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Zamas avait une mauvaise idée en tête, tu en étais certain. Après, il avait rarement de bonnes idées en tête (sérieusement, qui va s’aventurer ans les hauteurs d’Adamantia ?), mais tu pouvais sentir qu’il préparait quelque chose lorsqu’il t’avait demandé de le rejoindre sans trop t’expliquer pourquoi. S’il ne voulait pas te donner de raisons, sûrement qu’il savait que tu aurais refusé s’il te l’avait dit… Et c’est pourtant en pleine connaissance de cette information que tu avais tout de même décidé de le rejoindre.
Pourquoi ? Toi-même, tu ne sais pas. Tu as une mauvaise habitude d’accepter ce que les gens te proposent tout en sachant que tu ne vas pas aimer, visiblement… Enfin, seulement pour certaines personnes. Comme Zamas, Seven, ou Neffie… Et vu que c’était plus ou moins les seules personnes à qui tu parlais, c’était un ratio beaucoup trop grand.
Peut-être devrais-tu arrêter d’écouter les quelques personnes à qui tu parles, et t’en tenir à tes plans.

Enfin bon - te voilà qui arrive au point de rendez-vous, te faisant accueillir par Zamas. Et tu l’aurais salué en retour, si tu n’avais pas remarqué une autre personne à ses côtés. Tu fronces les sourcils immédiatement, tiquant, sur la défensive.

« C’est qui, lui ? »

Il n’a pas l’air d’être un inconnu, et à cette pensée, la jalousie te ronge. Tu pensais que Zamas était ton ami, et qu’il avait prévu de faire quelque chose avec toi. La voilà, sa mauvaise idée. Toi qui te pensais spécial, voilà une nouvelle preuve que tu donnais trop d’importance à cette amitié…
Et pourtant, tu ne pouvais t’arrêter.

Tu étais sur le point de tourner les talons et de t’en aller - mais Zamas te tira avant que tu en aies le temps. Probablement qu’il savait que tu essaierais de fuir une fois la supercherie détectée. Tu soupires, levant les yeux au ciel avant de croiser les bras, décidant d’ignorer l’autre nain de jardin. Tu peux lui accorder ça, t’as pas besoin de lever la tête pour lui parler - pas que tu aies particulièrement prévu de le faire.

Vous faites donc la queue, chose que tu détestes, parce que tu détestes attendre. Impatient, tu tapotes tes doigts sur tes bras, cherchant juste une excuse pour t’en aller (honnêtement, Eight, qu’est-ce qui t’empêche de tout simplement faire quelques pas sur le côté pour t’éloigner ? La possibilité de blesser Zamas, peut-être - tu n’en as pas l’air, mais tu essaies de faire des efforts, de travailler sur ta mauvaise personnalité. Tu essaies.). Mais rien ne vient, et tu soupires, exaspéré.
Puis, enfin, vient votre tour - et tu laisses faire Zamas, parce que c’est son idée, après tout. Il vous prend des billets pour toi et l’autre schtroumpf - et tu hausses un sourcil, parce qu’il n’en prend pas pour lui… Ce qui te paraît étrange, mais soit. Et puis, ça devient encore plus étrange lorsqu’il dit avoir oublié son billet par terre - et cette fois, tu fronces les sourcils, sentant une magouille arriver.

« Attends, pourquoi t’as pris le tien avant - t’aurais pu le prendre direct ici, non ? »

Mais le voilà déjà qui s’en va, et tu fronces les sourcils, car le garde te pousse dans le dos pour te faire avancer - ce à quoi tu te débats un peu, parce que la liberté d’expression et l’espace vital ???

« Mais PUTAIN foutez-moi la paix BORDEL !!! »

Et vous voilà dans une salle et…. vlam ! - la porte se ferme derrière vous. Tu te mets immédiatement à tambouriner à la porte, prêt à la défoncer s’il faut - en vain. Visiblement, il semblerait que vous alliez devoir sortir par vous-même…
Donnant un dernier coup de pied à la porte, tu t’exclames bien fort (si jamais Zamas n’est pas loin derrière):

« Zamas, si j’t’attrape, t’es un homme mort. »

Puis, tu lances un dernier regard à la crevette enfermée avec toi… Avant de hausser les yeux au ciel. Génial, ouais, super. Tu sens que ça va être facile, cette histoire.
(Non.)