Menu

Zone de capture de niveau 3 - Des airs de paisible - il ne faudrait pas s’y méprendre. L’endroit est farceur ; la brume qui plane sur les clairières pourrait bien perdre ceux qui se risquent à l’embrasser. La zone est immense - et les décors, entre deux brouillards trop épais pour discerner la moindre forme dispersés, s’acharnent à s’altérer. Bois lugubres, pré prisonnier des neiges, clairière de cerisiers en fleurs, forêt ensoleillée, jungle chaude ou marais stagnants - si les micro-climats épargnent leurs tempêtes aux aventuriers, on n’est jamais certains de l’endroit où l’on s’apprête à poser le pied, à l’instant où la brume engloutit les présences qui se risquent à l’arpenter. Mais l’on raconte que les plus courageux, ceux qui ne reculent pas quand la forêt Sibylline leur intime de reculer tout en leur chuchotant de continuer, auront l’honneur de poser leur regard sur un autel abandonné, presque intact, qu’on raconte éternellement frappé d’un halo de soleil doré. Les anciens d’Harmon’île racontent que les premiers peuples y auraient célébré les Célebi qui y vivent librement - et que les phénomènes étranges de la forêt seraient de leur fait, comme une revanche mutine prise sur les Hommes qui ont cessé de les honorer…

Zone de capture de niveau 4 - C’est le noeud de tous les mystères de l’endroit ; d’aucun l’appellent carrefour, d’autres source d’énergie mystique ou, les plus inquiets, antre des cauchemars - personne ne sait vraiment. Beaucoup prétendront y être allés, peu auront vraiment osé… C’est ici que les saisons s’emmêlent, ici que les paysages se confondent, ici que les routes s’oublient - il est facile d’y perdre le nord et le sud, l’endroit et l’envers ; c’est comme si l’endroit ne répondait plus à la moindre logique humaine, comme si tous les caprices de Lentis prenaient racine dans la terre tantôt craquelée par le soleil, frappée par la foudre ou martelée par la grêle. D’une seconde à l’autre, les revirements sont impressionnants, terrifiants, le paysage se trouble et rebrousser chemin n’est plus qu’une idée irréalisable tant même les boussoles semblent se détraquer dans le coeur des brumes… Et beaucoup n’ont jamais su retrouver la route qui les y a égarés.