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[Mini-évent] Silent Nightmare

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InvitéInvité
Ft. Les survivants
À Anthos
3 Septembre 2022
silent nightmare

Tissu roulé en boule dans ton sac à dos sans la moindre préoccupation pour les plis qui s'y formeraient, tu repris place auprès de la meurtrière improvisée — vigie en alerte, la moindre effervescence d'origine inconnue te faisait bouger la tête. Tu te retournas donc par réflexe en sentant la respiration de l'ami de ton ami s'emballer sans raison apparente et vos regards s'entrechoquèrent durant un bref instant. Convoitise adolescente considérée mais presqu'entièrement reniée — estime de toi au plus bas — tu levas un sourcil avant d'entendre la discussion porter sur le manque de connexion. Conversation à laquelle tu ne participas qu'occasionnellement, toute ta concentration se portait sur ce que tes prunelles océaniques descellaient à l'extérieur de votre abri de toile. Des silhouettes dansaient à la lumière de la lune de part et d'autres de la tente, des éclats de voix dont vous n'étiez guère la source résonnaient à la belle étoile ; camping improvisé pour chaque personne présente au sein de cette fourmilière humaine, tu te laissais bercer par le son de l'humanité.
Harmonieuse cacophonie issue de l'existence même de ton espèce, cette résonance appelait à la souvenance de tes nombreuses soirées passées sur les toits d'Ike Kai : éloignée des soulards et des drogués mais suffisamment proche pour entendre leurs déboires, tu te sentais en sécurité là où les Hommes prospéraient. Ou bien était-ce cette habitude vis-à-vis des Ehu-kai qui resurgissait ? Pas d'intimité, pas de calme, uniquement le rappel constant que d'autres t'entouraient.
Peut-être, peut-être pas. Mais garder un oeil sur l'extérieur te permettait de te calmer.

Doucement, lentement, les alentours se turent et vos discussions devinrent de maigres chuchotements qui suivirent bientôt le silence nocturne. Effrayant mais tranquille calme loin du chahut des heures précédentes, tu t'étais allongée en biais avec les yeux toujours rivé sur l'unique ouverture de votre tente. Pas de mouvement, pas un bruit, le sommeil enveloppait pourtant ton corps mais pas ton esprit ; comment accepter l'appel de Morphée si l'on ne se sentait pas en sécurité ? Effroi dans les tripes que tu enterrais sous des idées stupides, tu te repassais en boucle les conseils que tu avais su tirer de tous ces films. Et pourtant bien plus tard, ou pas, la voix de Noah vint raisonner dans l'habitacle : il demandait si toi et Liang dormaient. "Nope." Réponse claire et concise, le second questionné fit de même dans une tirade dramatique fidèle à lui-même. Fatiguée de ton tour de garde que personne n'avait demandé, tu poussas sur tes bras pour te relever malgré la fatigue et vint t'effondrer au milieu des deux garçons dans un rire un peu trop naturel et incontrôlé. Poussée de tous les côtés, attirée par la gravité, tu fendis ta propre place entre eux en gloussant comme une gamine malgré leurs plaintes. "Désolée qu'mes muscles prennent trop d'place hein." Langue tirée invisible de part les ténèbres qui vous entouraient, il continua de protester alors que tu t'installais confortablement. "Ça va t'aurais pu avoir pire comme couverture humaine." Mais voilà que Liang, interrompant votre chamaillerie imbécile, proposa de regarder un film. "Oh grave ! On s'ra pas frais d'main mais osef."
Copain de ton frère sur ton bras, retrouver une certaine proximité physique dénué de la moindre ambiguïté te plaisait. C'était plus rassurant de sentir quelqu'un respirer à côté de soi.

Puis des discussions, non, un véritable débat sur ce que vous alliez voir. Fervente défenderesse du cinéma d'animation — du cinéma en général — tu fis tout ton possible pour faire pencher la balance dans ton sens car qui d'autre que Liang pouvait être intéressé à voir des gens s'habiller ? Et puis l'introduction n'eut même pas le temps de s'achever que l'écran vint s'écraser sur ton ventre dans un plop las et tu tournas la tête vers le responsable. "Urg. J'le tiens, c'bon." Tu t'exécutas sans davantage de plainte, t'avais failli rater l'introduction d'un nouveau personnage. (Et oui, tu y tenais même si tu l'avais déjà vu une bonne quinzaine de fois.)

Hélas la réalité vous rattrapa bien vite. Bien trop vite. Un cri perça la nuit et avec lui la confirmation de tous tes soupçons. Rien n'allait sur cette île. Redressée, téléphone immédiatement lancé dans les bras de son propriétaire, tu échangeas un regard avec les deux garçons dans l'espoir que l'un d'eux te demande t'as entendu un truc ? et ainsi te prouver que tu étais simplement cinglée mais non. Tu ne pouvais qu'y lire la peur.
Légèrement paniquée, tu te jetas sur ton sac à dos et l'éventras pour y sortir ta lampe-torche avant de sortir de la tente et sentir le frais de soirée mordre ton épiderme halé. Frisson dans l'échine, peur dans le bide, tu illuminas les alentours dans l'espoir de localiser d'où provenait cet inquiétant hurlement. Mais rien. Ni personne. Faisceau lumineux orienté vers les morceaux de toiles aux alentours, tu ne voyais pas la moindre ombre ni entendais le moindre questionnement vis-à-vis cet appel à l'aide sauvage. Derrière toi, Noah sortit à son tour — Liang demeurait seul dedans — et tu profitas de sa présence pour prendre ton courage à deux mains et ouvrir l'abri positionné juste en face du votre ...

Il était vide. Abandonné. Tout comme vous au beau milieu de la nuit, tout comme vous sans le moindre repère pour survivre. "Oh putain. Oh putain- Oh putain dîtes moi qu'j'rêve." Main libre contre ton front, tu courus jusqu'à une tente adjacente et réitéras l'opération : personne. Et dans la troisième toujours rien. Pourtant tu étais certaine d'avoir vu un couple s'installer à l'intérieur quelques heures plus tôt. "Les gars ! Les gars !" Que tu hurlas à moitié pour ne pas alerter ce qui rôdait tout en rebroussant le chemin jusqu'à votre propre endroit : Noah aidait Liang à se relever. "Y'a personne ! Y'a putain d'personne dans les tentes ! On est tous seuls !" Faux.
Faux. Au-loin, l'éclat d'une seconde lampe s'avançait vers vous. "Attendez j'vois des gens les gars. Ils ont l'air aussi paumé qu'nous. J'vais les voir." Un duo, un homme et une femme. Puis encore plus loin, un Pokémon accompagné d'une silhouette masculine. Lumière levée dans la direction des seuls êtres vivants de la zone, tu fis cliquer une bonne dizaine de fois l'ampoule pour alerter de votre présence tout en avançant dans leur direction, pour les rejoindre à mi-chemin.

...

T'avais bien fait de choisir cet emplacement, pas vrai ?
Capumain
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Fuite
Furaiglon
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Acharné
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An. Garde
(c) TakeItEzy pour Be.Wild


Dernière édition par Kiya'na Ehu-kai le Dim 18 Sep - 21:13, édité 1 fois
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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
04 septembre 2022

moment
(très) tard dans la nuit
it's just a part of the unknown. ❞
Paix doucement retrouvée - je referme ma bouteille et puis, à mesure que le débat sur regarder quelque chose se prolonge, moi, je finis par relâcher doucement la tension nouvelle (...vraiment ?) accumulée dans mon corps. Je ne participe qu’à demi-mot - je laisse ceux qui ont l’habitude faire, décider, je me laisse porter par leur énergie à débattre du meilleur programme et me passe bien de préciser que, le film sur lequel leur dévolu s’est jeté, je ne l’ai jamais vu.
Je me tais quand les premières images filent, et puis je finis par relâcher mon attention - je me sens somnoler, le corps épuisé mais l’esprit continue de lutter, pas en sécurité, pas en sécurité, pas en sécurité. De temps en temps, le rire de l'un ou le commentaire de l'autre me ranime et je m’agite pour m’assurer de garder les yeux ouverts mais le manque de sommeil de la veille me rattrape et-

Et puis - et puis, un cri. Un hurlement dans l’obscurité, qui vient faire bondir mon coeur et mon corps. Emballement brusque du myocarde, tension dans tout l’être soudainement alerte. Plus rien de la léthargie à laquelle j’avais cédé à m’abandonner, plus rien d’autre qu’un tumulte entre les côtes et d’un tremblement imperceptible au bout des doigts.
Brusquement bien réveillé, je me redresse, lentement, mon regard porté en direction de l’entrée close de la tente. J’écoute - j’écoute, avec une attention fixe et inquiète. Le moindre froissement, le moindre craquement, la moindre voix - mais, rien. Rien que nos souffles à nous. Vous avez entendu ? mais aucun mot ne franchit le bord de mes lèvres - parce que, ne rien dire, ne rien dire, ça veut dire que ça n’existe pas, pas vrai ? Ne rien dire, ne pas rendre réel, ne…
Regards croisés dans la clarté de l’écran du portable aux images pressées sur pause - évidemment. Évidemment qu’ils ont entendu, évidemment que c’est réel - évidemment, peu importe combien on aurait voulu que ça ne le soit pas.

Une inspiration, fébrile.
Deux fils rouges se battent en moi, brièvement.
Le premier m’intime de rester là, de ne surtout pas bouger, de ne surtout pas m’en mêler - ça ne me concerne pas et puis c’est peut-être rien, des centaines de personnes et quelques unes qui s’amusent, qui font la fête, qui se font des frayeurs, pas de quoi paniquer.
Le deuxième me murmure de fuir - de sortir, au moins, au cas où ; parce que cette tente est une prison et qu’il n’y a nulle part où partir, parce qu’enfermés ici on est vulnérables et mieux vaut prévenir que guérir, sortir pour rien et puis en rire que rester et… Et, et, et.

J’esquisse un geste en direction de la sortie, avec un temps de retard sur Kiya’na, dont l’initiative a été plus vive que la mienne - plus instinctive, peut-être, quand les miens, d’instincts, débattaient sur la marche à suivre. Fermeture éclair ouverte, je jette avec prudence un regard au dehors et puis, mal assuré mais moins étouffé par l’extérieur que par la cage en toile, j’emboîte le pas à la jeune femme. La fraîcheur nocturne glisse sur mes bras, le sol est meuble sous mes chaussettes, et le monde est… silencieux.

Silencieux à s’en damner.
Un frisson remonte le long de mon échine, tandis que j’observe l’horizon. Les stands, dans le lointain - la forêt, de l’autre côté. À la recherche d’un bruit, d’un mouvement - d’où venait le cri ? - d’un signe quelconque. D’un danger, ou de quelque chose pour me rassurer.
Mes prunelles finissent par se jeter sur Kiya’na - les bruits de fermeture éclair m’agacent, me tendent, me dérangent et- Je ne comprends pas.

Sans un mot, je reviens m’engouffrer à l’intérieur de la tente, les gestes un peu plus pressés qu’auparavant, un peu plus nerveux. Je tends la main, j’attrape mon sweat et l’enfile, et puis j’enfonce mes pieds au fond de mes boots abîmées. Fausses Timberlands nouées, je réveille Oneira à coups de petites taquineries sur les racines et puis, la ramenant contre moi, j’attrape aussi mon sac et- mes prunelles sur Liang. Il n’a pas bougé - pétrifié.
Oneira, encore ensommeillée, se glisse dans ma capuche et, moi, je tends la main dans la direction de l’adolescent Kopédien. « Allez, viens. » Toute sa silhouette se recroqueville, et je fronce les sourcils. « Je- ah, j-je sais pas… » Liang, pour l’amour du Ciel. Je m’apprête à protester, mais-

« Les gars ! Les gars ! » Je me fige, et lève la tête. Qu’est-ce que c’est ? De la peur ? Difficile de déchiffrer - de savoir ce qui m’appartient ou ce qui n’est qu’un résidu de ce que les autres déversent et qui m’atteint et me grignote. « Y'a personne ! Y'a putain d'personne dans les tentes ! On est tous seuls ! » Un souffle s’étrangle, en travers de ma gorge. « …Quoi ? » Quoi, comment, quoi ? Personne. Personne. Personne ? Seuls, ici ? Mais les tentes, elles- Personne.
Quoi ?
Le reste s’embrouille, je perds le fil, Kiya’na disparaît - des gens, des gens, des gens - et, moi, j’inspire. Lourdement, profondément. Ne pas paniquer. Il doit y avoir une logique, un sens caché, quelque chose qui nous échappe simplement. Ce n’est rien, ce n’est rien, ce n’est rien.

Tout. va. bien.

J’exhale - un souffle fébrile, mal assuré, et je force cette main que je tends de nouveau à ne pas trembler. Je plonge au fond des prunelles de Liang - ne m’oblige pas à te traîner de force hors d’ici. « Viens avec nous, Liang. J’te promets que j’ferai en sorte de rien laisser t’arriver. » On fera en sorte - mais, quitte à promettre, et ciel, que je déteste promettre, je n’engagerai que moi. Que ma parole - que ma vie. J’essaierai, seulement, dans mes mots - pour ne pas jurer ce que je serai peut-être incapable d’accomplir.
Mais, à l’intérieur, ça tonne déjà trop fort. J’ignore jusqu’où j’irai pour ne pas me faire mentir - mais la certitude s’est déjà installée.
Je ne laisserai rien t’arriver.

Main finalement saisie, je le sens trembler mais il me suit alors je sors, on sort, on s’offre à la nuit et à l’étrange silence qui règne ici. Mon seul bien jeté sur mes épaules j’allume le flash de mon téléphone portable pour balayer l’endroit. Non loin, de l’autre côté de notre abri, j’aperçois la petite silhouette d’Unseelie. Sa présence, silencieuse, me rassure.
Mais le reste - tout le reste - m’oppresse. « …Y’a vraiment plus personne ? » Un murmure - un frisson. Nous étions plusieurs centaines, comment auraient-ils pu se volatiliser ?

J’aperçois le ballet des halos de lumière, plus loin - je reconnais la silhouette de Kiya’na dans le contre-jour d’un cercle blanc. Pas après pas - mal assuré en direction de notre seul point de chute.
De la vie. Des gens - du monde. Des adultes. Un trio, comme nous - seuls au milieu du monde. Je me tais - je laisse Kiya’na prendre les devants et puis parler, questionner, interroger.
J’observe les alentours, prêt à déguerpir - mais où ? Où ? La forêt ? La plaine ? La mer ? Les bateaux ? Pourraient-ils nous protéger, pourrait-on s’enfuir ? Je caresse de mes prunelles les présences voisines. Un seul d’entre eux sait-il naviguer, ou serait-il au moins capable d’improviser ? Ils parlent et moi, j’essaie d’écouter le reste - ce qui nous entoure, les bruits, les silences.

Les silences.
Je n’en ai jamais eu peur, avant.

Ce soir, sous l’oeil blafard de la lune et le ballet des nuages qui viennent quelquefois obscurcir nos horizons, ils m’effraient plus que de raison.
mimiqui
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- les minots regardent un film téléchargé sur le portable de Liang, it's all chill and fun, 'til...

- 'til the scream. Au cri, vent de panique, Noah emboîte le pas à Kiya'na. Comme il ne voit rien mais qu'il n'est pas rassuré, il finit par revenir dans la tente pour rassembler ses affaires et intimer à Liang de le suivre - Kiya'na leur annonce à ce moment-là qu'il n'y a plus personne dans les tentes.

- Elle s'éloigne après avoir vu les adultes, et Noah parvient à convaincre Liang de le suivre.

- Noah & Liang rejoignent Kiya'na et les adultes et, pendant qu'ils discutent, lui réfléchit à un moyen de s'enfuir si quelque chose devait arriver, mais sans vraiment voir d'issue à la situation dans laquelle ils se trouvent.

- Bref : les six sont réunis :brule: /out

code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
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03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 4 septembre 2022...
Les aiguës de ce cri étaient ceux d’une femme.
D’une autre participante?

Engloutis par l’obscurité, le hurlement s’est dissipé dans les échos du colloque… vide.
Il suffit effectivement de jeter un œil aux autres tentures, au camping improvisé sur place, pour réaliser qu’il n’y a plus personne dans les lits et sacs de couchage laissés à votre disposition pour la nuit. Seul le silence, étrangement cacophonique au travers la panique, vous accueille… Les questions, sur vos lèvres, se rejoignent toutes : que se passe-t-il? (Allez-vous mourir?)
Certains ne veulent pas l’entendre, mais quelque chose ne va pas…
Vous étiez des centaines dépêchés sur place pour l’occasion, une masse informe de personnes aux visages oubliables rassemblées dans le simple but de participer à l’inauguration d’une infamie qui vous dépasse… Alors où sont-ils?

Si c’est une blague, elle est de mauvais goût.
Rassemblés au centre du terrain, vous entendez aussi bien les souffles saccadés que les couinements terrorisés ou les frottements stressés.
L’instant semble s’être arraché aux ravages du temps; comme si les minutes et les secondes avaient complètement cessé de s’écouler. Sur vos poignets, les aiguilles de vos montres pourraient s’être arrêtées que vous n’en tireriez qu’un profond désarroi entendu.

Vous êtes six.
Six contre le reste du monde… Qui ne se résume plus qu’à vous.
… Ainsi qu’à lui.

Un bruit, un claquement; le tintement du métal se dérobant à la stabilité pour s’effondrer dans un fracas sonore. Un regard par-dessus votre épaule suffit à confirmer vos craintes; l’agitation provient du colloque à quelques centaines de mètres de vous.
Il provient du centre de l’événement.
Courageux, vous ne l’êtes peut-être pas… Mais c’est malgré tout dans cette direction que vous vous précipitez, conscients que s’il y a du bruit, c’est qu’il y a du vivant.
(Des survivants?)
C’est probablement là-bas que tout le monde s’est rassemblé, vous avez probablement juste … juste raté une animation sur le dépliant à l’entrée, n’est-ce pas? L’horaire n’était pas très clair, vous avez probablement été juste distraits.

Oui c’est ça.
Distraits.

Comme ces gens.
Ces gens qui s’entassent, se bousculent et multiplient les... râles gutturaux. Ces gens aux corps désarticulés; aux mouvements déstructurés. Ces gens qui ne vous remarquent pas, trop occupés à traîner leurs membres lourds, leurs membres de plombs, en direction d’un homme acculé contre un mur - incapable de fuir.
L’un d’eux, alerté par un frottement, tourne brusquement sa tête dans votre direction; ancrant son regard dans les vôtres, gravant l’image de ses pupilles absentes dans votre mémoire pour le reste de votre existence… Vos souffles se bloquent, se compriment; s’étouffent.
Heureusement, « l’homme » (… cette chose peut-être encore être appelée ainsi?) ne semble pas vous avoir vus – entendus, sentis – et, désintéressé, il reprend sa marche vers le survivant à l’épiderme pétrifié.

La poubelle éventrée à proximité de son être paralysé semble être la source de cet intérêt… Serait-ce l’origine du fracas qui a retenu votre attention?
Ses jambes, sous lui, se sont dérobées; il ne se relèvera pas.
Pas si vous ne l’aidez pas.

Les secondes sont comptées, le temps a finit de s’arracher à votre conception humaine de son existence.
Malheureusement, des grondements font front à vos élans héroïques… Il suffit que l’un d’entre vous les remarque, les pointe, les considère pour que vos prunelles épousent les formes brisées de trois némélios dans la masse.

Queue battante, crocs saillants, griffes tranchantes…
Eux non plus ne vous ont pas remarqué.
Pas encore.

Mais leurs corps n’est pas soumis aux mêmes contraintes que ceux des humains les entourant.
Au contraire, leurs mouvements manquent de coordination et, pour peu qu’ils en aient l’opportunité, on pourrait croire qu’ils seraient apte à se plier dans tous les sens…
Ce n’est pas naturel, pas normal.

Mais sous l’oeil menaçant de cette lune enlevée au réconfort de vos villes, qu’est-ce qui l’est?
Tout ça, vous l’avez désiré…
À votre tour de choisir...
Choix 1. Mués par un inexplicable élan de courage, vous décidez de voler au secours de l’homme. Malheureusement, il n’y a pas de fumée sans feu et les Némélios, plus attentifs que la horde, ne tardent pas à vous remarquer… (Combat contre les 3 Némélios)

Choix 2. Effrayé, vous  réalisez que n’avez aucunement envie de vous lancer dans la gueule du lion. Au contraire, vous préférez largement jouer la carte de la prudence. Tant pis pour l’homme : vous vous dirigez d’un accord commun en direction du Camps de Soin situé non loin. Vous y serez certainement en sûreté.
Précisions
Bon matin, midi ou soir !
Oui. Après trois semaines, on saute enfin dans le vif du sujet... Comme vous avez pu le remarquer, un paragraphe précède celui-ci. Deux choix vous sont offerts pour la suite des événements.

Il n'y a pas de mauvaise ni de bonne réponse : c'est à vous, en tant que groupe, de faire votre choix. Dans le courant de la semaine, lorsque, invidiuellement, vous aurez sélectionner votre embranchement préféré, vous n'aurez qu'à venir m'en informer en MESSAGE PRIVÉ DISCORD.
Pendant le week-end, une fois que j'aurai récolté les réponses de tout le monde, celui avec le plus de votes fixera le contenu de la modération. Je vais être franc, je ne m'attend pas à ce que vous me fournissiez une réponse nécessairement RP. Votre personnage peut parfaitement être terrifié, ne pas vouloir faire X ou Y chose ; si, en tant que joueur, vous avez envie de prendre une direction complètement contraire à la sienne, c'est parfaitement valable. Je m'arrangerai pour moduler les événements de manière à ne pas créer d'illogisme. Donc faites vos choix en tant que joueur et pas nécessairement en tant que perso.
Également, il est parfaitement possible pour vous de discuter des événements sur le Discord du forum... Mais évitez les choix « de groupe ». Sinon c'est moins drôle.

Battez-vous pour vos idéaux.

Dernière chose, comme vous le savez, c'est ce tour-ci que l'équipe active est fixée.
Lors de votre prochaine réponse, j'aimerais que vous m'indiquiez en hors rp votre choix de Pokémon pour le reste de l'event. Les niveaux seront bloqués à ceux que vous m'annoncerez à cet instant, donc vous avez jusqu'à ce moment pour faire vos lvl up de dernière minute ... 👀
Toujours pour un maximum de TROIS Pokémon. Pas un de plus, mais vous pouvez en mettre moins si vous le désirez...

Concernant les délais, vous avez jusqu’au DIMANCHE 25 SEPTEMBRE, 18H FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.
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Wilderness
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02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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InvitéInvité
The unlucky ones
Frisquet
Nuit
Silent Nightmare

Liang n’aimait pas être seul.

Si ça n’avait pas toujours été le cas - il fût un temps où la solitude avait portée avec elle cette touche de familiarité rassurante - les choses avaient fini par changer et ce qui avait autrefois été si normal s’était transformé en cette sensation écrasante qui le gardait parfois trop longtemps éveillé, en ce sentiment qui le poussait à faire ce qu’il pouvait pour essayer d’y échapper.

Et si en ce moment il avait les autres avec lui - avait Kiya, solide présence ouvrant la marche devant eux et Noah, doigts entrelacés avec les siens comme pour s’assurer que rien n’allait les séparer -, le silence alarmant, l’immobilité troublante qui étaient tombés sur leur camp temporaire après le cri étaient suffisants pour éveiller en lui cette peur qui marchait main dans la main avec ce sentiment d’isolation auquel il ne savait plus comment palier.

Il n’était peut-être pas seul, mais à eux trois, c’était difficile de ne pas avoir l’impression qu’ensemble ils l’étaient.

C’est pourquoi la présence de trois autres personnes - deux hommes et une femme, sans doute tout aussi confus qu’eux et dont les traits obscurcis finirent éventuellement par gagner une touche de netteté sous la lumière partagée de lampes torches, lueurs d’écrans de portables et l’illumination délicate d’un Gringolem - lui permis enfin, le temps d’un instant, de respirer. Les circonstances étaient peut-être étranges, inquiétantes, inexpliqués, il y avait peut-être toujours quelqu’un sur cette île qui avait besoin d’aide  - l’écho du hurlement lui vrillait encore les tympans - mais il n’y avait pas qu’eux trois pour affronter l’inconnu dans lequel ils étaient tous plongé.

Des gens sans doute plus sensés, plus posés que leur petite bande pouvaient sans doute se targuer d’être.

Comme tiré par un fil invisible, ils finirent par rejoindre le trio d’inconnus, Liang se sentant trop débalancé, trop déstabilisé pour faire plus que d’envoyer un vague signe de la main à peine esquissé en direction des nouveaux venus. C’est tout juste s’il prit conscience de la conversation qui suivit, paroles et questionnements bourdonnant presque sourdement à ses oreilles, sa nervosité éclipsant toute capacité qu’il aurait pu avoir à porter attention à autre chose que la chaleur rassurante de Noah à ses côtés, la silhouette de Kiya’na, posture alerte empreinte d’une touche de méfiance se dressant devant eux et la vision de ces trois nouveaux venus, brièvement rencontrés - souvenir éphémère de quelques mots échangés semblait-il si longtemps déjà, sur une embarcation sur laquelle aucun d’entre eux n’aurait dû mettre le pied -, leur présence une preuve qu’ils n’étaient pas seuls et que, peut-être, l’inconfort grandissant qui menaçait lentement de l’étouffer pouvait être facilement expliqué.

-V-vous… vous pensez que… commença-t-il au bout d’un moment, gorge sèche et articulation malhabile, s’arrêtant presque aussitôt que les premières syllabes furent prononcées. Vous pensez qu’il est arrivé quelque chose, vous pensez qu’on est en danger, vous pensez que c’est à cause de ce qui a fait hurler quelqu’un comme ça que tout le monde s’est volatilisé? L-la personne qui- tout les gens qui sont- s-si c’est pour ça que…

Puis un bruit, le tapage soudain le faisant sursauter, regard fusant instinctivement en direction de là où le vacarme s’était déclenché; le colloque, là où ils avaient passé quelques heures de leur vie qu’ils n’allaient jamais être en mesure de récupérer. Et avec la peur instinctive qu’un son inattendu ne manquait pas d’éveiller en lui - nerfs trop à vif pour ne pas être terrifié de la moindre ombre qui s’agitait au gré du vent -, cette pointe d’espoir naïf que, peut-être, c’était que tout le monde s’était rassemblé.

Un moment de délibération auquel il ne prit pas part - peu importe où ses amis iraient, il savait qu’il allait les suivre -, avant qu’ils ne se dirigent tous vers la source du bruit, Noah les suivant quelques pas en retrait; parce que l’autre garçon était tout aussi effrayé que lui ou parce qu’il savait que Liang n’aurait pas été capable de quitter la sécurité relative qu’il arrivait presque à ressentir derrière les autres, il n’en avait aucun idée.

Ce fût son ami qui, d’eux deux, les remarqua en premier; à ses côtés, un avertissement silencieux dans la façon dont son compagnon avait arrêté de bouger, dans la rigidité les lignes tendues de son corps qui le fit lever les yeux du sol hasardeux qu’ils avaient jusqu’alors refusé de quitter, réticent à l’idée de s'étaler tête première dans cette l’obscurité qui rendait le simple fait de marcher un sport encore plus extrême qu’à l’habitude. Un rapide coup d'œil envoyé en direction du visage pâle de l’autre garçon avant que, presque inexorablement, il finisse par suivre la ligne directrice de là où ses prunelles grises s’étaient posées.

C’est à ce moment qu’il les vit; la horde, la poubelle renversée, l’homme étalé sur le sol et ce regard, se tournant lentement vers eux.

Oh; une simple pensée dans un esprit incapable de comprendre ce qu’il venait de voir. Oh.

Parce que Liang avait plus d’une fois entendu dire que les yeux étaient le miroir de l’âme, un adage qu’on lui avait prouvé, encore et encore, au cours de sa courte vie; la radiance lumineuse qui résidait dans ceux de son meilleur ami, la tristesse que ses parents n’avaient jamais été en mesure de cacher avant que- avant, la fureur primale d’un Mangriff débordant de rage. Et encore une fois, alors que son propre regard s’accrochait aux prunelles vides de peu importe qui il s’agissait - peu importe de quoi il s’agissait - il en vit la véracité; dans ces yeux, il n’y avait rien du tout. Juste deux pupilles absentes, sans vie, dénudées de la moindre forme de conscience comme si tout ce qui les rendait humain, tout ce qui faisait d’eux qui ils étaient leur avait été arraché.

Une image à jamais marqué au fer blanc, quelque chose qu’il savait déjà il n’allait jamais arriver à oublier.

Et, plus que tout le reste - plus que les lamentations gutturales, plus que les mouvements désarticulés de corps avançant comme si suspendus au bout de fils tenus par un marionnettiste insensé, plus que le corps brisé de trois formes horrifiantes qui l’auraient en temps normal déjà terrifié de par leur sauvagerie à peine contenue -, c’était ce regard qui le terrorisait le plus, un étaut pressant contre contre ses côtés, bouillonnant sous son sternum et lui donnant l’impression que ses poumons prenaient trop de place dans sa poitrine - oh, ça faisait mal - et pas suffisamment à la fois - il n’arrivait plus à respirer. C’était ce regard qui faisait battre son coeur à toute vitesse dans sa cage thoracique - comme les ailes d’un oiseau incapable de fuir une cage qui semblait à deux doigts de se fracasser - et le poussait à se demander dans une part lointaine, presque détachée de son esprit si tout le monde arrivait à l’entendre.

Si les palpitations affolées de son cœur allaient attirer les… les créatures - il ne fallait pas les nommer, ça n’avait pas à être vrai s’ils n’avaient pas de nom - jusqu’à lui; jusqu’à eux.

Le temps d’un instant, il était figé; pensées chaotiques s’agitant sous la surface alors qu’il se tenait là, paralysé par les comment, les pourquoi, parce que ça ne pouvait pas être vrai et pourtant ça l’était et- et-

Et oh, il ne pouvait pas - c’était trop - il allait mourir - ils allaient tous mourir-

Un touché spectral entre ses omoplates, une douce fragrance florale dans l'air.

Expiration qui se transforma en un gémissement à peine perceptible alors que sa poigne se resserrait sur la main de l’autre adolescent avant que finalement, il se libère enfin de son immobilité. Mouvement infime, non pas pour s’éloigner de la horde qui était en train de s’approcher lentement de l’homme étendu sur le sol, mais plus près de Noah, main libre s’accrochant à l’avant-bras de ce dernier alors qu’il s’effondrait presque contre lui, front posé contre son épaule.

-Kiya, laissa-t-il échapper après ce qui lui sembla presque être une éternité de confusion paniquée mais n’avait été en réalité que quelques secondes bien trop longtemps étirée, le tout murmuré en un mot empli de choses que lui-même n’était pas sûr de pouvoir identifier.

Tremblante et chancelante, une question, une demande de réconfort; ce besoin que quelqu’un qu’il connaissait, quelqu’un en qui il avait confiance allait être capable d’agir sans broncher alors que lui-même en était incapable; cette crainte que quelque chose n’arrive à la jeune fille, une centaine de possibilités qu’il ne pouvait s’empêcher d’imaginer; les relents d'une profonde culpabilité parce qu'il savait que c’était une attente injuste car comment est-ce que qui que ce soit pouvait savoir faire face à une telle situation impossible.

Et à ses pieds, la forme agitée de son Pikachu; oreilles plaquées contre son crâne, minuscules crocs à découvert, corps tendu tel un ressort comme si, malgré sa stature négligeable, il était prêt à affronter le monde entier.
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Au beau milieu de nulle part
nuit du 03 au 04 Septembre
Silent Nightmare

Ne sachant pas d’où vient le cri entendu plus tôt, Glenn entreprend de vérifier les tentes pour essayer de localiser où est la personne qui a poussé ce cri. Topaze le suit, couvrant son dresseur d’un regard inquiet.

Tout est calme. Très calme. Trop calme. Ce n’est pas normal.

Première tente, vide. Bon, peut-être que la personne à l’intérieur s’est absenter pour une raison x ou y. A moins que personne ne soit venu s’y coucher. Après tout, le jeune homme n’a pas vérifier qui allait se coucher dans quelle tente. Cependant, son inquiétude grandi lorsqu’il se rend compte que les deux prochaines tentes qu’il vérifie sont tout aussi dépourvu de présence. Là, il y a définitivement quelque chose qui cloche.

Sans se décourager, il s’apprête à aller vérifier une autre tente lorsqu’une lumière clignotante attire son attention. Quelqu’un, il y a quelqu’un. Alors il dévie de sa trajectoire, s’éloignant de la tente qu’il n’a pas vérifiée mais qui doit de toute façon être certainement aussi vide pour rejoindre la source lumineuse. Un peu plus loin, il peut même voir un autre rayon de lumière.

En premier, il retrouve un duo, dont les visages lui sont familiers. Il reconnait bien entendu Sasha et son ami avec qui il a fait le tour des stand tout au long de la journée. Suite au petit cri de surprise de la jeune femme, il lève les mains dans un geste apaisant.

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur. »

Puis une jeune fille accompagnée de deux adolescents. Noah et Liang-Xue, si sa mémoire est bonne. Par contre, il ne se souvient pas avoir entendu le prénom de la jeune fille.

Cinq. Ils sont donc cinq, sans compter Glenn. Et…Oh. Surpris par le geste de Sasha lorsque celle-ci vient le prendre dans ses bras, il met un petit temps à réagir, mais lui rend son étreinte.

Mais ensuite, il y a un sujet urgent à aborder.

« Je suis content de voir du monde. Quand j’ai entendu ce cri, je suis allé vérifier quelques tentes pour voir de qui il venait, mais je n’ai trouvé personne. Les tentes étaient vides. »

Il n’a pas jugé utile de demandé s’ils ont eux aussi entendu le cri qui a déchiré le silence de la nuit. Ils ne seraient probablement pas là, debout au beau milieu de la nuit si ca n’avait pas été le cas.

« Vous savez, ce n’est peut-être pas quelque chose de grave. Je veux dire, cette personne qui a crié, c’est peut-être juste quelqu’un qui a eu peur en voyant un Pokémon Insecte où un Pokémon Spectre. »

Il sait qu’il y a des gens qui ont une peur panique d’un type où même d’une espèce de Pokémon en particulier. Il veut essayer de rassurer. Mais sa tentative peut-être un peu maladroite n’est vraisemblablement pas une réussite. Et au fond, il n’est lui-même pas convaincu par son hypothèse. Parce que ce n’est pas normal que les autres tentes soient vides et qu’ils ne soient plus que six sur… peut-être plus d’une centaines d’autres personnes. Si des gens étaient sortis de leur tentes dans la nuit, il suppose qu’il les auraient entendu, puisqu’il n’a pas fermé l’œil. Des bruits de pas, au moins.

Un fracas se fait alors entendre non loin. Un coup d’œil en direction du bruit métallique permet à Glenn de se rendre compte que cela vient du colloque. Et l’espoir renait, car ce bruit ne peut signifier qu’une chose. Ils ne sont pas seuls, il y a quelqu’un. Peut-être plusieurs personnes. Alors, sans y réfléchir d’avantage, il s’élance dans cette direction.

Peut-être que tous ceux qui ne sont pas dans leur tentes se sont réuni là-bas pour une raison ou une autre. Peut-être qu’il y a un évènement nocturne dont il n’a pas entendu parlé.

Le pauvre est à mille lieux de se douter de ce qui l’attend. Mais en même temps, comment aurait-il pu ?

Bien sûr, il y a des gens. Des gens qui bougent de façon étrange et qui poussent des sortes de… gémissements gutturaux.

« Ces gens… que leur arrivent-ils ? Vous pensez que… qu’ils ont été victimes des expériences du groupe d’Hélène ? »

Ils ne semblent pas avancer au hasard. Non. Coincé contre un mur, il y a un homme. Les… victimes ? Euh, le groupe de personnes semble se diriger vers lui. Et…

Et un frisson parcourt la colonne vertébrale de Glenn lorsque son regard rencontre celui, vide et sans vie de l’un des membres de ce groupe. Ce regard, Glenn a le sentiment qu’il ne l’oublierait jamais. Malgré tout, il ne peut pas s’empêcher de se demander s’il y a encore de l’espoir pour eux. L’espoir de les sauver, de les ramener à leur état normal.

Cependant, pour l’heure, il y a quelqu’un d’autre dont il doit se préoccuper. L’homme contre le mur. Il doit l’aider. Il doit faire quelque chose, vite. Mais il ne veut pas non plus que ses camarades prennent de risques.

« S’il vous plait, faites attention à vous. Ne faites rien d’imprudent. »

Pas comme lui, quoi.

« Vous devriez vous mettre à l’abri. »

Après avoir adressé ses quelques mots à ses camarades d’infortune, il se retourne vers le groupe de personnes (oui, pour lui, ce sont toujours des personnes) et…

Des Némélios. De pauvres Pokémon probablement également victimes d’expériences sordides.

Ca ne va pas faciliter les choses. Glenn ignore quelles sont les chances qu’il parvienne à sauver l’homme à terre, mais après tout, le seul moyen de savoir, c’est d’essayer. Il ne veut pas faire courir de risque à ses alliés, mais il ne veut pas abandonner la personne en danger.

Alors que le roux fait un pas en avant, Topaze vient se poster prêt de lui, prêt à aider du mieux qu’il peut. Il n’attend plus qu’une consigne.
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Azurill
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Dernière édition par Glenn Paladriel le Dim 25 Sep - 11:02, édité 1 fois
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Septembre 2022 – Pokémon : Bulbizarre lvl 9/ Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

Après le cri, l’endroit était particulièrement calme. Trop calme. Où était tout le monde ? Avec ce cri, il ne devrait pas y avoir que Lucas et Sasha dehors, à chercher la source du cri. Et pourtant, personne n’était dehors. Pire encore, les tentes semblaient vides. L’ambiance était celle de la forêt, lorsqu’un grand prédateur est dans la zone. Plus rien ne faisait de bruit, parce que rien ne voulait signaler sa position. Rien ne bouger, rien ne respirait. Le calme lourd plein d’appréhension.

Le photographe avait souvent connu ces instants de terreur intense. Cette sensation de sueur froide et glaçante qui ne glisse pas le long du dos, mais qui sort de tous les pores en même temps, et qui provoque cette horrible sensation de souffle permanent dans votre nuque. Cette sensation qu’il y a quelque chose juste derrière vous et qui ne vous voit que si vous vous retenez, mais si vous ne vous retournez pas, vous ne saurez pas quand l’attaque aura lieu. Se retourner et mourir, ne pas se retourner et ne pas voir la mort venir. L’horrible choix.

Dans cette nuit sans bruit, Lucas se retrouvait dans cette situation, à la différence près qu’il ne pouvait pas tout simplement se terrer dans un coin, dans une ombre, et attendre que la fin du cauchemar. Non, la main moite de Sasha dans la sienne lui servait d’ancrage et il ne pouvait que rester avec elle. La fuite telle qu’il la pratiquait n’était pas une solution possible. Que dirait-il à sa famille s’il revenait de cet enfer, mais que la jeune femme n’y parvenait pas ? Comment pourrait-il encore regarder ses adelphes lorsqu’ils se demanderont où est passée la gentille infirmière qui s’occupait si bien de leurs pokémons ? Surtout si la réponse est qu’il l’avait laissée seule sur une île où un grand prédateur rôdait.

Alors, serrant la main de Sasha, il éclairait la zone, cherchant des survivant, du bruit, un signe, une raison de ne plus avoir peur, ou même une bonne raison d’avoir peur. Mais il n’y avait rien alors que le duo se déplaçait dans le campement fantôme.

Puis la lumière se fit. Pas vraiment la vraie lumière, pas non plus une épiphanie. Mais du bruit, des pas, des mouvements de lumière humaine. Sans un bruit, après avoir intimer à Sasha de garder le silence, il la guida jusqu’à la source de cette lumière. La méfiance était de mise mais la joie aussi. Il pouvait s’agir d’êtres humains tout à fait bienveillants mais aussi de monstres, d’agresseurs ou du super prédateur.

Dans le silence, en dissimulant sa propre lumière, Lucas s’approcha mais du constater qu’il s’agissait de personnes aussi perdues qu’eux deux. Sa nature confiante le fit se détendre un peu et s’approcher d’eux dans la lumière.

Un autre bruit vient attirer l’attention du jeune homme. C’est la horde, car c’est ainsi que l’on définit un mouvement d’êtres aussi désordonnés mais organisés vers un but commun, cette horde, aux mouvements chaotiques, où chaque membre a pris une forme qui ne semble pas lui correspondre. Et comme un réflexe, la main libre de Lucas se porte à sa poitrine pour y attraper son appareil photo. Cette main ne rencontre que le vide, car dans la précipitation, le photographe ne l’avait pas pris et il commençait à regretter de ne pas avoir prit son sac. Comme on s’accroche à un rocher dans une falaise, Lucas chassait sa peur en regrettant la possible perte de ses précieux appareils. Mais ce n’était suffisant. Sa panique lui donnait une tape sur l’arrière-pensée. La situation était dramatique.

U pauvre type attirait l’attention de ces étranges personnes et dans ce groupe, d’étranges némélios paraissaient mal dans leur peau.

« Ne restons pas là. Il faut disparaitre. Attendre le jour et une nouvelle nuit. » Lâcha-t-il.

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Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

Tu tires un peu sur les pans du t-shirt de Lucas que tu portes par dessus tes sous-vêtements. A tes pieds, tes chaussettes sont recouvertes de tes baskets que tu as pris le temps de mettre avant de sortir de la tente. Tu ne le regrettes pas, ce temps que tu as pris d'ailleurs. Parce que maintenant que vous êtes dehors et que tu regardes le calme revenu, un calme anormal, tu sais que, d'une façon ou d'une autre, vous n'allez pas retourner sous la tente.

Ta main, moite de stress, serre un peu plus fort celle de Lucas. Tu te presses contre lui, comme s'il pouvait te protéger, voire carrément t'absorber en lui. Deux personnes dans un seul corps à cet instant, tu te sentirais mieux comme ça. Mais ce n'est pas possible, ben sûr. Alors tu souffles un: "ils sont où, les autres?" Ta voix n'est pas plus forte qu'un murmure. Pourtant, quand Glenn vous rejoint, tu ne peux retenir un petit cri. Ou un gloussement? Difficile à dire. C'est quelque part entre les deux, le son que tu pousses. Tu lui tapotes le torse de ta main libre, arguant que: "Ce'st mal d'arriver par surprise après que quelqu'un ait hurlé dans un campement vide!" Ton crissement (mélange entre cri et gloussement) se reproduit lorsque tu vois la torche s'agiter pour vous faire signe. A cet instant, tu crois vraiment ta dernière heure venue. Mais non. Ce n'est que Kya, Noah et Elianne. Ouf songes-tu. Lucas, Glenn et toi n'avez pas été les seuls oubliés sur l'île.

"Vous.... Vous croyez que nous sommes tous seuls, sur l'île?" leur demandes-tu.

L'espace d'un instant, en tout cas, tu lâches la main de Lucas pour prendre les trois jeunes et Glenn tour à tour dans tes bras. Tu n'y peux rien, tu es comme ça. Même si tu ne leur avais pas parlé rapidement sur le bateau, tu l'aurais fait quand même. Parce que ce sont des êtres vivants et que ça te fait plaisir d'en voir d'autres. Mais tu ne les connais pas vraiment et tu reviens chercher le réconfort auprès du jeune Anthois dont tu reprends automatiquement la main en revenant avec lui, avec une petite pression supplémentaire pour vous rassurer tous les deux.

Ta main libre se porte à ta bouche pour étouffer le cri qui monte lorsque vous entendez un nouveau bruit. C'est quoi? Tu sursautes et te retournes d'un bond pour tenter d'en découvrir la provenance et le coupable. Même si, au fond, tu n'es pas très certaine de savoir ce qui est à l'origine de ce son sorti tout droit de l'enfer. Ou de ce que tu imagines être l'enfer, en tout cas.

Alors pourquoi est-ce que, malgré toi, tu prends la direction du centre du colloque pour voir ce qu'il se passe? Tu n'es pas la seule à le faire, mais tu es incapable de dire si c'est à cause de l'impulsion que tu as donnée ou parce que vous avez tous eu cette mauvaise idée. Celle de suivre votre curiosité. D'un autre côté, si la curiosité n'était pas un défaut que vous avez tous, vous ne seriez pas sur cette île. Et lorsque vous arrivez en vue de la scène centrale, plus que jamais, tu regrettes d'avoir été curieuse. Très clairement. Tu hésites entre reculer et faire demi-tour. Enfin ça, c'est jusqu'à ce que tu vois l'homme au milieu d'un tas de personnes semblant plus mortes que vives, mais trop vives pour être vraiment mortes. Des morts-vivants. Des zombies. Et si l'autre jour, tu as comparé les Rongourmands qui voulaient vous manger Alexander et toi, à un mauvais remake de "Blackmoumouton", là, tu as totalement l'impression d'être dans "The Walking dead". Et les Nemelios qui se déplacent de la même façon te font froid dans le dos. Tu recules d'un pas et butes dans tu ne sais pas trop quoi. Suffisamment fort, en tout cas, pour que ça te fasse tomber par terre en lâchant la main de Lucas et en poussant un nouveau cri qui, s'il n'est pas très puissant pourrait avoir suffi à attirer l'attention des morts-vivants. Ou peut-être pas. Tout ça quand Glenn et Lucas viennent de conseiller d'être discrets et de vous enfuir... Bravo, Sasha. Tu es vraiment douée...

"Pa...rdon..." murmures-tu à tes compagnons.
Charibari
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Sans limites
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Sasha Brown
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InvitéInvité
silent nightmarefeat les Survivants
Somewhere | Nuit du 3 au 4 Septembre 2022

Égarée dans les limbes sans le moindre repère, les lumières dansantes aux alentours des différentes tentes représentaient votre unique espoir ; vie retrouvée là où la solitude vous étouffait, ton coeur s'alourdit considérablement au fur et mesure que tes pas t'en rapprochaient. Et s'il s'agissait de l'ennemi ? Des responsables de cette disparition collective ? Doute logé au fin fond de ton esprit, les conséquences de cette méfiance se dévoilèrent bien vite : muscles crispés, mâchoire serrée et niveau de stress rehaussé, retrouver ces trois âmes — et ce Gringolem — ne te soulagea pas pour autant. Visages replacés, leurs noms t'avaient échappé mais ce n'était pas grave, l'important était de déterminer s'ils seraient tes alliés.
Phalanges serrées autour de ta lampe-torche éteinte, sourcils froncés et mine renfermée, tes prunelles ombrageuses détaillèrent les trois inconnus tandis que l'autre fille du groupe t'agaçait déjà avec ses cris intempestifs dignes d'un très mauvais film à votre apparition dans son champ de vision. Pire que tout, cette dernière osa tenter de te prendre dans ses bras et tu la repoussas de la main sans ménagement ; t'avais aucune idée de ses intentions ni même de son camp. Noah eut la même réaction que toi tandis que Liang l'accepta sans broncher, heureux de se faire dorloter. Un homme prit la parole et ses espoirs niais t'offusquèrent au plus profond de ton être. "Pas grave ? Tu t'fous d'ma gueule ?" Que tu répétas avec insolence à l'intention du rouquin. T'y croyais pas. Personne ne se volatilisait comme ça. Trop tendue pour surenchérir, tu te tus simplement en rongeant ton frein pour laisser la conversation se poursuivre. Mais tes yeux, eux, continuaient leur analyse. Vous étiez le groupe typique des longs-métrages d'horreur : le sceptique, la blonde — pas blonde mais tout aussi stupide — et son mec — puisqu'ils se tenaient la main —, le peureux — désolée Liang — et le bad-boy. Et toi, dans tout ça, qui étais-tu ? La Finale Girl ou la minorité ? Dernière survivante ou première à crever ?

Un bruit percutant t'extirpa de force de tes pensées et ton corps se retourna d'instinct vers la Colloque Scientifique. Une curiosité inquiète te gagna tandis que tes jambes, poussées par l'impulsion de la découverte, suivirent le mouvement amorcé par le sceptique.
Par-delà les tentes et les arbres se trouvait peut-être la réponse à toutes ces interrogations, à tous ces doutes qui dévoraient le reste de tes pensées. Progression incertaine au beau milieu de ces terres englouties par la pénombre, des râles gutturaux et presque plaintifs se mirent à résonner dans les airs au fur et à mesure que vous vous rapprochiez du centre de cet effrayant microcosme. Battements incessants, votre course infernale au-travers de la nature Anthoise — à défaut de savoir où vous étiez réellement — s'acheva sur une vision déroutante : un amas de chair désordonné et errant. Bras ballants, pieds traînants, leur têtes bougeaient sur le rythme incertains de leurs pas lents ; aucune flamme n'animait leurs mouvements. Comme si la passion dans leur coeurs fut soufflée par le vent glacial de l'indifférence. Arrêtée avec tes camarades entre deux broussailles, le bruit de vos respirations irrégulières attira l'attention de l'une de ces personnes atteintes par cette étrange indolence.

Et puis tu vis.
Tu remarquas dans son regard ce détail qui détonait, qui se différenciait de ce que tu avais l'habitude d'observer dans les yeux brillants de tes contemporains. Et tu compris que rien n'allait. Que quelque chose manquait. Et que ce quelque chose était de l'humanité. Il n'y avait qu'obscurité et apathie au sein de ses iris absentes, dénuées de vie. Frisson de terreur dans l'échine, ta respiration se bloqua seule tandis que tes propres yeux se détournèrent de cette silhouette inconfortable — et de cette horde composée de ses pairs — pour voir un homme terrifié aux côtés de la poubelle qui avait dû vous alerter.
Et tu entendis le rouquin vous demander de faire attention à vous, tu compris immédiatement ce qu'il voulait faire. Un pas en avant, ta motion se joignit à la sienne. "J'viens avec toi." Que tu chuchotas à son intention sans même prendre en compte les avis divergents dans votre équipe. Mais voilà que cette seconde vision cauchemardesque vint te glacer le sang et te faire reconsidérer tes propres mots : trois Némélios venaient d'apparaître dans votre champ de vision, ceux-ci différents de ceux que tu avais pu voir jusqu'à présent. Plus que disloqués, leurs membres ne semblaient même plus répondre aux règles de la logique ; aucune patte ne devait pouvoir se plier ainsi. Rappel immédiat de cette machine machiavélique, est-ce qu'ils avaient ... Est-ce qu'ils étaient ...
Et puis sa voix. Visage qui fit volte-face, Liang n'était fait que de terreur et de détresse, tu le voyais à son visage, l'entendais à son ton, le remarquais à son aura. Il te fit hésiter un long — trop long — instant laissant suffisamment de temps à ton cerveau pour associer la terreur que tu vivais aux horreurs que tu avais déjà visionné. Héritage sanglant de Georges A. Romero dans le crâne, ces Némélios te rappelaient les créatures qu'il avait créé.

Tu sentis ton coeur s'accélérer. Ton imagination s'emballer. Tes cauchemars s'éveiller.

La peur de ton ami infectait ton être au-travers de ces sinistres appréhensions. Pas en arrière pour t'éloigner de la source de tes doutes, tes yeux désormais exorbités trahissaient l'affreuse déduction que venait d'effectuer ta cervelle engorgée de fiction. Tu ne pouvais pas laisser le doute t'anéantir, te faire fuir. Tu devais te battre, être une héroïne. Dompter tes peurs pour en faire une force et lutter pour ce et ceux qui en valaient la peine. Pour lui, pour eux, pour tous ceux qui ne pouvaient se défendre face à l'injustice dans ce monde.
Mais tu étais terrifiée. Réduite à ce rôle de jeune adolescente à peine majeure tout juste capable de ne pas céder face à la menace qui planait au-dessus de son crâne. Néanmoins tu détournas les yeux de Liang et te focalisas sur celui qui avait besoin de toi. Peut-être que sa vision suffirait à convaincre tes muscles gelés d'agir comme tu l'avais toujours voulu.

Sang-Froid — Mais il y avait une claire différence entre réfléchir à ses propres actions dans une situation donnée et les effectuer à l'instant T. Allais-tu réellement réussir à te surpasser ? Tu avais déjà combattu un Furaiglon — ton Furaiglon — alors que tout semblait perdu et avais réussi à triompher ... Mais ici, ce n'était pas un simple duel. Ils devaient une bonne vingtaine contre vous, contre toi.

Cour Intérieure — Cette machine à résurrection, ces humains rôdants et ces Némélios aux allures de revenants ... Tu savais ce que cela signifiait. Tu savais ce qui allait se passer si vous laissiez cet homme à son sordide sort.

Nouveau pas en avant, tu t'apprêtas à t'élancer pour espérer atteindre la personne avant que les Némélios n'en fassent qu'une bouchée avant d'entendre une dernière voix. Celle de Noah. Figée sur place, tu ne te retournas pas et écoutas simplement ce qu'il avait à te dire, ton regard plongé dans celui terrorisé de l'homme au sol.
Vous étiez son dernier espoir.
Sa dernière chance.

Mais le cri de la fausse blonde retentit, alertant probablement les créatures de votre position et resserrant ainsi l'étau sur ta myocarde palpitante. Son copain vous conseilla de fuir alors que cette dernière s'excusait de la maladresse. Il était trop tard. Rien ne pourrait excuser l'effet domino terrible qu'elle avait démarré.
<3
RP écrit sur Always Running de Malukah !

Résumé :
- Kiya' a pas la meilleure opinion des autres.
- Lorsqu'ils découvrent la horde, elle veut suivre Glenn et l'accompagner dans son sauvetage avant ...
- Que Liang tente de la retenir
- Elle panique intérieurement, ça se voit aussi physiquement, mais elle fait son maximum pour se contenir et essayer de sauver la personne en détresse
- Elle entend Noah l'appeler.
- Sasha hurle et Lucas propose la fuite

Capumain
Niveau 25 (5/10)
Fuite
PV:100%
Furaiglon
Niveau 15
Acharné
PV:100%
Machoc
Niveau 11
Annule Garde
PV:100%


Dernière édition par Kiya'na Ehu-kai le Mar 27 Sep - 1:03, édité 1 fois
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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
04 septembre 2022

moment
(très) tard dans la nuit
it's just a part of the unknown. ❞
J’écoute - sans parler, sans intervenir.
J’écoute - sans pouvoir réprimer le frisson qui remonte le long de mon échine à mesure que le silence, autour de nous, se prolonge et se prolonge et se prolonge.

Mes prunelles détaillent ceux qui sont arrivés - trois adultes, trois repères, trois potentiels alliés, trois inconnus.
J’accroche les visages et les postures - un couple en première pensée, et puis je serre doucement la main de Liang dans la mienne et peut-être juste quelqu’un d’effrayé - mais- Mais la femme s’approche, enlace le troisième anonyme, tente d’enlacer Kiya’na - qui la repousse sans le moindre scrupule -, enlace Liang - qui se laisse évidemment faire, et rend même l’accolade -, et- Oh. « Non. » je crache, probablement plus froidement qu’elle ne le méritait - mais sans pouvoir retenir le mouvement de recul qui répond avant moi à cette tentative de proximité dont je ne veux pas.
Parce qu’on ne se connaît pas, parce que j’ignore qui ils sont - des gens croisés sur un bateau, vaguement ; mais c’est pas la meuf qui a cru que Kiya’na lui parlait tiens ? et- Oh, c’est pas le mec qui s’inquiétait pour Liang quand il est tombé ? -, mais surtout des gens dont j'ignore tout des intentions. Dont j'ignore même le nom.

Je reporte mon attention sur le rouquin - l’inquiet - ; seul à parler, posément. Des airs de Kiya’na - le verbe facile, le réflexe de vérifier les tentes, le constat de leur abandon le plus total. Raisonnement sensé - j’imagine, j’essaie de m’y accrocher - de la frayeur idiote d’une femme surprise par un Pokémon et rien d’autre - mais comment expliquer le silence ?
Comment expliquer le vide ?

Liang tente de parler, à mes côtés - mais tout s’emmêle entre ses lèvres. Je lui adresse un regard en biais - incapable de le rassurer sans avoir la sensation que je ne ferais que m'enfoncer dans un mensonge sans fond - et puis le reporte dans la direction des autres. « On devr- » Un fracas - bruit sourd, bruit fort, d’acier de taule de plastique, qui résonne brusquement dans l’endroit, se répercute dans la plaine déserte. Un sursaut, une tension - mes prunelles se dardent en direction de la source du bruit, en plein coeur du colloque, mais c’est le mien, de coeur, qui loupe un battement.
Regards croisés - je serre les dents en voyant les premiers s’éloigner, portés par je ne sais quel instinct stupide ou quel espoir peut-être pas si insensé. Je ne sais pas. Mais, puisqu’ils semblent tous poussés par le même vent, je leur emboîte le pas à contrecoeur, en arrière, en retrait, proche des autres pour ne pas nous séparer mais suffisamment reculé pour n’être pas en première ligne.
Mon attention portée en avant, je me penche vers Liang, dont j’ai depuis longtemps récupéré la main. « Au moindre truc louche, on s’barre. » Je ne resterai pas. Si c’est nous ou si c’est eux - alors, ce sera nous. Ce sera moi, ce sera toi - ce sera Kiya’na.
Nous, en premier - eux, s’ils suivent.

Et puis- Et puis.
Et puis, des bruits - qui m'intiment de faire demi-tour, parce qu'ils résonnent et s'infiltrent et crient danger, parce que c'est pas normal, parce que c'est pas humains, parce que c'est pas-
Et puis, l’absence, le trouble, l’incompréhension - je m’immobilise, brusquement. Je marchais, je ne marche plus - et mes prunelles fixent… ça. Ça. Des gens - des gens ? - aux mouvements hagards, aux bruits étranges, vaguement inhumains, au pas traînant. Une masse informe d’âmes éperdues, une foule étrange, tableau déconcertant qui distille des piqûres glacées sous mon épiderme.
L’un d’entre eux tourne la tête et- Oh. Oh, bordel- Oh, bon sang, je-
Un regard vide, un regard blanc, un regard sans vie, un regard un peu mort, un- Quelque chose déconne et me tient immobile, figé. Mes propres prunelles plongées dans le néant qui ne nous voit même pas ; dans ces méandres de rien qui ont un jour porté la vie et-
Quelque chose- autre chose. Des silhouettes au milieu des silhouettes, des ombres parmi les ombres - des quadrupèdes, des Némélios. Des Némélios ? Des formes semblables mais différentes, familières et terrifiantes - des créatures désarticulées, aux membres cassés, aux mouvements pareils aux brindilles soufflées par le vent. Des Némélios aux grondements qui s’emmêlent à ceux des- des choses, des gens, des êtres aux prunelles éteintes. Des Pokémon mais qui, pour la première fois, nouent quelque chose au fond de moi ; comme un sentiment d’insécurité grandissant, comme un vertige saisissant, comme une urgence, comme-
J’entends quelqu’un, sur ma gauche, qui prononce le mot expériences et quelque chose tremble ou se brise en moi.
Frisson - souffle court. Mon coeur s’emballe et je ne comprends pas - mains moites et bouche sèche. J’ai peur ? Étourdissement léger - faiblesse légère dans l’emprise et dans les jambes. J’ai peur.
J’ouvre la bouche mais- ta gueule et aucun son, aucune plainte, aucun mot.

Parce que je viens de le voir. Un type, à leurs pieds. Comme nous - bien vivant, bien agile, terrifié. Est-ce que c’est lui qu’ils visent ?
Un homme, à leur merci.
Un homme, prisonnier.
Un homme, condamné ?
Une poubelle renversée, éventrée - source du fracas qui nous a attirés ici, peut-être ? Et eux- eux. Eux- victimes des expériences et je songe à cette putain de machine mais- Non. Non, ça n’existe pas - que dans les livres, que dans les fictions, que dans les histoires qu’on se raconte pour avoir peur.
Ça n’est pas- ça n’existe pas dans le monde dans lequel on vit.

Je ne sais pas ce que c’est, je ne comprends pas, je- Une plaisanterie ? Un canular ? Une animation dont on aurait loupé la mention ? Un- La terreur sur le visage de l’homme est réelle - elle me fracasse, m’éclate l’âme en mille morceaux.
Et si la peur est vraie - quoi d’autre l’est ?

Je recule, d’un pas, quand d’autres avancent.
Faites attention à vous et vous devriez vous mettre à l’abri et un rictus en travers - compte sur moi, amertume, j’viens avec toi, reproche, bande de cons à l’adresse de ceux qui avancent, avancent, avancent.
Une autre voix - quelqu’un de sensé au milieu des tourments.
Disparaître - attendre le jour. Oui, j’en suis. Partir, s’enfuir, survivre. Ne pas- Ne pas se retourner, ne pas regarder, ne pas affronter.

Une inspiration - fébrile, tremblante - lorsque je sens le bras de Liang enlacer le mien, sa tête reposer sur mon épaule et- sa voix. Je me ranime, d’un rien - faire quelque chose, quelque chose, n’importe quoi.
Je secoue la tête, lentement, sonné, et je coule un regard en biais en direction de celui que je retiens - qui me retient ? Je ne sais plus bien si c’est lui qui s’effondre ou moi qui menace de m’écrouler, si- Non. J’ai promis. J’ai promis.
« Ça va aller… ‘kay ? » Un murmure - qui n’appartient qu’à lui, confié tout près ; une seconde, ma main libre posée sur ses cheveux emmêlés, geste instinctif qui dit je suis là et pas de si tu tombes je tombe, non- si tu tombes je te relève et on continue.

« Kiya’na ! » Un souffle, encore - le cœur au bord des lèvres, les dents serrées, main nouée à celle de Liang, obstinément. Un pas en arrière. « Reviens ! On peut rien pour lui ! » Doucement, doucement, pas fort, murmure murmure murmure, recule, recule, recule. Retiens-la. « S'il t'arrive un truc maintenant on s'en sortira pas ! » Peut-être que si, mais j'ai promis. « T'es la plus à même de nous tirer d'ça, alors reste avec nous ! » Combien de vrai, combien de faux ? Peu importe.
L'orage, la vague, la flamme - arrivés à trois, repartis à trois.
Et puis, putain- Une seule personne, ça n’en vaut pas la peine. Une seule personne, c’est trop à perdre ; une seule personne, ça ne rime à rien.
Une seule personne - si c’est lui ou si c’est moi, alors, c’est moi et-
Et bon sang, Kiya’na, reviens - comment sauver quelqu’un qui refuse de l’être ?
Comment lui dire reste quand toute son âme semble déjà l'appeler là-bas ?

Mes prunelles effleurent le type - ce n’est pas encore après lui que les- qu'ils en ont, alors, on pourrait- Non. Non, non, non, non, non.
Recule, recule, recule. Barre-toi, recule, reste pas là.
Y'a un tas de gens pour qui j'me serais pas arrêté alors t’arrête pas.

Un regard en direction de l’autre - disparaître et attendre le jour alors, alors- « On t’suit. » On se casse.

Un cri qui s’étouffe, à côté, un fracas de chute, un pardon qui trébuche et tout mon corps qui se tend à s’en faire mal - un regard de travers et ta gueule, putain et- Oh, bordel. Oh, bordel.
Un regard en direction d’elle, terreur et désespoir - Kiya'na, reviens.

On fuit - à l'aube, peut-être, des lâches doublés de connards finis, mais désespérément vivants.
mimiqui
fantômasque
niveau 26
spododo
pose spore
niveau 16
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
- Noah rembarre Sasha en refusant l'accolade de celle-ci.
- Pas très convaincu, il emboîte le pas à ceux qui vont voir la source du bruit.
- Il phase assez violemment devant la scène, freeze un peu, puis ses instincts de fuite prennent le dessus.
- Il juge un peu Glenn et Kiya’na qui s’avancent, il comprend pas.
- Il approuve Lucas qui propose directement de fuir et de trouver un endroit pour attendre le jour.
- Il essaie de réconforter Liang bc c'est la PLS un peu.
- Il essaie de dissuader Kiya'na (oui, sorry, Glenn c’est pas son problème, mais bon, même bail au fond : we need u alive) d'aller aider le type.
- Il tergiverse brièvement mais décide de suivre Lucas dans la fuite, en entraînant Liang avec lui même si c’est un peu à contre-coeur et qu’il espère de toute son âme que Kiya’na suivra (pis j’peux pas promettre qu’il fera pas demi-tour pour elle, rip)
- Il a un peu envie de bagar Sasha qui fait du bruit mais ça le convainc de partir vite.

Mon équipe (promis j’vais màj ma t-card omg)
- Mimiqui, lv26, talent Fantômasque, tient Orbe Vie.
- Spododo, lv16, talent Pose-Spore.

… Pour la musique, c’est 0% l’ambiance mais j’suis accro à cause de Gone, so, yeah. It is what it is. Deal with it.

code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 4 septembre 2022...
La lune semble vous observer d’un œil moqueur.
Sous ses rayons dissipés, elle éclaire à peine l’horreur du mouvement de foule; à peine les traits déformés de vos agresseurs… Et pourtant, sa lumière traître en montre juste assez.
Le cri de Sasha déchire l’uniformité des râles qui s’élevaient dans le silence railleur de la nuit.
Lorsque, brutalement, une partie du groupe tourne leur tête dans votre direction d’un seul geste parfaitement coordonné, c’est votre sang que vous sentez se glacer. Ils vous voient.
Derrière leurs pupilles renversées, leurs mouvements saccadés; ils ont conscience de votre présence. Sur le visage de l’un deux, vous croyez même discerner ce qui pourrait s’apparenter à l’esquisse sordide d’un sourire. Comment ne pas s’amuser de votre terreur, de la peur qui broie vos os; déstructure vos pensées?

À moins que ce ne soit elle, justement, qui vous pousse à surinterpréter les images que vos prunelles enregistrent? Et si, au final, ces informations, vous n’étiez tout simplement plus en état de les déchiffrer?

L’espace d’un instant, vous hésitez.
Immobiles, vous admirez le regard de ces choses qui vous fixent; immobiles. Vous espérez, peut-être même… Que ce n’était qu’une erreur, qu’elles n’ont pas réellement entendu le cri de Sasha, que -

Un mouvement.
Le replis n’est plus une option.
Courez. Courez. Courez.
Ils sont rapides.

Sombre nuée dans l’espace horizontal, ils se précipitent dans votre direction comme si leur vie en dépendait; comme si vous étiez encore trop vivant, plus vivant que cet homme, pour qu’ils ralentissent le pas. Ils sont des fauves affamés et vous êtes des brebis fragiles.
La vérité ne va pas au-delà de ça.
Le myocarde déchaîné – battant s’en rompre les artères, vous atteignez de peine et de misère ce qui ressemble vaguement à l’ancêtre du centre Pokémon… À savoir, un campement somme toute rudimentaire, mais qui a la magnifique qualité d’être entouré d’une palissade de bois redressée de peine et de misère. Le verrou est posé, fermé, bloqué et, derrière vous, ils s’avancent.
Le boucan provoqué par la course poursuite a attiré l’attention d’une autre partie de la horde qui s’est jointe à la première pour transformer la masse noire en véritable tache aux tenants sinistres.

Heureusement, un coup de pied de vagues connaissances en crochetage suffisent à faire sauter le verrou. Vous parvenez à pénétrer derrière la maigre sécurité que représentent le bois et les broches qui maintiennent les planches entre elles.

Le calme ne revient pas pour autant. La porte à peine refermée, l’assaut est jeté contre vos remparts de fortune. Vous entendez le bois craquer, plier, hurler.
Ça ne durera pas éternellement, vous le savez.
Mais vous n’avez nulle part où aller. Pas dans l’immédiat. Vous avez gagné quelques minutes, profitez-en pour vous reposer.
Ou du moins essayer.
Car une fois la porte condamnée et l’attaque rejetée dans une partie de votre cerveau, vous remarquez que chaque table, chaque tenture, chaque instrument est recouvert de taches vermeilles dont vous ne tardez pas à reconnaître les qualités. Quelque chose s’est déroulé ici et ce n’est pour rien si un verrou avait été posé. Cet endroit n’était pas destiné au public, n’était pas de votre ressort; n’était pas censé se révéler à vos yeux de visiteurs égarés.

Alors, humain ou Pokémon?

Il faut le craquement, plus insistant, des planches pour vous ramener à la réalité; pour vous extraire à la torpeur dans laquelle les réalisations, les idées, les intuitions vous ont plongés.
Vous devez choisir ce que vous allez faire ici et maintenant.
Les secondes sont comptées.
À votre tour de choisir...
Choix 1. Maintenant que vous êtes en sureté, vous pouvez enfin discuter un peu. Cherchant les tenants et aboutissants de cette situation complètement dingue, vous en venez à la conclusion qu’il serait mieux de chercher réponse dans le Quartier Général de l’Organisation de l’Événement située dans un vieux bâtiment en ruines assez imposant, mais non loin d’eux… Il doit forcément y avoir réponse là-bas!

Choix 2. Maintenant que vous êtes en sureté, vous pouvez enfin discuter un peu. Cherchant les tenants et aboutissants de cette situation complètement dingue, vous en venez à la conclusion qu’il serait mieux de chercher réponse dans le l’Étrange Colisée que vous avez aperçu en arrivant. Des fortifications de pierres, plus fortes et plus anciennes, l’entourent. S’il y a des survivants, c’est probablement là-bas qu’ils ont été amenés.
Précisions
Récapulatif des votes de la semaine dernière:

Liang a demandé à Combattre.
Noah a demandé à Fuir.
Sasha a demandé à Combattre.
Glenn a demandé à Fuir.
Kiya'na a demandé à Fuir.
Lucas a demandé à Fuir.

Même fonctionnement cette semaine.
Bonne chance pour la suite !

Concernant les délais, vous avez jusqu’au DIMANCHE 2 OCTOBRE, 18H FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.
https://i.servimg.com/u/f24/18/99/97/34/wilder10.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball2877892916203/12/20216446
Wilderness
Ensemble des clichés complétés
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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InvitéInvité
Septembre 2022 – Pokémon : Bulbizarre lvl 9/ Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

Un groupe de six personnes. Voilà une petite armée dans une endroit désert. C'est la plus grande force possible quand il n'y a quelle. La présence de chacun, malgré leur caractère si différent forme un rempart infranchissable pour les ténèbres et une torche contre la panique. Ce n'est pas suffisant pour entièrement repousser la nuit, ni exterminer la peur, mais bien assez pour maintenir une cohésion cérébrale. Hélas, parfois cette cohérence n'est pas très juste.

Pour Lucas, le groupe n'est pas une nécessité pour la survie. Il passait bien assez de temps dans la nature pour savoir qu'un être solitaire, s'il ne dépend que de lui, survie aussi bien en tant qu'individue, si ce n'est mieux qu'un groupe. Le photographe luttait contre cet instinct, son instinct, lui dictant de laisser le groupe faire du bruit, attirer l'attention, crier et se battre, pendant que lui, se terrerait, s'enfoncerait dans les ténèbres. L'Ursaring et l'Arcanin se disputent une proie qui a raison ? Le Léopardus qui les observe. Les raisons de se battre étaient multiples, mais Lucas n'avait pas encore eu d'occasion de les rencontrer avant aujourd'hui.

Maintenant, il était dans un groupe, et pour survivre, il allait devoir y rester. Parce qu'il y avait les autres. Comme c'est étrange de se dire que pour survivre, il devrait abandonner ces inconnus, et laisser Sasha derrière, parier sur la fuite et l'invisibilité et qu'à la place, il se tenait près à se battre et à veiller sur chacun. Voilà des questions qui le hanteront la nuit, lorsque les cauchemars chasseront le sommeil.

Après les embrassades assez mal accueillies de Sasha, Lucas lui repend la main et se dresse à éviter toutes représailles de la part des plus véhéments. Il était lui même un peu surpris des élans chaleureux de l'infirmière. Dans une situation pareille, ça ne lui viendrait pas à l'idée et manifestement, la méfiance invitait les autres à se comporter avec plus de méchanceté que de bon sens. Là où d'autres agissaient avec plus de naïveté que d'intelligence. Lucas se mit à penser qu'il était peut-être le seul à réfléchir clairement, mais là aussi il douta, puisqu'il était encore là, dans le groupe et non pas invisible loin de tout.

Pour l'heure, ces considérations étaient loin et il ne subsistait que le besoin impérial de fuir, loin, vite et avec tout le monde. Son incitation à la fuite rencontra des échos positifs, même auprès de Glenn qui paraissait prêt à en découdre contre un ennemi dont Lucas n'arrivait pas à jauger la puissance ni à clairement identifier la nature. Des humains, certes, mais pas vraiment. Ils étaient autre chose, quelque chose de plus ou de moins. Quelque chose qui valait mieux fuir qu'étudier.

Alors, il ne fallait pas l'étudier. La fuite fut validée et exécutée. Et avec d'autant plus de célérité que le crie de Sasha avait attiré l'attention d'une partie de la horde grouillante.

Il y a un bref moment d'hésitation. C'est le temps pour que les muscles se mettent en chauffe rapide, que le cerveau calcul la direction et la trajectoire la moins dangereuse, la plus rapide, et celle qui favorise au mieux la survie. Puis, comme on dit, courage, fuyons.

Lucas tira Sasha brusquement et détala le premier. Qu'importe que les autres suivent ou non. L'important, était de mettre le plus de distance entre soi et les prédateurs. La course dans les ténèbres, éclairée par les faisceaux de lampes vacillante et agités par la course, mène un ce qui semble être un fort. Rien de tout ça évidemment, mais il y a une palissade autour d'un bâtiment. Un mur qui paraît être assez solide pour freiner des assaillants, mais pas suffisamment pour les repousser éternellement. Juste assez de temps pour disparaître. Oui, disparaître, le maître mot.

En tête du groupe, Lucas se dirige vers la porte, lâche Sasha pour gagner en vitesse et charge épaule en avant, plié en deux pour faire sauter le loquet verrouiller de la porte. Mais elle est plus résistante que prévu et le garçon s'écrase sur l'obstacle avec douleur. Toutefois l'adrénaline le fait se redresser et un coup de pied vient s'écraser vainement contre la porte, le temps pour le reste du groupe de le rejoindre.

La porte est finalement ouverte. Mais la horde vient s'écraser à son tour contre les faibles murs. Le sang de Lucas se gèle enfin. Le mur ne tiendra pas aussi longtemps qu'espéré. Le photographe regarde les alentours. Des tables, des draps, des outils, tous peints avec la même matière. Du sang. Un hôpital de l'horreur ? D'opérations bénéfiques ? La question n'était pas là. Lucas acceptait pour l'heure qu'ils étaient en enfer et que tout ce qu'ils trouveront sur leur chemin cherchera à les tuer, à les faire souffrir. Il fallait trouver un lieu sain, un abri et une fois à l'intérieur, rester sur ses gardes, attendre qu'on nous oublie, mais pas trop longtemps, car on finira par les trouver si on les cherche.

Une ombre dans la nuit se dresse et plus loin, une silhouette massive. La première est un bâtiment en ruine. Ce n'est pas un bon endroit. Mais l'autre et un étrange colisée. Un bâtiment de pierre, ceint de ce qui pourrait être une muraille. Une place forte potentielle, un abri providentiel. Sans hésitation, Lucas pointa le bâtiment.

« Par-là. Ne perdons pas de temps. Il faut mettre le plus de distance entre eux et nous. Il faut se cacher, disparaître sans laisser de trace jusqu'à ce que ça passe. »

Sa voix était ferme malgré la terreur qui l'agitait. Quand on a peur, il ne faut pas le montrer. Sinon les autres prennent peur, amplifiant sa propre peur. Toujours avoir l'air sûr de soit. Quand on veut survivre, le doute est inutile. Ne rien faire revient à mourir, se tromper aussi. Quant à faire le bon choix, si on prend trop de temps pour le faire, on meurt aussi. Dans ce cas, il faut choisir, vite et avec conviction. La suite ne dépend plus que de ses compétences.

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silent nightmarefeat les Survivants
Somewhere | Nuit du 3 au 4 Septembre 2022

Quoi de plus terrifiant que cette faiblesse si intrinsèquement humaine ?
Quoi de plus traitre que cette peur de la mortalité qui régissait vos êtres ?
Quoi de plus maudit que vos réflexes trop affûtés, que vos réactions trop vives ?

Le bruit. Cet horrible bruit. Preuve de vie que vous auriez dû étouffer sur cette terre inhospitalière, à — peut-être — des milliers de kilomètres du confort et de la sécurité de vos logis, ce cri brisa cette impression d'aliénation, cet instant de flottement détaché de l'espace-temps. Prunelles dardées dans les siennes avec la fureur d'un millier de Colosinges, il était hélas déjà trop tard. Conséquence de la normalité, de cette incapacité à transcender ce qui faisait de vous de piètres êtres humains à l'extrême fragilité, cette blonde était coupable du pire crime : ne pas avoir su dépasser ce que vous étiez.
S'il y avait bien une chose que tu avais appris de ces dizaines et dizaines d'heures passés devant les films et les séries de ce genre plus si irréaliste, c'était bel et bien que le premier éclat de voix incontrôlé résultait à des morts prématurées. Réaction immédiate, tu te retournas vers eux et l'espoir d'un surdité collective de la part de ces corps dénués d'âmes se fractura à la seconde même où tu sentis leurs regards vides se poser sur toi. Sablier brisé par l'unique son qui perçait la nuit, tes nombreuses heures passées à imaginer — planifier une apocalypse de ce type disparurent au profit de ton si cher instinct de survie. Tu n'étais pas une héroïne mais qu'une simple gamine à la fantaisie un peu trop poussée, comme Iwa'lani.

La peur se disséminait dans tes veines et infectait une à une tes synapses, amenuisait peu à peu ta force mentale. Ton champ de vision se réduisit au point de ne plus pouvoir détacher les yeux d’eux, de cette masse infinie aux formes indéfinies ; tes tripes se faisaient transpercer de lames forgées par la panique, mais tes jambes demeurèrent gelées. Peut-être qu’avec un peu de chance ce cauchemars qui ne faisait que débuter prendrait fin, peut-être que tu te réveillerais le lendemain matin emmitouflée entre Noah et Liang, peut-être même que tu n’avais jamais quitté la demeure familiale pour la plage, peut-être que, peut-être.
Mais non.
Rien.
Au pays des morts l’espérance était vaine. Et le désespoir régnait en maître.

Réponse viscérale, bestiale, de la part de ces ombres, une impulsion funeste anima leurs membres autrefois amorphes, las. Ténèbres suffocantes — ou bien était-ce la terreur ? — cette vague morte se scinda en deux et une partie fondit sur vous tel un ras-de-marée tandis que l'autre engloutit l'homme apeuré ; à travers la confusion, il disparut de ton champ de vision. Poils hérissés, un frisson horrifié électrifia ton échine et força le reste de ta carcasse cicatrisée à suivre le mouvement de tes compères encore humains.
Fuir, fuir, courir, fuir, arrêter de réfléchir et simplement partir.
Adrénaline dans l'organisme, ton souffle entraîné à la course supporta tant bien que mal le rythme effréné de votre retraite tout sauf stratégique ; chaleur dans les jambes, un flou visuel progressif s'installa devant tes prunelles humides en réponse aux émotions bien trop vives. Derrière toi, les râles rauques de vos poursuivants s'accentuaient. Il fallait accélérer. Accélérer pour ne pas se faire dévorer. Ces images gores de personnes déchiquetées et vidées de leurs entrailles apparurent dans ta mémoire. La peur était ton moteur. Et la haine le combustible. Centre de soin droit devant, votre troupeau s'écrasa littéralement devant la paroi boisée et glaciale de l'endroit ; le canard n'arrivait pas à défoncer la porte. "OUVREZ CETTE PUTAIN D'ENTRÉE !" Éclat de voix témoignant du stress accumulé dans ta myocarde encore battante, tu levas les yeux et considéras l'espace d'un seul instant — faute à cet instinct de préservation inné chez tout à chacun — l'escalade au prix de tous ceux qui seraient incapables de te suivre avant de te raviser et regarder derrière vous la mort arriver.
Tout sauf ça. Tu ne pouvais pas le faire. Tu refusais de le faire. S'ils devaient toucher à Liang et Noah alors ... Alors ils devraient passer par toi. Parce que tu serais tout simplement incapable de te regarder dans le miroir si tu ne le faisais pas.

Mais finalement, once d'espoir au milieu du brouillard, le Gringolem vous ouvrit la voie et vous vous engouffriez tous à l'intérieur avant de refermer la porte dans la précipitation. Loquet brisé par le Pokémon, ton réflexe fut de caler ton dos contre l'entrée et user de tout ton poids pour barrer le passage et servir de rempart. De l'autre côté, les premiers corps se jetèrent contre la palissade. "À L'AIDE ! BARRICADEZ MAINT'NANT !" Détresse assumée, entendre leur chair se fracasser contre votre dernière défense te glaça le sang. Un tambourinement intense, une lamentation incessante, une crainte fracassante.
Mais rapidement, grâce à l'effort combiné de tous, la brèche fut colmatée à l'aide des divers meubles présents dans ce campement de fortune et tu t'éloignas enfin de l'entrée pour tituber jusqu'à tes alliés, secouée — poings serrés, mâchoire bloquées, deux cascades salines dévalaient tes joues dans un silence solennelle. Souvenir bien trop frais et à jamais gravé dans ta tête, le visage de l'inconnu réapparaissait en boucle devant tes prunelles. Vous n'aviez pas pu le sauver. Non. Pire. vous aviez précipité sa chute. Vous ? Non. Elle, oui.

Lentement, tes traits déformés par le choc se relevèrent en direction de la seconde femme du groupe. Anxiété métamorphosée en hystérie, hystérie manifestée par ce picotement dans les phalanges, tu anéantis la distance entre vos deux carcasses en deux foulées et fracassas ton poing sur son visage, l'envoyant valser au sol alors que son mec parlait déjà de la suite. "Tu l'as buté !" Voix déchirée, les larmes s'intensifièrent en même temps que ta colère. "Tu l'as buté pauv' merde ! C'est ta faute s'il s'est fait putain d'bouffer ! Tu l'as buté sale conne, tu l'as buté !" Folie dans les veines, tu amorças un second coup avant de t'arrêter en plein élan, consciente de l'erreur que tu étais en train de commettre.
Ta cervelle rejouait cette scène sur le toit de cet immeuble, cette nuit où Oyaris t'avait empêché d'enfreindre les règles. Tu devais dompter tes démons. Les dompter. Les empêcher de te dévorer. "Putain ... !" Et tu repoussas de la main ceux qui auraient tenté de t'arrêter ; paumes autour de ton crâne comme pour canaliser tes idées noires, tu t'éloignas immédiatement des autres pour ouvrir les vannes — à défaut de lui ouvrir le crâne.
<3
RP écrit sur In the House, in a Heartbeat de 28 Days Later !

Résumé :
- Elle voit l'inconnu disparaître sous le flot de zombie et est terrifiée par ce qui pourrait lui être arrivé
- Elle court pour sa vie comme jamais
- Elle GUEULE pour que vous ouvriez plus vite la porte, car ofc ça va aider (et elle considère un seul instant de juste se barrer seule, l'instinct de survie qui kick in c'est normal ça arrive)
- Une fois à l'intérieur elle retient la porte (avec qui veut) le temps que d'autres trouvent de quoi barricader
- Elle a un instant de flottement ... Et puis toute la pression la fait craquer, elle pète un cable
- Elle considère (surement à juste titre) Sasha comme coupable de cette débâcle et la frappe une fois et l'envoie au sol, mais elle se retient de la tabasser davantage  
- Elle s'éloigne de tout le monde, elle a pour l'instant pas remarqué que y'avait du sang partout dans l'emportement


Capumain
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Fuite
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Furaiglon
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Machoc
Niveau 11
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les infortunés
Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

Peur. Quand tu vois les morts-vivants se retourner comme un seul homme après ton petit cri de surprise mêlé de frayeur lorsque tu les as repérés de loin. Pourtant, il n'était pas peur. Tout au plus un hoquet. Mais dans la nuit, les sons portent. Et tu imagines leur regard vide peser sur toi. Te transpercer. Tu imagines la bave couler au coin de leur bouche. Tu imagines leur désir de se repaitre de chair chaude, encore palpitante de vie alors qu'ils commencent à se mouvoir vers vous. Tu te relèves, secouant la terre qui s'accroche à tes cuisses nues. Un frisson te parcourt, la fraicheur de la nuit mêlée à la crainte de les voir venir sur vous, se jeter sur vous.  Tu recules d'un pas, manques trébucher à nouveau et t'affaler, mais Lucas te retient en te reprenant la main pour fuir. Tu ne demandes pas ton reste, alors que vous partez tous dans la même direction. C'est déjà ça. Ne pas se séparer. Ton coeur palpite, tambourine dans ta poitrine. Ton souffle te manque. La course et toi, vous n'êtes pas très amis. Bien au contraire. Pourtant, tu n'écoutes pas tes poumons, qui te crient qu'ils manquent d'air. Tu n'écoutes pas tes jambes, qui peinent à te porter dans cette course. Tu n'es pas très lourde, pourtant. Mais tu n'es pas habituée à courir. De fait, tes muscles sont déjà endoloris. Tu n'écoutes pas ton coeur qui te crie qu'il n'en peut plus en tambourinant dans sa cage osseuse.

Soulagement. Vous vous arrêtez devant un bâtiment que Lucas tente d'ouvrir. Vous allez pouvoir trouver un abri. Vous cacher jusqu'à ce que ces choses disparaissent. Pasha, à côté de toi, te soutient comme tu peines à tenir sur tes pieds, les jambes flageolant, le coeur au bord des lèvres. Tu as l'impression que, bientôt, ton palpitant ne va plus pouvoir suivre le rythme. Malgré toi, tu te retournes et le soulagement qui t'avait envahie disparait en voyant la horde se rapprocher. Mais la porte s'ouvre, enfin, et tu entres sans demander ton reste. Le soulagement est de retour, parce que vous êtes à l'abri, à présent. Il ne peut plus rien vous arriver de mal. N'est-ce pas? Sauf que la porte tremble, sous l'assaut. Et qu'il vous faut parvenir à la bloquer, maintenant qu'elle est cassée. Tu aides, Sasha. Tu aides à déplacer des choses. Tu perds rapidement le fil de ce que vous déplacez, mais finalement, la barricade est dressée. Et si tu croyais le pire arrivé, tu n'étais qu'au sommet de l'iceberg.

Terreur. Elle fonce sur toi, telle une furie. Non. Telle une Banshee comme on en voit dans certaines histoires. Elle te houspille de toute sa hauteur. Et toi, tu as beau être plus âgée, tu te fais toute petite. Ta tête rentre dans tes épaules alors qu'elle te hurle dessus. Qu'elle t'accuse d'avoir tué quelqu'un. Toi, d'habitude si bavarde quand tu es stressée, tu n'as pas ouvert la bouche depuis que tu as demandé pardon tout à l'heure. Mais que pourrais-tu bien dire alors qu'elle s'en prend à toi et que ses mots pénètrent ton esprit, ton âme, ton coeur, s'inscrivant comme marquée au fer blanc sur tout ton être. Meurtrière. Un mot qui risque de te hanter longtemps, toi qui es incapable de la moindre violence contre quiconque. Et ce poing qui se dirige vers toi, tu ne songes même pas à l'éviter. Parce que la violence, tu ne connais pas, Sasha. Toi, enfant si douce, si sage, qui n'a jamais fait l'ombre d'un caprice. Toi, l'enfant si gentille qui a toujours obéi à tout ce qu'on lui demandait pour rendre les autres heureuse. Jamais tu ne t'es fait crier dessus. Jamais tu n'as pris ne serait-ce qu'une gifle par tes grands-parents. Alors ce poing, il t'atteint en plein dans la pommette. Et tes dents mordent ta lèvre. Fort. Très fort. Au point que tu sens le sang envahir ta bouche. Et que tu recules sous le coup, jusqu'à tomber par terre, étourdie. Pasha n'a même pas eu le temps de réagir, de s'interposer. Ta main monte jusqu'à ta joue en même temps que les larmes envahissent tes joues. Tu fermes les paupières un instant. Et ce silence que tu offres. Celui qu'elle aurait voulu que tu exprimes un peu plus tôt représente ton incompréhension face à sa violence. Pourtant, tu lèves le bras lorsqu'elle arme de nouveau le sien pour te frapper à nouveau avant de s'interrompre. Et tu restes ainsi quelques instants. Le temps de reprendre tes esprits.

Culpabilité. Mais surtout, ce sont ses mots. Des maux qui s'inscrivent dans ton esprit. Tu l'as tué. Cet homme. Oui, sûrement. C'est ta faute tout ça. Mais tu les as aussi condamnés, eux. Et Lucas, si gentil avec toi. Tu enlèves la main de ta joue qui commence déjà à rougir, parce que ce simple effleurement te fait mal. Doucement, tu te relèves, sans oser la regarder. "Je... suis désolée." parviens-tu à articuler. Doucement. Ta voix n'est presque qu'un murmure. Toi, d'ordinaire si enjouée, tu es comme éteinte. Mais tu secoues la tête. "Je... Je veux pas que vous mourriez aussi à cause de moi. Je vais sortir. Lucas, prends soin de Pasha. Je vais les emmener ailleurs. Et vous pourrez vous enfuir." C'est ce qui te semble le plus censé dans toute cette folie. Tu ne regardes personne, Sasha. Tu n'oses pas. Même lorsque Pasha t'attrape par le bras avec sa trompe, tu te dégages de son étreinte, les larmes ruisselant plus fort sur tes joues. Ce que tu as enfoui au décès de tes parents quand tu avais trois ans, tu es incapable de le faire là. Mais ce jour là, tu n'étais pas responsable de leur décès. Pas comme aujourd'hui avec cet inconnu. Ce jour-là, tu devais être forte pour que tes grands-parents retrouvent le sourire. Tes grands-parents... Leur visage s'imprime derrière tes rétines. Tu ne les reverras pas. Tu les abandonnes, aussi. Mais c'est pour la bonne cause. Ils comprendront, n'est-ce pas? Mais tu es incapable de demander à Lucas de leur dire que tu les aimes et que tu as pensé à eux jusqu'au bout. Parce que si tu le fais, tu seras incapable de te jeter en pâture aux morts-vivants.
Charibari
Niv.19
Sans limites
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
https://i.servimg.com/u/f12/18/55/31/20/icone11.jpg[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 2mEDHfL[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 029[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 653[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t600-sashatouille-sashastrophe-sashamour#10200https://be-wild.forumactif.com/t629-t-card-de-sashamour320126621/08/2022642
Sasha Brown
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01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
Offre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
01-06.2-250- LENTIS-DISCRÉTION
Augmente le taux de discrétion à 19 en zones vertes, 15 en zones orange et 13 en zones rouges
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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Habitant·e de Calléis
Les aventuriers
Au beau milieu de nulle part
03 Septembre
Silent Nightmare

Glenn veut aider cet inconnu. Il le veut vraiment. Mais derrière lui, il y a cinq innocents qui n’ont rien demandé et s’il approche, il est certain qu’il les mettra en danger aussi. Et c’est une chose qu’il ne peut pas se permettre. Lorsqu’il entend la jeune fille dont il ne connait pas le nom lui dire qu’elle vient avec lui, ça ne le rassure pas. Parce qu’il ne veut pas qu’elle se mette en danger. Plusieurs personnes seraient peut-être plus efficaces qu’une seule… ou pas, parce que cela pourrait aussi vouloir dire plus de personnes à secourir si ça se passe mal.

Seul, il se serait déjà rué sur l’homme en péril. Mais il n’est pas seul. Et il est toujours là, à hésiter sur la marche à suivre, jusqu’à ce qu’un évènement vienne mettre fin à son dilemme. Un cri. Vraiment pas grand-chose, mais c’est suffisant pour attirer l’attention d’une partie de la horde, tandis que l’autre poursuit sa route vers l’inconnu contre le mur.

Glenn réalise que c’est trop tard, trop tard. Il a perdu trop de temps et maintenant, maintenant…
Maintenant, ils sont repérés pour de bon. Il n’y a plus de choix possible, plus à hésiter. Il faut courir. Alors, après un dernier regard emplie de regret en direction de l’inconnu, il court. Malgré le sentiment d’échec et de culpabilité avec l’impression d’abandonner cet homme à son sort qui l’envahi, il court. Assez vite pour ne pas se retrouver entre les griffes de la horde, mais de sorte à rester à l’arrière du groupe, pour être prêt à intervenir au cas où quelqu’un viendrait à tomber.

Il refuse de perdre un seul d’entre eux.

Le jeune homme s’assure également que son Gringolem suit. Dans le pire des cas, il sait qu’il peut le rappeler dans sa Poké Ball. Mais il n’en aura pas besoin, car Topaze parvient à garder le rythme sans trébucher, restant auprès de son dresseur.

Puis, devant eux, la présence d’un abri, même temporaire, sous la forme d’un campement entouré d’une palissade de bois. A l’avant, l’ami de Sasha tente d’ouvrir la porte, sans succès. D’ailleurs, Glenn grimace de sympathie pour l’homme, qui a du se faire mal à l’épaule comme ça.

« Topaze, vite, fonce ! Vise le verrou ! »

Le roux n’a jamais appris à crocheter des portes et la situation est urgente, là. Quoiqu’il en soit, le Gringolem ne se fait pas prier. Il arme son poing, se rue vers la porte et frappe. Le passage ainsi libéré, tout le monde peut entrer dans… le campement de soin ? Avec la présence de sang un peu partout, on pourrait se poser des questions sur la fonction de cet endroit.

Mais pour l’heure, Glenn a autre chose à penser que l’état des lieux. Il demande à son Gringolem de rester avec la jeune fille pour l’aider à maintenir la porte, tandis qu’il rejoint ceux qui s’active pour pousser les meubles afin de barricader celle-ci.

Cela fait, il pousse un léger soupir de soulagement. Il est certain que cela ne tiendra pas bien longtemps, mais cela devrait pouvoir leur laisser un petit temps de répit. Cependant, son soulagement est de courte durée, toujours submergé par la culpabilité et son sentiment d’avoir abandonné ce pauvre homme à son triste sort. Il a échoué. Et Glenn déteste ça. Il n’y a rien de pire pour lui que de ne pas parvenir à secourir quelqu’un. Repensant à l’inconnu, il ferme les yeux et adresse une prière silencieuse à Xernéa pour l’homme.

Mais voilà que des cris viennent le faire se retourner soudainement et immédiatement, il s’approche de la zone de l’affrontement pour essayer de raisonner la jeune fille qui vient de frapper Sasha.

« Hé, stop ! Ecoute, ça aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous. J’aurais pu attirer leur attention sans le vouloir en marchant sur une branche. Ou alors, ils auraient pu voir la lumière émise par mon Gringolem ! De toute façon, ce n’est pas le moment de nous battre entre nous. Nous devrions plutôt réfléchir à comment sortir d’ici. »

S’ils veulent se tirer de ce pétrin, ils ont plutôt intérêt à rester souder. Se disputer et se battre ne les aidera pas, au contraire. Après s’être fait repousser, il suit du regard la jeune fille qui s’éloigne pendant quelques secondes, avant de reporter son attention sur Sasha. Il se rapproche d’elle, examinant ses blessures.

« Ecoute, Sasha. Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé à ce pauvre homme, tu n’as tué personne, tu entends ? Et comme je viens de le dire, un rien aurait pu attirer l’attention de nos poursuivants. »

Le jeune homme regarde autour de lui, à la recherche de produits de soin. Des pensements, des bandages, n’importe quoi. C’est censé être un camp de soin, après tout. La question est : Pourrait-il trouver quelque chose qui soit exploitable alors qu’il y a du sang partout ?

Quand Sasha propose de rester derrière, Glenn se déplace pour se positionner devant la jeune femme, posant doucement ses mains sur ses épaules, juste au cas où elle aurait l’idée d’essayer de le contourner.

« Non, hors de question. Personne ne reste derrière. Ni aucun de nous, ni aucun de nos Pokémon. On va réfléchir et trouver une solution, d’accord ? »

Son ton est doux, mais déterminé. Il aurait pu se proposer à la place pour faire diversion, mais s’il veut pouvoir veiller sur eux afin qu’ils sortent tous d’ici sain et sauf, il doit rester à leurs côtés.
Gringolem
Niv.13
P. de Fer
Azurill
Niv.09
Coloforce
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild


Dernière édition par Glenn Paladriel le Jeu 29 Sep - 21:05, édité 1 fois
https://zupimages.net/up/22/28/u81u.jpg[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0622_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0184_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 UcgI0Xz[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0120_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0197_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t507-glenn-paladrielterminee#8314https://be-wild.forumactif.com/t545-t-card-glenn-paladriel19551120/07/2022474
Glenn Paladriel
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01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
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InvitéInvité
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The unlucky ones
Frisquet
Nuit
Silent Nightmare

Ils fuient.

Avec rien d’autre que la lune et les faiseaux erratiques de leurs lampe-torches et portables, ils fuient; derrière eux, les créatures - peu importe ce qu’elles étaient - les poursuivant, leurs regards - vides et sans vie mais possédant pourtant cette touche de cruel amusement - braqués sur eux aussitôt que le son s’était échappé de la bouche de la jeune femme.

Une vision cauchemardesque qu’il n’aurait jamais imaginé se concrétiser se ruant vers eux, avalant dans la foulée la silhouette d’un homme, un inconnu que personne n’avait réussi à sauver - visage terrifié disparaissant sans un bruit avant qu’il n’ait dû s’en détourner - et il n’arrivait pas à comprendre-

Je veux me réveiller.

-parce qu’en cet instant, la seule chose qui faisait la moindre once de sens était la main de Noah dans la sienne, s’accrochant à lui alors que l’autre garçon le traînait dans son sillage en une course-poursuite effrénée. Un point d’ancrage alors qu’il s’enfonçait dans la nuit, aveugle à tout ce qui n’était pas l’herbe et les cailloux sous ses semelles, mettant un pied devant l’autre, encore et encore - oh, il ne pouvait pas tomber, pas ici, pas maintenant -, vacillant et pas assez rapide. Tête trop vide et trop pleine à la fois, pensées s’entrechoquant contre les parois de son crâne en un désordre chaotique de ‘qu’est-ce qui se passe’ et ‘s’il-te-plaît, me lâche pas, reste avec moi’ à peine étouffée sous une terreur comme il n’avait encore jamais ressentit.

Parce que Liang avait été effrayé dans sa vie - murs immaculés et chambres d'hôpital stérilisées, yeux écarlates et verre brisé -, et si la peur n’avait pas toujours le même goût, ne lui écrasait pas toujours la poitrine de la même manière, ça n’avait jamais été comme ça et-

J’ai peur.

-même alors qu’ils arrivent enfin à destination, il était impossible de se soustraire à l’affolement parce qu’ils ne pouvaient pas entrer. Moment d’angoisse démesurée devant une palissade verrouillée - pourquoi est-ce qu’ils s’étaient arrêté -, son emprise se ressera presque imperceptiblement sur la main de l’autre garçon, à deux doigts de s’effondrer mais s’efforçant de tenir bon parce qu’il s’avait que s’il s’écroulait, il n’arriverait tout simplement pas à se relever. C’est un regard paniqué qui finit par trouver le jeune homme qui les avait guidé jusqu’ici, ce dernier s’avérant incapable de traverser les remparts qui se dressaient entre eux et leur possible salvation-

S’il-vous-plaît.

-tandis que les secondes s’étiraient inexorablement sous le capharnaüm assourdissant de leurs poursuivants - râles et piétinement et oh ils approchaient ils étaient presque là ils allaient les rattraper comme ils l’avaient fait avec l’inconnu-

Puis finalement un crack - fracas de pierre contre bois et métal - et ils étaient finalement de l’autre côté.

Tous les six - seulement six alors qu’ils auraient pu être sept -; Noah - toujours à ses côtés - et Kiya - leur hurlant de venir l’aider, timbre perçant et ébranlé - et leurs trois autres compagnons d’infortune - soulevant et poussant tout ce qu’ils pouvaient attraper afin de bloquer la palissade. Ses pokémons; Adaline flottant au-dessus son épaule, Kayla accrochée à l’une de ses branches, petits yeux ronds écarquillés et-

Un moment d’incertitude paniquée avant que ses yeux ne se posent sur la petite silhouette jaune d’Auguste, le Pikachu fixant la porte par laquelle ils venaient d’entrer, étincelles  parcourant son corps et dansant dans sa fourrure, hérissé et en colère mais présent.

Éléments disparates ajoutés à une barricade précaire, membres flageolants et silhouette sur le point de s'affaisser, ce n’est que quelques instants plus tard que, alors qu’une voix s’élèvait derrière lui - Kiya’na…? -, Liang les remarqua enfin. Les traces de pourpres et d’écarlates parsemant ce qui, au lieu d’un refuge temporaire, semblait n’être qu’une pièce de plus de ce puzzle macabre dont le sens continuait de lui échapper parce que oh, c’était du sang et-

Les doigts de Noah se glissèrent soudainement hors des siens, teint pâle - plus pâle qu’il l’avait vu de toute sa vie -, équilibre vacillant alors qu’il s’éloignait en une suite de mouvements désordonnés, semblant plus effrayé qu’il ne l’avait été de l’autre côté; et c’est sans la moindre hésitation que Liang le suivit.

Un pas, puis un autre et un autre avant qu’il ne rejoigne son ami, s’écrasant lourdement à ses côtés dans la cacophonie ambiante - il ne savait pas quoi faire -, une main suspendue à quelques centimètres de la forme de l’autre garçon -  il ne savait pas quoi faire -, sentiment d’impuissance montant en lui telle une marée alors qu’il le regardait trembler par terre, une litanie de c’est quoi? et de on est où? s’envolant de ses lèvres exsangues - il ne savait pas quoi faire mais il devait au moins essayer même si le fragile équilibre auquel il avait réussi à se raccrocher était sur le point de s’effondrer, était peut-être déjà en train de s’effondrer-

Le souvenir éphémère d’une main dans ses cheveux - chaleur et réconfort et ‘je suis là’ -, et finalement, Liang déposa la sienne sur la tête de l’autre garçon, contact doux, léger alors qu’il laissait ses doigts glisser dans sa chevelure en pagaille.

-Ça va aller. T’es o-okay, murmura-t-il d’une voix étranglée, pâle copie des paroles de réconfort qu’on lui avait offertes plus tôt, pas assez mais qui allaient devoir être suffisantes parce qu’en cet instant, c’est tout ce qu’il était en mesure de donner. Ç-ça va aller- ses mots, à peine audible - est-ce que l’autre garçon arrivait même à l’entendre? - se coinçant soudainement au fond de son oesophage alors qu’il pouvait sentir ses yeux commencer à brûler, pression grimpant dans sa poitrine et une boule, déjà si familière, naissant au fond de sa gorge et y enlisant tous les mots qu’il aurait voulu partager.

Cette impression que, s’il essayait de continuer, il allait se mettre à pleurer.

Mais il le fallait, parce que son ami avait besoin de lui et rien ne faisait de sens et pourtant, s’il pouvait faire quelque chose - n’importe quoi -, il devait au moins essayer.

-Ç-ça va a-aller- continua-t-il avant que sa voix ne se brise soudainement, s’effritant sur la dernière syllabe alors que les larmes commencèrent enfin à tomber, lui échappant en un mixte de sanglots à peine contenu et de souffle paniqué; en une main qui se soustrayait aux cheveux de son ami pour venir s’accrocher à sa veste, bras s’enroulant autour de sa cage thoracique.

Parce qu’il avait essayé mais il ne pouvait pas, ne pouvait plus; trop ébranlé pour arriver à se ressaisir alors ils n’avaient pas une seule seconde à perdre, trop terrifié pour faire autre chose que de fondre en larmes sur le sol avec une horde déchaînée à deux doigts de ravager leur abri temporaire, mais pas suffisamment pétrifié pour ne pas être saisi de cette culpabilité dévorante face à sa propre inutilité.

Il ne voulait pas mourir - pas comme lui, pourquoi est-ce que c’était arrivé, pourquoi pourquoi -, et pourtant cette même pensée, répétée tel un leitmotiv lancinant, paralysait son corps, son esprit, l’empêchant de faire quoi que ce soit d’autre que d’essayer de respirer alors qu’il avait l’impression d’étouffer.

Puis une voix - familière - et une autre - éloignée, méconnaissable -, perçant l’étau de panique, d’incompréhension, de terreur qui comprimait sa poitrine, brûlait au fond de ses entrailles et enserrait son coeur affolé dans une douloureuse étreinte, - oh, ça faisait mal - poigne d’acier sous son sternum - ça faisait mal - et entre les os fragiles de sa cage thoracique - ça faisait mal. Un amalgame de mots à peine entendus; je vais sortir et ...ya’na, moi, A- Adaline, aussi. On est… et ...pourrez vous enfuir-, paroles auxquelles il fit de son mieux pour s’accrocher sans réellement en comprendre une seule.

Un réconfort ; une distraction de l’horreur de l’autre côté et du tumulte à l’intérieur.

Une inspiration, un regard se levant lentement; Noah, debout devant lui - viens avec moi - silhouette oscillante et agitée de tremblements - une main tendue, rouge et poisseuse -, visage pâle et strié de larmes - suis-moi - mais toujours là, et à l’orée de sa vision-

L’ombre d’un mouvement qu’il ne remarqua que parce qu’il était si habitué à sa présence, parce qu’il avait besoin de chaque parcelle de soutien auquel il pouvait s’agripper; une forme spectrale, deux yeux d’un rouge luminescent le dévisageant avant de se détourner, détermination gravée sur son visage d’écorce alors qu’elle observait l’une des tentures d’où provenait la sinistre symphonie de râles gutturaux. Une tenture qui n’allait pas pouvoir les retenir une fois les remparts éventrés, tout comme elle n’allait pas empêcher un fantôme de la traverser et de partir afin d’essayer de distraire ces créatures et-

Non.

Le souvenir d’un Mangriff, d’Adaline qui avait fait tout ce qu’elle avait pu pour aider même si elle ne savait pas comment, ne savait pas combattre mais voulait toujours essayer de le protéger et-

Non.

Images, visions of horror d’un cauchemar qui était à deux doigts de basculer vers la réalté dansant dans son esprit ; Adaline, disparaissant pour ne plus jamais revenir parce qu’elle en était incapable ; Adaline, se transformant en autre chose, quelque chose de différent et terrifiant ; Adaline, brisée détruite en pièces morte morte morte-

-Non, un murmure, une supplication presque inaudible et pourtant, elle l’entendit; ralentit - s’arrêta.

Hésitation palpable dans ses yeux écarlates, elle envoya un dernier regard en direction du fracas incessant avant de flotter vers lui; en sécurité, pour l’instant.

Doucement, un poids à peine perceptible atterrit sur son épaule, la main minuscule de son Flabébé se posant sur l’une de ses joues en une tentative vaine de le rassurer; un geste qui lui aurait sans aucun doute arraché un sourire en d’autres circonstances mais qui, en cet instant, ne faisait que raviver les pleurs qui ne voulaient pas le lâcher parce que s’il ne s’en sortait pas, qu’est ce qui allait lui arriver.

Laissant échapper une expiration qui se perdit dans les larmes qui lui serraient toujours la gorge, il finit par se saisir de la main de l’autre garçon, se redressant lentement sur ses jambes flageolantes, son besoin de contact prévalent sur toute hésitation qu’il aurait pu avoir envers le sang qui la recouvrait.

Même si l’autre garçon tremblait autant que lui, il se sentait moins seul avec quelqu’un à ses côtés.

Puis c’est vers le reste du groupe que son attention défaillante fini par se porter; sur les lignes tendues de leurs silhouettes, l’expression de leurs visages qui, alors qu’il regardait chacun d’entre eux de ses yeux larmoyants, lui indiquèrent que quelque chose n’allait pas. Quelque chose qui n’avait rien à voir avec la clameur de corps s’écrasant inlassablement contre une palissade sur le point de se fracasser, avec le sang sur le sol, sur les murs, sur les instruments médicaux.

Kiya’na, à l’écard des autres, semblant animée d’un mixte de fureur et de détresse - qu’est-ce qui s’était passé -, les deux hommes aux côtés de l’autre jeune femme, Charibari attaché à son bras et mains sur ses épaules comme si on cherchait à l’empêcher de s’éloigner, de sortir, de partir-

Coeur s’écrasant au fond de son estomac - cauchemar dans lequel il ne faisait que s’enliser de plus en plus à chaque moment passé - et échos de phrases fragmentées tout juste enregistrées - je vais sortir’, qu’elle avait dit - Liang resta figé durant plusieurs secondes interminables, immobile si ce n’était du tremblement qui parcouraient ses membres et les sanglots qui secouaient toujours sa poitrine douloureuse, son regard fixé sur la jeune femme. C’était hors de question- elle ne pouvait pas-

Elle ne pouvait pas.

Soudainement sourd à la discussion fusant autour de lui - il ne voulait pas en entendre plus -, il essuya les larmes qui continuait de couler le long de ses joues du revers de sa manche, esprit apathique, confus mais essayant tout de même de réfléchir. Les… les créatures s’étaient seulement élancées vers eux lorsque la jeune femme avait crié; l’une d’entre elles les avait vu, les avait regardé mais ils avait été ignoré jusqu’à ce que Sasha trébuche et s’effondre par terre, jusqu’à ce que son hurlement à peine perceptible n’ait alerté la horde, jusqu’à ce qu’on les entende.  

Ils ne pouvaient pas rester ici - ils devaient partir - ils avaient besoin d’une distraction - elles les avaient entendu - quelqu’un venait de dire qu’il fallait trouver une solution et peut-être que-

Dans sa poche, le portable qu’il avait empoché par habitude en un geste à peine réalisé, toujours présent - il ne l’avait pas perdu -, quelque chose que, peut-être, ils pouvaient utiliser pour essayer de fuir ailleurs; n’importe où sauf ici.

Doigts malhabiles et vision embrumée malgré ses lunettes, Liang fini par déverrouiller son portable de sa main libre, reniflant alors que ses yeux humides parcouraient l’écran lumineux, coeur battant à la chamade mais membres gourds et si lents, il devait se dépêcher, pourquoi est-ce c’était si difficile. Application lancée, il ouvrit le Minuteur avant de lentement tendre son téléphone à qui voulait bien s’en saisir - s’il-vous-plaît, que quelqu'un le prenne, ils ne pouvaient pas perdre qui que ce soit -, respiration tremblante alors qu’il essayait d’attirer l’attention de quelqu’un, essayait de trouver quoi dire afin de les obliger à l’écouter alors que c’était si compliqué de parler.

Alors qu’il ne voulait rien de plus que d’aller rejoindre Kiya pour s’assurer qu’elle allait bien - est-ce qu'elle avait besoin d'aide, est-ce qu'elle avait besoin de lui -, s'assurer qu’elle n’était pas sur le point de s’effondrer - ça faisait mal de la voir comme ça.

-O-on pourrait…  s-si- le bruit, commença-t-il, voix chancelante alors qu’il prenait une nouvelle inspiration; c’était toujours si difficile de respirer, pourquoi n’arrivait-il pas à arrêter de pleurer. J-juste une… une alarme? P-pour dis-distraire… pas besoin de… de-

L’esquisse d’une suggestion, d’un plan à peine compréhensible mais qu’il espérait que quelqu’un allait entendre, allait considérer parce qu’il ne pouvait pas-

S’il-vous-plaît. Une imploration silencieuse ; cet espoir de ceux qui faisaient tout pour essayer de s’y cramponner. On peut pas laisser quelqu’un derrière, pas encore une fois.
Brocélôme
Niv.12
Médic Nature
Pikachu
Niv.11
Statik
Flabébé
Niv.13
Flora-Voile
(c) TakeItEzy pour Be.Wild


Dernière édition par Liang-Xue Yuan le Jeu 13 Oct - 6:57, édité 6 fois
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Ensemble des clichés complétés

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Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
04 septembre 2022

moment
(très) tard dans la nuit
it's just a part of the unknown. ❞
Un pas, deux, trois et- Un frisson. Un souffle glacé sur l’échine, une sensation de vertige qui s’écoule de l’alourdissement soudain de l’atmosphère. Sentiment déroutant d’être observé, je cille et j’ignore si c’est mon souffle ou celui des autres, un hoquet d’horreur, un sursaut, quelque chose ou seulement moi mais- Je tourne la tête.
Discordance dans les mouvements. Des ombres avancent et d’autres se sont immobilisées et- et le regard blanc s’est comme multiplié - dizaines et dizaines de rétines sans pupilles, vides et vides et vides et- Un pas en arrière.
Ouvrir la bouche mais sans un son - qu’un souffle entrecoupé qui meurt dans la nuit.

Tout semble s’être tu - sauf les battements de mon coeur et du sang contre mes tempes.

Une seconde, deux, trois ; l’homme disparaît sous la masse mouvante des corps sans âme et- Cours ! « Cours ! » Un cri ou un souffle je ne sais pas mais- cours et ma main serrée sur celle de Liang et cours cours cours cours cours réfléchis pas cours et tout droit et- non, tourne, cours, cours cours cours et j’ignore où l’on va dans la nuit sous la lune mais cours cours cours tombe pas et- je trébuche me rattrape serre serre serre la main et cours cours cours putain cours-
Le tumulte des pas et c’est nous ou c’est eux je ne sais pas te retourne pas et des tentes et des stands et des ombres des gestes du clair-obscur un fracas du bruit des râles des souffles des- courscourscourscourscours et- là-bas.
Là-bas.

Des palissades - une entrée.
Cours. Courir et ne pas s’arrêter, courir et ne pas tomber, courir et ne pas regarder - courir courir courir même si les poumons brûlent même si les jambes menacent de lâcher, courir ou mourir alors courir courir courir.
Le heurt d’un autre contre une porte close, un cri qui supplie ouvrez cette putain d’entrée et des pas des pas des bruits des râles qui se raccrochent et- Je serre cette main que je refuse de lâcher et- putain putain putain mais quelqu’un qui pousse et deux pas de côté et fracas sonore roc contre bois et putain putain putain. Trébucher, encore - s’offrir à l’ombre des murs de bois et claquement dans le dos c’est plus fort que moi je me retourne mais c’est clos.

C’est clos mais ça tremble, ça grince, ça craque ; de l’autre côté ça râle ça grogne et le bois se plaint se plainte se plaint craque craque craque et putain putain putain et barricader. Mes prunelles n’effleurent que brièvement ce qui nous entoure - meubles, chaises, bancs, tentes et « Aide-moi ! » tandis que je saisis l’une des tables (effroyablement légère pour les circonstances). Quelques pas et bruits d’acier - des choses tombent mais je ne prends pas le temps de vérifier, pas celui de me méfier. La surface est humide - il a plu ? - mais je ne m’attarde pas, je pousse la table contre la porte et puis d’autres allers-retours jusqu’à pouvoir reculer sans que l’entrée ne cède jusqu’à pouvoir-
respirer.

Je me penche en avant, le souffle court, la sueur au front au cou au dos j’ai froid j’ai chaud je tremble mes jambes cillent mais- vivant. Je lève les yeux- Liang, Kiya’na. Vivants. Je compte- un, deux, trois, quatre, cinq, six. Vivants. Six. Tant pis pour- Vivants.
Oneira couine dans ma capuche - Unseelie se blottit contre mes mollets sans un bruit. Vivantes.

Lâches doublés de connards finis mais- vivants.

« C’était… » Mon souffle m’arrache une quinte de toux douloureuse - mon coude en rempart, je tousse et tousse et respire et- J’ai mal. « C’est quoi ça, c’est- » Mais j’ai levé les yeux.

Le silence qui s’insuffle dans mon esprit précède l’exactitude de ma compréhension - comme si mon corps, peut-être la faute à l’odeur, savait déjà quelque chose que j’ignore encore. Effluve lourde, chargée, goût ferreux sur le palais ; la lune dessine les contours de tentes, de tables auxquelles on n’a pas touché et, de ça de là des reflets de lumière blanche sur l’acier- l’acier ? Un tremblement - patchwork de grisailles informes et de tâches sombres, j’approche d’un pas, de deux, et-
Je baisse les yeux, cette fois. Il n’a pas plu. Il n’a pas plu. On était réveillés tout du long et- Il n’a pas plu.
Halo blafard et jeux de lumières étranges, l’encre que mon esprit s’acharnait à voir de jais sur mes mains s’habille de carmin et je- « Oh… » Un souffle. Un murmure - voix blanche.
Je suis blessé ? Pas l’ombre d’une douleur - que mes poumons brûlants, que mes jambes éreintées. Ce n’est pas moi qui saigne. Mon coeur ne s’apaise que pour s’emballer de novueau l’instant d’après - Si ce n’est pas moi, alors, qui, alors, quoi ? Et je relève les yeux. Les tentes. Les tables. L’odeur.

Mes jambes menacent de céder mais je recule- je recule et mon souffle s'emporte, je recule et je crois que mes mains tremblent et je recule, je recule et- un craquement un râle un bruit trop près de moi dans mon dos - les palissades, les palissades, juste derrière moi - me repoussent en avant. Mon coeur bat et je cille, je tremble, ma vue se trouble- J’inspire mais je m’étrangle.

Rouge, rouge, rouge et oh, oh non, non, non, non non non - pas maintenant, pas maintenant et oh, putain le coeur au bord des lèvres je me penche en avant, secoué d’une nausée brûlante mais rien, rien, rien, pas un bruit pas un geste- qu’un vertige. Étourdissement, coton dans les jambes dans les oreilles dans le crâne, je me redresse et tout tourne et- Je m’accroupis au sol avant que mes jambes ne cèdent d’elles-mêmes. « C’est quoi ? » Un murmure - aigu. « C’est quoi ? » Une plainte - désemparée. « On est où ? » Un souffle et je mords ma langue (calme-toi calme-toi calme-toi) ; je cligne des yeux j’essaie d’y voir clair mais- ah ; je lève la main pour essuyer la larme que j’ai sentie rouler sur ma joue mais je n’achève jamais mon geste parce que rouge, rouge, rouge et poisseux sur les doigts et tout mon corps tremble quand j’essaie d’essuyer dans l’herbe et sur mes vêtements, chasser le rouge mais tout s’accroche et-

Une main, dans mes cheveux - un sursaut dans tout mon corps mais- Liang.
Mes prunelles accrochent les siennes mais partout où je regarde- rouge. Partout, partout - parce que je sens le sang qui s’accroche à mes mains et qu’il est immonde et collant et répugnant et qu’il ne part pas et- « Ça va aller. T’es o-okay » Liang. Liang, Liang, Liang. Rien que Liang. J’essaie- J’essaie de forcer mon attention sur lui, de laisser le reste s’effacer, s’effondrer. Tumulte des voix, loin, loin, loin, une colère qui ne m’atteint pas, que je ne comprends pas - comme une averse froide sur ma nuque et le vide, vide, vide.
J’inspire - c’est tremblant. Liang. Et Oneira, juste là, à portée de main- que je ne lève pas. Et Unseelie, plus loin. Là. Là. Tous les trois sains et saufs et- Respire, respire, respire. « Ç-ça va aller- »
Respire.

(Il songe, un instant, à s’abandonner à ce jeu apaisant qui commence par cinq choses que je vois mais la terreur l’en empêche - parce qu’il songe qu’après les yeux de Liang, il verrait forcément tout ce qu’il tente de fuir ; tout ce dans quoi voir le jetterait de nouveau. Non- Il doit être aveugle et sourd ; et plus rien d’autre ne doit exister que son ami qui s’acharne à reproduire les gestes qu’il lui a plus tôt destinés.)

« Ç-ça va a-aller- » Et sa voix se brise.
Sa voix - ta voix. Je cille - je te vois. Toi, au milieu du tumulte ; toi, au milieu de l’orage qui gronde, au loin, mais que je ne saisis pas. Toi- Toi, ta main qui s’enfuit et- le froid. Toi, qui te brises sous mes yeux ; toi, qui cèdes sous le poids de tout ce dont j’avais juré d’essayer de te protéger, toi, qui cèdes sous le poids de tout ce face à quoi je suis impuissant et désemparé.
Ça devait pas arriver. C’était pas censé arriver. Ça devait pas-
Toi-
Toi, qui as besoin de moi.

Je tends la main dans ta direction- Mais mon geste demeure en suspens et mes prunelles effleurent mes doigts. Rouge, rouge sang, vermeil poisseux, carmin immonde, rouge collant. Je me force à avaler une goulée d’air pour ne pas perdre de nouveau pied - je me retiens d’essuyer les larmes que je sens toujours brûler mes rétines et dévaler jusque dans mon cou. « Liang… » Un souffle. « Liang, regarde-moi. » Ma voix tremble - je murmure pour qu’on entende moins mes intonations faillir, pour les tenir mesurées. Parce que si je me brise encore, comment t’aider ? « Ça… Ça va aller, okay ? Regarde, on- On est là, d’accord ? Kiya’na- » Un regard alentours- Non. Liang. Toi. Rien que toi. « Kiya’na, moi, A- Adaline, aussi. On est tous là, on va bien. » Qui est-ce que j’essaie de convaincre ? « Ça va aller. On… Je suis là. » Je suis là - avec ma gorge nouée, mes mains poisseuse, des stries salées sur les joues, mon coeur qui bat trop fort et tout le bordel dans ma tête.
Mais je suis là.
Je suis là, de l’autre côté des palissades qui craquent - du bon côté. Pas sauvé. Mais toujours en vie.
Je suis là - t’es là. C’est tout ce qui compte, pas vrai ?

« On- On doit continuer, Liang. Je- Viens, faut qu’on- On doit bouger. On doit- Rejoindre les autres. » Je me relève - je cille. Tout entier, je tangue comme au bord du vide. Mais je suis debout. « Viens avec moi. » J’essaie de raffermir ma voix - d’avoir l’air sûr de moi.
Parce que les gens qui donnent l’air de contrôler la situation sont rassurants - et que si on flanche tous, il reste quoi ? Ne rien regarder. Je garde les yeux obstinément baissés sur toi et- tant pis. Je tends la main - j’ai besoin de toi. « Suis-moi. »

Même si je pleure, même si ma main tremble, même si la force de mon emprise ne sait plus te retenir comme avant.
Suis-moi - je ne te laisserai pas derrière moi.

Secondes perdues - le regard de Liang en direction d’Adaline et quelque chose que je ne comprends pas, un « Non » un murmure et le Brocélôme renonce, renonce et revient et- Oh. Oh.
La main de Liang saisit enfin la mienne, et il se relève. Tremblant, maladroit, tout mon corps menace de lâcher et c’est comme si le sien aussi mais- On est debout. On est debout - et tant qu’on tient debout, tant qu’on est vivants, on peut tout affronter.
Tout - tout, jusqu’au jour levé.

Doigts entremêlés, Oneira récupérée et perchée dans ma capuche, Unseelie plus si éloignée, c’est pas après pas qu’on rejoint le groupe et- Je ne suis pas certain de ce que je vois. De Kiya’na à l’écart, de l’autre qu’on retient, de l’hématome qui s’étire déjà sur la peau blanche, des mots qu’on échange et- « C’est… stupide de se sacrifier. » Je souffle, las et amer. « …Si c’est à cause de l’autre type, là-bas, c’est encore plus débile. Si… Si tu proposes ça, c’est qu’t’as vraiment- rien compris. » J’essuie ma joue, d’un revers de manche rageux, d’une parcelle pas imbibée de sang, et mes prunelles échouent sur Kiya’na, plus loin.

Kiya’na. Celle qui voulait sauver. Celle qui ne voulait laisser personne derrière. C’est pour ça ? C’est pour ça que tu pleures ? C’est pour ça qu’elle pleure ? C’est pour ça qu’il n’émane de toi que des vagues de douleur, de colère, de rage, de détresse ? C’est pour ça qu’elle saigne ? C’est pour ça qu’elle veut partir ?
Je détourne le regard, le pose sur Liang, à mes côtés. Sur son portable tendu en avant, les mots tremblants qu’il éparpille. « … Est-ce que- Est-ce que quelqu’un est capable de le lancer suf- suffisamment loin ? Et en- En visant comme il faut…? » Parce qu’on n’aura probablement qu’une seule chance. Kiya’na ? L’un des garçons ? Celui- Celui qui tient celle qui veut partir ? Plus je m’attarde sur ses traits, plus je songe- Je ne l’ai pas déjà vu ? Calléis, peut-être ? Je secoue la tête. Plus tard - plus tard.
« Ki… Kiya’na ! On- On a besoin de- de toi pour la suite. » Ma voix tremble, se brise, s’étouffe mais je refuse de ciller, de plier, de me laisser aller à reconnaître que je pleure et que je ne voudrais que m’effondrer. « Reviens par là… » Et je te tends ma main libre dans sa direction, même si elle est loin, loin, loin- qu’à quelques pas mais la distance paraît infranchissable.

Reviens.
Reviens - parce que c’est comme ça qu’on a dit qu’on continuerait. Reviens parce que c’est nous trois contre l’adversité.
Reviens - j’ignore où tu t’es perdue mais, reviens parce que ta place est ici.
À nos côtés.
(L’orage, la vague, la flamme.)
Pour toutes les heures qu’il nous reste - jusqu’à l’aube levée.
mimiqui
fantômasque
niveau 26
spododo
pose spore
niveau 16
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
espèce
talent
niveau 00
- Noah… fuit, comme les autres, en entraînant Liang avec lui.
- Il aide à barricader dans la précipitation.
- Une fois ceci fait, il remarque le sang sur ses mains et commence à paniquer.
- Liang l’aide à se calmer, et puis Noah l’aide à son tour, parce que #RIP le #Breakdown général.
- À peu près OK, ils reviennent vers le groupe.
- Noah comprend qu’à moitié la situation, il reproche à Sasha de songer au sacrifice, accepte la proposition de Liang mais cherche quelqu’un capable de lancer le téléphone de façon stratégique pour pas les mettre encore plus dans la panade.
- Il essaie d’inciter Kiya’na à revenir vers eux et lui tend la main mais il sait pas comment l’aider.

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https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
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03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
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Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 4 septembre 2022...
Les secondes s’égrainent déjà entre les doigts de Liang.
Elles suivent les grondements gutturaux de vos assaillants; s’amenuisent à chaque coup porté contre la porte. Ça craque, grince et hurle tout autour de vous.
Ça ne s’arrête pas – ça ne s’arrêtera pas.
L’acharnement est tel que le bois s’impatiente, menaçant de rompre la promesse qu’il vous a fait de toujours vous protéger… Car ce ne sera pas le cas. D’ici une poignée de minutes, il cédera; vous livrera en pâture aux créatures qui l’auront prostré. Il n’a pas le choix.

Les prémices de cette guerre-là ne mentent pas.
Même les secondes que vous grattez vous rapprochent des fatalités…


La pénombre est telle que les créatures ne remarquent pas l’objet qui traversent la barricade sur laquelle elles abattent corps et poings. Les secondes qui précèdent l’alarme s’additionnent comme tout autant d’éternités; le sang tambourine contre vos tympans – si fort et régulier qu’il en couvrirait presque la cacophonie qui dévore vos pensées.
Animal.
Non, pire qu’animal.
Bestial.
Quoi qu’on leur ait fait, ces gens-là ne sont plus humains. On a matraqué leur humanité; volé leurs dernières trace de sensibilité. La coquille a si bien été éventrée puis vidée qu’il ne reste qu’un fragment d’instinct pour dicter les grandes lignes d’une conduite qui ne répond plus à l’ordre de la lucidité.

La réalisation est d’autant plus saisissante lorsque, enfin,  le bourdonnement sonore et désagréable – quelque peu banal, même – de la minuterie résonne au travers leur chorale erratique; provoquant l’arrêt automatique de tous les coups portés à votre muraille de fortune.
Ne tardez pas trop.
Déjà, vous entendez les bruits de pas s’éloigner; le froissement de l’herbe sous leurs pieds.,
Fuyez.

À l’extérieur, l’état des planches relève de l’horreur.
Leurs ongles ont creusé d’informes plaies sur le bois, leurs os se sont brisés contre les remparts qui y vous soustrayaient; chaque partie de leur corps s’est acharné à faire plier, ployer, céder… Et là où les plus tenaces se sont obstinés, des éclats d’hémoglobine grâce auxquels vous réalisez que rien ni personne ne les arrêtera. Ils se détruiront pour vous avoir.

Les grondements de la horde, non loin, vous arrachent à votre contemplation silencieuse.
Pressez le pas.

Devant vous se dresse déjà le vieux temple en ruines que vous aviez tous remarqué un peu plus tôt dans la journée. C’est le bâtiment – restes effondrés, vestiges de ce qu’il a été – le plus imposant de l’île.
Ses tours se dressent encore malgré les décennies, vous dominant de leur hauteur quasi religieuse; comme si elles s’appétaient à soumettre les cieux; à défier dieu.

Toute la journée, vous avez vu des scientifiques y entrer et en sortir.
Toute la journée, les activités du personnel y ont convergé.
Toute la journée, vous avez su que c’était là-bas qu’ils étaient logés…

Et pourtant, jamais le doute n’a torturé vos tripes de cette manière; jamais il ne s’est insinué avec une telle perfidie entre vos certitudes et vos pensées.

Tout est si calme, soudainement.
À l’intérieur, il n’y a plus rien des lumières que vous aviez crû apercevoir; plus rien de la vie que vous pensiez y surprendre. Il n’y a que le silence et la pénombre ambiante, celle qui lèche les murs fissurés; celle qui vous empêche de voir à plus de quelques mètres devant vos pieds.
Les pierres, pour la plupart effondrées, laissent siffler l’air entre leurs failles. Avez-vous pris la bonne décision? Sous vos yeux, le temple se divise en deux.

Les deux couloirs, en tout point identiques, sont complètement rongés par l’obscurité…
Impossible de prédire l’origine de ce qui vous y attend.
À votre tour de choisir...
Choix 1. En tendant l'oreille vers la gauche, vous entendez ce qui ressemble à un murmure étouffé, lointain, presque chimérique. C'est forcément la bonne direction, n'est-ce pas ?

Choix 2. ... À moins que la réponse ne soit à droite ? Votre regard a été attiré par une ombre, un mouvement ; une fuite. S'il n'en reste qu'une étrange sensation, c'est qu'il y a nécessairement quelque chose à en tirer, non ?
Précisions
Récapulatif des votes de la semaine dernière:

Liang a demandé à rejoindre le Quartier Général de l’Organisation.
Noah a demandé à rejoindre le Quartier Général de l’Organisation.
Sasha a demandé à rejoindre l'Étrange Colisée.
Glenn a demandé à rejoindre l'Étrange Colisée.
Kiya'na a demandé à rejoindre le Quartier Général de l’Organisation.
Lucas a demandé à rejoindre le Quartier Général de l’Organisation.

Même fonctionnement cette semaine.
Bonne chance pour la suite !

Concernant les délais, vous avez jusqu’au DIMANCHE 9 OCTOBRE, 18H FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.
https://i.servimg.com/u/f24/18/99/97/34/wilder10.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball2877892916203/12/20216446
Wilderness
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02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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The unlucky ones
Frisquet
Nuit
Silent Nightmare

Le temps pouvait parfois être quelque chose de terrifiant.

Une vérité qu’il avait fini par apprendre lorsque un jour de plus qui passait - avancement inexorable du temps que rien ne pouvait ralentir, que rien ne pouvait arrêter, même pour un instant - voulait toujours dire un jour de moins qu’il allait pouvoir passer avec elle.

Et ici, maintenant, dans un présent dont il ne voulait rien de plus qu’échapper - rien de plus que se réveiller -, le temps semblait trop et trop peu à la fois. Comme si chaque grain de sable s’écoulant de ce sablier infernal portait avec lui les traces d’une éternité - silhouette tremblante et yeux brûlants, coeur se débattant dans sa poitrine et souffle qui ne voulait pas venir, téléphone à la main alors qu’il attendait que quelqu’un, n’importe qui, ne le prenne - et que chaque poignée de sable qu’il essayait de retenir lui glissait aussitôt d’entre les doigts - bientôt ce serait trop tard, le bois allait céder craquer briser et plus rien n’allait pouvoir les sauver. Comme s’ils étaient suspendus entre le prélude de ce qui s’avèrerait peut-être être un salut éphémère - y avait-t-il un endroit sur cette île où ils pouvaient fuir sans être rattrapé - et la précipitation de leur mort précoce;  parce que si ça ne fonctionnait pas, s’ils ne s’y prennaient pas au bon moment, ces derniers instants allaient être leurs derniers.

Puis soudainement, le son de métal fracassé à l’intérieur, résonnance distordue de la cacophonie de l’autre côté; Kiya, détruisant l’une des chaises qui n’avait pas été utilisée pour fortifier la palissade, armes improvisées distribuées à Noah et aux deux jeunes hommes qui les accompagnaient; et Liang, observant les procédés d’un regard humide, épargné par son amie d’avoir à s’en saisir.

Et enfin, son portable retiré de son emprise faiblarde - cet inconnu blond dont il ne connaissait toujours pas le nom -, l’appareil jeté par-dessus les remparts - oh Arceus, s’il-vous-plaît, faites que ça fonctionne, il fallait que ça fonctionne -, puis une seconde et une autre et une autre et-

Le son ; le silence - l’alarme, mettant fin au vacarme retentissant de corps s’écrasant contre une barrière sur le point de céder, telle une violente marée qui, à chaque moment écoulé, avait menacée de les engloutir.

Et encore une fois, dans l’obscurité ambiante d’une lune tamisée, ils s’enfuient.  

Ils s’enfuient parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix, parce que rester voulait dire crever. Ils s'enfuient parce que comment pouviez-vous faire face à une force qui n’hésitait pas à se briser afin de vous dérober cette étincelle de vie qui semblait leur manquer. Ils s’enfuient parce qu’ils ne pouvaient pas finir comme lui, silhouette sans voix, visage sans nom, terrifié et abandonné, laissé derrière parce que personne n’avait pu le sauver.

Et dans les tréfonds de son esprit, l'image fugace de son père - qu'est-ce que ce dernier allait faire sans lui - et l'écho des mêmes pensées agitées qu'il passait parfois des heures, tard le soir, dans son lit à ressasser; a-t-il, nos derniers mois passés dans cette famille éclatée, réalisé qu'il n'y avait parfois personne d'autre que lui à la maison, a-t-il remarqué la différence dans le silence qui planait entre ces murs lorsque le besoin d'être ailleurs, de ne pas être seul se faisait presque étouffant.

Si c'était réellement la fin et qu'il laissait son père seul derrière lui, combien de temps avant que son monde ne s'écroule comme il l'avait fait après la mort de sa mère ; combien de temps avant que ça ne l'entraîne six pieds sous terre, lui aussi.

Et donc, ils avancent - ses poumons brûlant d’un souffle haletant, hors d’haleine mais incapable d’arrêter cette course effrenée, contraint de courir encore et encore et encore parce qu’ils ne pouvaient pas s’arrêter pas ici pas maintenant -, membres douloureux et ankylosés  - fourmillement aux bouts de ses doigts et statique parasitant son esprit - gelé et transi jusqu’au centre de ses os fragile et de son noyau tressaillant.

Puis un bâtiment; tours de pierre dressées dans la noirceur, ombres et murs protecteurs, abîmés et craquelés et en partie effrités mais solide. Et tout autour d’eux, le silence, presque assourdissant après la terrible cacophonie, presque aussi étouffant que l’obscurité qui planait entre ces murs ruinés par le temps derrière lesquels ils venaient de se réfugier.

C’est avec un frisson que Liang essuya une nouvelle fois ses larmes du revers de sa manche, ensserant sa poitrine de son bras libre - parce qu’il n’était pas blessé mais la douleur refusait de le quitter, stress et anxiété se propageant sous son sternum à chaque battement de son coeur affolé - alors qu’il suivait les autres dans l’entrée du temple avec rien d’autre que quelques faisceaux lumineux épars pour les éclairer.

Au coin de sa vision embrouillée, une silhouette; Sasha, avec eux, toujours là. Quelques pas oscillants, un h-hey… tout juste murmuré; un je suis content que tu sois là, caché dans une main doucement saisie durant quelques secondes, un s’il-te-plaît, ne part pas dans un regard larmoyant s’égarant sur les traits d’un visage qu’il arrivait à peine à deviner dans la pénombre mais qui, il le savait, allait briser quelque chose en lui si jamais il en venait à disparaître avant la fin de la nuit.

Ils ne pouvaient pas laisser quelqu’un derrière, ils ne pouvaient, ils ne pouvaient pas-

Puis quelques pas de plus alors que son ami continuait d’avancer, le suivant sans hésiter tel un pantin au bout d’un fil jusqu’à ce que, finalement, ils s’arrêtent. Pas longtemps, mais assez; assez pour essayer, échouer, essayer à nouveau et presque parvenir à respirer; assez pour prendre de ses doigts tremblants la bouteille que Noah venait de lui tendre; assez pour lentement, délicatement, se saisir du poignet de l’autre garçon et laisser l’eau couler sur ses mains recouvertes de sang rouge et collant, gluant, poisseux.

Parce que son ami en avait plus besoin que lui - figure vacillante et traits blafards et c’est quoi s’extirpant d’une voix écorchée -, parce que même s’il ne savait pas quoi faire d’autre - inutile, toujours inutile dans ces situations teintées de violence lorsqu’on avait besoin de lui - il devait essayer, devait aider, d’une façon ou d’une autre.

Même si aider ne voulait pas dire briser la serrure d’un rempart se dressant entre eux et un semblant de sécurité, ne signifiait pas les guider vers un refuge temporaire, que ça ne prenait pas la forme du je vais vous protéger résolu de Kiya’na, du je reste avec toi de Noah et du je vais les distraire de Sasha, mais plutôt ces fragments de réconforts qui ne servaient peut-être à rien mais qu’il ne pouvait s’empêcher de partager.

Même si, une fois ses propres mains lavées, respiration hoquetante et larmes continuant de s’écouler sur ses joues, c’est d’une poigne tremblante qu’il agrippa l’un des pans de la veste de Kiya; une forme silencieuse, frêle et incertaine mais présente.

Une tentative maladroite de lui laisser savoir qu’elle n’était pas seule; que malgré tout, il était là.

Puis un bruit, à peine audible mais aussi étrange qu’inquiétant - qu’est-ce que c’était - et une ombre disparaissant à l’orée de sa vision le faisant lever brusquement la tête, silhouette se recroquevillant sur elle-même alors que l’emprise qu’il avait sur la veste de la jeune fille et sur la main de Noah se resserrait presque imperceptiblement. À ses côtés, la lueur ardente de deux yeux rougeoyants - une promesse de protection qui l’emplissait d’une frayeur sans nom -, l’esquisse d’une queue en forme d’éclair et d’étincelles dans l’obscurité, la fragrance rassurante de fleurs dans l’air.

-E-est-ce que v-vous… laissa-t-il échapper en un murmure ténu, tremblant, effrayé, le reste de ses mots s’envolant avant même qu’il n’arrive à les prononcer.

Dans sa voix, cette angoisse envahissante dont la pression suffocante ne faisait que s’accumuler, parce que pour chaque moment de paix gagné, chaque instant de répit auquel il parvenait à s’accrocher avec une force défaillante qu’il savait n’allait pas durer - se cramponnant au bord du précipice parce que lâcher prise voulait dire tomber dans le gouffre d'une panique dévorante et il ne pouvait pas, pas une nouvelle fois -, quelque chose d’autre semblait toujours les attendre à chaque tournant.

-Kiya…? ajouta-t-il au bout d’un court instant, si bas qu’il pouvait à peine s’entendre par-dessus les battements trop rapides de son coeur; une question et une affirmation, où est-ce que tu vas et ne pars pas sans moi.

Parce que lentement, la réalisation insidieuse qu’avec cette horde de créatures derrières eux - combien de temps avaient-ils avant que leur distraction improvisée cesse de fonctionner, avant que son portable ne soit plus qu’un amas épars de verre brisé et de métal disloqué, réduit en pièces par cette même brutalité qu’elles avaient démontrées contre les remparts de leur hâvre précaire et que finalement, on finisse par les retrouver - il n’y avait pas d’autre chemin que vers l’avant.

Pas d’autre choix que de s’enfoncer dans un inconnu qui était peut-être pire que l’horreur dont ils venaient de s’échapper, parce que sous le couvert de la nuit et le regard austère d’une lune impitoyable, quand est-ce que le cauchemar allait enfin se terminer?
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Dernière édition par Liang-Xue Yuan le Sam 8 Oct - 7:49, édité 2 fois
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3 septembre 2022
Silent nightmare

Ton visage, d'ordinaire si souriant, ruisselle des larmes qu'elle t'a fait sortir. Ta pommette commence déjà à bleuir, peut-être même à violacer. Tu as mal. Tremblante, tu portes la main à ta joue, mais tu l'enlèves rapidement. Le simple frôlement te donne envie de hurler. Et tu as peur qu'elle ne te tue pour de bon si tu fais le moindre bruit. Dire qu'elle te fait plus peur que ceux qui sont dehors, c'est un euphémisme. A cet instant, tu préférerais être face à eux plutôt que face à elle alors que tu la regardes pour surveiller ses mouvements et t'assurer qu'elle ne s'approche pas de toi. Pas de trop près, en tout cas.

Ta main se porte à tes lèvres et tu la retires rougie. Tu t'es ouvert la lèvre. Sans doute rien de trop grave. La vue du sang ne te fait, en général, pas peur là, pourtant, c'est l'inverse. T'écorcher en tombant, tu l'as déjà fait. Tu le fais encore régulièrement. Mais ça, c'est la preuve que tu as été agressée. Et à ce simple souvenir pas si lointain, tu es prise de tremblements. Tu n'arrives même pas à demander à Glenn ou à Lucas de te lâcher. Pourtant, tu as envie de fuir. Fuir cette fille. Fuir ton agresseur. Tu n'as aucune envie de rester là, avec eux. Qu'ils t'oublient. Qu'ils partent sans toi. Ce serait encore ça le mieux. Mais Lucas ne te lâche pas. Lucas veut t'entrainer. Le seul moment où tu réagis, c'est quand elle, Kiya s'approche avec une barre de fer. Tu te débats dans l'étreinte des deux garçons, jusqu'à te libérer et tu recules contre le mur, pour te mettre hors de sa portée. Tu ne veux pas qu'elle t'approche à nouveau. Tu trembles des pieds à la tête dès qu'elle te regarde. Tu détournes le regard, te rapproche de Pasha qui semble prêt à se jeter sur elle si elle fait mine de te vouloir à nouveau du mal. Il n'a pas eu le temps de réagir, avant. Mais cette fois, il se tient prêt. Toi, tu es tétanisée. Au point qu'il faut que Lucas te prenne par la main pour que tu parviennes à bouger et à fuir avec eux. Sinon, tu serais restée là, dans cet ancien centre pokemon.

Pasha se cale derrière toi pour te pousser alors que Lucas te tire. Tu trébuches, plusieurs fois et ton petit pokemon finit par te passer par dessus sa tête, sur son dos. C'est bien la première fois que tu te retrouves sur lui, même si tu sais qu'il peut porter jusqu'à cinq tonnes. Au moins, tu ne ralentis pas le groupe. Au moins, il est rassuré: tu ne l'abandonneras pas. Ce n'est que lorsque vous arrivez près du temple qu'il s'arrête pour que tu puisses descendre. Ce que tu fais. Maladroitement. C'est à cet instant qu'une main inconnue s'empare brièvement de la tienne. Tu sursautes, tournes la tête et, alors que tu t'apprêtes à arracher ta main de cette si douce emprise, tu reconnais le plus jeune du groupe, Liang. L'innocent. Tu lui adresses un pâle sourire alors que tes sourires suffiraient d'habitude à réchauffer une pièce entière. Sa douceur est un baume sur ton coeur meurtrit. Tu voudrais pouvoir faire plus, mais tu en es incapable. Tu ne peux pas le rassurer, tu en es incapable. Mais tu presses sa main dans la tienne avant de le relâcher.

Tu rechignes à avancer plus loin, à t'enfoncer dans ce goulet sans fin. Car c'est ce que cela évoque pour toi. Surtout qu'à présent, elle est armée. Les garçons aussi. Mais elle, surtout. Les autres ne te fond pas peur. Même eux, là, dehors, te font moins peur qu'elle. Tu plantes tes pieds dans le sol lorsque le couloir se divise en deux, regardant derrière toi, là d'où vous venez, là où eux se trouvent. Se sont ils engouffrés derrière vous? Tu n'en sais rien. Tu ne veux pas le savoir. Mais aucun des deux chemins ne te tente. "Je veux rentrer à la maison" murmures-tu, dans un souffle. Probablement que personne n'a pu t'entendre. Tant mieux. Ca veut dire qu'elle ne t'aura pas non plus entendue. Et qu'elle ne reviendra pas te dire encore une fois que tu es une meurtrière et que c'est toi qui aurais dû être à la place de cet inconnu.
Charibari
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Les aventuriers
Au beau milieu de nulle part
03 Septembre
Silent Nightmare

L’attention de Glenn se porta sur les deux adolescents venus les rejoindre. Doucement, un plan se met en place. L’idée, c’est d’utiliser le téléphone de Liang-Xue pour provoquer du bruit afin de distraire leur poursuivants.

« C’est une excellente idée ! »

Le jeune homme ne peut qu’approuver. Ils ne peuvent pas rester ici, avec leur protection en bois qui menace de céder à tout moment. Une diversion qui leur permettrait d’échapper à leur poursuivants était exactement ce dont ils avaient besoin.

Et une fois le téléphone lancé par l’ami de Sasha, il n’y a plus qu’à attendre.

Pendant ce temps, Glenn regarde l’arme de fortune qu’il tient. Entre ses mains, le pied d’une chaise que lui a donné la jeune fille, Kiya’na (il lui semble avoir entendu Noah appeler cette dernière). Mais il ne veut pas se battre, il ne veut pas faire de mal à ces gens. Cependant, il a conscience que leur poursuivants ne leur veulent pas du bien.

Le jeune homme n’arrive pas, il ne peut pas les voir autrement que comme des personnes. Même s’ils ne le sont plus, ils ont été humains, avant. Pour une raison ou une autre, ces êtres, ceux qui grognent de l’autre côté de la palissade et se déchaînent contre cette protection en bois, semblent avoir perdu toute humanité.

Mais il s’est promis de veiller sur ses camarades. Alors s’il le faut, il se battra. Pour les défendre. Pour les protéger.

Et puis un bruit retentit. Les coups contre la palissade s’arrêtent, la horde s’éloigne. C’est le moment de sortir, il n’y a plus une seconde à perdre.

Une fois à l’extérieur, Glenn ne peut que constater l’ampleur des dégâts en regardant en direction de leur abri. Aucun doute possible, leur poursuivants sont déterminés. S’arrachant rapidement à son observation, il suit ses camarades.

Alors qu’il court, ses pensées dérivent une fois de plus vers la horde. Et il se demande ce qui a bien pu leur arrivé. Qu’ont-ils pu subir pour en arriver là ? Et il pense à Hélène et son groupe de scientifiques. Eux ont probablement des explications.

Le groupe se dirige droit vers un bâtiment en partie effondré. Le ranger se souvient avoir aperçut des scientifiques entrer et sortir de ce vieux temple durant la journée. Mais au vu de la situation actuel et de l’état du bâtiment, il doute que le personnel y soit encore. Personnellement, il ne pense pas que s’y réfugier soit une bonne idée. Il aurait préféré quelque chose de plus intact, plus solide. Mais avaient-ils le choix ? Alors le jeune homme se contente de garder le silence et de suivre le mouvement.

A l’intérieur, le silence et la pénombre règnent. Son pied de chaise toujours en main, le roux se tourne vers son Pokémon.

« Topaze, reste attentif et préviens-moi si tu vois quelque chose, d’accord ? »

Bon, il ne sait pas si son Gringolem pourra voir beaucoup plus que lui dans cette semi-obscurité, mais une paire d’yeux en plus ne sera pas de trop. Et puis, peut-être que son instinct de Pokémon pourrait lui permettre de sentir quelque chose qu’un humain ne remarquerait pas immédiatement.

Quoiqu’il en soit, l’attention de Glenn revient sur ses camarades. Cette fois, il ne peut plus se retenir de poser la question qui lui brûle les lèvres.

« Vous êtes sûrs que c’est raisonnable de s’abriter ici ? Je suis conscient que nous ne pouvons pas nous permettre de rester dehors avec les êtres qui rôdent et nous poursuivent, mais peut-être que nous devrions essayer de trouver un meilleur endroit où nous réfugier. »

Non, vraiment, cet endroit ne lui dit rien qui vaille. Peut-être que ce silence est juste le calme avant la tempête. Peut-être qu’en voulant échapper à un danger, ils se sont diriger vers un plus grand encore.

« Sinon, j’ai de l’eau, si quelqu’un en veut. »

Qui sait ce que les scientifiques ont fabriqué là-dedans. Qui sait ce qui les attend encore dans cette nuit de l’horreur.
Gringolem
Niv.13
P. de Fer
Azurill
Niv.09
Coloforce
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
https://zupimages.net/up/22/28/u81u.jpg[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0622_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0184_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 UcgI0Xz[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0120_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0197_XY[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t507-glenn-paladrielterminee#8314https://be-wild.forumactif.com/t545-t-card-glenn-paladriel19551120/07/2022474
Glenn Paladriel
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01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
Offre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.

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InvitéInvité
silent nightmarefeat les Survivants
Somewhere | Nuit du 3 au 4 Septembre 2022

L'orage grondait dans ta myocarde.
Éclairs au bout des phalanges, ce picotement incessant engendrait tes élans de violence — ce déchaînement incontrôlé s'abattait sans crier gare lorsque que les émotions te submergeaient, t'étouffaient. À la merci du déluge enfermé dans un crâne bien trop étroit pour traiter la surcharge d'informations provoqué par la pléthore sensorielles ; l'odeur du métal se mêlait au tambourinement incessant contre les parois de votre refuge temporaire et le liquide poisseux pourpre collait à tes baskets. Finalement focalisée sur ton entourage, ce décor macabre prenait tout son sens lorsque l'on connaissait l'horreur qui vous attendait au-dehors de ces palissades. Expériences dégoûtantes, écoeurantes, répugnantes, qui s'étaient déroulées là, tout dans cet endroit te rappelait le trépas auquel vous tentiez d'échapper. Course contre la montre, contre ce sablier qui ne cessait de se vider, de vous rappeler votre mortalité, tes yeux détaillèrent chaque parcelle colorée dans l'espoir vain de trouver une source à cette fontaine vermeille.
Mais rien. Pas le moindre corps sanguinolent, vidé de son liquide vital. Rien pour prouver de ce qu'il s'agissait effectivement, ni de qui cela provenait réellement.

Tes prunelles brillantes cessèrent d'alimenter cette pluie saline qui dégoulinait de ton âme et tes iris se posèrent sur leurs corps recroquevillés dans un coin de la pièce, leurs voix te parvenaient à peine. Les dernières paroles de l'ami de ton ami en ton encontre se réverbérèrent dans ton esprit tel un écho infini : présence requise pour sortir de l'île et s'échapper de son emprise diabolique, tu devais te ressaisir sans ressasser les erreurs passées pour ne pas succomber au dissonant sifflement de tes terribles pensées. Ce décès aurait pu être évité oui, mais ils avaient besoin de toi. Craquer n'aiderait pas. À défaut de tous pouvoir les sauver, tu devais au moins mener ces deux jeunes hommes à la sureté, peu importe le prix à payer.  Tristesse — causée par l'échec — enragée — contre l'impuissance — transformée en détermination, tu considéras ton environnement en te remémorant les meilleurs épisodes de The Walking Dead. Chaise de camping ensanglantée, déposée à côté d'une table recouverte d'instruments de dissection comme pour t'inviter à prendre y prendre place et t'arracher la cervelle pour oublier tes problèmes, tu armas une jambe assurée et donnas un violent coup de pied dans la chose. Siège retourné sans problèmes, tu frappas encore et encore — percussion intense sur les jointures métalliques de ses pieds — pour les briser une à une.

De quoi te défouler. De quoi évacuer. De quoi expier ce trop-plein sensationnel pour te focaliser sur la réalité, sur cette horrible réalité. Coup après coup, preuve de violence après preuve de violence, tu sentis l'objet céder sous ta force et réussis à extirper de sa carcasse complètement déboitée quatre barres de métal suffisamment légères pour être maniées par les néophytes mais assez lourdes pour infliger des dégâts à quiconque tenterait d'arracher votre humanité. Poids entre les doigts, tu le soupesas quelques instants avant d'entendre la voix de Noah.
Ton corps se retourna de lui-même vers celui qui avait réussi, sans le savoir, à te faire revenir sur terre et à chasser cette tempête passagère ; il te tendait la main et t'invitait à les rejoindre. Silencieuse, comprenant que Liang avait-eu une idée parfaite pour vous sortir de là, tu acceptas l'invitation du jeune homme et mis un pied devant l'autre jusqu'à arriver à ses côtés. Doucement, geste lent, tu plaquas l'une des armes contre son torse avant de replier tes phalanges contre son sweatshirt, les yeux dans les yeux. Je te fais confiance. Je suis là. Je ne partirais pas. Étincelles logées au fin-fond de tes prunelles, la myriade d'émotions enfermées dans ta myocarde se dévoilèrent l'espace d'un simple instant avant que tu ne te détournes de lui pour continuer ta route.
Équipement contondant légué à Glenn et Lucas, ta tête se tourna vers la victime de ton excès de rage désespéré ; incapable de formuler la moindre excuse, tu ravalas ta honte et décidas simplement d'ignorer ses réactions de bête acculée.

Portable jeté par-dessus votre unique défense, les secondes séparantes ce geste de la sonnerie salvatrice représentèrent une éternité à part entière. Pensées intrusives et flopée de "et si" dans l'esprit, cette bruyante alarme détonna quelque part au loin, emmenant avec elle l'armée de corps qui attendait à vos portes. Réactivité immédiate, vous profitiez de la distraction pour vous échapper de cet endroit — oeil attiré par les dégâts effectués à la muraille, cette sinistre fresque relatait à quel point vous étiez en danger. Morceaux de bois arrachés ici et là, de nombreuses entailles accompagnées de leur marques ensanglantées exprimaient la violence dont ils étaient capables. Réalisation dérangeante, tu te détournas bien-vite de cette bâtisse boisée pour courir avec tous les autres quelque part, n'importe où, pour vu que ce soit suffisamment loin d'eux.

L'oxygène s'échappait de tes poumons et arrachait ta trachée au fur et à mesure que vous avanciez ; brûlures endogènes et doutes internes, l'impulsion dans tes veines provenait de cette volonté couplée à l'appréhension de la suite. Vous aviez survécu une fois à la horde, pourriez-vous y arriver si une seconde vous remarquait ?
Sous l'oeil d'une lune moqueuse — salope sans coeur — vous arriviez bien vite à une sorte de temple en ruine, souvenirs datants de la veille, tu te rappelais distinctement des allez et venues des scientifiques de l'île. Tous convergeaient ici, tous partaient d'ici. Mais où étaient-ils, désormais ? Planqués dans un sous-sol sécurisé en attendant que l'aube ne pointe le bout de son nez ? En train de vous observer pour analyser vos réactions face à la mort imminente ? Vous entriez alors dans l'endroit, avoir des murs en dur pour te protéger te rassurait grandement.

Le groupe reprit doucement ses marques, les deux jeunes hommes se lavèrent les mains afin d'enlever les marques ensanglantées sur leurs doigts et tu sentis Liang s'accrocher à ta veste. Coup d'oeil assuré envoyé, tu étais en première ligne et prête à les défendre avec ta vie. Glenn demanda si quelqu'un voulait boire et tu refusas d'un mouvement de la tête : ton propre sac contenait une gourde d'eau probablement tiède depuis le temps. "S'abriter ? Nan ... Faut trouver un truc meilleur qu'ça. C'pas ... C'pas un endroit défendable ici. Trop ouvert."
Lampe-torche à la main, le faisceau lumineux se dirigeait à gauche et à droite afin de balayer les environs pour vérifier qu'aucune menace ne vous attendait. Hélas, bien vite, le long couloir dans lequel vous progressiez se sépara en deux : droite et gauche. Mouvement vif à l'est, ta lumière illumina une ombre qui disparut aussitôt — quelqu'un ou quelque chose avait eu peur de votre présence. Réaction humaine, voire animale, contraire à celle des sans-âmes, tu tournas la tête en direction des autres de ton groupe lorsque Liang t'appelas. "J'l'ai vu aussi. T'en fais pas." Paroles murmurées, d'autres étrangers provenaient du second couloir ; hélas ta logique cinématographique te retenait, imiter des voix humaines n'était pas compliquer, mais fuir votre présence relevait de l'instinct de survie. Sans détourner le corps des couloirs, tu tendis la lampe-torche à Liang derrière toi avant de lui attraper brièvement la main pour la lui serrer. Je suis avec toi. Je reste là. Je ne bougerai pas.
<3
RP écrit sur In the House, in a Heartbeat de 28 Days Later !

Défi N°3:

Résumé :
- Elle essaie de se ressaisir et y arrive grâce aux dernières paroles de Noah.
- Elle démonte une chaise et offre une barre en métal à Noah, Lucas et Glenn. Elle garde le dernier pied de chaise.
- Une fois arrivée au temple, elle utilise sa lampe-torche pour vérifier les environs et voit l'ombre fuir dans le couloir de droite.
- Celui de gauche lui fait peur, elle considère qu'il est plus simple d'imiter une voix que d'imiter la peur.
- Mais elle ne prend pas de décision.

Capumain
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Fuite
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Furaiglon
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Acharné
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Machoc
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Présentation :
Trainer Card :
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Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Habitant·e de Calléis
silent nightmare
avec
des gens (encore) vivants (pour l'instant)

période
04 septembre 2022

moment
(très) tard dans la nuit
it's just a part of the unknown. ❞
Reviens. Reviens, reviens, reviens.
Arrache-toi à tes orages, reviens vers nous ; reviens là où est ta place jusqu’à ce qu’on retrouve tous celle qui nous revient de droit. Reviens parce que c’est là qu’on veut de toi.
Des résidus de fracas d’acier, de plastique, des heurts, des coups - qui n’ont laissé en moi qu’une empreinte volatile, fatiguée ; les râles ont continué de l’autre côté, ravivés par le tumulte provoqué, mais mon coeur n’a pas trouvé la force de se serrer encore. Parce que s’il le faisait, il éclaterait. Parce qu’ils savent déjà qu’on est là, parce qu’ils essaient déjà d’entrer. Parce que respirer trop fort suffirait ; parce que le cri de Sasha - c’était ça, son nom ? C’est ce qu’elle a dit sur le bateau ? -, parce que les hurlements de Kiya’na, parce que mes propres litanies.
Parce qu’on est piégés, parce que c’est tout ce qui importe.
Parce que, parce que, parce que.

Parce que les mains qui tremblent, mais le vide au dedans.
Parce que de l’eau glacée s’écoule dans mes os, entre mes dents, dans ma tête, dans mes veines. Parce que si je laisse encore quelque chose m’abîmer je vais éclater - parce que si je tombe une nouvelle fois je ne sais pas si je me relèverai.
Parce que j’ai peur - mais que si j’y songe trop longtemps, je ne suis pas certain de trouver la force de continuer ; parce que j’ai peur que le jour paraisse trop loin, j’ai peur de perdre le courage d’avancer, j’ai peur que tout paraisse insensé.
Je ne peux pas laisser mes propres idées m’emporter dans les torrents.

Pas maintenant.
Pas maintenant.

Reviens. Reviens et une main tendue, reviens et je t’attends, reviens et on a besoin de toi.
Quelques secondes, perdues dans le temps ; comme un silence trop grand entre les palissades trop étroites et qui tremblent et qui tanguent et qui vacillent et qui craquent et qui cèdent. Une poignée de secondes, des pas - une barre qu’on plaque contre mon torse, des doigts serrés contre moi, l’acier froid quand je referme mes doigts sur l’arme improvisée et regards croisés.
L’obscurité avale les détails, mais ils sont inutiles ; des prunelles qui s’accrochent et qui savent, un silence qui suffit. Je suis là, je suis là, avec vous, avec toi, je suis là et je crois en toi, pour vivre, pour te battre, pour avancer, pour défendre, pour choisir, pour protéger, pour décider ; je suis là, je crois en toi et puis on continue. Une fêlure dans l’âme et dans les yeux - des éclats qu’un zénith n’aurait jamais laissé voir.

Mais c’est la nuit, la solitude, l’horreur, la peur, les terreurs, l’odeur du sang, l’odeur de mort.
C’est savoir qu’il n’y a que nous - c’est donner un peu plus que ce qu’on n’aurait jamais confié autrement.
Parce que si tout s’arrête ce soir, c’est sous votre ciel que mes étoiles s’éteignent et si je tombe tu tombes et si tu tombes je tombe et- Non. Certitude soudaine, terrifiante, réconfortante. Si tu tombes, je m’arrête ; si tu tombes je fais demi-tour, je me penche au dessus du vide et je te rattrape, et je te relève, et je te remonte, de toutes mes forces, de toute ma rage.

Je cille.
Je suis là et ce sera tous les trois. Tous les six, peut-être, mais- Tous les trois.

J’inspire, elle s’éloigne, et le temps reprend son cours.
Les choses s’accélèrent, brusquement - le type qui tient la main de Sasha depuis le début saisit le téléphone de Liang, on presse le démarrage du minuteur et- On lance.
Et c’est l’attente - ces quelques instants de je ne sais pas et de et si qui se bousculent dans la tête ; se demander si ça va fonctionner, si le téléphone ne s’est pas brisé avant même d’avoir pu sonner, si le bruit va être assez fort, si ça va suffire à les détourner, si on aura le temps de fuir, si déplacer les meubles qui nous ont servi à barricader la porte ne risque pas de les attirer de nouveau, si-
L’alarme retentit. Lointaine, presque inaudible - petit bruit porté par la brise.
Dans l’instant, le fracas contre les palissade se tait, et mon coeur loupe un battement. Bruits de pas, râles qui s’éloignent, et il me faut quelques secondes pour me ranimer. Pour comprendre que ça a fonctionné - pour réaliser que le temps que je perds à questionner est trop précieux.
J’emboîte le pas aux autres, je déblaye la barricade aussi vite et silencieusement que possible, et- L’extérieur.

La horde qui s’éloigne, sur notre droite et- le bois ravagé, derrière moi, derrière nous. Des éclats, des usures, des échardes et, quand une lampe se braque dans la direction des planches, des empreintes carmines qui réveillent la terreur dans mes entrailles.
Je songe à mes mains, à mes fringues, à la substance poisseuse qui n’a pas délogé d’entre mes doigts et sous mes ongles et- Je serre la main de Liang dans la mienne, un peu plus fort, un peu plus sûr. Nauséeux, j’ouvre la bouche et j’inspire - pour ne pas sentir le fer que penser réveille toujours.
Je me détourne, malgré moi, du tableau hypnotisant - et l’horreur qu’il fait naître, de réaliser à quel point ils nous veulent - et j’emboîte le pas aux autres ; course la plus silencieuse possible dans les clairières, barre de fer serrée dans la paume de ma main, Oneira dans ma capuche, Unseelie sur mes talons, Liang à bout de bras, Kiya’na plus loin, la fuite droit devant.

La fuite droit devant.

Un bâtiment - un temple - plongé dans l’obscurité, autour duquel je me rappelle, vaguement, peut-être, avoir vu des membres du personnel traîner, fourmilier, sortir, rentrer. Des bureaux improvisés, un quartier général, quelque chose comme ça ?
L’endroit est silencieux et l’obscurité si profonde, désormais qu’il n’y a plus la lune pour nous éclairer, que je ne peux m’empêcher de songer s’il s’agit véritablement d’une bonne idée. On ne connaît pas la disposition de l’endroit. Dans les livres, entrer dans un bâtiment abandonné, c’est toujours le moment de bascule - l’instant où les protagonistes, dans leur fuite, tournent au mauvais angle, se séparent, se trouvent acculés dans des impasses parce qu’ils ne connaissent pas les couloirs ni les issues.
D’ores-et-déjà, deux chemins, deux couloirs, deux voies, deux fins. Il faut qu’on reste ensemble et faut qu’on avance et où on va, je serre les dents et je ne dis rien.

« Je veux rentrer à la maison. » Un murmure qui s’arrache à l’asphyxie de l’endroit, presque inaudible - un souffle que je pourrais presque avoir rêvé tant il était bas, comme chuchoté pour soi, comme en prière. Mes prunelles accrochent la silhouette de la jeune femme, à mes côtés, avant que je n’entraîne Liang trois pas plus loin.
Les gestes un peu trop pressés dans l’accalmie, je pose la barre à terre, laisse glisser mon sac de mes épaules pour en tirer une bouteille d’eau - en plastique, tiède malgré le fait qu’elle soit appuyée contre la gourde en acier isotherme froid à ses côtés. « Liang. » Un souffle, pour dire regarde-moi et la bouteille tendue, la main aussi, pour accueillir la sienne mais- Quoi et puis Oh et- Je le laisse me la dérober, saisir mon poignet ; ses gestes sont tremblants mais ils ont la douceur des choses qui réconfortent, des choses qui rappellent t’es pas tout seul et-
La gorge nouée, je baisse les yeux sur mes mains, sur l’eau, sur la façon dont je m’efforce de nettoyer le pire, l’horreur, le sang, le vermeil, la mort. Ma respiration tremble, je renifle, je cligne des paupières, les yeux fatigués mais les larmes taries, les joues tiraillées sous leur sel pas rincé.

C’est sommaire - j’en ai encore sous les ongles et dans les pliures de mes phalanges - mais je me sens mieux, un poids en moins entre les côtes, les idées un peu moins vives, un peu moins rouges, alors je récupère la bouteille et je rends la pareille, un « Merci » fébrile au bord des lèvres. Merci même si c’est peut-être anodin, merci même si c’est pas grand chose, merci pour l’attention, merci d’avoir compris, merci de t’être laissé de côté, de m’avoir fait passer en premier, merci de prendre soin de moi quand moi j’oublie un peu comment on fait. « Merci » une deuxième fois, encore plus bas, tandis que l’eau coule et rince tes mains - celles que tu as salies pour moi. Pour moi.
Bouteille refermée, presque vide, les mains humides, je les glisse sur mon visage. Chasser la sueur, le sommeil, l’iode de mes larmes, m’éclaircir les idées.
Respirer.

Liang s’approche de Kiya’na et moi- Moi, sans trop savoir pourquoi (peut-être, si ; peut-être, au fond), je m’approche de Sasha - pour n’avoir pas besoin d’élever la voix, pour ne trahir qu’à peine ce que j’ai entendu, pour ne pas attirer l’attention sur nous. « Hey… » Je souffle, incertain - parce que je lui ai fait la guerre aussi, parce que si tu proposes ça c’est qu’t’as vraiment rien compris ; mais que l’heure n’est pas aux batailles qu’on se mène entre nous. « … On va rentrer chez nous. On va réussir. ‘kay ? » Tous les six - qu’importe si on y croit ou pas ; au moins faire semblant pour ne pas s’arrêter.
Au moins simuler pour continuer d’avancer.

J’essaie de croiser son regard en reculant, pour retourner d’où je viens, où on m’attend, où est ma place - auprès de Liang, auprès de Kiya’na, auprès de ceux à qui j’ai formulé promesses dites ou silenciées. Je récupère mon sac, mon arme de fortune, puis ma main reprend sa place - comme si c’était le seul foyer qu’elle avait jamais connu ; peut-être un peu tombeau, peut-être un peu dernière demeure, les craintes à l’esprit que je force à se taire plus fort que je ne les laisse s’esquisser.
Je ne les laisserai pas prendre toute la place.

Proposition d’eau, un peu plus loin, je lève la tête et la secoue puis, conscient que, dans l’obscurité, on ne m’aperçoit sans doute pas, je cède à parler. « J’ai encore ce qu’il faut, merci. » Une accalmie. Le temps de réfléchir, de comprendre, de-
De comprendre quoi ?
Rien ne fait sens ; tout a cessé d’en faire à l’instant où- Quand ? Quand on a croisé la horde ? Quand on s’est rendus compte qu’on était seuls ? Quand le cri a retenti ? Quand on est tombés nez à nez avec la stand de la machine à résurrection ? Quand on a lu des histoires d’expérimentations ? Quand on a débarqué sur une île à l’écart de tout ? Quand on a grimpé dans les bateaux ? Quand on nous a demandé d’enfiler des bandeaux ? Quand on s’est inscrits sur les listes de ce site un peu bizarre sur les bords ?
…Rien n’a jamais été normal. Que pourrait-on y comprendre ?
Moi aussi, je veux être chez moi ; moi aussi, je veux être n’importe où ailleurs qu’ici, moi aussi je-

Sensation désagréable d’une présence - je lève les yeux en direction du couloir à l’instant où une ombre s’enfuit, s’enfonce parmi les ombres. Un frisson remonte le long de mon échine, et je cherche, dans les sombreurs, quelque chose pour me rassurer. Une présence humaine, quelque chose mais- Rien. Presque comme si ça n’avait jamais existé, si ce n’étaient les voix, autour de moi, qui se rassurent les unes les autres. On a vu aussi. Vu quoi- Je ne sais pas.
Mais on l’a vu.

Murmures imperceptibles, dans mon dos - de l’autre couloir monte une rumeur étrange, qui m’appelle et m’hypnotise. D’un pas- Il n’y a que la main de Liang qui me garde et me ramènent, tandis que mes prunelles, dardées sur le vide, s’interrogent, et que mon corps m’appelle à continuer. Continuer là-bas, en direction des chuchotis, des choses moins concrètes, des choses qui ne fuient pas, des chimères qui appellent et-
Non.
Un pas en arrière, épaule contre celle de Liang. Je serre un peu plus fort le poing sur le pied de chaise en fer. « Faut qu’on bouge. » Tout le monde le sait. « … À droite ? » Hésitation dans la voix, choix par défaut - je ne veux que m’enfuir. Sortir d’ici, aller me réfugier dans les bois, attendre que le jour se lève. Un frisson sur l’échine - et s’il n’y avait pas que les Némélios ? Aurais-je même été en sûreté dans les cimes que je chéris tant ? « On se sépare pas. Sous aucun putain de prétexte. » Un peu d’autorité, un peu de peur ; besoin de le dire et de l’entendre. On se sépare pas.
Pas nous trois, en tout cas.
mimiqui
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spododo
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espèce
talent
niveau 00
espèce
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espèce
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- Petit moment de… complicité, kinda ? entre Kiya et Noah, il prend l'arme de fortune qu'on lui donne.
- Même angoisse que tout le monde en attendant que la méthode du portable fonctionne, il prend la fuite et entraîne Liang avec lui.
- Arrivés dans la bâtisse, il entend Sasha mais laisse un peu ça de côté pour se rincer les mains en priorité, moment de complicité kinda bis avec Liang.
- Il essaie vaguement de rassurer Sasha, c'est aussi son moyen d'acheter la paix parce que c'est pas trop l'heure pour la guerre quoi.
- Il est attiré par les murmures mais rationnellement il propose à tout le monde d'aller à droite pis de pas se séparer parce que ça y est les bouquins qu'il lit commence à lui monter à la tête donc pas fun.

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Dernière édition par Noah S. Shaw le Lun 10 Oct - 3:10, édité 1 fois
https://i.imgur.com/KQtsa0H.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 VCAnfM6[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 OrR9IQO[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0778_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0725_SL [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Miniature_0586_Hiver_XY [Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Oh0kxu5https://be-wild.forumactif.com/t24-does-hope-hurt-more-than-giving-up-noahhttps://be-wild.forumactif.com/t38-i-m-just-a-symbol-to-remind-you-that-there-s-more-to-see-noah580132320/03/20221373
Noah S. Shaw
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03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
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Septembre 2022 – Pokémon : Bulbizarre lvl 9/ Passerouge lvl 15 / Nirondelle lvl 9

Le sang de Lucas ne fait qu'un tour, lorsque la furie s'abat sur Sasha. Alors qu'il essayait de trouver un moyen de survivre et de s'enfuir, il n'avait pas vu le danger qui les menaçait de l'intérieur. Lui qui ne jurait que rarement, dut retenir un chapelet d'insanité à l'encontre de l'agressive personne. Ses éclats de voix et son attaque avait non seulement blessé Sasha mais aussi certainement révéler leur position aux dangers de leur côté de la barrière.

Le blond se dresse aux côté de Glenn et ouvre la bouche mais l'autre est plus rapide. Pas la peine d'en rajouter plus, ça ne ferait que perdre du temps à tout le monde et du temps il n'en avait pas. Il pourrait donner des instructions avec une remarque cinglante mais là encore, ça marche quand on fait le ménage en famille, métaphoriquement et littéralement, parce qu'on peut se permettre une dispute ou que quelqu'un boude. Mais maintenant, il fallait mieux passer à autre chose.

Quand l'autre s'éloigne, Lucas retourne voir Sasha. Il regarde sa blessure. Un léger saignement arrive et un bleu fait doucement son apparition à la lumière de la lampe torche. Il aurait bien aimer l'aider un peu plus, mais il n'avait pas son sac. Et on ne déchire pas un T-shirt comme une feuille de papier. Son regard se durcit comme il le fait quand un de ses plus jeunes adelphes dit un gros mot ou fait une grosse bêtise.

« Tu arrêtes ça tout de suite. C'est quoi ça ? Tu n'écoutes pas cette débile et tu me regardes. On va tous s'en sortir et tu n'y es pour rien dans ce qui se passe. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un cœur et un cerveau fonctionnel comme toi. »

Glenn vient en renfort aux paroles de Lucas. Le photographe hoche la tête dire de Glenn.

« On reste ensemble. On va avoir besoin de toi et de tes talents. Si on se blesse par exemple. Tu n'abandonnes pas. Je te l'interdis. ».

L'idée de la diversion plaît à Lucas. Il n'a jamais vraiment l'occasion de le faire, préférant toujours se terrer et laisser passer le mal. Mais là, le mal est sur eux et il faut réussir à le détourner.

« Je vais lancer le téléphone si vous le voulez. » Il n'était pas sûr d'être le mieux placé pour le faire, mais dans une situation de crise, il faut que quelqu'un ait confiance en lui et dans le groupe. D'habitude, ce n'est pas lui, mais on ne fait pas ce que veut.

Le garçon se saisit donc du téléphone et prend une grande respiration puis le jette. L'appareil décrit une belle courbe, son écran encore allumé apparaissant et disparaissant au gré des rotations. Il commence à redescendre avec de remonter à nouveau, son écran tourné vers la barrière. Une fine silhouette est visible en contre-jour. Le téléphone se met à chanter tout en étant emportant par Katyu, la nirondelle de Lucas. La sonnerie décrut comme les râles.

Lucas resta immobile un moment, à la fois surpris de l'arrivée de son Pokémon mais aussi dans l'attente du retour des monstres. Mais ils ne revinrent pas. Et Lucas se retrouva avec une barre de fer dans les mains. Secouant la tête avec énergie, il reprit contenance.

Le blond revient vers Sasha et lui prend la main. Il n'entendra pas ses soupirs de détresse. Ses sens sont tournés vers l'extérieur, pour détecter le moindre danger.

« Aller viens, on va sortir d'ici. » Lui dit-il autant pour la rassurer que pour se convaincre.

Il tire la femme derrière lui, jusqu'à ce qu'elle se mette à chevaucher son pokémon. Il la lâche à ce moment pour assurer sa prise sur son arme de fortune, cherchant du courage dans un objet aussi simple et dérisoire qu'une barre de fer.

Ils arrivèrent à l'abri temporaire des murs de l'étrange quartier général. C'était une ruine et ça ne les protégerait que le temps pour leur poursuivant d'entrer dans le bâtiment et de les trouver. Il fallait continuer. Lucas réfléchissait le plus vite possible. Puis se joignit à la conversation.

« Vous aussi vous entendez les voix ? Aussi étrange que ce soit, je propose qu'on aille dans la direction des voix. J'ai cru vois des choses bouger dans les ténèbres. Je préfère affronter quelque chose que je peux entendre et localiser, que des choses invisibles et silencieuse. En revanche, si maintenant n'est pas le moment de se séparer, ça pourra devenir une nécessité. Si un monstre attaque et qu'on ne peux pas le repousser, former deux groupes l'obligera à en choisir un et assurera la survie de l'autre. »

Les films d'horreur qu'il regardait en famille lui venait à l'esprit. Dans la plupart d'entre eux, l'aventurier isolait était souvent le premier à mourir, mais il y avait toujours au moins un survivant quand le groupe se séparait, ce qui était moins évident pour les groupes unis qui se faisaient massacrer tout ensemble. Sans oublier que c'était un moyen de défense des troupeaux. Être nombreux, pour déboussoler le prédateur lors de son attaque, l'empêcher de choisir sa proie avec beaucoup trop de choix pour lui.

« Mais pour l'instant, il faut faire le moins de bruit possible et rester ensemble.
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Silent Nightmare
Mini-Event Membre - Septembre 2022

Le 4 septembre 2022...
Chaque fissure, interstice et fente sert de prétexte au vent pour s’engouffrer.
Septembre débute tout juste et, pourtant, les degrés semblent s’effacer aussi rapidement que votre courage. Elles sont loin derrière, les journées passées sur la plage; en forêt; dans la ville. Il ne reste d’elles qu’un éclat, qu’un souvenir, qu’une sensation d’illusion.
Comment peut-on troquer aussi brutalement les plaisirs de l’été contre les horreurs de l’automne?
Ça ne fait aucun sens. Hier encore, votre vie était normale.
Aujourd’hui, qu’en reste-t-il? Comment comptez-vous affronter, certes, les tourments de cette nuit, mais aussi ceux des prochaines? Comment comptez-vous oublier la certitude d’être épié, jugé, tenaillé entre l’envie de fuir ou de mourir?

Le vent souffle.
Vous ne l’aviez même pas remarqué avant de pénétrer au cœur des fondations semi-écroulées, avant d’affronter votre existence au vide architectural creusé par les années. L’air s’est refroidi.
La chair de poule recouvre vos bras, remonte le long de votre cou…
Difficile de dire si c’est le froid ou la terreur qui en est à l’origine.

Certains préféreraient suivre l’ombre qui s’est soustraite à vos regards, d’autres préféraient rejoindre l’écho d’un signe de vie. Au final, vos pas s’engouffrent dans le chemin de gauche.
Le cœur battant, vous laissez la noirceur vous avaler.
Vos talons claquent sur le sol à un rythme irrégulier, chaotique. Dans le silence du soir, leur symphonie désordonnée résonne contre des murs de moins en moins effondrés. Pendant de nombreuses secondes, le murmure semble s’être éteint; évanoui; étouffé. Était-ce le fruit de votre imagination?
Au-dessus de vos têtes, la lune étend ses derniers rayons au travers les fissures; les nuages; vos paupières. Elle éclaire à peine votre passage, tout juste assez pour vous soustraire au noir absolu – celui auquel même la pupille ne parvient pas à s’adapter – sans pour autant dévoiler les obstacles, les pierres tombées et les imprévus. Prudence est mère de sûreté.

Au bout d’un moment, vous atteignez ce qui ressemble à un escalier. Construit à même la roche, il semble avoir survécu aux siècles qui l’ont érodé, mais… Les battements effrénés de vos cœurs ne sauraient vous conseiller plus justement de rester sur vos gardes : la pierre n’a pas terminé de s’effriter et votre passage accélère sa décomposition fallacieuse.

… Y a quelqu’un?
Murmure étouffé par tout autant de murs que d’incertitudes.

S’il vous plait, aidez-moi!
Toute petite voix aux aiguës traîtres. Malgré la distance et les échos qui la déforment, vous savez.
Vous savez. Vous savez.
Cette voix est trop jeune, trop douce, trop plaintive pour appartenir au monde qui vous a emprisonné. Qu’est-ce que cela signifie? Le doute monte. Il s’insinue en vous, ébranle vos convictions; noie vos croyances. Plus rien ne fait de sens.

Allô?
Suivre cette voix vous guide jusqu’à une porte. Une porte de bois massif aux fondements indestructibles et verrouillée par un cadenas de fer forgé des plus imposants; comme s’il était essentiel… Non.
Indispensable que ce qui se terre de l’autre côté n’en sorte jamais.
Précisions
Récapulatif des votes de la semaine dernière:

Liang a souhaité emprunter le chemin de Droite.
Noah a souhaité emprunter le chemin de Gauche.
Sasha a souhaité emprunter le chemin de Gauche.
Glenn a souhaité emprunter le chemin de Droite.
Kiya'na a souhaité emprunter le chemin de Droite.
Lucas a souhaité emprunter le chemin de Gauche.

Axiom a donc tranché sur le chemin de Gauche.

Cette semaine, pas de choix au menu !
C'est purement RP 👁

Concernant les délais, vous avez jusqu’au LUNDI 17 OCTOBRE, 23:59 FR. Il n’y a aucun ordre précis à respecter; postez quand vous en avez la force et la foi, peu importe qui vous précède ou vous succède. Le plus important, c’est que tout le monde ait posté dans le délai imparti.

Si jamais vous avez des questions, vous n’avez qu’à vous adresser à ADAMANTE WRIGLEY ou, en cas d’absence de ma part, à AXIOM WHITELOCK qui sera maon précieuxe co-modo pendant cet événement.
https://i.servimg.com/u/f24/18/99/97/34/wilder10.png[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball2877892916203/12/20216446
Wilderness
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02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.1-100-ECAILLE-C
Permet la conception de DEUX ÉCAILLES-COEUR par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.2-150- LENTIS-REVENTE
+25% au prix de revente des objets au Vide-Greniers.
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.1-225- LENTIS-TAUX-CRIT.
Augmentation des PROBABILITÉS DE COUP CRITIQUE à 1/8 en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
Offre 10% de chance d'obtenir un LOOT lors d'une fuite réussite.
02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.
02-10-1000- LENTIS-LOOT-UP
Une fois par mois, offre un BONUS SUR LES LOOTS gagnés lors d'une victoire.

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les infortunés
Anthos
3 septembre 2022
Silent nightmare

Tu espérais sincèrement que personne n'ait entendu ta complainte. Manque de chance, quelqu'un l'a entendue. Tu tressailles quand le petit "Hey" se fait entendre. Heureusement, ce n'est pas la folle furieuse qui t'a frappée. Ce n'est que l'autre adolescent du groupe, Noah, qui te dit que vous allez tous rentrer chez vous. Est-ce que tu le crois? En toute honnêteté.... Non. Tu es persuadée que vous, que tu vas y rester. Tout le monde ne pourra pas s'en sortir vivant. Et parce que tu es toi, un bisounours dans ce monde cruel, tu ne souhaites même pas que ce soit celle qui t'a agressée qui y reste. Et puis en toute honnêteté, tu es celle qui a le plus de chance d'y rester.  Mais tu hoches la tête à sa réponse. Parce que tu sais très bien, tu n'es pas débile, qu'il faut croire que vous allez vous en sortir pour que au moins un d'entre vous puisse survivre pour raconter ce qu'il s'est passé. Pour arrêter ces savants fous qui ont fait ça.

Tu jettes un coup d'oeil derrière toi, craignant qu'ils ne soient à vos trousses. Craignant de sentir leur haleine fétide - parce qu'elle ne peut qu'être fétide. Mais non. Rien. Pas un bruit, à part celui que vous faites. A part celui que vous entendez devant. Dans le couloir de gauche.  

"Non...." lâches-tu dans un souffle. Ce n'est pas possible. Ils ne peuvent pas être devant vous! Ils étaient derrière! Tu te mets à trembler, Sasha, prise par une crise de panique qui te donne envie de te recroqueviller par terre contre le mur de la galerie et de ne plus bouger. Tu ne devrais pas être là. Tu n'aurais jamais dû céder à la curiosité. On ne t'y reprendra pas. Si tu survis, tu te souviendras de cette expérience et tu ne recommenceras pas. C'est le mantra que tu essayes de te répéter dans ta tête. En tout cas, jusqu'à ce que les autres commencent à avancer dans le couloir de gauche. Tu es à peu près certaine que la folle espère que tu vas rester là. C'est sans doute en partie cette idée qui te fait te relever. Te ressaisir? Non. Tu trembles toujours autant. Mais tu avances, la main sur le front de Pasha. Il t'ancre dans l'instant présent.

Et puis tu l'entends. Le murmure "Il y a quelqu'un?" Tu trembles. Tu frémis. Tu rates un pas et manques de tomber sur la personne qui te précède. Tu as froid, subitement. Et pas parce que tout ce que tu portes, c'est un t-shirt par dessus tes sous-vêtements, tes chaussettes et tes chaussures. Ce murmure te fait froid dans le dos. La voix est si jeune. Malgré toi, tu t'élances vers la voix, bousculant les autres. Jusqu'à arriver devant la porte fermée. Par un verrou. Tu t'arrêtes net, à quelques mètres de la porte. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends plus. Pourquoi un enfant (plusieurs?) a-t-il été enfermé là. Pour sa propre protection? Tu t'approches lentement de la porte. C'est plus fort que toi et poses la main sur celle-ci alors que l'enfant, ou ce que tu prends pour un enfant, derrière la porte reprend la parole. Tu ôtes ta main comme si le bois de la porte t'avait brûlé. Tu as plus que jamais envie de fuir. Mais les accusations de Kiya'na passent en boucle dans ta tête. Tu es une meurtrière. L'homme, dehors, il est mort à cause de toi. Parce que tu as poussé un petit cri de surprise. Tu frissonnes de nouveau. Ceci dit, tu n'as pas arrêté depuis que vous êtes dans cette galerie.

Tu ne sais pas quoi faire. Tu n'as pas envie de laisser quelqu'un prisonnier là derrière, mais en même temps, tu n'as aucun moyen de savoir si ce quelqu'un est vivant. Après tout, dans les films, les zombies ne parlent pas. Sauf dans I-Zombie. Mais c'est une série comique. C'est pas pareil. Et puis même si c'est un enfant, c'est peut-être pour sa sécurité qu'il est enfermé là. Sauf s'il est supposé être un cobaye? Tu tends la main vers le verrou, mais ne fais rien. Hésitant sur la marche à suivre. Et si ce qui est derrière cette porte n'est pas un enfant mais un autre monstre et qu'il se jette sur vous? Ta main se baisse et vient se caler dans le creux de l'autre, contre ton ventre tandis que tu te tournes vers les autres qui t'ont rejointe pendant ton hésitation. Tu ne sais pas quoi faire et cherches leur approbation. Aussi bien pour ouvrir que pour laisser fermer. Tu es perdue Sasha et tes yeux sont ceux d'un Vivaldaim acculé par un Nemelios.
Charibari
Niv.19
Sans limites
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
Talent
Espèce
Niv.05
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(c) TakeItEzy pour Be.Wild
https://i.servimg.com/u/f12/18/55/31/20/icone11.jpg[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 2mEDHfL[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 029[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 653[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ball[Mini-évent] Silent Nightmare - Page 2 Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t600-sashatouille-sashastrophe-sashamour#10200https://be-wild.forumactif.com/t629-t-card-de-sashamour320126621/08/2022642
Sasha Brown
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01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.3-150- LENTIS-OBJ-JAUNES
Offre 25% DE RABAIS sur les objets de JAUNES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
01-06.2-250- LENTIS-DISCRÉTION
Augmente le taux de discrétion à 19 en zones vertes, 15 en zones orange et 13 en zones rouges
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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