutionnaires, mais on comprend aisément pourquoi Anthos les a rejetés de la sorte. À un moment, vous finissez par tomber sur un stand vide dont une affichette annonce une « machine à résurrection » semblable à celles qui existent déjà dans d’autres régions, mais qui s’alimenterait de l’énergie des fleurs pour faire [re]naître des luminescents…
Curieux? Les réponses attendront à demain.

Visiblement, c’est elle la grosse attraction pour laquelle vous vous êtes déplacés…

À la tombée de la nuit, on vous reconduit vers de petites tentes installées pour les participants de l’événement et on tease l’importance de ce que vous découvrirez le lendemain.
Quand ils en parlent, l’équipe semble particulièrement emballée par l’exploit qu’ils s’apprêtent à réaliser. Après tout, ce n’est pas tout les jours que l’on assiste à la naissance d’un Luminescent.

Malgré tout, en dépit de leur enthousiasme rassurant, il est fort possible que vous ne dormiez que sur une oreille ce soir-là…

Notamment lorsque, au beau milieu de la nuit, un hurlement féminin déchire la quiétude du camp, vous arrachant à vos sommeils [torturés?].
Si, à cet instant, vous vous sentez pousser des ailes, c’est pour mieux réaliser que vous êtes complètement seuls une fois à l’écart de vos tentures…
Précisions
Allô !
Ce deuxième tour d'introduction, je le sais, est particulièrement massif et les informations y sont vraiment nombreuses. J'espère de tout coeur qu'il vous plaira, sinon pardon ?, mais surtout, si jamais vous avez besoin de deux semaines plutôt qu'une seule pour faire plusieurs tours et couvrir l'ensemble des événements ; n'hésitez pas à m'en parler.

D'ici là...
Have fun.

Concernant les délais, vous avez jusqu’au DIMANCHE 18 SEPTEMBRE, 18H FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.
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Ensemble des clichés complétés
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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3 septembre 2022
Silent nightmare

Tu te sens terriblement mal d'avoir dû mettre Pasha dans la sphère rouge et blanche. S'il tient maintenant dans ta main, il n'en reste pas moins qu'il est prisonnier, enfermé, même. Pour toi, le fait qu'il ne puisse pas voir ce qu'il se passe, c'est une trahison à son encontre et ça te noue l'estomac. Tu l'as fait, pourtant. Ou plutôt, lui à choisi de rentrer à l'intérieur de l'objet. Tu ne peux donc pas faire demi-tour maintenant. Il faut que tu prennes ton courage à deux mains et que tu montes sur un des bateaux. Et puis... Tu sais pourquoi il a fait ce sacrifice. C'est pour que tu puisses combler ta curiosité. Tu sais qu'elle t'entraine parfois dans les ennuis jusqu'au cou. Mais jusque là, ça n'a jamais prêté à conséquence. Malgré ton stress, tu restes donc optimiste, même si tu ne comprends pas ce besoin de dissimuler tes yeux derrière un bandeau. S'ils savaient que tu es incapable de te repérer, que ce soit en ville ou dans la nature....

"Vous n'avez pas peur que certains ne supportent pas le voyage avec les yeux bandés?" questionnes-tu la fille qui semble gérer votre bateau.

Mais elle ne répond pas à ta question, et tu soupires avant de regarder un peu plus attentivement les gens qui sont avec toi sur le bateau. Tant que tu le peux, du moins. Tu esquisses un large sourire en apercevant Lucas et tu sautilles, manquant de trébucher sur un autre passager jusqu'à le rejoindre et t'asseoir près de lui. Une figure connue, c'est nettement plus rassurant.

"Coucou Lucas! Toi aussi, tu as cédé à la curiosité?" demandes-tu à l'autre Anthois de l'aventure juste avant de lever la tête vers un garçon qui se présente et te demande ensuite si tout va bien après ta gamelle de toute à l'heure.

Tu pouffes de rire avant de répondre:

"C'est rien, ça! J'ai l'habitude! J'ai deux pieds gauches. Heureusement que je marche sur deux pieds et non sur quatre pattes, sinon, ce serait pire encore!"

Tu lui adresses un large sourire chaleureux avant de te présenter à ton tour:

"Moi, c'est Sasha. Et je vis à Anthos. Et vous autres?"

Tu te retiens avec peine de présenter Lucas, mais au fond, c'est à lui de se présenter, s'il le souhaite. Une autre fille se présente: Kya? Kiya? Kia? Bon. Clairement, le raccourci de son prénom sera largement suffisant. Tu n'es pas certaine de parvenir à retenir son prénom au complet, de toute façon.

A cet instant, la femme du bateau vous intime de mettre vos bandeaux sur vos yeux. Tu t'emplis une dernière fois les yeux des visages de tes compagnons d'aventure avant de joindre le geste à la demande. Sitôt le bandeau enfilé, tu attrapes la main de Lucas, rassurée de connaître quelqu'un ici.

Le voyage te semble interminable, et faire connaissance à l'aveugle est pour le moins malaisant pour toi qui aimes observer les gens autour. Tu ne sais pas comment font ceux qui ne voient pas. Tu soupires à un moment et pose la tête sur l'épaule du blond.

"J'espère qu'on va vite arriver... Cette traversée est interminable." dis-tu d'un ton à la fois emplis de curiosité et de lassitude.

On dirait presque une petite fille impatiente d'arriver à destination et qui demande toutes les cinq minutes "c'est quand qu'on arrive?"
Charibari
Niv.14
Sans limites
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
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Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
https://i.servimg.com/u/f12/18/55/31/20/icone11.jpg[Mini-évent] Silent Nightmare 2mEDHfL[Mini-évent] Silent Nightmare 029[Mini-évent] Silent Nightmare 653[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t600-sashatouille-sashastrophe-sashamour#10200https://be-wild.forumactif.com/t629-t-card-de-sashamour320126621/08/2022642
Sasha Brown
Ensemble des clichés complétés
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
Offre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
01-06.2-250- LENTIS-DISCRÉTION
Augmente le taux de discrétion à 19 en zones vertes, 15 en zones orange et 13 en zones rouges
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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InvitéInvité
-->
The unlucky ones
Frisquet
Matinée
Silent Nightmare

Il y avait quelque chose d’étrange, de déconcertant dans le fait d’apercevoir les traits d’un visage familier - de voir un ami avec qui il aurait en d’autres circonstances été si heureux de passer du temps - et qu’avec cette vision, s’abatte une vague de sentiments contradictoires.

Un peu plus tôt, il y avait eu Kiya - son amie, celle en qui il possédait la confiance aveugle de ceux qui ne peuvent s’empêcher d’être éblouis par toute la verve et la bravoure dont quelqu’un comme elle était nanti - dont l’apparition sur la plage l’avait empli d’un soulagement mêlé de frayeur. Et maintenant, alors qu’il pouvait entendre son nom résonner avec la force d’une voix qu’il ne se serait pas attendu à un jour voir s’élever de la sorte - une voix désormais familière, qui évoquait souvenirs d’orages et de pluie, mais aussi de bons moments où se mêlaient l’odeur des vieux bouquins et le partage d’histoires favorites -, les mêmes sentiments s’étaient mis à monter en lui. Parce que c’était Noah, et autant était-il toujours en temps normal ravi de voir son ami, autant en cet instant, la présence inattendue de ce dernier ne faisait qu’accroître sa terreur sous-jacente; une pierre de plus ajoutée à la montagne de l’inquiétude qui commençait à peser sur sa poitrine.

-H-hey, fit-il Liang à mi-voix, lui envoyant une pâle copie de son sourire habituel alors que l’autre garçon s’installait à côté de lui; et aussitôt, sans même le réaliser, une de ses mains relâcha la veste de Kiya pour venir s'agripper au nouveau venu, l’emprise de sa poigne tremblante se resserrant malgré lui lorsque la jeune fille répondit aux questionnements de l’autre adolescent, mentions de ’killing games’ et ’d’aventures’ le faisant dévisager celle-ci de ses grands yeux écarquillés.

Il n’y avait pas à dire; si elle avait cherché à le rassurer, c’était raté.

-U-uhm, laissa-t-il échapper après un court instant de silence, envoyant un rapide coup d’oeil à Noah avant d’enchaîner, presque plus pour se rassurer lui-même que qui que ce soit d’autre, je- je suis sûr que- ah, que ce sera sans doute rien d’autre que… qu’un truc de science inédit, c-comme ils ont dit. C’est pour ça que… C’est pour ça qu’il était là, pour ça qu’il était venu; pour prendre part à un événement dont sa mère aurait été passionné si elle avait toujours été là pour le voir; pour essayer, au moins une dernière fois, de prétendre pouvoir la rendre fière de lui; pour s’accrocher à l’une des seules choses, aussi intangible soit-elle, qu’elle avait laissé derrière avant de finalement lâcher prise. Puis, regardant Kiya d’un air qui se voulait réconfortant malgré la situation, il secoua la tête, parce qu’il pouvait comprendre le pourquoi de sa question, son besoin de savoir que son frère - son meilleur ami à lui, celui qui avait apporté tant de soleil et de lumière dans sa vie - se trouvait le plus loin possible d’ici. A-ah, non, Mana est pas venu, je lui ai pas… je lui ai pas parlé de, euh, de l’annonce.

Tout ce qu’il aurait pu ajouter - tous les ‘pourquoi est-ce que vous êtes ici’, les ‘est-ce qu’on devrait s’en aller’, les ‘est-ce que vous, vous avez averti quelqu’un avant de partir’ - laissé à l’abandon, interrompu par une vague d’inconnus les rejoignant dans leur bateau. Un par un, certains avec une assurance - et une préparation, si on en croyait le matériel qu’avait apporté un jeune homme - que Liang était loin de posséder, et d’autres avec le même air incertain de ceux qui se demandaient - ceux qui savaient - si vraiment, est-ce que c’est une bonne idée?

Puis, finissant par les rejoindre, la jeune femme qu’il avait malencontreusement bousculé, celle qui, dans sa hâte à rejoindre son amie, il avait à peine prit le temps d’inonder de plates excuses avant de continuer son chemin; Liang ne put s’empêcher d’être rassuré d’entendre qu’elle allait bien lorsque l’un des étrangers - Glenn, avait-il dit; quelqu’un qu’il ne connaissait pas mais qui semblait prêt à s’inquiéter pour le premier venu - lui posa la question. C’est avec un léger signe de la main et un regard contri suivit de l’esquisse d’un sourire face à l’enthousiame que la jeune femme semblait posséder qu’il répondit à la question que celle-ci venait de poser avec un o-oh, moi c’est Liang-Xue, j’habite à Kopadia, en fait et-, ah, et encore désolé pour tout à l’heure, j’ai vraiment pas fait exprès, juré.

Et bientôt, à l’avant, l’un des organisateur leur fit signe qu’il était temps de partir, le regard fixe du pagayeur le poussant à attacher le bandeau avec un empressement teinté de nervosité, ses doigts retrouvant tout aussi vite leurs accroches alors qu’il se saisissait à nouveau de la manche de ses deux compagnons; sous lui, il pouvait sentir l'embarcation se mettre à bouger.

Quelques instants plus tard, et leur voyage venait de s’entâmer.

Liang n’aurait su dire combien de temps dura la traversée, plongé comme il l’était dans une obscurité imposée avec rien d’autre que le va et vient des vagues berçant leur petit navire, le clapotis de la mer Lentoise sur les rebords de la barque, la rassurante présence de ses pokémons et les commentaires à peine audibles échangés avec ses compagnons; discussions entretenues à mi-voix dans cette illusion qui ne tenait à qu’un fil que tout allait bien se passer, que ce n’était rien de plus qu’une balade nautique ne méritant aucune arrière pensée car en cet instant, laisser planer un silence tout aussi écrasant qu’étouffant aurait été suffisant pour faire déborder cette anxiété qui lui collait à la peau et ne semblait pas vouloir le lâcher.

Pas lorsqu’ils naviguaient à l’aveuglette vers l’inconnu, pas lorsqu’ils arrivèrent enfin à destination, soleil matinal leur brûlant la rétine après tant de temps passé dans l’obscurité, et pas lorsque l’île - aussi florissante et sauvage que tous les endroits dont Fleur lui avait parlé et qu’il était toujours trop effrayé pour visiter - apparut enfin sous ses yeux peu rassurés.

Puis on leur annonça qu’ils allaient devoir marcher et soudainement, ce fut comme si maintenant qu’il avait finalement quelque chose sur quoi se focusser afin de ne plus penser à tout le reste, quelque chose dont il pouvait actuellement se plaindre sans laisser transparaître toute l’appréhension et l'incertitude qui s’agitaient en lui, Liang pouvait enfin prétendre qu’il n’y avait en ce moment rien au monde de plus terrible que l’annonce fatidique qu’on venait de leur faire.

-Marcher? laissa-t-il échapper d'une voix plaintive qui semblait à deux doigts du désespoir; l'archétype même du citadin zoomer dont l'exercice régulier se réduisait à faire le chemin journalier de l’arrêt de bus à la maison de son meilleur ami ou au centre commercial d’Ike Kai où, à n’en pas douter, ce n’était certainement pas lui qui portait tous les sacs de leur dernière tournée des boutiques. Oh, je savais que c’était une mauvaise idée, je peux à peine marcher quelques minutes sans vouloir actuellement crever, et c’est en ignorant le fait que tout autour de nous veut clairement ma perte, je vous le jure, et- et si jamais on se perd? Ou pire encore, et en prime, il y aura personne pour nous retrouver, oh, Noah, Kiya, ajouta Liang en leur envoyant en regard suppliant sous les yeux inquiets d’Adaline et ceux peu impressionnés d’Auguste, si jamais je fini par y passer, promettez moi que vous allez vous occuper de mes pokémons.

L’avancée ne se fit pas sans son lot de complaintes, un oh Arceus, je vais mourir’ lancé par ici et un est-ce qu’il est trop tard pour faire demi-tour’ par là alors qu’il s’accrochait en alternance à ses deux amis - ou en de rares occasions, les deux à la fois -, manquant plus d’une fois de se casser la gueule après avoir trébuché contre une racine mal placée.

Et pourtant rien de tout ça - pas les cailloux vengeurs, pas les quelques bleus qu’il s’était récolté après sa chute honteuse dans un buisson, pas la crise de coeur qui, il en était convaincu, il était à deux doigts de se coltiner du haut de ses quinze ans après cette séance d’exercice impromptue - étaient pire que l’horreur de ce qui les attendait de l’autre côté.
Brocélôme
Niv.11
Médic Nature
Pikachu
Niv.10
Statik
Flabébé
Niv.11
Flora-Voile
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Dernière édition par Liang-Xue Yuan le Lun 12 Sep 2022 - 7:08, édité 2 fois
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Présentation :
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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
03 septembre 2022

moment
début de matinée
it's just a part of the unknown. ❞
La voix de Liang est fragile. Une salutation faiblarde, une voix qui hésite, un sourire maladroit ; il suinte la nervosité et, malgré moi, la sienne attise la mienne.
C'est comme une sensation rampante sous la peau, quelque chose qui réveille un frisson désagréable le long de ma colonne vertébrale et qui me fait presque sursauter. J'ai froid, brusquement - aussi, poing contre poing heurté, Kiya'na, Kiya (information enregistrée), je me blottis dans mon sweat, en jetant un regard en biais à la main de Liang qui s'est accrochée à mon bras. Je ne dis rien - je ne m'écarte pas. Mes prunelles remontent jusqu'à son visage, et j'essaie de comprendre, de déchiffrer.
Mais, quand j'essaie, et que je frôle de trop près les contours de son anxiété, c'est mon cœur qui bat un peu plus fort. Qui s'emballe entre mes côtes et qui menace de lâcher. Pourquoi j'ai peur ? J'ai connu tellement pire que ça. Tellement, tellement pire que ça.

« Honnêtement ... Pour moi c'le début d'un scénar' d'Killing Game, t'sais à la Hunger Games. Genre là on attend un peu qu'notre blase soit tiré au sort. T'vois l'genre Noah. » Je lève la tête, je hausse un sourcil.
L'absurdité de sa réponse manque m'arracher un éclat de rire que je ravale parce que je sens la poigne de Liang trembler sur ma manche. J'y crois pas une seconde. Parce qu'on est dans la vraie vie - parce que les gens peuvent pas faire des choses comme ça. Parce que les livres c'est distrayant mais ça s'arrête là - ça s'arrête là l'instant où l'on se rappelle qu'on lit des mots imprimés sur une page blanche. Il n'y a pas de pendant à ces horreurs-là dans la réalité.
Je ne crois pas.
Je ne veux pas savoir.

Je m'apprête à lâcher quelques mots qui s'espèrent rassurants lorsque je darde mes prunelles dans la direction de Kiya'na. Mana ? Mana ? Mana, comme dans Mana'arii ? Elle le connaît ?
Je plisse les yeux, imperceptiblement - j'essaie de comprendre. Si la question s'adresse à Liang, c'est qu'il s'agit probablement de ce Mana'arii-là. Du seul, de l'unique - de celui dont la seule pensée pourrait m'arracher un sourire et pourquoi je pense à ça maintenant et qu'est-ce que c'est que cette familiarité dans les traits de Kiya'na est-ce que, est-ce que mais j'étouffe les questions, je les boucle à double tour parce qu'il y a d'autres âmes qui ont grimpé dans le bateau, non loin de nous. Des foules anonymes et silencieuses, mais d'autres qui saluent, qui adressent la parole, accordent des regards.

Je me tais, j'observe - Liang se présente, s'excuse ; quelqu'un a entendu Kiya'na se présenter même si ça ne lui était pas destiné. Je me tais, je me tais, je me tais, je ne les connais pas et je n'en aurai pas besoin, nous ne sommes là que pour quelques heures, une journée, un Colloque en mieux et puis rien de plus.
Je sais comment le dernier a terminé.
Je me tais.
Je finis par céder - du bout des lèvres, presque à contrecœur. « Noah. » Noah, Calléis, mais je garde cette information-là pour moi parce qu'elle ne sert à rien, elle n'est pas importante, pas ici ; je suis de partout, d'ici, d'ailleurs - aujourd'hui, de part delà la mer. Peu importe où l'on va.
J'observe - il y a des gens comme nous, venus sans rien ; d'autres chargés de matériel, de leurs téléphones, de caméras, d'appareils dont j'ignore même à quoi ils servent. Personne ne les arrête, personne ne les regarde de travers. J'ignore si ce doit être rassurant - nous sommes là de nous-mêmes, pourquoi serait-on traités comme des prisonniers ou des criminels ?, mais ils entretiennent le mystère. Le secret.
Quelque chose déconne.

J'adresse un sourire à Liang. « T'inquiète pas. On est là. » On - parce qu'il paraît connaître Kiya'na et que c'est un peu rassurant, les amis d'amis, on se sent moins seuls quand on est entouré de ceux-là. J'inspire, soupire et, puisqu'on nous le demande une nouvelle fois, je finis par porter le bandeau à mes yeux. Non sans effleurer du regard les… gardes ? Qui nous veillent depuis le bord du pont, non sans m'interroger, au fond. Pourquoi tant de précautions ?
Je plonge dans l'obscurité la seconde d'après.

Je déteste ça.
Je déteste cette sensation d'être privé de tout ce qui pourrait me sauver. Il me reste le bruit, mais il n'y a que celui des gens, des conversations nerveuses, des vagues, des craquements du bois. Ne rien voir me dérange, m'angoisse - ne pas pouvoir observer, chercher des réponses, comprendre. Ne pas voir qui me voit, ne pas voir qui me regarde.
Je déteste ça.

Au couvert de cette sombreur à laquelle on ne peut plus se soustraire, ma main vient chercher à tâtons celle de Liang. Ne me lâche pas non plus.
Tout bouge, et puis on parle. On parle, à voix basse, on parle, comme pour se rassurer. À mesure que le temps passe, je gagne en assurance - je crois qu'on finit par parler de bouquins, d'adaptations, de fictions ; et puis qu'on fait quelques théories killing games avec Kiya'na - que j'avoue que je n'ai jamais vu les films ; qu'on se tait quand la voix ou le silence de Liang nous rappelle qu'il est plus effrayé que nous.
Je crois qu'on tue les heures pour les oublier.

Oublier la peur qui nous tort les entrailles, l'étourdissement de l'obscurité, la nausée que soulèvent les houles sous le bateau.

Et puis, tout s'arrête.
Heurt qui secoue le pont - je retire le bandeau aussitôt que l'autorisation nous est accordée.
La clarté du jour agresse mes prunelles claires, brûle mes rétines, et un voile trouble s'installe sur ma vision - je cligne des yeux plusieurs fois pour retrouver netteté, je frotte mes paupières pour chasser le sommeil qui s'y est installé.
On est arrivés.

L'île qui s'étend sous nos yeux, d'ici, ressemble à Calléis, un peu. Verdure et boisés à perte de vue - pas de tour de béton pour abîmer le paysage. Je me lève, en m'assurant de ne perdre ni Liang ni Kiya'na (ni Unseelie) dans la bousculade hagarde de ceux qui s'empressent de descendre, et bazarde mon sac sur mon épaule après qu'Oneira s'en soit retournée se percher dans la capuche de mon sweat. Je rends le bandeau à l'employé, et je pose le pied sur la terre ferme - et j'ignore si je suis rassuré d'être enfin arrivé, ou terrifié de me savoir si éloigné de chez moi. Coincé quelque part où je n'ai prévenu personne que j'étais.

« Liang, » je souffle - et je pourrais, une nouvelle fois, presque rire ; mais j'ai compris, cette fois : c'est nerveux, c'est angoissé, ce serait un rire blanc mais il ne franchit de toute façon pas mes lèvres. « T'es toujours pas fait en sel. » Et puis, on avance - on avance au milieu des racines proéminentes, des tapis de feuilles, des épines, des cailloux. Malgré moi, je craque et j'éclate de rire quand Liang tombe - ce n'est que la seconde d'après que je m'inquiète et m'avance pour l'aider, dans cet exact ordre de priorité -, et puis je continue, on continue.
Le terrain, j'y suis habitué, j'y suis adroit - parce qu'à Calléis c'est pareil de toute façon, c'est comme ça aussi quand je m'enfonce plus loin que l'orée de la forêt. C'est comme chez moi, même si ce n'est pas là-bas - même si ça ressemble au bout du monde.
J'avance, je continue - parce que c'est tout ce qu'il nous reste à faire, trop tard pour la marche arrière.

Au loin, du bruit. Des voix. Un tumulte.
J'échange un regard avec les deux autres de mon âge (ou à peu près, pour Kiya'na, je ne sais pas) qui m'entourent.
Lorsque nos pas nous échouent enfin dans la clairière, je marque un temps d'arrêt. Mon cœur s'emporte, avec plus de fougue que je ne l'aurais pensé. Du monde, partout. D'autres gens, comme nous ? venus d'ailleurs. Des stands, des foules, un camp. Des caravanes. Toute une étendue d'abris hétéroclites qui ne font pas de sens, ici.
Le Colloque, en mieux.
Pourquoi est-ce que ça y ressemble tant ?

Hélène se tourne vers nous. Elle parle d'attraction principale pas encore installée, elle nous libère - temps libre jusqu'à demain. Des heures et des heures et des heures à tuer. Des… « Pardon ? Demain ? » Ma voix a tonné, un peu trop fort, à l'attention de celle qui ne nous a jamais prévenus. Mais elle a déjà disparu dans la foule, elle s'est déjà effacée, et les employés avec elle. Il ne reste que nous, plus que nous - livrés en pâture à l'endroit jusque demain.
Je recule d'un pas.
Demain ?

Je déglutis. Je suis ici de mon propre gré.
Mais le sentiment d'avoir été trompé fait naître en moi les contours d'une colère difficile à expliquer. La mâchoire serrée, je balaie d'un regard froid ce qui nous entoure.
Déjà, le groupe commence à se disperser. « C'des putains d'enfoirés. »
mimiqui
fantômasque
niveau 20
spododo
pose spore
niveau 15
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
- Noah se présente brièvement auprès de Sasha quand elle se présente et leur renvoie la politesse.
- Il finit par mettre le bandeau avant le départ, et puis passe son trajet à discuter avec Liang et Kiya'na.
- Lorsqu'ils arrivent il est plutôt à l'aise sur le trajet - la forêt, ça ressemble à Calléis, il connaît.
- En atteignant le Colloque bis, il est un peu déphasé par ce qu'il voit, il pensait pas que ça ressemblerait à ça. Ni qu'il y aurait d'autres gens extérieurs à leur groupe.
- En apprenant qu'ils sont coincés là jusqu'à demain, il s'énerve un peu - parce qu'on ne les a pas prévenus. Une colère froide s'installe dans le terreau de son anxiété.

code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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InvitéInvité
Ft. Les survivants
À Anthos
3 Septembre 2022
silent nightmare

Affection haptique soutirée de ton emprise au profit du dernier arrivé, tes prunelles océaniques s'abaissèrent vers l'endroit que sa paume avait délaissé. Froideur matinale qui reprit le contrôle de ce bout de veste abandonné, un frisson mauvais te parcourut l'échine quand bien même tu gardais ta dignité et semblait apathique face à ça. Réaction — ou plutôt manque de — dissonante avec ce besoin intrinsèque de chaleur humaine, ton visage se tourna par-dessus bord et se focalisa sur l'information importante : que personne savait ce que vous foutiez ici. En approche des troubles qui se préparaient au-loin, comment ne pas pressentir le risque qui pesait au-dessus de vos têtes telles les lames de Damoclès ; imagination débordante nourrie à la violence médiatique comme cinématographique, tu exprimas ton opinion sur la situation. Opinion qui fit flipper Liang et rire Noah dans deux réactions radicalement opposées.
Sans daigner les regarder, un léger rictus illumina brièvement tes traits. Oui ... C'était une bêtise, une blague pour détendre l'atmosphère, une plaisanterie stupide. Vous vous étiez simplement embarqués dans une stupide colloque scientifique. Rien de plus. Ces bandeaux ne représentaient qu'une simple mesure de sécurité.

Mais tes pensées sonnaient fausses. Et tes tripes t'hurlaient de dégager. Mais il était trop tard et indigne de toi de reculer.
La vérité était que toi aussi, tu étais effrayée.

Au moins Mana'arii semblait en sécurité puisque personne ne l'avait informé. C'était une chose de moins à ressasser. Son petit-copain se présenta alors à son tour — après que tu aies fait la même chose à Noah — en s'excusant au passage d'avoir bousculé quelqu'un ; Sasha c'était bien ça ? Tes yeux revinrent au niveau du pont et tu zieutas la femme de haut en bas : une douceur émanait de ses traits qui contrastaient avec les tiens fatigués, las. Tu relevas le nez et le reposas par-dessus bord tandis que l'ami de ton ami se présentait sobrement aux autres, si on pouvait appeler ça une présentation. Pourquoi faire connaissance si vous étiez juste là pour voir que mélanger X produit avec Y produit créait une explosion de fumée débile ? Rien n'allait.
Peut-être était-ce l'instinct humain qui incitait à mutuellement se rassurer à l'aide d'interactions sociales aussi banales qu'ennuyantes, ça ou les plus extravertis du lot ne pouvaient pas se taire plus de deux minutes.
Dans la lignée des présentations, tu récapitulas mentalement le peu d'affaires que tu possédais dans ton propre sac à dos : une lampe-torche à l'ampoule défaillante depuis de longues décennies, les quelques bandages que Liang glissait habituellement dans ton manteau de cuir, un snack que tu avais honteusement volé de la cuisine accompagné de sa gourde d'eau tiède ainsi que ta paire de mitaines fétiches. Le tout, évidemment, accompagné de tes trois pokéballs. Décryptage effectué dans l'optique d'une mission, tu t'étais consciencieusement préparée à cette escapade digne des plus grands thrillers avec les moyens du bord sans pour autant sortir tout l'attirail de super-héros puisque ton identité n'était pas tenue secrète.

Une voix sonna le glas ; vue que l'on vous demandait de retirer volontairement, les plus dociles s'activèrent dans votre camp — Liang, Sasha — tandis que les plus réticents attendirent le dernier moment — Noah, toi. Bout de tissu entre les pattes, tes prunelles se relevèrent pour la toute dernière fois vers cette Hélène jusqu'à brûler et marquer au fer sa silhouette dans tes iris avant de te priver de ce sens si vital. Tout était sombre maintenant, tout était noir. Perdue dans les limbes de la cécité, tes idées fusèrent telles des étoiles filantes.
Pensée fugace et orpheline pour cette peluche borgne que t'avais jamais eu le temps de donner à l'une de tes cadettes. Pourquoi penser à ça maintenant ? Ce n'était pas comme si tu avais raté ta dernière occasion de leur offrir un souvenir, si ?
Tes phalanges enserrèrent avec fermeté la rambarde sur laquelle ton corps entier était penché ; au plus près des vagues qui te voguaient vers ta destinée, tu sentais l'appel délicat et sourd de la mer, l'odeur du seul t'emplir les narines et te happer. Abandonnée à ta tête, tes lèvres se murent seules pour tenter de se raccrocher aux maigres discussions que les autres pouvaient offrir comme distractions ; plaintes par-ci et remarques par là, tu te replongeais dans les fictions qui avaient bercé enfance comme adolescence. Mais les mots ne parvenaient pas à combler le vide physique qui s'imposait dans ta myocarde — petit à petit ta jambe se rapprocha du banc jusqu'à frôler l'épaule du plus frêle du groupe. T'avais besoin de sentir quelqu'un. Besoin de savoir qu'il y avait quelqu'un.
Putain.
Solitude intense qui t'enveloppait, t'engloutissait, pourquoi être privée de la vue faisait remonter ces vestiges mémoriels enfouis ? De retour dans cette cellule pour la nuit, poignets liés, poings encore abîmés par les coups portés, tu ne t'étais jamais sentie aussi seule que cette soirée là ... Juste après avoir failli le tuer. Paralysée, incapable de t'extirper de ces mauvaises pensées, tu demandas à Liang et Noah de se décaler pour te faire une place à leurs côtés, de te faire un peu d'espace pour pouvoir respirer sans te sentir délaissée.

Résistance inusuelle, ce bruit de raclement d'une coque ratissant un banc de sable représentait votre salut. Permission accordée, tes mains arrachèrent sans pitié le bandeau ; immédiatement réaveuglée, tu maudis, dans une frustration vulgaire et particulièrement sonore, le soleil désormais haut dans le ciel et ses rayons t'agressaient les prunelles. Combien de temps étiez-vous restés ainsi ? Vingt-minute ? Deux heures ? Sept ? Reprenant rapidement tes marques, tu zieutas les visages des autres et vérifias brièvement que tout le monde était présent — personne n'avait été kidnappé — et tu te tournas vers les deux jeunes à tes côtés, soulagée.
Peu de temps après, tes pieds foulèrent la côte oubliée. Pas le moindre bâtiment à l'horizon. Safari improvisé, vous deviez marcher jusqu'à atteindre le lieu des festivités. Coups de paumes dans le dos de tes deux alliés pour les requinquer, te dégourdir les jambes allait te permettre d'un peu plus te recentrer et oublier tout ce que ton cerveau avait bien pu imaginer durant le trajet.
Chemin emboité sur le reste, tu continuais de détailler la cheffe des opérations — elle avait une gueule de méchante, non ? — avant de te retourner en entendant une loque s'échouer au sol. Enfin. Liang. Ton rire se mêla à celui de Noah mais tu vins également au secours du dernier luron, juste par pure pitié pour sa maladresse.

Mais voilà que le vacarme habituel Kopadien revint à tes oreilles telle une mélodie que rien ne pourrait sortir de ta tête ; questionnement interne, tu vis par-delà le dernier buisson qui vous séparait du reste de l'humanité avec une surprise non-dissimulée. Des ... Gens ? Vivants ? Une colloque ? Vous étiez ... Vraiment à une Colloque ?

Sang-Froid — Tant mieux. Il n'y a donc pas à avoir peur.

Clair-Obscur — On s'emmerde.

Logique — Ça n'a pas de sens. Rien n'a de sens.

Cour Intérieure — Ce n'est que le premier acte. Tout commence à partir du second.

Hélène se tourna vers vous avec une nouvelle qui changea ta surprise en une défiance assumée. Rester toute une journée et une nuit ici ? Mais bordel ils auraient pu prévenir. "Mais c'du foutage de gueule putain !" Mais rien à y faire, elle s'éclipsa la queue entre les jambes cette chienne. Yeux emplis de colère, tu les redirigeas vers le garçon qui semblait d'accord avec toi. Le courant passait plutôt bien entre vous au final. "Mais grave, c'des bâtards ! J'serais clairement pas v'nue si j'avais su ça. J'ai même pas d'chargeur, v'là les menteurs putain !" Mains glissées dans tes mèches colorées, l'idée de tuer momentanément ton appareil était bel et bien le cadet de tes soucis : qui disait vingt-quatre heure disait nuit, qui disait nuit disait survivre jusqu'à l'aube.
Et c'était toujours de nuit que les tueurs rôdaient.
Même si généralement ... Il n'y avait pas autant de gens à tuer.
Capumain
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Les aventuriers
Au beau milieu de nulle part
03 Septembre
Silent Nightmare

Certains semblent se connaitre, car Glenn constate que des groupes se forment. Lui, pour l’heure, n’a encore vu aucun visage familier. Ce n’est pas une mauvaise chose. Tout simplement parce qu’il préfère nettement savoir ses proches en sécurité plutôt qu’ils se retrouvent embarqués dans cette histoire louche. Quoiqu’il en soit, son attention se porte rapidement sur la jeune fille qu’il a aperçu chuter plus tôt. A première vue, elle ne semble pas blessée, mais le roux étant qui il est, il préfère s’en assurer.

La réponse de la demoiselle confirme bien sa première impression et il est presque surpris par un tel enthousiasme au regard de leur situation actuelle. Puis elle se présente. Sasha, donc et elle vient d’Anthos. Glenn lui sourit en retour.

« Plus de peur que de mal, alors. Tant mieux ! Pour ma part, je suis de Calléis. »

Par la suite, certains se présentent à leur tour.

Puis vient le moment du départ. Après les avoir prévenus, leur guide demande à tout le monde de mettre son bandeau.

Sinon quoi ? Que ferait-il si l’un des participants refuse de se plier à la demande en ne mettant pas son bandeau ? Leur observateur n’irait quand même pas l’assommer avec sa pagaie, si ? Oui, sur le bateau, en plus des curieux, il y a une personne au regard de Guériaigle armée d’une pagaie qui semble passer tous les faits et gestes des participants au peigne fin. Après, peut-être que ces gens cherchent simplement à ce qu’il n’y ait pas de problème du genre, quelqu’un qui passe par-dessus bord ou qu’il n’y ait pas de combat ou quelque chose comme ça. Parce qu’il ne faudrait pas que le bateau coule.

Quoi qu’il en soit, le jeune homme obtempère gentiment en mettant son bandeau.

Mais quand même. Glenn se demande vraiment qui sont ces gens, au juste. Tout ce qu’il sait à leur sujet, c’est le prénom de leur guide, à supposé qu’elle leur ait bien donné son véritable prénom. Ah, oui. Qu’ils ne sont pas directement liés à Anthos et qu’ils font des recherches particulières, aussi.

Et si tout ce mystère n’avait en fait que pour but d’attirer les curieux jusqu’à eux ? Que ses sois disant recherches n’étaient qu’un mensonge ? Tout cela dans le but d’organiser un enlèvement de masse ? Mais pourquoi ? Peut-être pour faire pression ou faire chanter les cinq dirigeants de Lentis…

…Ou autre chose.

Peut-être qu’il réfléchit trop. Peut-être qu’il se pose trop de question. Une telle méfiance envers autrui ne lui ressemble pourtant pas. Mais son mauvais pressentiment ne fait que se renforcer au fur et à mesure du temps qui passe.

Il faut vraiment qu’il arrête d’imaginer des scénarios et qu’il se calme.

Après tout, c’est un peu comme lorsqu’on va se balader en pleine nature sauvage. On ne sait jamais ce que cette dernière nous réserve et il faut s’attendre à tout. Il doit donc se préparer à faire face à n’importe quelle situation. Sortant de ses pensées, il reporte son attention sur Sasha.

« Si on en croit les paroles d’Hélène, ça ne devrait pas être trop long. »

Les minutes s’égrainent, bien qu’il soit impossible pour Glenn de dire combien de temps exactement s’écoule avant qu’il entende le bruit de sable sous la coque du bateau. Alors, il songe qu’ils ne doivent plus être très loin de leur destination. Puis, la voix détendue d’Hélène parvient à ses oreilles, confirmant ses pensées.

Une fois le bandeau retiré, il laisse doucement ses yeux s’habituer à la luminosité ambiante avant de bouger pour remettre le bout de tissu à un employé à proximité. Et à présent que ses deux pieds sont à nouveau sur la terre ferme, il prend quelques instants pour observer l’île sur laquelle il se trouve. Elle est couverte de verdure et de forêts à perte de vue. Au moins, il n’est pas dépaysé par l’environnement. C’est… familier, en quelque sorte, bien qu’il sache que ce n’est pas Calléis.

Le roux ne tarde pas à suivre les employés qui guide le groupe à travers la végétation. Alerte, Glenn observe autour de lui, recherchant d’éventuels points de repères ou quelque chose comme ça. Bon, à supposé qu’il parvienne à retenir le chemin qu’il prend, il ignore comment le groupe de curieux pourrait quitté l’île par ses propres moyens étant donné qu’ils étaient tous plongés dans les ténèbres lors de la traversée en bateau. Mais on ne sait jamais. Pouvoir retourner sur les lieux où ils ont débarqué pourrait être utile.

Jusqu’à ce que le bruit d’une chute attire son attention. Abantonnant sa tâche première, il s’approche de Liang-Xue. Le pauvre est tombé dans un buisson et Glenn veut s’assurer qu’il va bien.

« Est-ce que ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ? »
Gringolem
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P. de Fer
Azurill
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Glenn Paladriel
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01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
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Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
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InvitéInvité
3 Septembre 2022 - Pokémon : Bulbizarre lvl 7 / Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

Lucas n’est pas un rebelle. Loin de là. Il est bien au contraire, quelqu’un de docile, qui ne pose pas souvent de questions. Il s’interroge, intérieurement, mais sa curiosité reste bien sagement assise, attendant qu’on lui apporte les réponses et l’addition. Parfois, elle lève timidement la main pour essayer d’avoir plus d’informations, mais ce n’est que très rare. Et bien souvent, on se contente de l’ignorer et elle de reprendre gentiment sa place. De toute manière, on finit par savoir à un moment ou l’autre. Du moment qu’on est prêt à tout, et qu’on a étudié les sujets nécessaires. Après tout, on ne peut agir que sur les éléments sur lesquels on peut avoir un effet, alors autant oublier le reste.

Dans la file d’attente, Lucas était perdu dans ses pensées, faisant en silence des suppositions sur ce qu’ils allaient voir, s’imaginant des raisons de garder le secret, si précieusement et si mal en même temps. On allait leur bander les yeux mais ils avaient le droit de conserver leurs appareils électroniques. A part s’ils ont décidé d’utiliser des brouilleurs, et de les garder enfermer sous terre sans fenêtre, il ne sera pas difficile pour un quidam de retrouver sa position dans le monde. En tout cas, pour Lucas, cela n’avait rien de sorcier. Il passait suffisamment temps dans la nature pour savoir s’orienter sans carte ni GPS, et estimer sa position dans l’espace. Grand amateur de cinéma, il se faisait déjà un film dans sa tête, d’espionnage où il trouverait la position d’une base machiavélique, avec l’aide de…

Son film est interrompu brutalement par l’arrivée impromptue d’un personnage extérieur. D’ailleurs, cette personne pourrait être son complice ou sa co-équipière.

Lucas rougit en regarda Sasha et sourit. Il ne s’attendait pas à la voir ici et son rougissement coupable était assez idiot. La jeune femme n’avait aucun moyen de savoir ce qui tournait dans sa tête et quand bien même le pouvait-elle, il n’y avait aucune honte à avoir. C’était somme toute, des pensées d’aventure assez banales et peu osées.

Mais avant que le photographe pût répondre quoi que ce soit, un garçon se présenta et vint s’enquérir de la santé de Sasha. Glenn, c’était son nom. Lucas ferma donc la bouche pour ne pas couper la discussion entre les deux personnages. Il observa le bateau se remplir en écoutant d’une oreille les conversations. Il n’allait pas tarder à se bander les yeux, ce qui n’était pas agréable. Il pouvait arriver de nombreuses choses quand on a les yeux bandés. Pour un humain, être aveugle, c’est se priver du sens le plus important.

Pendant que tout le monde discute, Lucas garde le silence. Lorsqu’on annonce qu’il faut mettre le bandeau, il se tourne vers Sasha, avec un sourire qui se veut rassurant mais certainement peu convaincant.

« Bon voyage. De toute façon, je ne bouge pas. » Furent les premiers mots que le garçon dit à la fille. Il se força à rire pour cacher sa nervosité, car Sasha avait l’air bien plus apeuré que lui. Mais il n’était pas plus à l’aise.

Plongé dans le noir, il ne fallut que quelques secondes pour que quelque chose saisisse sa main. Le garçon se tendit et se détendit immédiatement en reconnaissant une autre main, celle de Sasha. La tension de la jeune femme est palpable et le garçon lui serre la main doucement.

« Tout va bien se passer. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Ça va aller vite. » Essaye-t-il de la rassurer.

Puis il sent sa tête sur son épaule. En réponse, le jeune homme pose la sienne sur la tête de Sasha. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus confortable. Mais il y a pire et au moins, ça a le mérite de rassurer le blond.

Le voyage s’éternise et Lucas n’est pas loin de s’endormir. Mais heureusement, ils finissent par arriver et par avoir le signal pour enlever leur bandeau. Il ne faut pas plus longtemps que ça pour que celui de Lucas tombe de ses yeux. C’est à ce moment-là qu’il se rend compte qu’il aurait pu tricher. Ce n’était pas beau, mais quand on joue, on triche. L’important est de ne pas se faire prendre. Il râla un peu intérieurement.

« Ce n’était pas un bon moment. Et c’était assez inutile » Dit-il à son amie. « En tout cas, on aura des choses à raconter à nos familles. »

Sans quitter Sasha, il se lève et se dirige vers les bois, en suivant le mouvement. Il n’y a pas de sentier au début, mais la foule qui marche s’en crée rapidement et si les premiers ont quelques difficultés par endroit, les derniers marchent presque sur de la terre battue tant les visiteurs sont nombreux. Finalement, ils débouchent dans une prairie, encadrée par des bâtiments dont la durée de vie est courte. Ainsi les organisateurs avaient tout prévu.

C’est à la fois une base opérationnelle, un cirque, un camp militaire, un camping de vacances et une exposition universelle. Aux yeux de Lucas, il n’y a qu’une seule définition.

« Mais c’est le bordel ici. »

Trop de monde, trop de bruit et de l’anthropisation d’un lieu sauvage. Tout ce que le garçon détestait. Et qu’il allait reporter. Pendant le trajet, sa caméra avait tourné et il avait prit quelques clichés, mais cette fois, il sortit son appareil photo et s’empressa de prendre des clichés plus propres. Hélène refait une apparition pour une nouvelle annonce.

Contrairement à la majorité des personnes autour de lui, Lucas n’est pas agacé par l’annonce. Il avait bien prévu de découcher. Que ce soit ici ou ailleurs. Une journée de plus, c’est super pour bien comprendre de quoi il s’agit et ce qu’il se passe ici.

« Tu as ce qu’il faut pour dormir ? Elle n’a pas parlé de lieu particulier ou de zone pour poser ses affaires. Je vais devoir me trainer mon sac toute la journée. »

Ce qui ne gênait qu’à moitié le garçon. Il aurait volontiers déposé une partie du contenu de son sac, comma sa tente, son duvet, et tapis de sol, son réchaud et… oui, Lucas était parti pour une aventure, il s’était équipé en conséquence. Comme à chaque fois qu’il voyageait. On trouvera toujours tout pour survivre dans la nature dans le sa c de Lucas. Probablement pas sa trousse de toilettes, ou assez de caleçons de rechange. Mais si un jour, on le lâche au milieu de rien, il était prêt et pouvait construire une cabane sans problème.

« Tu viens avec moi faire un tour ? » Proposa Lucas avant que Sasha ne puisse poser la question.

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les infortunés
Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

« Bon voyage. De toute façon, je ne bouge pas. »

Et il n'avait pas bougé. Roc solide dans le néant dans lequel se trouvaient tes yeux tout au long de la traversée. Si un léger sursaut a pu se faire sentir par le jeune homme lorsqu'il a posé sa tête sur la tienne, c'est bien vite l'abandon de ta part à ce contact rassurant qu'il a pu deviner à travers le relâchement de ton épaule. Celle, notamment qui touche la sienne tout au long du voyage. Si la position n'est pas des plus confortable, elle a ce côté rassurant: être en contact avec quelqu'un que tu connais. Et si ça n'avait pas été le cas? Tu préfères ne même pas songer à cette possibilité, bien trop effrayante à ton goût.

"Je l'espère..." réponds-tu à celui qui s'est présenté comme Glenn tout à l'heure.

En tout cas, il te semble que c'est lui. La voix lui ressemble. Ta main presse fort celle de Lucas lorsque le bateau heurte un banc de sable au moment d'arriver et c'est avec soulagement que tu enlèves le bandeau qui t'a caché les yeux. La lumière t'aveugle et te pousse à mettre ton bras devant tes iris pour les protéger de la lueur, mais tu t'y fais rapidement, quitte à plisser les yeux au départ. C'est nettement mieux en voyant où tu mets les pieds. Tu te sens, d'ailleurs, soulagée dès que tu reviens sur le plancher des Ecremeuh et pas uniquement parce que tu peux libérer Pasha de sa pokeball. Tu le serres fort dans tes bras, lui demandant pardon pour cet enfermement, lui promettant qu'après ce voyage plus jamais il n'aura à subir ça - soit il peut t'accompagner hors de sa pokeball, soit il reste à la maison et tu te redresses, essayant de deviner où tu es.

Tu fronces les sourcils. Tu n'en as pas la moindre idée. La vérité étant que tu n'as absolument pas le sens de l'orientation, essayer de trouver où vous êtes est au dessus de tes moyens. Quand bien même on te donnerait une carte avec l'indication "on est là, il faut aller là", avec une boussole, tu serais encore capable de te perdre.

Tu regardes donc les autres commencer à avancer, essayant de repérer les visages dont tu as eu les noms avant le départ. Mais il faut l'avouer. Pour l'instant, hormis Lucas que tu connais depuis quelques temps et Glenn qui est resté près de vous sur le bateau, c'est peine perdue. Les autres, Kya, Noah et Lianne, tu as, honteusement, oublié leurs visages. Ce dont tu te souviens, et encore, vaguement, c'est qu'ils semblent aussi jeunes que tu en donnes toi-même l'impression. Mais tu es bien placée pour savoir que l'apparence peut être trompeuse, du haut de tes vingt-quatre ans.

"Oui, c'est sûr. Même s'il n'y a pas de réseau, ici..." précises-tu.

Parce que tu as regardé sur ton téléphone. Tout neuf, le téléphone, le précédent ayant connu une chute létale dans un moulin de la prairie sur ton île. Tu en as donc acheté un flambant neuf, avec toutes les dernières option: téléphone, calculatrice, balise GPS - très pratique quand on s'appelle Sasha Brown et que le sens de l'orientation et toi ça fait quarante-douze mille - GPS tout court, messages, navigation internet, modem internet - tu fais des économies, comme ça - appareil photo et plein d'autres options encore auxquelles tu ne penses pas. Surtout, l'avantage, il se plie, contrairement au précédent. Tactile aussi, il est réputé incassable et batterie longue durée. Bon. On verra combien de temps ça tient vraiment, ça.

Mais ça t'embête un peu beaucoup quand même, tu ne peux que le reconnaître, de ne pas pouvoir t'en servir. Tu aurais aimé pouvoir rassurer tes grands-parents le cas échéant. S'ils appellent. Parce que là, c'est sûr qu'ils ne vont pas pouvoir. Et en temps normal, quand tu pars, tu les préviens. Là, tu ne l'as pas fait et ça t'embête. Tu te mordille la lèvre avant de triturer tes mains l'une avec l'autre après avoir rangé ton précieux bien dans ton sac - sans accident aujourd'hui.

Rapidement, toute la colonne se met en marche. Si tu n'es pas dans les premiers - ouvrir le chemin avec ta maladresse, très peu pour toi - tu n'es pas non plus dans les derniers. Tu es contente, en tout cas, d'être en baskets, même si tu regrettes un peu d'avoir choisi l'option short. Tu t'es imaginée que tu serais plus libre de tes mouvements avec un short qu'une jupette. Et si ce point est vrai, tu as oublié que le short, contrairement à un pantalon, ne couvrait pas les jambes. Tu te retrouves donc assez vite couverte de petites trainées rouges sur les jambes. Et ça pique, en plus. Néanmoins, pour l'instant, tu n'es pas tombée, encore. C'est déjà bi....

Bam.

Presque au débouché de la forêt dans une grande clairière, tu te prends les pieds dans une racine de surface. Tes mains viennent amortir le choc et tu te redresses rapidement, ni vu ni connu. Bon. Lucas a peut-être vu, mais tu mets ton index devant ta bouche pour lui faire comprendre de ne rien dire. Avec toutes les personnes qui sont passées, le sol est assez meuble, et tu ne t'es pas fait mal. Tu époussettes ton short pour te remettre à marcher, mais la surprise de l'endroit où vous vous trouvez te coupe l'herbe sous le pied et tu restes immobile à regarder les lieux.

"C'est ENORME!" t'exclames-tu avant de tourner sur toi-même.

Tu n'es pas très certaine d'apprécier tout ce que tu vois. Quelques troncs tranchés te font froncer les sourcils, d'ailleurs, mais tu es une indécrottable curieuse. Alors quand tu aperçois les ruines, ton regard s'illumine. Tu as une folle envie d'y aller. Peut-être te serais-tu déjà précipitée si la voix d'Hélène n'avait pas douché ton enthousiasme. Demain.

"Demain?"  

Ta voix est montée dans les aigus. Tu regardes ton petit sac qui, hormis ton porte monnaie, la pokeball de Pasha, ton téléphone et une petite bouteille d'eau ne contient rien d'autre que tes clés et des lunettes de soleil.

"Mais! J'avais pas prévu ça, moi?"

Consternée, tu regardes autour de toi pour t'apercevoir - avec un vague soulagement - qu'il en est de même pour nombre de personnes ici. A part Lucas, le scout toujours près. C'est ce qui fait son charme, d'ailleurs.

"Euh... Bah... Euh... Non. J'ai rien du tout. Juste ça:" dis-tu en sortant ta paire de lunette et la bouteille d'eau de ton sac.

Pasha, quant à lui, gratte le sol, visiblement perturbé par cette nature trafiquée, qui n'est ni vraiment urbanisée comme Verpré, ni laissée libre à elle même comme peut l'être Camp Harmon'ile. Même si tu n'es jamais allée au village de Calléis.

"Toi au moins tu as...."

Tu t'interromps, et regardes le sac à dos de Lucas, puis Pasha.

"Pasha acceptera peut-être de porter tes affaires?"

Ton ton es interrogatif. Jamais tu n'as chargé ton pokemon de porter quoique ce soit. Mais à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Tu comprends que Lucas ne veuille pas se départir de ses affaires dans un lieu comme celui-ci. Et toi, tu ne veux pas te séparer de ton compagnon, tes compagnons, si tu rajoutes Lucas dans l'équation. Le pachiderme barrit pour donner son assentiment et vous pouvez fixer tente, duvet et tapis de sol sur son dos. Le reste, ça fera beaucoup pour un éléphanteau de seulement cent kilos. Mais c'est déjà bien, soyons honnêtes.

"Je veux bien. On peut peut-être retrouver Glenn et lui proposer de nous accompagner pour faire le tour? Il a l'air gentil..." suggères-tu avant d'ajouter: "Tu veux commencer par quoi? Les ruines là-bas, ou les stands? Il y a peut-être de la nourriture pas trop cher?"

Toi, tu as envie de commencer par les ruines. Ton ventre, lui, n'est pas d'accord et le fait savoir. Oups...
Charibari
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Sans limites
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Sasha Brown
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Permet de JARDINER deux fois par mois
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Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
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01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
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Augmente le taux de discrétion à 19 en zones vertes, 15 en zones orange et 13 en zones rouges
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Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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InvitéInvité
3 Septembre 2022 - Pokémon : Bulbizarre lvl 7 / Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

Durant le trajet en bateau, Lucas avait beaucoup réfléchi. A plein de choses. Des théories sur ce qu’ils allaient découvrir, sur la raison du secret, mais aussi à un moyen de rassurer Sasha. Il se creusait ardemment la cervelle, mais rien ne le convint alors il resta silencieux, la tête sur celle de Sasha et gardant la main dans la sienne. Lorsque le bateau trembla alors qu’il accostait, Lucas serra la main pour rassurer la jeune femme. Finalement, ce ne fut pas un voyage trop horrible.

Le chemin jusqu’à l’objectif de leur venu avait un peu fatigué Lucas. Il commençait à le sentir légèrement à force de rester debout sans bouger. En regardant autour de lui, le blond découvrit aussi qu’il était le seul avec un gros sac à dos, ce qui ne l’avait pas vraiment aidé. En revanche, le pire était à venir, puisque lorsqu’on visite un endroit, on a tendance à piétiner, avancer à petits pas et c’était ça, qui casser le plus des jambes. Toutefois, Lucas était encore frais et dispo et la curiosité était un excellent moteur.

La stupeur de Sasha le fit sourire. Ne pas avoir d’avoir de rechange n’était si terrible que ça tant qu’ils ne se roulaient pas dans la boue. Lucas ne le criera pas sur tous les toits, mais quand il est en planque, il lui arrivait de ne pas se laver ni changer pendant deux ou trois jours, et il finissait par sentir la boue, l’herbe et la nature. Quand il rentrait chez lui sans avoir fait un tour dans une rivière, tout le monde le regardait de travers et avec un peu de dégout.

« Désolé. Je peux bien te prêter un T-shirt de rechange, mais je ne pense pas que mes soutiens gorge seront à ta taille. » Dit-il avec sollicitude. « C’est gentil à Pasha mais je ne vais pas lui faire porter mes affaires. Je vais me débrouiller. Merci tout de même. »

Le garçon regardait ce qu’il allait visiter en premier pendant que la foule se dispersait lorsque Sasha lui demanda pour Glenn.

« Oui bien sûr. Il n’y a pas de soucis. Je ne suis pas celui qui invite les gens, mais n’hésite pas. Tu n’as pas à me demander la permission. Ça ne me gêne pas. Quant à par quoi commencer… On a qu’à… commencer… paaaar… là-bas. »

Il désigna un stand au hasard.

« Ou alors, on peut se trouver quelque chose à manger si tu veux. Puis faire les ruines ; Je pense que ton estomac préfère cet ordre. »

Bien sûr, Lucas avait des barres dans son sac. Mais elles n’étaient pas spécialement bonnes, et s’il pouvait avoir de la nourriture plus agréable, et pas trop chère, il en profitera volontiers.

Le tour des stands ne plait pas au blondinet. Il prend certes des photographies, mais laisse échapper des commentaires.

« Mais c’est horrible ce qu’ils font ? Ce ne sont pas des manières franchement. Mais enfin. C’est honteux. Rien ne justifie pareilles ignominies. Tout ça pour... rien. Enfin... si peu. Rien que le temps n'aurait pu apporter en son heure. »

Une sourde colère faisait tressaillir le cœur de Lucas. Le jeune homme n'était pas du genre à faire des éclats d'émotions. Il était discret et calme. Mais les plus jeunes de ses adelphes craignaient de le fâcher et les plus grands évitaient d'exposer le garçon à pareille émotion. Le blond devenait méchant quand il était en colère et ses insultes, même fausses, avait l'écho de la vérité. Pour le calmer, bien souvent, il fallait en venir aux mains, ce que Lucas, même en colère était bien incapable de faire, ou bien le fuir et le laisser pester seul. Heureusement, le blond était rarement en colère.

Sentant son cœur s'emballait, il essayait de se calmer, en trouvant de bonnes raisons et essayant d'amoindrir les faits. Ce n'était pas facile et cela ne fonctionna pas vraiment. Au moins n'avait-il pas envie d'insulter tout le monde.

La suite de la visite ne fit que laisser un goût amer au garçon qui refusa toute nourriture ou boisson de ce lieu. Refusant de devoir quoi que ce soit à ces gens absurdes qui vivaient dans le secret pour une bonne raison, il planta sa tente à part. Pas très loin du reste du groupe, mais suffisamment pour ne pas avoir à subir l'excitation de certains. Il y invita Sasha, bien qu'il n'ait pas de duvet à lui proposer. Mais il pouvait toujours ouvrir le sien pour en faire une couverture, ça n'en sera pas moins efficace car le temps n'était pas encore froid.

La nuit ne fut pas bonne. Allongé habillé sur son tapis de sol, le blond ressassait sans cesse ce qu'il avait vu. Le temps que l'information parvienne à un quelconque groupe apte à intervenir, qui sait ce que ces mystérieux scientifiques pouvaient faire ou aller. Et pour cela, il fallait que quelqu'un le croit et l'écoute. Et que les autres acceptent de témoigner dans son sens. Et qu'on les laisse témoigner.

Il n'avait que somnoler vaguement quelques demi-heures par-ci, par-là, se réveillant aux moindres bruits, comme s'il dormait seul dans une terre sauvage, lorsqu'un cri le fit bondir. Il s'extirpa de son duvet et ses pieds fondirent sur ses chaussures. Il ne servait à rien de sortir dans la précipitation. Si danger il y avait, et que la tente était debout, on pouvait supposer que le danger en question ne l'avait pas vu. Or, un mouvement et le bruit d'ouverture attireraient l'attention sans aucun doute. Quand on sort, il faut être prêt à courir, vite et sans se blesser.

Ses lacets furent fait, en quinze secondes, Lucas était prêt, comme s'il ne s'était pas couché. En essayant de faire le moins de bruit, il ouvrit sa tente, sans allumer sa lampe. La nuit était assez clair pour voir les ombres. Sur la tente, Yena vient se poser, elle aussi réveillée, vérifiant que son humain ne risquait rien. Elle fut rejointe en décalée par Katyu, sortie de son sommeil mais prête à se battre, sans savoir de quoi il pouvait bien s'agir. La Nirondelle aimait se battre de toute façon.

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The unlucky ones
Frisquet
Après-Midi
Silent Nightmare

Si on le lui avait demandé, Liang aurait sans doute affirmé - sans réellement y croire, parce que c’était toujours plus facile de se plaindre de tous les petits aléas de la vie lorsque tout le reste semblait bien pire - que c’était sans doute ce à quoi l’éternité ressemblait. Cette randonnée imposée qui le laissait à bout de souffle et bouillonnant de honte parce que oh Arceus, il pouvait toujours sentir l’embarras brûler sur sa peau au souvenir de ses deux amis, se moquant du pathétique spectacle qu’il avait offert alors qu’ils l’aidaient à se relever; la réminiscence de quelqu’un d’autre - le jeune homme du bateau, avec qui il avait à peine échangé quelques mots - venant lui demander s’il allait bien parce qu’il avait tout vu.

Une question à laquelle il avait répondu avec un non, oh, je vous le jure, je pense que c’est la fin pour moi, la prochaine fois vous pouvez juste me laisser là dans les buissons, ce sera moins douloureux que de passer les prochaines heures à me casser la gueule dans une nature qui veut clairement me faire la peau jusqu’à ce que je finisse par vraiment me briser le cou alors qu’il levait les yeux pour regarder Glenn, quelques feuilles perdues dans ses cheveux qu’Adaline s’empressa de retirer et s’accrochant à ses deux amis comme s’il avait peur de s’effondrer par terre comme une poupée de chiffon s’il les laissait aller.

Et éventuellement, se dévoilant à son regard épuisé; le colloque qu’on leur avait promis, s’étalant au sein de la vaste étendue de verdure alors qu’une foule - il y avait tant de gens - se promenait entre les stands de ce qui s’apparentait plus à une foire scientifique que les visions dystopiques que les deux autres avaient dessiné dans son esprit au cours de la traversée.

Une pointe de soulagement - peut-être que tout allait bien se passer, peut-être qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter - qui fut bien vite écrasée lorsque Hélène s’adressa une nouvelle fois à eux avec une suite de mots qui ne fit qu’ajouter à l’amas de mauvaises nouvelles sous lesquelles elle n’avait eu cesse de les ensevelir depuis leur arrivée sur la plage.

-Comment ça, dormir ici? dit-il faiblement tel un écho des paroles pleines d’énervement qu’il pouvait entendre fuser autour de lui, pluie d’enfoirés et de bâtards lui résonnant aux oreilles alors qu’il dévisageait les alentours d’un regard empli de désespoir. Oh, mais j’ai rien apporté, c’est horrible, je pensais pas que- c’était écrit nul part, alors j’ai- ah, j’ai pas…

Alors il n’avait averti personne de cette petite escapade qui n’était supposée durer que quelques heures, n’était pas censé dépasser une demi-journée, et s’il savait que personne n’allait actuellement remarquer son absence cette nuit là - qu’il n’allait probablement pas y avoir qui que ce soit pour l’attendre chez lui et réaliser qu’il n’y était pas -, il y avait toujours demain. Demain, qu’il était supposé passer - qu’il passait toujours depuis son arrivée à Kopadia - en compagnie de son meilleur ami et la grand-mère de celui-ci, un rendez-vous qu’il allait rater pour la première fois.

Enfonçant sa main dans la poche de sa veste, ses doigts se refermèrent sur son portable, ongles peints tapotant l’écran alors qu’il rédigeait un rapide message à l’intention de Mana afin de lui laisser savoir qu’il n’allait pas être là, qu’ils allaient devoir passer la journée sans lui, qu’il était tellement désolé, vraiment; message qui, à sa plus grande horreur, ne parvint jamais à destination puisque presque aussitôt, Liang réalisa qu’il n’avait pas de réseau.

-Oh, ça y est, fit-il plaintivement, agitant son téléphone comme s’il allait miraculeusement arriver à se reconnecter. C’est juste- oh, j’arrive pas à y croire, mais qu’est qu’on est supposé faire, coincé le weekend entier au milieu de nul part sans WiFi?

Lamentations qui furent coupées de court lorsque Kiya les entraîna à ce qui, pour elle, semblait être la plus importante destination de la journée; à savoir, la nourriture que l’organisatrice avait mentionnée à leur arrivée.

Une suggestion qu’il leur fut impossible de refuser - c’était difficile de refuser quoi que ce soit à Kiya - malgré le fait que manger était bien la dernière chose qu’il avait en tête en cet instant; il n’avait jamais été doté d’un grand appétit - c’était sans doute pourquoi à quinze ans il n’avait toujours pas dépassé 1m47, pourquoi même maintenant il donnait parfois l’impression de n’être rien de plus qu’un tas d’os délicats -, et avec le poids de l’anxiété qui lui écrasait la poitrine et lui pesait au fond de l’estomac, c’était d’autant plus le cas en cet instant. Et pourtant, une fois qu’ils se furent enfin mêlés à la foule, détaillant chaque stands d’un regard trouble et perturbé, c’est à la table qu’ils venaient de quitter qu’il aurait voulu être resté.

Partout, exposés et présentations qui avaient tous ce quelque chose qui ne faisait qu’alimenter cette confusion teintée d’une pointe de malaise grandissant, mentions de tests et d’expérimentation sur les humains, sur les pokémons, aperçus de projets dont Liang avait peine à ignorer toutes leurs ramifications s’ils venaient à voir le jour.

Ce genre de recherches qui lui donnaient cette envie inexplicable de soustraire ses pokémons de la vue des organisateurs, des scientifiques et des chercheurs qui partageaient leurs idées comme si elles n’avaient d’étranges, rien de malsain.

-Ils… ils vont pas actuellement faire tout ça, pas vrai? demanda-t-il à mi-voix à ses compagnons, doigts entrelacés avec ceux de l’autre garçon alors que son autre bras était entremêlé à celui de son amie; mots prononcés trop bas pour que qui que ce soit d’autres qu’eux trois puisse les entendre, tentative inconsciente de masquer l’horreur malaisée qui était lentement en train de grandir en lui.

Puis, éventuellement - après bien trop longtemps, pourquoi étaient-ils encore là à les écouter lorsque rien de ce qu’ils racontaient ne faisait de sens -, ils finirent par l'apercevoir. L’emplacement de ce qui était probablement l’attraction du weekend, ce pourquoi ils s’étaient tous déplacé, cette invention révolutionnaire qui allait, selon leur dire, à tout jamais changer la face du monde, nom inscrit sur une petite affichette installée devant un stand dénudé.

Une machine à résurrection. Quelque chose qu’ils planifiaient d’utiliser - comment? Pourquoi? - pour ramener les Luminescents qui, depuis longtemps maintenant, plus personne n’avait vu fouler les terres de Lentis.

-C’est… laissa-t-il échapper d’une voix à peine audible par-dessus les battements de son coeur qui venaient de s’emballer dans sa poitrine, le reste de ses mots s’enlisant au fond de sa gorge presque aussi vite que cette unique syllabe lui avait été arrachée, bien loin de la véhémence immédiate de la jeune fille à ses côtés.

Et soudainement, Noah venait de s’éclipser, s’éloignant sans un mot en ignorant le oh, attend- qu’il arriva tout juste à articuler; dans son départ, un signal impossible à ignorer que leur petit excursion scientifique venait de tirer à sa fin - une excuse dont il pouvait se saisir afin de fuir lui aussi, afin de mettre autant de distance qu’il le pouvait entre cette abomination de morale et d’éthique.

-Je, ah, fit-il après un moment de silence à l’intention de son amie, l’emprise qu’il avait sur l’avant-bras de cette dernière se resserrant le temps d’un instant avant qu’il ne la laisse aller à contre-cœur. Je commence à fatiguer, t-toute la marche, tu vois, du coup je pense que vais, uh, y aller aussi avant de m’écrouler et que tout le monde commence à me marcher dessus, ajouta-t-il avec un vague geste de la main pour désigner la foule autour d'eux, regard s’accrochant malgré lui là où Noah venait de se volatiliser - est-ce que ça allait - avant de se reposer sur Kiya - il ne voulait pas la laisser, pas maintenant, mais il ne pouvait pas rester et elle ne voulait pas partir. Tu… tu vas venir nous rejoindre après, pas vrai? Bientôt?

Essayer de retrouver son ami n’était, en théorie, pas une entreprise particulièrement laborieuse. Il avait vu où l’autre était parti - prêt de là où ils étaient arrivés, sombre silhouette disparaissant dans les boisés - et s’il n’était pas certain de jusqu’où l’autre garçon s’était enfoncé, il devait au moins essayer.

Et pourtant, en pratique, c’était tout l’inverse. Dans le chemin maladroitement frayé au coeur de la cohue alors qu’il retraçait les pas de l’autre garçon, c’était difficile - impossible - de ne pas se sentir complètement isolé, de ne pas avoir l’impression de presque étouffer; et dans sa tête, les mêmes pensées qui refusaient de le lâcher.

Qu’est-ce que sa mère en aurait pensé?

L’étude les Luminescents avait toujours été sa passion, ce domaine envers lequel elle possédait cet engouement qu’il n’avait jamais trouvé en lui de partager - et pourtant, il avait passé des années à essayer -, et si on lui avait offert la chance d’actuellement les voir, de les étudier, est-ce que malgré les circonstances, elle s’en serait saisi; connaissait-elle ceux qui avaient tout organisé, aurait-elle approuvé, aurait-elle été empli du même malaise qui semblait vouloir le submerger ou est-ce que dans cette quête d’érudition qui l’avait toujours animé, elle aurait fait fit de tout le reste afin de combler ce besoin d’en savoir plus.

Et la réalisation - celle qu’il avait déjà eu une centaine de fois auparavant - qu’il n’allait jamais pouvoir le savoir, n’allait jamais pouvoir lui demander, que la seule chose qu’il lui restait maintenant était les questions et les ’j’aurais dû-’.

Ce fût le léger contact sur son épaule, à peine perceptible mais pourtant si familier qui le ramena à la réalité alors qu’il s’était arrêté à la lisière des bois sans même le remarquer; Adaline, le dévisageant de ses grands yeux rougeoyants, petite main fantomatique posée contre son bras comme elle l’avait déjà fait si souvent. À ses côtés, il pouvait voir Kayla, libérée de sa pokéball, flotter doucement vers lui afin de venir se poser au creux de la main qu’il tendit par habitude à son approche, inquiétude gravée sur son minuscule visage alors qu’un peu plus loin, Auguste l’observait, oreilles plaquées contre le sommet de son crâne, assurance habituelle remplacée par une hésitation rarement vu chez lui.

-O-oh, dit-il au bout d’un moment, leur envoyant un sourire vacillant qui se voulait rassurant mais qui était sans doute loin de l’être. On, ah, on doit pas être bien loin, j-je suis sûr qu'on va pas mettre trop de temps à le retrouver, vous allez voir.

Et avec un dernier regard envoyé derrière lui - il ne pouvait plus voir Kiya, profil perdu dans la masse, mais elle savait où il allait, elle allait venir les rejoindre, pas vrai? -, il s’enfonça dans l’orée de la forêt avec un Noah? incertain dans l’espoir que l’autre garçon allait l’entendre, allait revenir parce que Liang ne voulait pas être seul.

Pas maintenant.
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(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
03 septembre 2022

moment
début de matinée
it's just a part of the unknown. ❞
tw liang émétophobie (légères mentions, nothing more)

Une confusion - comme un murmure qui enfle dans la foule perplexe. Il y a ceux qui rient - et c'est peut-être nerveux -, ceux qui se dispersent, et puis ceux qui s'agacent, ceux qui s'énervent, ceux qui haussent la voix en direction de quelqu'un qui ne les entend pas.
Il y a nous. La vague, la flamme et l'orage.
Liang en tumulte contenu, moi en braises crépitantes, Kiya'na en coup de tonnerre soudain.

Le brasier gronde, en moi - mais je l'étouffe sous une chape de plomb, dans un silence d'argent, une inspiration brûlante dont les contours s'éparpillent dans la brise d'une Anthos que je ne connais pas. Est-ce même encore Anthos, déjà ?
Mes prunelles inquiètes caressent les contours d'un festival qui, d'ici, force à refluer mes excès dans les tréfonds de mes idées. Il y a du monde, du bruit, des stands de tous les côtés - et ça ressemble à la promesse qui nous a été donnée. Le Colloque, mais sans le concours de captures ; le Colloque, mais sans Jay TyL et sans Teobald Finch pour parler de cobayes et de monolithes assassins. Lentis s'est vengée - œil pour œil et dent pour dent, vie pour vie - et je me demande, un instant, si ceux d'ici feront différemment.

Si ceux d'ici feront mieux.
C'est ce qu'ils ont promis.

J'inspire - c'est fébrile, c'est un peu lourd mais, d'accord, on y va, d'accord, je vous suis, et je leur emboîte le pas. Jusqu'à demain et puis pas de réseau et ça veut dire personne ne sait, personne ne saura et pourquoi l'idée me dérange autant, pourquoi elle me rend si nerveux, pourquoi je ne peux pas m'empêcher de songer que quelque chose déconne et pourquoi ce mauvais pressentiment s'acharne à ne pas me quitter ?

Je darde mes prunelles sur tout ce qui nous entoure, à chacun de nos pas, Oneira remontée sur mon épaule et Unseelie étonnamment paisible dans mon sillage. Je déchiffre avec soin toutes les banderoles, tous les panneaux - que des étales sans intérêt qui débordent de nourriture grasse et huileuse, odorante, peut-être alléchante pour d'autres, terriblement écœurante à mesure qu'on progresse dans leur direction. J'accroche des visages, des regards - des que j'esquive, d'autres que je soutiens -, comme à la recherche d'un indice, d'une bavure, d'un symptôme, d'un présage. Quelque chose qui trahirait, quelque chose qui aiderait, quelque chose, n'importe quoi mais personne ne me donne rien - qu'un silence, qu'un peu de confusion, qu'un rien de détresse quelques fois.

Ceux qui rient, ceux qui tremblent, ceux qui brûlent.

Attablés, je repousse trop vite le contenu d'une barquette inachevée, l'estomac noué, perdu au beau milieu des imbroglios qui font rage dans mon esprit. J'essaie de raisonner - mais deux fils de pensée s'emmêlent sans que je parvienne à les démêler.
Le premier m'intime au calme, à la réflexion, au recul, à la raison - on est des mômes, des gens, des invités ; j'ai déjà entendu parler, de loin, des guerres que se mènent les scientifiques d'Anthos et je peux sans peine imaginer l'ego des hommes déborder si fort qu'il faille que d'autres s'éloignent pour simplement faire exister le produit de leur savoir. Rien d'étrange, rien qui mérite cette terreur, rien qui mérite cette colère, des maladresses, mais pas de danger.
L'autre me murmure que rien ne va, que tout ce qui se tient ici a ce quelque chose d'inquiétant qu'ont les fêtes foraines à la nuit tombée lorsque tous les manèges sont éteints et les allées festives désertées - qu'on n'a pas besoin de tant de secrets quand on veut mettre en lumière son plus beau projet. Que cette fête est une fraude, une façade en toc, un vernis sur une gangrène de crasse et de poison.

Quelque chose déconne mais je ne sais pas quoi - et ce sentiment de perte de contrôle distille dans mes veines un venin qui finira bien par me faire imploser.

J'ignore si je suis soulagé ou terrifié de m'arracher à la table, de m'éloigner des stands dont les relents de friture commencent à me retourner l'estomac - mais la réponse, je la connais à l'instant où mes prunelles caressent enfin le cœur des festivités. Écriteau après écriteau, présentation passionnée après présentation passionnée - chaque mot que je lis ou que j'entends laisse refluer dans les contours de mes idées des violences que j'espérais enterrées. Mortes et oubliées.
Un tremblement fiévreux, un sentiment ardent que je n'ai plus éprouvé depuis si longtemps qu'il me fait ciller.

On me parle de science mais, partout où je regarde, je ne vois que de la démesure.
Que de l'arrogance, qu'une morgue immonde que Lentis finira bien par leur faire payer.

Ils sont comme eux, comme les autres - ils répètent l'histoire et peut-être en pire.
Lentis vous fera payer quand je lis sur les expérimentations humaines ;
Lentis vous fera regretter quand je lis sur les expérimentations Pokémon ;
Lentis vous fera brûler quand tout s'aligne et s'additionne et que je vacille entre hurler, vomir et pleurer.

Et puis - et puis.
Dressé en clou du spectacle - cœur de toutes les curiosités -, un stand vide. J'ai la sensation, en approchant, que je ne devrais pas, que je devrais reculer, faire demi-tour avant de voir et de comprendre, mais la curiosité, avide, désespérée, me pousse en avant. Jusqu'à l'instant où mes prunelles accrochent les lettres imprimées qui achèvent de me paralyser - tressautement du cœur et un pas en arrière.

Machine à ressusciter et puis l'énergie des Fleurs et puis Luminescents et quelque chose éclate, en moi, qui ne déborde pas jusqu'à l'extérieur.
L'incendie n'est qu'au dedans - j'entends la voix de Kiya'na mais ses mots ne me parviennent pas, je sens la main de Liang dans la mienne mais quand l'a-t-il saisie ? et c'est comme une sensation de tête légère, d'étourdissement, comme si là, maintenant, je pouvais m'écrouler, comme si mon corps allait lâcher.
Un poids en travers des côtes et tout juste la force de respirer - et celle de ne pas tomber. De tenir droit, d'à peine trembler.

La vague, la flamme et l'orage.

Tout s'emmêle les Fleurs sont éteintes tout se mélange les Luminescents ne sont pas morts tout se bouscule ce ne sont pas les hommes qui les créent tout me chavire vous ne savez que blasphémer et je voudrais -
Je voudrais éclater quelque chose, détruire un truc, le briser, l'abîmer, quelqu'un peut-être et que ça tonne et que ça déchire et que ça fracasse et -
Je recule.

Je m'arrache à la main de Liang, je m'arrache aux protestations de Kiya'na - sans un mot, sans un regard, je tourne les talons et je m'enfonce dans la foule, je presse le pas, je m'en vais, je m'enfuis.
Je fuis, je fuis, je fuis pour ne pas imploser, je fuis parce que je suis terrifié - d'eux, de moi, des choses qu'il se passe ici, des choses dont ces monstres sont capables de se vanter comme si c'était un exploit, une réussite, la magnificence toujours recherchée.

Comment, comment, comment, comment peuvent-ils - comment, comment, comment.
Je ne comprends pas mais je voudrais frapper, piétiner, déchiqueter, détruire, détruire, détruire, recommencer, annihiler ce qui se trouve ici mais je suis impuissant, désarmé, terriblement seul et sans nulle part où aller.

J'appuie la paume de ma main contre le tronc d'un arbre parce que je sens mes jambes me lâcher - mon souffle emballé, ma vue troublée, les battements de mon coeur affolé, tout m'intime l'horreur à laquelle je ne sais pas échapper. Mes iris cherchent issue alentours - mais il n'y a que le festival, la forêt où je viens à peine d'entrer et, par delà, la mer d'où l'on vient et sans autre terre à l'horizon.
Nulle part où m'enfuir.
Et je ne peux pas partir - pas seul, pas seul, pas sans eux et, surtout, pas sans savoir. Pas sans savoir comment, pas sans savoir pourquoi, pas sans comprendre - toutes les raisons qu'ils me donneront de contempler l'idée de les renverser.

Mon poing serré se heurte à l'écorce - une fois, deux fois, trois fois ; jusqu'à ce que mes phalanges s'abîment, jusqu'à ce que la douleur remonte le long de mon bras et que je recule en jurant. Oneira pousse un cri inquiet, depuis ma capuche et, penché en avant, le front contre le tronc, recroquevillé sur mon bras douloureux, je fixe le sol et j'inspire.
Calme-toi, calme-toi, calme-toi.
Que des éraflures - des hématomes sur mes jointures, des écorchures qui ne saignent qu'à peine, juste assez pour que le goût de fer, sur mon palais, ne glisse pas un énième haut-le-cœur entre mes côtes.

J'inspire - tremblant - et puis je lève les yeux en direction des cimes. Des branches se tiennent là, non loin au dessus de moi, épaisses et solides. Un refuge, loin du sol, loin des hommes, loin des autres.
Je recule, de quelques pas, et puis je m'élance en avant - ma semelle accroche une aspérité de l'écorce et me propulse un peu plus haut, juste assez pour que mes mains saisissent la branche qui me surplombe. Je cille, un instant - parce que mes phalanges sont douloureuses et mes muscles encore engourdis de l'effort déraisonné d'avant -, mais je parviens à me hisser sans trop de peine sur ma première prise et puis, je continue. La suite est plus aisée, moins déséquilibrée - j'ignore à quelle hauteur je me tiens du sol quand je m'assieds enfin sur une branche, solide, Oneira plus avant. Unseelie n'a pas délogé d'en bas - dissimulée dans les fourrés.
J'inspire - soupire, et m'adosse au tronc, ma tête renversée vers l'arrière.
Respire.

« Noah? » Voix reconnaissable entre mille - j'ignore combien de temps s'est écoulé mais pas tant, je crois. J'hésite - mes prunelles ne se détachent pas du ciel. Je pourrais garder le silence, me taire, laisser passer. Il ne pensera jamais à lever les yeux pour me chercher ici - mais c'est la crainte qu'il s'enfonce plus avant et qu'il finisse par se perdre qui finit par me convaincre.
Sans bouger d'un cran, je lève la voix. « Lève la tête. »
(Ah - l'erreur de débutant.)
Un sursaut, un cri d'horreur étranglé et un désastre de recul et de trébuchements - ça ne dure qu'une seconde ; je laisse mes jambes glisser dans le vide et me penche en avant et puis, une nouvelle fois, Liang est au sol.

Cette fois, je ne trouve pas la force d'en rire - pas celle de sourire. Ni de la maladresse, ni de la chute, ni des plaintes exagérées qui s'élèvent et m'atteignent jusque sur mon perchoir. « Liang… T'es toujours pas fait en sel. » Je ne sais même pas pourquoi je continue, pourquoi je répète cette réplique alors qu'il n'est plus question de Kopadia, de la place Kole Bayr, de la marée montante et de l'eau iodée - ou peut-être que si.
Peut-être parce qu'il existe une certaine sécurité, un certain réconfort dans les habitudes, et que tout est bon pour gagner du terrain sur la terreur qui ronge mes entrailles.
« Tu veux quoi ? » Un peu brusque, un peu précipité, moins hostile qu'inquiet. « Kiya'na est pas avec toi ? » je questionne, je m'étonne. Liang, seul ? Est-ce que quelque chose s'est passé quand je suis parti ? Je fronce les sourcils, sans déloger de ma branche hors de portée. Est-ce que c'est pour moi que tu l'as laissée ? Un battement de cœur précipité. Pour venir me chercher ? « Oh, je- je voulais voir si- si ça allait- je veux dire, clairement que ça va pas, ce truc c’est- c’est pas… Je comprend pas pourquoi ils- je veux dire, c’est juste… » Je demeure immobile - silencieux. J'attends. « Du coup je- je voulais pas rester là-bas et je… Erm, K-kiya devrait nous rejoindre bientôt, mais je pense que, ah, qu’elle avait beaucoup de chose à dire à- tu sais. »

Mes prunelles dardées dans sa direction, je tergiverse.
Un soupir plus tard, je cède - parce que c'est parce que je l'ai vu que j'ai embarqué et que j'ai juré, quand il s'est accroché à moi, que je ne me déroberai pas. Quoiqu'il puisse arriver, ici. « 'kay... Bouge pas. » Je ramène mes jambes du même côté, laisse grimper Oneira dans ma capuche et, non sans adresser un regard au Pikachu perché quelques branches plus bas, je me laisse glisser de la mienne avec précaution. Je retiens ma chute pour atterrir sur celle d'en dessous, et je répète le processus jusqu'à atterrir au sol, sans l'ombre d'un accroc.
J'avise Liang, d'un regard en biais qui tente de fuir mais sans que je parvienne tout à fait à me détourner. « …Désolé. J'ai pas... » Comment dire ? « J'ai pas supporté. Et j'ai eu… J'ai préféré partir avant d'frapper quelqu'un ou d’fracasser un truc. »

La vague, la flamme et l'orage.

« J'voulais pas t'inquiéter. » Je voulais pas te laisser. « C’est- c’est pas grave, je- c’est pas ta faute, vraiment. » J'ai déjà manqué à ma promesse silencieuse de ne pas t'abandonner - si je ne t'ai pas fait descendre, si je suis resté, alors on doit repartir comme on est arrivés. À deux - non. À trois. « Je… J'comprends pas c'qui s'passe ici. Ils ont… Je sais pas. Ça fait plein de trucs qui tournent en boucle dans ma tête et j'sais pas… Je sais pas. » je souffle. « Je sais pas. » je répète. « Les Luminescents, tout ça, ils… C'est pas… C'est pas comme ça que ça marche, hein ? C'est pas... » Un tremblement - je me tais. Je ne sais pas et puis, toi, qu'est-ce que t'en sais.

Je laisse mon dos heurter le tronc, derrière moi - je prends soin de ne pas faire de mal à la Spododo réfugiée dans ma capuche, mais qui s’en échappe pour se percher sur mon épaule et tapotip tapotap de ses petites racines en tapotement préoccupés.
Il s’approche et je demeure immobile. Comme éreinté. « C’est… tous les trucs qu’ils… les trucs dont ils arrêtent pas de parler, c’est pas- c’est pas comme ça que c’est supposé marcher, tu sais, c’est pas- oh, je comprend pas pourquoi autant de gens- tout ça, c’est pas le travail d’une seule personne, et- » Je secoue la tête, doucement. Non, évidemment, ils sont plusieurs et c’est peut-être ça le pire - qu’ils sont aussi nombreux et qu’ils partagent tous les mêmes ambitions. Qu’aucun ne remette personne en question.

Comment peuvent-ils ?

« Les Luminescents… Je sais que… que des gens se posent beaucoup de questions, on en sait… on en sait tellement peu, au final, mais- mais ça, c’est pas… Il y a des choses qu’on devrait… on devrait pas toucher, des choses que c’est juste trop important pour- et d’agir comme si c’était… un événement à célébrer, je… je sais pas. » Je m’étonne.
Fleur ne savait rien, lui.
Mes prunelles au fond des tiennes, j’ai comme la sensation de découvrir quelque chose de toi que j’ignorais. Que j'avais éludé, peut-être, aussi. « Les derniers qui ont joué avec ces choses-là l’ont regretté. » Haptos, Anthos, Adamantia.

Quand comprendraient-ils enfin ?

Que Lentis ne les laissera pas la ravager - que Lentis les détruira plus fort que ce qu’ils ont tenté de la soumettre ?

« Lentis est pas du genre à lésiner sur les moyens de faire payer les gens qui déconnent. » je crache avec colère. « Nos Gardiens sont toujours là et faut être totalement con pour croire qu’ils vont laisser faire ça sans répondre. » Je me redresse, lentement. Ciel, qu’il me tarde que Lentis les fasse payer. « On en saura plus demain, je crois. Je crois… Je sais pas si j’ai envie de savoir. » Comment pourrai-je ne pas succomber aux flammes ?
Je plie et déplie vaguement mes phalanges douloureuses, et la sensation de gêne me donne quelque chose de concret auquel me raccrocher. « Mais quitte à être coincés là, on… On n’a pas tellement le choix, hein ? »
Et au pire ? Et au pire, tant pis - et au pire, l’implosion.

Érosion du butane sur le bord d’une étincelle.

Mais j’inspire, je me déplie, je me déploie, je me dénoue.

La vague - la flamme.
Mes incendies éteints par les remous de tes ondées.

« Viens… Kiya’na va nous attendre et- et j’m’en veux un peu d’être parti comme… comme ça. » Je tends mon bras, d’un rien - en gage de paix.
Mains liées et bras prisonnier - je cède sans même lutter -, Oneira sur l’épaule et Unseelie dans le sillage, on s’enfonce une nouvelle fois au milieu des festivités. Mais j’exige qu’on reste au bord, qu’on contourne, qu’on ne retourne pas là-bas et, à force de déambulations hasardeuses, elles sont là. Les tentes, alignées en rangs d’oignons avec tout juste ce qu’il faut de distance entre elles pour se donner une illusion d’intimité - et, croyez-moi, j’en sais quelque chose de celle là (et de son manque, surtout).

Mes prunelles, pas moins inquiètes, finissent par accrocher une silhouette qui, tournée vers nous, semble chercher à attirer notre attention. Une seconde, deux - et puis « Elle est là. » Distance abolie, distance avalée, je ne m’arrête qu’à quelques pas d’elle et je m’efforce de soutenir le regard qu’elle nous destine. « Désolé. J’ai eu besoin de m’éloigner. » Pardon de t’avoir laissée.
« T’as trouvé quelque chose d'intéressant ? »
Et, pour le reste de la journée, errer, esquiver, s’agacer, douter, théoriser, questionner - jusqu’à ce que nos inquiétudes épuisent nos relances, que nos angoisses s'usent à défaut de se tarir et que le soleil décline.

Nuit en approche ; on s’échoue sur les rivages d’une tente soigneusement choisie par Kiya’na - à grands renforts de théories de survie que j'ai écouté pour me distraire plus que par réel intérêt, même si ç'avait un côté amusant de suivre le fil de ses réflexions -, et je m’allonge à même le sol dans soupir fatigué. « Avec un peu de chance on sera rentrés avant midi, demain… »

(Oh, tendre espoir ;
sans doute aurais-tu dû, toi qui ne leur réclamais jamais rien, prier la clémence de tes dieux pour cette fois.)
mimiqui
fantômasque
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spododo
pose spore
niveau 15
espèce
talent
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espèce
talent
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espèce
talent
niveau 00
espèce
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niveau 00
- Noah concède à se calmer (un peu) une fois la stupeur passée, puis suit Liang et Kiya'na pendant qu'ils vont manger puis qu'ils arpentent les stands.

- Plus ça va, plus le malaise et la colère de Noah grimpent en flèche à mesure qu'il entend parler d'expérimentations sur les humains, sur les Pokémons et autres trucs éthiquement questionnables.

- Il finit par vriller face à la machine à démourir, et fait demi-tour, sans un mot, pour aller se calmer à l'orée des bois par lesquels ils sont arrivés - de peur de, sinon, laisser la colère l'emporter et le faire vriller dans un endroit dont il ne peut pas s'échapper.

- Liang le retrouve, ils discutent un peu, et Noah accepte finalement de le suivre pour aller retrouver Kiya'na près des tentes. Il s'excuse auprès d'elle d'être parti comme un voleur.

- Ellipse jusqu'au soir, ils s'installent dans la tente qu'ils ont choisie / qui leur a été attribuée.

On rejoindra les adultes au moment du cri d'ici la prochaine modé, svp protégez-nous on est trop jeunes pour mourir merci.

code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen
https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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InvitéInvité
Ft. Les survivants
À Anthos
3 Septembre 2022
silent nightmare

Révélation soudaine aux implications implicites, les manigances et les non-dits de ce groupuscule inconnu dont vous ne connaissiez que la — supposée — figure de proue t'enrageait. Tel un coup de tonnerre, l'insurrection ne tarda pas gagner tes veines et à tes mots s'élevèrent par-dessus le brouhaha interrogateur de tes pairs. Insultes lancées au vent, vos suppliques tombèrent dans une sourde oreille et vous vous retrouviez livrés à vous-même au beau milieu de cette Colloque clandestine. Panique dans les rangs, Liang exprima ce que vous pensiez tous tout bas : personne ne vous avait prévenu de ça, de ce kidnapping de plus d'une nuit. Déroute dans son crâne, sa détresse vis-à-vis de toute cette histoire sans queue ni tête attisait ta colère ; véritable catalyseur à tes éclairs, tu posas une main ferme sur son épaule pour lui intimer de se calmer et que vous étiez tous les trois ensemble dans l'adversité. Vos regards s'échangèrent durant un instant très bref d'abord avec lui puis avec Noah dont le silence n'indiquait rien qui vaille. T'étais la doyenne du trio — du moins tu l'imaginais d'après le physique de l'ami de ton ami — et tu devais prendre en main le gouvernail de votre navire pour ne pas finir à la dérive. Et c'est ce que tu fis.
Premier arrêt aux stands de nourriture car une cervelle affamée n'allait pas vous aider à surmonter l'épreuve que cette connasse venait de vous imposer. Sans moyen de reculer, de repartir en direction d'Anthos — tu n'avais vu aucune île à l'horizon qui aurait pu servir de repère — abandonnés et seuls au monde sans moyen de contacter l'extérieur, vous ne pouviez compter que sur vous-même. Comme tu l'avais toujours fait au final.

Face à ta barquette remplie de gras, assise à une table de pique-nique en bois trouvée après quelques minutes de marche dans cette allée dégoulinante littéralement de bouffe avec tes amis, tu observais avec une attention particulière l'attitude des tenanciers de stand. Tu connaissais par coeur le dicton, si le produit était gratuit c'était parce que vous l'étiez ; mais jusque dans quelle mesure ? Votre présence suffisait-elle à leur plaire ? Avaient-ils truffé vos plats de somnifères ou pires ?
Hélas tes doutes plus ou moins fondées furent mis de côté lorsque ton estomac résonna : t'avais la dalle. Petit-déjeuner sauté — t'étais partie avant que Mamie ne fasse son apparition matinale avec de quoi vous le préparer — et les vivres étaient sacrés chez toi. Tant que lorsque tes deux compères refusèrent de terminer leurs parts tu te dévouas pour les finir, sans oublier de leur faire la morale sur l'importance de ne pas gaspiller ce que d'autres ne pouvaient se procurer.
Mais bon, Liang était un gosse de riche. Noah pouvait très bien l'être aussi. Ils devaient pas savoir ce que c'était de devoir fouiller les poubelles pour faire survivre sa famille en fin de mois. Une chance que l'on était que le trois et que les Ehu-kai n'avaient pas besoin de toi.
Est-ce qu'ils en avaient déjà eu besoin, déjà ?

Peut-être pas. Peut-être que tout aurait été plus facile si tu n'avais jamais été là.
Pourquoi, pourquoi penser à ça et à eux maintenant ?
Pourquoi penser à toutes ces choses que tu n'avais jamais pu leur dire ? Tous les regrets que t'avais ?

Ton esprit revint à la seconde où tes yeux se posèrent sur ces effrayantes écritures. Expérimentations sur les humains par-ci, sur les Pokémons par-là, tu avais l'impression de sombrer dans les entrailles de la folie du progrès ; déontologie blasphémée pour accélérer les recherches et surement breveter le plus vite possible quelque chose d'insensé, tu ne voyais pas des scientifiques mais de vulgaires tarés esclaves de leur propre soif de reconnaissance et de puissance, près à tout pour avoir leur nom dans l'histoire, pour devenir des Rois. Tu n'avais même pas le courage de rassurer ton beau-frère sur leurs intentions tant tu étais convaincue qu'ils le feraient. Mais rien, absolument rien, n'aurait pu te préparer au pire, n'aurait pu te préparer à ce que tes craintes ne soient incarnées par une seule machine.
Était-ce ... De ça que cet Absol avait voulu t'avertir ?
De cette création purement aberrante ?
Délaissée et pourtant au coeur même des festivités, là où tous les axes principaux menaient, tu la voyais se dresser avec une fierté malsaine, perverse, mauvaise, comme si sa présence même sonnait l'Apocalypse de ton univers. Une version améliorée de ce que tes pairs utilisaient pour ranimer les fossiles oubliés, perdus dans les méandres du temps et de l'évolution. Une version plus puissante que tout ce que tu aurais pu imaginer. Alimentée par ce que tu pensais éteint afin de déranger ce qui ne devait pas l'être. Une masse de métal branchée de toutes parts et reliés à ce que tu imaginais être les super-ordinateurs nécessaires à calibrer ça ; pourquoi ? Pourquoi avaient-ils fait ça ? Immédiatement, presque par réactivité, ta voix trancha les discussions des personnes aux alentours. C'est quoi cette merde, qu'est-ce que vous faites, pourquoi y'a ça, qu'est-ce que vous faites, arrêtez ça et autres parjures envers les réponses qui furent tût. Mais les réactions de tes comparses ne ressemblèrent pas aux tiennes. Liang, hésitant, Noah, silencieux une fois encore. Au bras du premier, tu sentis le contact se renforcer légèrement avant de voir le second se détacher de vous et partir de son côté sans un mot, probablement submergé par les mêmes émotions que tu extériorisais en gueulant.

Mais voilà qu'il se détacha à son tour. De toi. Et le froid te pris de court.

Excuses qu'il débitait pour justifier l'idée de se casser, de te laisser là face à cette machine à démourir machiavélique, tu soupiras simplement et balayas ta main droite dans le vide. "Va." Vibrations faibles qui s'échappèrent de tes lèvres, tes iris s'orientèrent en direction de l'endroit où le jeune homme s'était éclipsé. Sensation d'abandon réprimé au sein de ce coeur d'ores et déjà contusionné par les peines passées, tu pallias le manque de contact physique en croisant les bras lorsqu'il se détacha de toi. "Rejoins-le. Qu'il se perde pas." Parce c'était ce qu'il voulait, parce que tu avais consciente de ne pas être assez, de ne pas être considérée à ses yeux comme tu pouvais — ou non, là n'était pas la question — le considérer. T'étais juste la soeur de son copain, rien de plus, rien de moins. Blessée malgré toi, malgré lui, malgré vous, tu ne répondis de prime abord pas à sa dernière question avant de te retourner en direction de l'effrayante attraction. "On s'retrouvera t'en fais pas." Pointe de douleur envieuse, t'aurais aimé également avoir quelqu'un comme Liang pour te rattraper et te soutenir dans les pires situations possibles.
Sans davantage de cérémonie, le plus jeune partit à son tour dans la même direction que Noah et tu ne daignas pas le regarder s'éloigner de toi de peur de sentir ta myocarde céder sous son propre poids.
Autour de vous — de toi désormais livrée à toi-même — les badauds s'évertuaient à s'agglutiner autour de l'attraction macabre et tu fus poussée de chaque côté pour que d'autres puissent œiller cette horrible découverte ; papillons de nuit attirés par cette sinistre lumière, tu t'extirpas comme tu pus de cette masse amorphe démunie d'empathie ou même de bon sens en protestant de vive voix. Ton mécontentement devait être connu, les Moutmoutons devaient savoir que certains refusaient de ployer le genou devant ce qu'ils jugeaient immoral. Peut-être, oui, que certains agissaient ainsi uniquement pour rester sous le radar de quiconque vous avait emmené ici, que cette curiosité mal avisée n'était qu'un acte, qu'une façade bien polie ... Mais tu refusais de mettre de côté tes idéaux et tes convictions pour courber l'échine. Fière de toi et des valeurs que tu revendiquais, la docilité de tes pairs te dégoûtait.
C'était à cause de cette aversion pour la rébellion et de cette complaisance dans la misère que l'inégalité avait triomphé, que les plus faibles furent oubliés, écrasés. Rose parmi les orties, renforcée par le sacrifice d'un milliers de vies, comment pouvais-tu accepter que les choses se déroulent ainsi ? Il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que ces soi-disant avancées technologiques représentaient une boite de Pandore : l'ouvrir serait le premier pas vers le diabolisme scientifique. Quels seraient les sujets de test des prochaines expérimentations sur les humains ? Ceux incapables de se nourrir. Quels seraient les prochains Pokémons gavés de pilules et autres produits ? Ceux dérobés à leurs nids, encore petits.
Et putain, cette cruauté universelle au nom du Progrès te donnait envie de gerber.

Tonnerre grondant, détonnant, les regards dans ta direction se multiplièrent. Que ce soit ceux compréhensifs vis-à-vis de ta répulsion de la société actuelle, ceux amusés face à tes réactions d'après eux disproportionnées ou même ceux curieux envers le tumulte que tu produisais, tous ces orbites fixés sur toi te faisait disjoncter. "Quoi ?! Qu'est-ce que vous m'voulez ?! V'voyez pas qu'c'est mal ?!" Même les personnes en blouse blanche te dévisageaient. Pour eux tu n'étais rien mis à part une pauvre gamine qui avait eu la chance de décrypter ce message stupide. Une imbécile incapable de comprendre l'avenir qui débutait ici. Mais tu comprenais, tu savais, tu savais parfaitement à quel point la mise en route de cette chose allait signer votre fin à tous. "D'abord les expériences sur les Pokémons, pis sur les humains et maintenant ça ?! Comment vous pouvez pas piger qu'c'est une idée de merde, qu'les morts doivent rester morts, qu'vous allez ... !" Que vous allez chambouler l'Existence même avec cette machine. Que la vie éternelle ne devait rester qu'un mythe, que la Fontaine de Jouvence devait demeurer idylle et que sa découverte provoquerait de si gros cataclysmes.
Ramener à la vie les Déités et asservir les pouvoirs des Dieux, tu savais parfaitement vers quel destin funeste ces histoires vous mèneraient. Tu ne voulais pas d'une société prête à s'entretuer pour remporter le droit de régner sur le reste grâce aux Luminescents et ainsi ne plus craindre les conséquences de sa propre humanité, de sa propre stupidité, de sa propre vanité. L'élite actuelle ne deviendrait que Tyran au coeur de pierre si elle pouvait assujettir le reste de sa propre espèce à l'aide des Morts retrouvés, devenus esclaves de leurs désirs les plus noirs. Trop de films, trop de fictions, trop de dystopies étaient tirés de ces prémices lorsque des âmes mal-intentionnées et égoïstes gagnaient une puissance démesurée. Et toi, toi qui représentait les classes sociales les plus basses, tu savais parfaitement qui paierait le prix de cette folie : vous. Les pauvres. Ceux obligés de se soumettre pour ne pas périr sous l'écrasante force des Despotes de demain. Alors tu ne voulais pas, tu refusais que quelque chose de comparable ne soit ...
La mort était sacrée. Putain, laissez les clamser en paix.

Écoeurée par le fait que tes mots n'arrachèrent que quelques rires orphelins à ton audience médusée par l'abomination, tu préféras partir en levant bien au dans le ciel ton majeur droit — au diable l'indifférence. Poings serrés et toujours seule, abandonnée par les seuls que tu connaissais, tes pas te menèrent jusqu'à champ de tentes vacantes comme occupées ; certains s'étaient déjà confortablement installés pour supporter la nuit à la belle étoile. Et ton regard s'éleva dans le ciel, vers ces nuages clairs qui n'annonçaient ni déluge ni jugement dernier, peut-être que votre nuit se passerait sans encombre et que demain la machine échouerait, qu'aucune Déité ne se réanimerait, que les défunts pourraient finalement se reposer en paix.
Un soupir. Nouveau coup d'oeil aux alentours pour voir si tu retrouvais leurs visages familiers mais rien ... Une foule sans visage, sans coeur ni âme. Solitude qui se faufilait au sein de ton esprit, l'occuper était l'unique moyen d'y pallier. Alors c'est ce que tu fis, en puisant dans cette peur de l'inconnue logée au fin-fond de tes tripes et en cherchant du réconfort dans ton activité favorite : le cinéma. Tu devais trouver un endroit où dormir et si les films t'avaient bel et bien appris quelque chose c'était que cette décision serait primordiale pour ta survie. Alors, déambulant dans les allées dessinées par l'herbe écrasée par les pas de tes compères, tu t'avanças, zieutant chaque parcelle de terrain pour évaluer sa résistance envers chaque catastrophe d'origine humaine et Pokémon.
Se rapprocher de la lisière comportait un risque notable : qu'être en première ligne face au danger ne résulterait qu'en une blessure ou pire, mort prématurée. À la merci des incendies et même des tsunamis, les premiers touchés seraient forcément ceux aux quatre extrémités du campement.
Et si un mouvement de panique se formait durant la nuit ? L'écrasante majorité des gens s'en iraient en direction de la plage et des bateaux pour tenter de fuir l'origine de cet effroi commun, c'était donc dans votre intérêt de rester du côté de la sortie au cas où il faille courir.
Mais se plan d'action semblait bien trop simple, bien trop prévisible. Si votre attaquant potentiel possédait la moindre once d'intelligence, il prévoirait surement le coup en préparant quelques pièges sur le chemin ou pire. Alors, tout en demeurant suffisamment loin de la lisière mais du côté des bateaux, tu privilégias une position bien moins évidente et plus réfléchie — rare de ta part, néanmoins tu n'avais pas besoin d'y aller à l'impulsion, tu avais le temps de te préparer — un peu en retrait de façon à pouvoir prendre la tangente par la forêt mais pas immédiatement face à la sortie, si les conditions le demandaient.

Satisfaite de cet exercice mental ayant fait office de distraction, tu partis en quête du morceau de toile idéal avant de tomber dessus de manière évidente : légèrement éloignée des autres tentes aux alentours pour vous octroyer un semblant d'intimité, pas si loin que ça des points d'eau ou même des sanitaires, placé à l'exact endroit que tu imaginais avec une vision relativement claire sur le bout de forêt à une vingtaine de mètres de là ... Ouais. C'était nickel. Sac à dos déposé et endroit trifouillé pour montrer qu'il t'appartenait, tu jetas un oeil à vos voisins d'une nuit et leur fis signe afin qu'ils notent ta présence avant de t'éclipser en direction de l'entrée de ce dédale d'abris de fortunes.
Réfugiés que vous étiez, perdus au sein d'une île inconnue à la localisation que le personnel scientifique avait tenu à garder secrète, était-ce réellement dingue de ta part de croire au pire ? Qu'auraient-ils fait, les autres, tes frères et soeurs dans ta situation ? Est-ce que te raccrocher aux valeurs sûres et imiter ce que les acteurs de tes films préférés faisaient afin d'atténuer les pulsions de ta myocarde était stupide ? Ou bien était-ce simplement ce qu'il y avait de plus humain ici, de rechercher un peu de familiarité dans l'inconnu pour avoir le courage de l'affronter ?
Pieds plantés dans la terre, roc immuable et impossible à bouger, tes prunelles océans parcouraient les traits des inconnus dans l'espoir de les retrouver, eux qui t'avaient tristement laissé.
Se séparer était la pire idée, tu le savais. Et s'ils ne le savaient pas, tu allais leur répéter cette règle d'or du Slasher par excellence. Seconde après seconde, minute après minute, les grains du sablier s'éternisèrent jusqu'à ce que leurs deux visages ne se dévoilent au milieu de vos pairs. Quatre doigts dans la bouche, tu sifflas de toutes tes forces avant de lever une main pour capter leur attention et ils te remarquèrent finalement. Tu les observas se rapprocher, silencieuse.

Ton regard représentait le mélange parfait entre colère, déception et frayeur. Attitude similaire à celle que tu réservais à ta fratrie, en particulier aux plus petits, tu avais commencé à croire que quelque chose de grave leur était arrivé en ton absence. Et ça, jamais tu n'aurais pu te le pardonner. Ils arrivèrent et ton premier réflexe fut de te tourner vers Liang, un poing sur la hanche. "J'ai cru qu'vous vous étiez paumés." Puis ce fut au tour de l'autre jeune homme de parler. Mi-surprise par ses excuses tacites, tu les considéras brièvement avant de détourner les yeux, les épaules haussés. "C'pas grave. Au moins z'êtes là maintenant." Mais ton ton exprimait le contraire. Ce n'était pas tant l'action de partir en elle-même qui t'avait blessé mais davantage le fait que ta présence n'avait pas été requise. Et qu'ils avaient mis bien trop de temps à revenir, aussi. "J'nous ai trouvé une tente pour la nuit." Car quitte à ne pas être émotionnellement utile, tu avais été productive.
Pas à pas, analyse par analyse, tu expliquas sur le trajet et bien après tout le cheminement de pensée qui t'avais mené à choisir cet endroit plutôt qu'un autre.

Nuit tombée, soleil disparut de la voûte céleste, assise dans la tente que tu avais soigneusement choisi et occupée à œiller les alentours à travers une fente dans l'entrée de votre maison de toile, tu faisais la discussion avec tes amis pour t'occuper. "J'sais pas ... J'aimerai bien aussi mais j'y crois moyen. On est pas à l'abri qu'ils nous disent que faut attendre genre midi pour qu'leur truc de merde commence." Paroles acerbes, tu te lâchais. "Tout ça juste avant la rentrée en plus, quelle merde j'vous jure les gars ..." Méninges en surchauffe et corps en alerte, jouer les chiens de garde te déplaisait mais était nécessaire. "Et putain il fait chaud dans c'pays d'merde là ! J'sais pas comment tu survis avec ton sweat comme ça Noah. J'vais m'foutre en pyj' moi car bordel ..." Et c'est ce que tu fis sans réellement consulter leur avis — brassière sombre et caleçon de même couleur ; gosse dans une famille de plus de dix, tu avais l'habitude de ne pas être présentable devant les autres.
Capumain
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Fuite
Furaiglon
Niv.15
Acharné
Machoc
Niv.10
An. Garde
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Habitant·e de Calléis
Les aventuriers
Au beau milieu de nulle part
03 Septembre
Silent Nightmare

Tout comme pour le voyage en bateau, Glenn ne saurait pas dire combien de temps dure la marche à travers la forêt. Mais enfin, du bruit parvient à ses oreilles et il ne tarde pas à apercevoir plusieurs installation dans ce qui ressemble à une immense prairie. Leur groupe n’est donc pas seul. Il y a eu d’autres personnes qui ont répondu à l’appel de ses gens. Beaucoup de personnes. L’attention du jeune homme se reporte ensuite sur leur guide, Hélène. Il note qu’elle semble vraiment très heureuse.

En apprenant qu’il faudrait rester ici jusqu’à demain, Glenn pense immédiatement à sa mère, qui va être folle d’inquiétude. Elle a toujours été comme ça et le fait qu’il soit majeur n’y change rien. Ce n’est pas rare qu’il s’absente quelques heures, mais jamais aussi longtemps et sans prévenir, en plus. Mais de toute façon, coincé au beau milieu de nulle part, il n’a aucun moyen de la joindre. Tout ce qu’il peut faire, c’est attendre jusqu’à demain.

A moins que…

Il songe à demander à Hélène s’il y aurait un moyen de prévenir des proches, mais elle a déjà disparu. Donc, maintenant, il suppose qu’il n’a plus qu’à faire comme elle a dit et profiter de la journée pour se familiariser avec les lieux. Se faisant, il retrouve Sasha et son ami, les rejoignant avec plaisir pour visiter l’endroit.

Lentement mais sûrement, la curiosité qui l’anime s’estompe au fur et à mesure. A chaque stand devant lequel il s’arrête, elle vacille, comme la flamme d’une bougie sous les assauts du vent. Jusqu’à ce qu’elle finisse par s’éteindre complètement, remplacée par l’horreur et le dégoût, teinté de colère. Honnêtement, il n’aurait jamais imaginé que des personnes pourraient faire des expériences sur d’autres êtres humains ou des Pokémon. C’est juste horrible, cruel et inhumain. Pourquoi font-ils ça ? Pour le progrès ? La science ? N’ont-ils aucun respect pour la vie des autres êtres vivants ?

En tout cas, le jeune homme peut comprendre que Sasha ne souhaite pas rester ici.

« On peut peut-être quand même essayer d’en discuter avec eux. Ils n’ont pas le droit de nous garder ici contre notre volonté. »

Après, si d’autres pouvaient également manifester le souhait de partir au plus vite, ça serait encore mieux. D’une part parce que tous ces gens seraient plus en sécurité loin d’ici et d’autre part, ça apporterait encore plus de poids à cette requête.

Et puis, le bouquet final, ce stand vide qui se dresse fièrement devant ses yeux, comme la cerise sur le gâteau. Glenn hésite à s’en approcher en se demandant quelles horreurs il va encore découvrir. Mais peut-être, juste peut-être, que ce stand pourrait être une exception. La lumière dans les ténèbres, une oasis dans le désert. Il a peut-être tort de croire à un miracle, mais il ne peut pas s’empêcher d’espérer.

Malheureusement, cette lueur d’espoir disparait lorsqu’il lit ce qui est écrit sur l’affichette. La surprise peut alors se voir sur son visage et il doit relire encore deux fois pour être sûr qu’il n’hallucine pas et qu’il a bien vu.

« C’est de la pure folie… ces gens, tout ça, il faut tout arrêter, c’est de la folie ! »

Ses mots sortent tous seuls, sans qu’il puisse les arrêter. Mais c’est ce qu’il pense vraiment alors tant pis. Tant pis si l’un de ses sois disant… scientifiques ? Chercheurs ? Si l’un d’eux a entendu.

Une machine à résurrection, rien que ça. Une machine qui se servirait de l’énergie des fleurs pour faire revivre des luminescents

Ses gens, ils se prennent pour qui, au juste ? Des êtres divins ? Peu importe leur motivations, il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas s’amuser. S’ils pensent que la fin justifie les moyens, ils ont tort. Tout ça, c’est terriblement mauvais et ça va mal finir, Glenn en est convaincu.

Depuis le début, Glenn s’obstine a refuser poliment toute nourriture ou boisson qui lui est proposé, préférant piocher dans ses propres réserves. Et tout ce qu’il a découvert sur ce que font ses gens ne fait que le conforter dans sa décision de ne rien accepter de ses gens.

La journée touche désormais à sa fin. Le jeune homme salue Sasha et son ami, puis, alors qu’on le conduit jusqu’à une tente, on lui donne un aperçut de l’importance sur ce qu’il verra le lendemain. Mais lui, il ne partage pas l’enthousiasme des employés.

Une fois dans sa tente, il libère ses compagnons, qui sont restés enfermés toute la journée, les pauvres. Il donne à manger et à boire à Bubble et le laisse s’amuser gentiment. Il sait qu’il le rappellerait avant de se coucher. Il se sent un peu triste à cette idée, mais en même temps, il ne veut pas prendre de risque, dans un endroit pareil et avec un Pokémon aussi jeune.

Topaze, c’est différent. Déjà, le Gringolem n’a jamais manifesté le besoin ou l’envie de manger ou de boire. Et Topaze, c’est son premier Pokémon, et bien qu’il soit toujours envelopper de mystère, c’est celui qu’il connait depuis le plus longtemps. Doucement, le Gringolem vient poser l’une de ses mains un peu maladroitement sur l’épaule de son dresseur.

« Tu t’inquiètes pour moi ? Ne t’en fais pas, je vais bien ! Je suis vraiment désolé de vous avoir laissé enfermé aussi longtemps, mais cet endroit est dangereux. »

Une excuse un peu bidon, en y pensant. Les zones sauvages sont dangereuses aussi, après tout. Mais là encore, c’est différent. Dans les zones sauvages, il n’y a pas d’humain pour faire des tests sur les Pokémon.

Mais l’heure avance et comme il se l’ai promis, Glenn rappelle son Azurill dans sa Poké Ball, après une caresse et une excuse. Topaze, lui, tient à rester. Lorsque le roux lui a présenté sa Poké Ball, le Gringolem a secouer sa tête de droite à gauche avec un grondement sourd. Le jeune homme n’a pas insisté. Il ne veut pas forcer son Pokémon a rentrer dans sa Poké Ball s’il ne le souhaite pas. Il n’y a pas de danger imminant pour lui pour le moment, alors ça va.

Normalement, il aurait pris la peine de se mettre en vêtement de nuit. Mais il n’est pas chez lui, à Calléis. Il garde donc ses habits et ses chaussures, pour être prêt en cas de besoin.

Couché sur le dos, Glenn repense a ce qu’il a découvert aujourd’hui sur ce que font ses gens. Les expériences sur les humains, les Pokémon et cette machine à ressurection.

Dans d’autres circonstances, il doit bien avoué qu’il serait heureux d’avoir la chance et l’honneur de rencontrer un luminescent. Mais pas comme ça, pas à cause d’une machine, pas si la rencontre est provoquée et forcer par des humains.

Et soudain, un cri. Un cri féminin déchire le calme de la nuit. N’y réfléchissant pas à deux fois, Glenn se redresse en un bond et sort de sa tente aussi vite qu’il le peut. Alors qu’il observe tout autour de lui, il est rapidement rejoint par son Gringolem. Le roux n’ayant pas de lampe torche, La lueur émise par les yeux et le symbole sur le ventre de son Pokémon est la seule source de luminosité que possède le jeune homme.

Que faire, maintenant ? La première idée qui lui vient à l’esprit, c’est d’aller vérifier les tentes. Alors, toujours suivi par Topaze, il commence par se diriger vers la plus proche.
Gringolem
Niv.13
P. de Fer
Azurill
Niv.09
Coloforce
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
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Dernière édition par Glenn Paladriel le Dim 18 Sep 2022 - 16:46, édité 2 fois
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Glenn Paladriel
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silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
03 septembre 2022

moment
début de matinée
it's just a part of the unknown. ❞
Je lève les yeux en direction de Kiya'na. Mes espoirs, déjà pas bien grands, se brisent sous ses mots. Un soupir, au bord de mes lèvres, et puis mon bras en travers de mon visage, je ferme les yeux et j'inspire, fébrile. J'écoute, autour de nous, les bruits qui viennent de l'extérieur - celui des pas, des voix, du vent dans les arbres ; ça ressemble à Harmon'île sans l'être et je ne me sens pas en sécurité. Combien de nuits ai-je passées, les premières semaines, les yeux grands ouverts, à tout écouter, à tout assimiler, pour m'assurer qu'aucun danger ne rôdait, que j'étais suffisamment en sécurité pour me laisser le droit de dormir en paix ?

Je me redresse, finalement, pour ôter mes chaussures que j'abandonne à l'entrée de la tente, et remonter les manches de mon sweat sur mes coudes. La nuit va être longue, je songe, en jetant un coup d'œil au ciel au dessus de nous - aux étoiles qui s'étirent à l'infini, avant de me rassoir sur l'un des sacs de couchage étendus au sol. Accoudé sur mes propres genoux, j'essaie de libérer la tension qui m'étreint et me noue les épaules.

J'observe Kiya'na, j'observe Liang, j'observe ce qui nous entoure - quelque chose d'absurdement différent dans un écrin de familiarité déroutant. Si ce n'était pas de la journée écoulée, ce pourrait être une soirée presque normale à Calléis, à tuer les heures en attendant le sommeil. Tout pourrait coller - des conseils de survie de la première aux plaintes du deuxième sur le camping, et le sol trop dur et les températures pas idéales et les sacs de couchage inconfortables et pas de brosse à dents et pas de rechange et- et tout le reste, en fait, parce que Liang parle tant, Liang parle trop, et je le regarde en biais en l'écoutant à moitié, peut-être un peu amusé. « Tu f'rais vraiment pas un bon Calléisien, hein ? » Un murmure, une risette. Non, vraiment pas.

Un mouvement, sur ma droite. « Et putain il fait chaud dans c'pays d'merde là ! J'sais pas comment tu survis avec ton sweat comme ça Noah. J'vais m'foutre en pyj' moi car bordel ... » Froissement de tissus et je relève la tête - erreur. Terrible, terrible erreur - mes prunelles n'accrochent qu'une parcelle de peau, et puis une autre, et encore une autre, épiderme basané et contours de sous-vêtements sombres. Côtes, ventre, cuisses, épaules, muscles dessinés et oh, oh, bordel. Picotements sur les joues, sur la nuque, frisson léger et- Oh, oh non, je détourne le regard aussitôt que le sien se jette sur moi.
Je me sens respirer un peu vite, un peu fort, malgré moi - une sensation de vide et de- c'est de la honte ? de la gêne ?

Mes prunelles cherchent un réconfort, une accroche dans celles de Liang - un regard croisé et, je ne sais pas, oh, bon sang, je sais pas. Je cherche quelque chose pour me concentrer, n'importe quoi mais, oh, bon sang. Je bascule dans sa direction - comme pour mettre de la distance entre Kiya'na et moi, je m'écroule en travers des sacs de couchage. J'ai eu le temps, brièvement, d'apercevoir l'écran de son portable et l'onglet sur lequel il s'acharne. « Liang, cherche pas, y'a encore moins de connexion ici qu'à Calléis. » Je suis persuadé que ma voix tremble, que mon malaise est écrit sur mon front, que mon cœur, on l'entend qui bat jusque de l'autre côté des campements et- Oh, bon sang.

Oh, bon sang.

Mais les minutes s'écoulent et- et, doucement, je crois que l'instant passe et qu'on peut l'oublier, la conversation s'anime et ressemble à celle qu'on tenait sur le bateau. La tension diminue d'un rien, peu à peu, sans jamais tout à fait me quitter - je reste alerte, inquiet, mais je m'abandonne à ces banalités qu'on échange, des intérêts qu'on partage et cette sensation, peut-être une première depuis longtemps, d'être juste un ado parmi les ados. Un ado parmi les ados, avec des loisirs d'ados, des références d'ados, des plaisanteries d'ados.
On pourrait presque refaire le monde, cette nuit, je crois, s'il n'y avait pas comme cette peur qui, de temps en temps, perce malgré nous dans un silence, une remarque, un regard ou une intonation qui flanche.

J'ignore combien de temps on passe, comme ça - mais nos voix se changent en murmures à mesure que le silence tombe sur le camp, et puis nos rires s'amenuisent et la fatigue semble vouloir nous clouer à nos sacs de couchage. L'éreintement m'appelle à l'abandon mais mon esprit tourne encore trop vite, trop fort - on s'entend qu'il faudrait dormir et le silence s'installe mais, moi, je me contente de fixer l'obscurité au dessus de nous.
Longtemps, trop - j'en perds le fil.
Mais j'entends Liang qui s'agite, à côté de moi, se tourne, et puis se re-retourne, et puis- et puis, lentement, je me tourne, en chien de fusil sur mon sac de couchage froissé parce que j'ai trop chaud pour me blottir dedans. J'attrape mon portable, j'ouvre les notes, je pianote, et puis- et puis, nouveau froissement de tissus, dans mon dos. Du mouvement qui me fait sursauter. Je verrouille mon portable. « Vous non plus vous dormez pas ? » murmure par dessus le silence - le bruit blanc du vent, léger, qui souffle autour du camp. « Nope. » d'un côté et une histoire de j'vous protège qui m'arrache un rictus ; de l'autre côté, des marmonnements vaguement intelligibles concernant l'inconfort du sol, encore.

Je me redresse, sur un coude, et quand bien même on ne voit pas grand chose - euphémisme de rien - pour tenter de les discerner. « V'nez on dort pas. » Nouveaux mouvements, nouveaux froissements, je ne comprends pas tout de suite - et puis je réalise la présence de Kiya'na qui me déséquilibre, et je retombe lourdement au sol dans un râle mi-rire mi-décontenancé. J'essaie, par réflexe, de me dégager de son poids et- et mes doigts s'appuient sur un morceau de peau nue et je me souviens. Je m'immobilise, brusquement, reculant ma main que je ramène contre moi - et je remercie le ciel et tous mes dieux pour l'obscurité.
Je me décale, pour instaurer une distance respectable entre elle et moi, à tâtons dans l'obscurité. « 'tain, Kiya'na, tu prends toute la place. » pour me donner contenance, pour donner la sensation que c'est juste ça mais, oh, bon sang, oh, bon sang. Les picotements remontent et tout ce dont j'avais fini par me débarrasser- cette sensation de brûlure sur les joues, dans le ventre, partout.
Oh, bon sang.

Je me redresse, je m'assois, je tire le col de mon sweat pour laisser de l'air se glisser entre ma peau et les couches de tissu et- oh, bon sang. « 'tain, j'ai pas fermé mon duvet, c'pas pour me prendre une couverture humaine sur la tronche. » Je finis par céder - j'ôte mon sweat et le laisse tomber à même le sol, les dents serrées dans une grimace que je remercie, encore, la nuit de dissimuler. Je tends le bras pour attraper mon sac, que je sais quelque part au dessus de moi - Oneira est là, assoupie dessus, et je la dérange pour tirer ma bouteille d'eau, l'ouvrir, boire même si elle a tiédi. Les gorgées sont salvatrices - me donnent de quoi retrouver un peu de ma superbe piétinée.
Oh, bon sang.

Cette soirée finira par me tuer.
mimiqui
fantômasque
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spododo
pose spore
niveau 16
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
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espèce
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espèce
talent
niveau 00
- Well, ce post c'est vraiment juste les kiddos qui vivent leur best (ou leur pire, selon le point de vue) soirée pyjama ; y'a vraiment pas grand chose tbh mdr

- Ils découvrent la tente, bavardent, Noah est flustered af quand Kiya'na se met en sous-vêtements pour la nuit parce que hey he's just a teenager boy.

- Ils discutent un moment puis décident d'essayer de dormir, c'est pas très fructueux, ils renoncent à l'idée et Kiya'na rejoint les deux mecs, Noah est flustered af une deuxième fois.

- Pis ils vont enjoy leurs derniers moment avant le drama, lesgo, dernier post chill avant l'horreur, on aime, salut.

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Noah S. Shaw
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les infortunés
Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

Des stands de nourriture pas cher? Il y en a, oui. La nourriture est même gratuite, ici. Mais après être passée devant quelques stands parlant de tests sur les humains et sur les pokemon, tu n'est pas certaine de pouvoir avaler quelque chose. Tu as l'estomac noué, un peu. Mais il n'empêche que ton ventre, lui, il n'est pas d'accord. Alors tu avales quelques feuilles de salade verte. De la salade verte, ça, ça ne fait de mal à personne, pas vrai? Bon. On ne peut pas dire que ça nourrisse des masses, mas ça, tu t'en contrefous totalement. Ce que tu vois, c'est que ça passe... A peu près.

"J'ai pas envie de rester. Vous croyez qu'on peut les forcer à nous ramener à Anthos plus rapidement?" demandes-tu à Glenn et à Lucas.

Tu es particulièrement mal à l'aise, ci. Toi qui est incapable de mettre un pokemon dans un pokeball, voir qu'ils pratiquent des tests sur eux, ça te rend malade et te donne autant la nausée qu'avoir dû enfermer Pasha le temps de la traversée. Et encore, tu ne sais pas ce que ce soi-disant colloque, mieux que le Solem d'Anthos vous réserve. Et tu vas bientôt le savoir lorsque vous arrivez devant le stand vide avec juste un écriteau. "Résurrection?" Ca te met des papillons dans le ventre autant que ça augmente ta nausée. Mais ça reste ça, une simple nausée. Ca n'ira pas plus loin, tu en es persuadée.

Tu n'es plus très certaine d'avoir envie de visiter le restant de la foire à la saucisse mais tu accompagnes Lucas. Après tout, il faut qu'il puisse documenter l'horreur de ce qu'ils font ici. La seule chose qui te rassure dans tout ça, c'est que Lucas te propose de rester avec lui pour la nuit. Ca te soulage de savoir que tu ne seras pas seule dans cet endroit et tu acceptes avec empressement. (Trop?) Même l'idée de partager un duvet ms en mode couette ne te dérange pas. Tu ne vois pas le mal. Par contre, tu acceptes le t-shirt que tu passes pour dormir en gardant tes sous-vêtements. Et si tu te blottis contre Lucas, c'est uniquement pour avoir chaud et parce que sa présence te rassure. De même que celle de Pasha dans un petit coin de la tente. C'était la condition sinéquanone.

Mais au final, tu es vraiment contente de cette proposition en tout bien tout honneur du jeune homme. Même si tu n'arrives pas à fermer l'oeil. Entre le fait d'être à un endroit qui te met mal à l'aise, et le fait d'être allongée à côté de Lucas, c'est trop de tension nerveuse pour que tu puisses t'endormir. Aussi, quand le hurlement retentit, tu te retrouves rapidement en position assise, en alerte. Ou plutôt, paniquée.

"Je... Ce... C'est quoi? Un... Un cri? Un humain? Un pokemon?" commences-tu avant d'enchainer, sans laisser à Lucas qui a passé la tête par l'ouverture de la tente: "Il... Il faut y aller? Non. Il faut rester ici. Non. S'il y a un blessé, humain comme pokemon, il faut y aller. J'ai peur. Je veux rentrer chez moi. Je veux voir mes grands-parents. Je veux..."

Tu veux quoi? Tu n'en sais rien. Tu es tiraillée entre ton devoir professionnel, celui de soignante, et la peur qui te dicte de rester sous la tente. Mais au fond. Etes-vous vraiment à l'abri, sous cette tente?

"l faut retourner au bateau. Et partir d'ici. Au plus vite. Je... On doit aller voir ce qu'il s'est passé, tu crois?"

Ta voix est montée dans les aigus. Tu as peur, Sasha. Pour de vrai.

"On y va ensemble?" finis-tu par demander.

Après tout, il commence à y avoir du mouvement dans tous les sens. C'est le cas de le dire. Le risque, c'est que quelqu'un chute sur la tente. Et quand quelqu'un le fait, justement, tu pousses un petit cri. Vous n'êtes pas à l'abri à l'intérieur. Il faut bouger. Tu te contentes d'enfiler tes baskets - parce que bon... T'as pas envie de marcher pieds nus là dehors - et tu te lèves.

"Allons-y."

Mais où? Parce bon. La question se pose. Et la réponse est, vers le danger. Vers le hurlement. Bien malgré toi, d'ailleurs.
Charibari
Niv.18
Sans limites
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
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Sasha Brown
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InvitéInvité
Septembre 2022 – Pokémon : Bulbizarre lvl 7/ Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

L'outrage que ressent Lucas en voyant ce que font ou prévoit de faire leurs hôtes n'a d'égale que le dégoût et le mal aise que ressent Sasha. Bien qu'il continue à faire le tour du stand, il sent bien que la jeune femme le suit à contrecoeur. Mais il ne se sent pas de lui dire de l'attendre ailleurs. Certes, Glenn est avec eux, mais il ne connait pas l'homme plus que ça et il n'apprécierait pas cet inconnu se comporte comme certains de ses adelphes et se révèle être un moqueur ou un joueur de qui a la plus grosse.Alors qu'avec Sasha, c'était plus rassurant. Il connaissait assez la jeune femme pour la savoir gentille en toute circonstance et attentionnée.

Mais celle qui avait faim il y a peu, avait eu le plus grand mal à avaler quelques feuilles de salades. Lucas lui proposa autre chose pour la forcer légèrement à manger un peu plus, mais sans insister devant son refus. Dans le pire des cas, il avait quelques barres de céréales et protéinées dans son sac.

Toutefois, contrairement à Sasha, il ne voulait pas vraiment partir. Rester n'était pas très agréable, mais il fallait pouvoir informer les autorités de ce que ces gens allaient faire. Trouver un moyen de transmettre l'information. Et pour Lucas, qui s'était déjà interrogé sur comment faire parvenir un appel à l'aide s'il était en danger et perdu dans la jungle sans réseau, ce n'était pas la question qu'il fallait se poser. Que ce soit Yena et Katyu, les deux pouvaient apporter un message à sa famille. Quand au risque d'interception par un prédateur, les deux Pokémons étant inséparable, l'un défendra l'autre au péril de sa vie. Ce plan avait cependant un seul problème : les deux pokémons vol n'étaient pas entraînées à faire ça. Lucas ne savait pas comment s'y prendre et ces quelques tentatives timides furent des échecs cuisants.

« Je ne pense pas qu'on puisse les forcer à faire quoi que ce soit, sauf si tout le monde décide de le faire. » Répondit-il honnêtement avant de se rendre compte de la froideur et de la fatalité de ces propos. « Mais ne t'en fait pas. T'en qu'on reste ensemble, il ne va rien nous arriver. »

C'était un vœux pieux du jeune homme, qu'il essaya de rendre le plus convaincant possible. Mais le tour finit sur l'étrange stand vide. Tout cela ne suggérait rien de bon, toutefois, une part de Lucas rationalisa l'ensemble. On faisait bien revivre des fossiles. Peut-être que ce n'était pas très différents.

A l'écart des hommes et des femmes, le duo s'installa. La proximité de Sasha troubla temporairement Lucas lorsqu'elle vint se coller à lui dans son dos, mais il pouvait la sentir trembler. Ne sachant si c'était de froid où d'autre chose, il se retourna et la prit dans ses bras autant pour la rassurer et la réchauffer que pour se rassurer aussi. Il n'était pas à l'aise dans cet environnement. Trop d'inconnus, trop d'horreurs et aucune échappatoire. Même la topographie des lieux lui était inconnu. Peut-être aurait-il dû passer sa journée à cartographier les environs au lieu de visiter le camp.

Le cri retentit, l'instant de Lucas réagit, mais ne remarqua pas comme important que Sasha s'était redressée aussi vite que lui. Automatisme et méfiance.

Il ramena sa tête à l'intérieur de la tente en entendant les paroles paniquées de Sasha.

« Tout va bien. Ce n'est qu'un cri. Ça pourrait être n'importe quoi. » Il la prit dans ses bras pour la rassurer. « Il n'y en a eu qu'un seul, donc ce n'est pas quelque chose de grave. Si c'était une attaque, il y aurait une succession de cris, de bouleversement. » Tente-t-il de la rassurer. Ses propos sont à la fois vrais et faux. Il pourrait s'agir en effet, juste d'une personne qui panique pour rien. Ou bien d'un groupe de prédateurs dont une seule victime a eu le temps d'hurler.

« Nous allons aller voir si tu veux. Le bateau est trop loin, et je ne pense pas qu'y aller dans le noir, sans repère serait une bonne idée. D'autant plus qu'on ne sait même pas s'ils sont encore sur la plage. Mais allons voir. Peut-être qu'il y a un blessé et que tu pourras l'aider. »

Il essaye de sourire, prenant sa lampe pour donner de la lumière au duo. Quelqu'un se cogne contre la tente. En effet, dans l'obscurité, elle est faite pour passer inaperçue, même pour les pokémons. Alors pour des humains, même un rocher aurait plus de consistance.

Il sort pendant que Sasha met ses baskets. Il ne fait pas attention à sa tenue et lui tend la main quand elle sort. La chaleur de la jeune femme le rassure alors qu'il plonge avec elle vers la source supposée du cri. Alors qu'il se précipite à l'encontre de sa nature, qui lui hurlait d'aller se terrer, de disparaître dans les ténèbres sans laisser de trace, de patienter jusqu'au jour afin d'évaluer la situation et d'agir en conséquence.

« Tout va bien se passer. Ce n'est pas grand-chose. » Répète-t-il à voix haute pour se rassurer, éclairant son chemin de sa lampe.

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The unlucky ones
Frisquet
Nuit
Silent Nightmare

C’est dans la tente que Kiya avait déniché que les heures s’étaient lentement écoulées, discussions entremêlés d’histoires partagées en une tentative à peine voilée de prétendre que tout allait bien, qu’il n’y avait personne d’autre - rien d’autre - qu’eux trois au-delà des murs entoilés de leur refuge temporaire. Comme si, jusqu’à ce que la nuit ne finisse par tomber et que dormir soit devenu une inévitabilité, il ne s’agissait de rien de plus qu’une soirée comme les autres.

Liang avait été le premier à les abandonner, épuisé avant même leur départ d’Anthos et la tête aussi lourde de fatigue accumulée que d’idées trop longtemps retournées. C’est avec une légère grimace que, vêtu des mêmes habits qu’il avait porté durant l’entièreté de la journée, il s’était recroquevillé dans son sac de couchage, Auguste roulé en boule à ses pieds, Kayla installée sur son sac alors que les yeux écarlates d’Adaline l’observaient sans broncher.

Et dans sa tête, les pensées sourdes qu’il avait presque réussi à taire reprenant de l'ampleur au fil des minutes qui s’écoulaient; confusion, anxiété et appréhension, toutes aussi pernicieuses qu’étouffantes s’éveillant à nouveau sous ses côtes maintenant qu’il n’y avait plus aucune distraction pour lui permettre d’oublier. En lui, cette inquiétude pour ses amis, pour ses pokémons montant telle une marée tumultueuse, car et si jamais ils se pointaient alors qu’ils dormaient tous pour s’emparer de leurs pokémons afin d’en faire les sujets récalcitrants de leurs expériences immorales, il n’avait aucune pokéball pour son Pikachu, ce dernier en faisait toujours à sa tête et si quelque chose arrivait au milieu de la nuit-

Inspiration, expiration.

À ses côtés, la présence tout aussi solide que rassurante de ses amis, leur respiration constante une confirmation qu’il n’était pas seul, qu’ils étaient là et que tout allait bien.

Pas que ce soit suffisant pour qu’il arrive à s’endormir; pas dans l’inconfort grandissant qui s'emparait peu à peu de son corps courbaturé à chaque moment allongé sur le sol inégal de leur abri temporaire.

Se retournant pour ce qui lui semblait être la centième fois, Liang tenta de rouler un peu plus loin dans cet espoir aussi vain que naïf d'arriver à enfin trouver une position confortable, silhouette malhabile ne lui permettant que de s’agiter maladroitement dans le sac de couchage qui le retenait prisonnier. Une tentative qui prit fin presque aussitôt, le grondement agacé de son Pikachu le clouant sur place avec cette certitude qui venait de l’habitude que ce dernier n’allait pas hésiter à balancer un éclair à la gueule de l'entièreté des occupants de la tente s’il osait continuer de le déranger.

Un court instant d’immobilité avant que Liang ne se retourne à nouveau, soupir à peine perceptible s’échappant de ses lèvres avant qu’une légère grimace ne s’installe sur les traits de son visage parce que oh, pas encore.

Sous lui, cette protubérance si irritante qui s'immisçait entre ses côtés et sa colonne vertébrale, ecchymoses s'imprimant douloureusement dans sa chair et contre sa peau là où il avait déjà commencé à en amasser une collection suite à sa chute dans les buissons.

Un moment d’hésitation suivit d’un nouveau soupir avant qu'il n’extirpe un bras de son entrave pour soulever le tas informe qu’était devenu son sac de couchage, exposant enfin le coupable à la lueur à peine visible de l’écran du portable de l’un de ses compagnons; devant lui, les teintes d’ocre and et de tourterelle d'une forme trop grossière, pas suffisamment polie pour qu'Adaline ne décide de l'ajouter à sa collection. Une masse aux arêtes d’un tranchant brut qui était à peine plus grosse que l’une des phalanges de son petit doigt, à peine visible mais pourtant plus que suffisante pour le faire se sentir comme une incarnation moderne de La Princesse et le petit pois alors qu’il avait passé beaucoup trop de temps à se retourner, incapable d’ignorer toutes les aspérités granuleuses qu'il avait pu sentir à travers sa couverture. Une moue boudeuse où se mêlait les relents d'une fatigue accumulée se dessina sur son visage alors qu’il balayait le fautif de son inconfort d’un revers de la main, grimaçant malgré lui à la texture rugueuse qui laissa des résidus poussiéreux sur ses doigts.

Il venait toujours de se recoucher, sol toujours aussi ferme et inconfortable, lorsque les murmures d’un vous non plus vous dormez pas? lui parvint aux oreilles, le poussant à laisser échapper un gémissement plaintif, avant-bras posé contre ses yeux.

-Je vois pas comment qui que ce soit arriverait à fermer l’oeill, répondit-il à mi-voix, fatigue se mêlant à ses mots pour les transformer en un discours à peine compréhensible. Je pense qu’on nous aurait dit de dormir sur le béton et ça aurait été moins pire, je vous jure.

Le tout fut suivit par un léger cri de surprise lorsque Kiya se décida soudainement à les rejoindre en s’étalant sur eux, toutes plaintes qu’il aurait pu formuler en réponse avalées par ce besoin presque maladif de contact humain qui le poussa a s’approcher plutôt que de chercher à se dégager.

-Vous voulez regarder quelque chose? On a peut-être pas de réseau, mais j’ai quelques trucs sur mon portable alors on devrait avoir de quoi s’occuper jusqu’à demain, fit-il éventuellement après avoir mis la main sur son téléphone portable, la lumière blafarde de son écran lui brûlant la rétine et illuminant les traits pâles de son visage alors qu’il plissait les yeux en une vaine tentative d’y voir quelque chose. J’ai- ah, attendez, je dois juste-

Sac cherché à tâtons dans l’obscurité, il finit par mettre la main sur ses lunettes, trop crevé pour vouloir s’encombrer de ses verres de contact. Puis, tête posée contre le bras de Kiya, il s’étendit à moitié sur elle, à peine concerné par ses membres presque dénudés et faisant de son mieux pour ignorer le fait que ce n’était définitivement pas le cas de son ami; vraiment, ça ne servait à rien de l’embarrasser plus qu’il ne l’était déjà.

Noah avait déjà suffisamment de succès de par lui-même, de ce côté-là.

Quelques mots échangés à voix basse, une poignée d’arguments balancés ici et là - pourquoi personne ne voulait regarder 'Say Yes To The Dress', Liang n’en avait bien franchement aucune idée - avant qu’ils ne finissent par lancer le deuxième Période Givrée. Il ne lui fallu que quelques minutes avant qu’il ne laisse son portable tomber mollement sur l’abdomen de Kiya avec oh, est-ce quelqu’un d’autre peut le tenir, mon poignet commence à faire mal, vraiment, j’en peux plus, préférant à la place s’accrocher à la jeune fille

Devant lui, un film à peine suivit d’une attention défaillante, trop épuisé pour réellement écouter mais trop inquiet pour arriver à s’endormir, la chaleur de ses amis n’arrivant pas à chasser le poids de l’anxiété qui pesait sur lui; à la place, il était coincé dans ces limbes nocturnes où tout semblait si flou et presque confus, où chaque fois que vous fermiez les yeux, il était impossible de savoir si quelques secondes ou plusieurs minutes venaient soudainement de s’écouler.

Où il était tout simplement impossible de voir le temps passer.

Puis soudainement, un hurlement - bruyant, perçant, terrifiant - déchira le silence, fracturant cette calme tranquillité qu’il avait presque réussi à gagner.

-Que- fit-il d’une voix étranglée, soudainement plus réveillé qu’il ne l’avait été de toute la soirée, son sang se glaçant dans ses veines alors que dans sa poitrine, son cœur venait de s’emballer, battements si assourdissant qu’il avait presque l’impression que sa cage thoracique était à deux doigts de se fracasser.

Illusion de sécurité envolée en une fraction de seconde - qui est-ce qui avait crié, qu’est-ce qui venait de se passer -, c’est tout juste s’il remarqua le va et vient de ses deux amis, conversation lui passant bien au-dessus de la tête alors qu’il était assis par terre sans bouger, bras enroulés autour de son torse. À ses côtés, Adaline venait de s’approcher pour prendre sa place habituelle par-dessus son épaule, Kayla perchée sur sa tête tandis qu’Auguste s’était positionné à la sortie de la tente, queue remuant violemment d’une agitation à peine contenue.

Puis la main de Noah, tendue devant lui telle une invitation impossible à ignorer; geste lui intimant à se lever, à les suivre alors que tout ce qu'il voulait était de rester ici.

-Je- ah, j-je sais pas… commença-t-il d’une voix chancelante, regard fuyant et silhouette affaissée sous l’angoisse soudaine qui venait de l’envahir.

En lui, ce désir de leur répondre que ’non, je veux pas y aller’, que ’s’il-vous-plaît, est-ce qu’on peut rester’, ce besoin de leur faire comprendre qu’il avait peur sans avoir à l’expliquer, paralysé par l’idée de quitter les murs de ce qui, au fil des dernières heures, était devenu leur refuge en ces terres inconnues.

Et pourtant, c’est avec une main tremblante et une boule au fond de la gorge qu’il finit par se saisir de celle de l’autre garçon, terrifié à l’idée de découvrir ce qui se trouvait peut-être de l’autre côté mais incapable de face à la possibilité de les voir partir sans lui.
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