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14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
Le vide.

Vide un peu partout - vide comme la pièce, comme le ciel, dehors ; vide comme les murs blancs, comme la pièce, aussi, les meubles rares et l’ensemble uniforme. Vide comme le silence, qui emplissait les murs, qui rendait l’endroit sourd, qui semblait si incongru ; qui existait uniquement en parenthèse sur le monde, sur l’extérieur - qui n’existait que pour une poignée de minutes, peut-être, avant que quelqu’un, quelque part, ne décide de s’éveiller au matin et de lancer la machine des signes de vie du monde éparpillé.

Eylian fixait le mur d’en face sans bouger, les membres faits de plomb et une fatigue pesante l’empêchant de réellement trouver la motivation à faire quelque chose. Pour quoi faire ? Il ne pouvait pas sortir de son lit ; il ne pouvait pas bouger la jambe gauche, ne pouvait pas plier le genou sans avoir l’impression qu’on lui plantait des clous dans l’os - il ne pouvait même plus marcher, Arceus. Son mollet était hors d’usage ; il lui semblait qu’on y avait mis le feu à chaque mouvement. L’attelle frottait trop près de la large plaie qui s’était imprimée sur la peau - mais ils n’y pouvaient rien.

Un coup d’oeil vers sa main gauche - traces écarlates et vives, le tout enflé, souvenirs d’une douleur telle qu’elle n’aurait pas dû exister. Souvenirs bien trop vifs de la veille, à se mordre soi-même pour qu’aucun hurlement ne résonne trop ; à planter les dents pour étouffer ses propres cris, parce qu’il fallait pas exciter la créature, parce que ça ne servait qu’à terroriser les autres et à se paralyser soi, et il avait essayé, putain, et il sentait encore la terre et les feuilles sous ses pieds, sous ses coudes, le sol un peu spongieux, l’air glacé de novembre, le manque de lumière et les yeux rouges et le sang coulant et ses crocs plantés et putain s’il avait fait mieux s’il avait été plus rapide s’il avait été plus vigilant s’il avait-

Ta gueule ta gueule ta gueule.

Vide un peu partout, sauf à l’intérieur.

Il était épuisé, putain. Il en avait marre - il n’avait pas pu dormir, pas pu fermer les yeux. Même si c’était fini, qu’est-ce qui te dis que c’est fini, y en aura d’autres ; même s’il était hors de danger, que Noah était hors de danger, que les autres l’étaient aussi ; même s’ils étaient tous vivants, que Chiyoko avait pu somnoler au pied de son lit au bout de quelques heures et le faisait encore, boule de coton échouée et innocente, encore paisible. Mais lui n’avait pas pu ; n’avait même pas essayé une nouvelle fois après son premier sursaut.

La nuit était pleine de bêtes et de spectres auxquels il n’était plus insouciant.

Il avait essayé, pourtant. De retrouver une bribe de paix ; de faire bonne figure, surtout lors des visites à la fin de la journée, la veille au soir. Il avait apaisé - Gaby, Milo, Liang, Kiya’na, tout un tas de monde auprès de qui paraître affecté produirait plus d’inquiétude qu’il ne le supporterait. Ils étaient trop jeunes ou trop innocents ; et saon cousin.e l’avait fixé avec une telle expression qu’il s’était aussitôt juré de ne plus jamais l’inquiéter à nouveau de cette façon.

Au moins, t’as fait cette promesse qu’à toi-même ; au moins n’aurait-il pas trop à s’en vouloir lorsqu’il finirait immanquablement par la rompre.

Parce que c’était seulement le début, n’est-ce-pas ? Ces créatures étaient là depuis des mois maintenant ; et elles traversaient désormais les dernières barrières, celles des flots entre les îles ou des bâtiments autour des villes, comme à Anthos, pour frapper en plein coeur. Qu’est-ce qu’ils pourraient faire ? Les prochaines fois ne seraient peut-être pas aussi… légères ; les prochaines fois feraient peut-être dix fois plus de victimes. Quatre morts, putain, et il serra le poing, quelque chose de douloureux et de frustré sous le plexus.

Quatre.

Quatre personnes qui ne verraient plus le soleil se lever sur les terres ; quatre qui avaient des parents, des amis, peut-être des partenaires ou des enfants ; quatre qui avaient peut-être une fratrie, des collègues, des pokémons ; quatre qui allaient laisser des néants dans des coeurs, des trous peut-être aussi béants que cette nouvelle faille au coeur d’Harmon’île. Quatre Calléisiens qu’il n’avait pas su aider à temps.

Il avait mal - partout, à la jambe, au bras, aux pieds, au crâne ; au coeur, aussi. Comme quelque chose qui serrait ; et puis, tout autour, cette impression que quelque chose n’allait pas, comme si les ombres allaient bientôt laisser place à une silhouette de plus de deux mètres ; comme si un angle de mur allait faire apparaître deux prunelles écarlates ; comme si les légers souffles de vent, à l’extérieur, portaient tous un danger inconnu. Sa peau piquait ; il était observé, de partout, j’en peux plus putain mais il ne pouvait pas fermer les yeux - et s’il en revenait ? Ils n’étaient plus en sécurité, ici ; personne ne l’était.

Et ses épaules le faisaient souffrir ; tendues par le stress, par l’angoisse ; l’épuisement coulait dans chacune de ses fibres, depuis combien de temps j’ai pas dormi, et l’attaque s'était déroulée vers quoi, trois heures du matin ? Un coup d’oeil vers l’horloge pendue au mur, neuf heures du matin ou presque comme temps indiqué. Plus de vingt-quatre heures, donc ; ça va quelque part, comme une négation, comme un déni obstiné ; comme un instinct de survie refusant de céder, encore par trop tiraillé.

Puis, s’il fermait les yeux, il s’y revoyait encore ; les paniques, les images, les sensations - et ces deux cris terribles poussés par un adolescent, un ado putain dont la douleur perçant à travers la voix reviendrait le hanter longtemps.

Si j’me laisse aller au sommeil, qu’est-ce que j’y verrai ?

Les mains tremblantes, Eylian s’efforça de fixer son attention sur n’importe quoi d’autre ; sur la table, en face, vide, évidemment - ce n’était pas comme s’il avait encore des affaires à poser dessus, arrête ça qu’est-ce qu’il foutait là sérieusement, il était vivant non ? Il avait survécu, pas vrai ? De quoi est-ce qu’il se plaignait, hein ? Certains ne pouvaient même plus se plaindre - on ne parlait pas quand on était mort.

Okay- non, stop. Une table, donc ; et puis une chaise, et peut-être qu’il pourrait dessiner l’endroit, lorsqu’il aurait à nouveau un bloc note et un crayon ; et puis une armoire, probablement vide elle aussi, et puis la porte donnant sur le couloir, et puis une autre portant vers- et puis un bruit d’ouverture, inattendu, et Eylian sursauta, ouch, merde et un élancement dans le genou, c’était quoi c’était quoi et lever les yeux vers la première porte, le coeur battant et un frisson froid dans le dos, et-

Oh.

Oh.

Oh, et ne pas bouger pendant une seconde ; puis quelque chose qui s’allège, et un sourire.
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Eylian Lewis-Duval
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.1-150- LENTIS-OBJ-ROUGES
Offre 25% DE RABAIS sur les OBJETS ROUGES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-06.1-250- LENTIS-FUITE
Augmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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avec
eylian lewis-duval

période
14 novembre 2022
matinée

lieu
hôpital d’Harmon’île
bury your hurt, carry your pride
- never let go, you don’t need to hide.❞
« Essaie d'pas oublier grâce à qui t'existes à Lentis, tu veux ? » Et comme un froid, et comme un vide ; quelque chose qui se creuse sous les côtes et s'effondre dans l'estomac. Un silence pour réponse, un pas grâce à toi, connard sur le bord des lèvres mais pas un seul mot, la gorge nouée par- Qu'est-ce que c'est ? Honte ? Peur ? Remords ? Et s'il avait raison ? Et si personne d'autre ne voulait de toi, et si ta carrière s'arrêtait là, pour un ton trop haut, pour un mot de travers ?
Tu les connais, ces discours, pourtant ; ceux qui disent sans moi tu serais rien et tu sais qu'ils sont faux - t'es devenu tout quand t'es parti mais- Et si ? Et si, lui, il avait raison ? Et si tout pouvait s'effondrer, là, maintenant, entre tes doigts, et que ce soit par ta faute, encore ?

Tu te tais.
C'est sûrement de la peur.

« Et ça pouvait pas attendre lundi, ça ? » Tes intonations sont prudentes - et tu t'es redressé, lentement, au fil de la conversation, le dos droit et la distance instaurée par dessus l'îlot, centimètre par centimètre, les bras croisés, l'attitude fermée. Comme un besoin de te soustraire à la situation, de t'en distancer à tout prix - de prétendre que rien ne t'atteint. Tes prunelles fuient, par dessus son épaule, direction le balcon et le soir qui tombe, l'heure qui file, un putain amer coincé en travers de la gorge quand tu réalises ce que sa présence qui s'éternise signifie.

Il jette un coup d'œil à l'écran de son portable, hausse les épaules, et repose les yeux sur toi. « On n'a pas tous ton temps, » et une cassure au dedans ; blanchiment des jointures, phalanges imperceptiblement serrées. « C'est moi qui perds le mien quand t'annules à l'improviste. » Tu détournes le regard. Des souvenirs épars, la fin d'octobre passée un peu sous l'eau, comment t'aurais pu faire autrement ? mais t'as signé, t'as signé pour être là, pour répondre présent, t'as signé pour ne pas les lâcher, c'était ton engagement, c'est- « Sorry, » soufflé à voix basse tandis qu'il se lève et rassemble ses affaires.

Le regard qu'il te lance distille dans tes veines des vagues de givre, quelque chose de désagréable qui tend ton être tout entier - des instincts glissés sous l'épiderme, gravés à même les chairs depuis des années. « T'as d'la chance que j'ai tout intérêt à t'aider, » et pas un mot pour tes excuses. Tu t'acharnes sur le fermoir de l'anneau, à ta lèvre, un putain amer coincé en travers de la gorge, et tu te lèves tandis qu'il enfile sa veste et fourre portable et jeu de clefs dans sa poche. « Yeah, » et tu réprimes de justesse le merci qui manque t'échapper, parce que non, non malgré tout, non malgré toi, tu braques tes prunelles sur lui et non, non, pas ce soir, pas merci, parce que tu devrais être là-bas mais qu'à cause de lui t'es encore là, et- « Tu nous plantes pas mercredi. » C'est pas une question - presque un ordre ; tu ne cilles pas.
Politesses échangées sur le palier, tu fermes la porte dans son dos avant même qu'il n'ait atteint l'ascenseur.

Une minute, deux, trois - ton poing heurte la surface de l'îlot, décharge coléreuse, amère, fuck you, asshole coincé dans la tête et puis les mains à plat, une inspiration, le portable saisi, l'écran allumé, et putain encore et une amertume. Il est tard, j'devrais être là-bas et, déjà, tu tournes en rond. Comme un fauve en cage, des ouragans dans la tête, un verre à la main et des brûlures sur le palais à chaque gorgée, putain et l'inquiétude qui tort les entrailles et j'ai envie d'être là-bas et les doigts qui pianotent sur l'écran, écrire pour lui parler, juste un peu, savoir qu'il est là, qu'il va bien comme il te l'a dit. Qu'à l'autre bout du fil, d'une façon ou d'une autre, il pense à toi aussi.



La nuit a été courte.
Tes traits tirés trahissent le sommeil volé, l'insomnie arrachée aux méandres de tes idées saccagées, de tes rancœurs, de tes questions sans réponse, tous les et si informulés qui ont tourbillonné pendant des heures.

La fraîcheur matinale t'accueille sur un frisson, et tu remontes la fermeture éclair de ton blouson en t'enfonçant dans les ruelles qui rejoignent le cœur d'Ike Kai. Les rues sont déjà animées - on ouvre les boutiques et les cafés, à droite, à gauche, effluves sucrées, une hésitation et puis le détour, croissants au beurre achetés dans une enseigne pas si éloignée des téléporteurs. Ça vaut pas les vrais mais, jusqu'ici, t'as jamais rien trouvé à Kopadia qui se rapprochait plus de ceux que préparait la mère d'Olympe que ceux-là. Sachet glissé dans ta sacoche, jetée en bandoulière sur ton épaule, tu presses le pas direction les téléporteurs.

Calléis se matérialise devant tes yeux comme un vieux souvenir, comme un songe d'été un peu oublié. Quelques degrés de moins et un autre frisson, tes prunelles balaient les alentours et, ici, rien ne donne l'air d'avoir changé. La verdure a à peine fané, un peu jauni, mais les arbres ne se sont pas déshabillés, les feuillaisons sont épaisses et l'humidité désagréable. Tu préférais peut-être celle de l'été, sa morsure moins douloureuse sur tes phalanges, et c'est étrange d'être ici sans elle, sans Jill, mais ciel merci, elle n'était pas là la veille, pas là pour ce qu'il s'est passé, pas là pour-

Tu cilles.

Harmon'île, sous tes yeux - défigurée.

Même si tu n'as vu l'endroit qu'une seule fois - tu sais que ça ne ressemblait pas à ça. Que le camp n'était pas parsemé d'estafilades profondes dans la terre, que les abris n'étaient pas ravagés, piétinés, que ça ne sentait pas le plastique brûlé, que l'herbe n'était pas rousse, qu'il n'y avait pas cette faille, immense, ce dénivelé par dessus lequel on s'est empressé d'installer des rampes et des échelles bancales en attendant d'y construire des passerelles solides.

L'horreur se glisse dans tes veines, au fil des secondes ; poison cruel, givre sous la peau, tu contemples les ravages et l'idée te paralyse. T'avais vu les images, pourtant, les photos sur les réseaux, mais c'était différent, un peu irréel, c'était pas sous tes yeux, c'était un peu moins vrai, ça pouvait encore être retouché, mal cadré, fabulé.
Ton cœur se serre - tu décales d'un pas de côté lorsqu'on te frôle en t'adressant un regard en biais.

Les gens s'animent, autour, les bras chargés de débris ou de bois, d'outils, la vie bat déjà son plein. Les visages sont fatigués, les mains sales, ont-ils seulement dormi ? et tes pas en progression lente dans le camp ravagé. Ça n'a pas de sens, quelque chose qui vient frôler des cordes oubliées au dedans, Lentis n'a pas de sens et est-ce que c'est de ça qu'ils parlent, ceux qui croient ? et la preuve qu'ils avaient tort et sentiment de peur dans les os et qui te ressemble si peu.

Les minutes s'alignent - tes prunelles jetées à la recherche d'un visage ou d'une carrure familière, d'une tête rousse, mais rien et un peu d'impatience, c'est quand même pas si grand Harmon'île et le dépit qui l'emporte. Tu t'approches d'un duo, occupé à démonter une yourte à la toile déchirée, et ils lèvent la tête à ton approche. « Uh, salut- Est-ce que vous connaissez un certain Eylian…? Plus grand que moi, roux, yeux bruns, avec une- Doudouvet, je crois ? » Un regard échangé, en face, et comme un air de compassion sur les traits lorsque, des deux, la jeune femme t'adresse un sourire sans joie. « Tu devrais essayer l'hôpital, » et quelque chose qui serre et qui tord, un peu, en toi. « The hospital…? » Un silence d'un instant, en face, et puis un soupir ; la jeune femme esquisse un pas en avant et lève le bras pour désigner un point, derrière toi. « Tu remontes le sentier, là-bas, tout droit. Sur ta gauche à un moment t'auras, j'sais pas, une espèce de préau ? Tu continues, le sentier vire à droite, tu suis, et y'aura un bâtiment en dur, c'est- Tu peux pas l'louper. » Et okay mais pourquoi l'hôpital et comme un truc qui déconne, qui fait pas sens, qui- « Merci, » un peu essoufflé, un peu court, tu tournes les talons et, le pas mécanique, tu suis les indications données.

Ça sent comme tous les hôpitaux ; les produits antiseptiques, le désinfectant, le plastique, ça prend à la gorge et ça te donne des envies de fuir mais tu peux pas, tu peux pas - pas sans savoir, pas… « Excusez-moi ? » L'homme, derrière le bureau, lève les yeux vers toi. Un bonjour rendu, pas la force de sourire, « Est-ce que- Uh, je viens voir- Eylian ? Lewis- Eylian Lewis-Duval, » et les mots qui butent, comme l'espoir qu'on te dise que tu cherches au mauvais endroit, que- « Oui, c'est la chambre au bout du couloir, avant-dernière à gauche, » et quelque chose casse en toi, bris sonore, un peu cruel.

Il est ici.
Il est ici et il- Putain.

« Comment il va ? » La question file avant que t'aies pu la retenir - tu recules d'un pas. « Qui êtes-vous ? » Quelques secondes, pour comprendre, et tu secoues la tête, lentement. « I- Je suis son- Uh, je suis pas de la famille. » Un aveu par dépit, un haussement d'épaules désabusé - tu fuis avant qu'il ait eu le temps de te dire qu'il ne pouvait rien confier.
Ton pas se presse, au fil des mètres avalés, de tous ceux qui te rapprochent de lui et- Et les doigts sur la poignée, une inspiration, le front un instant posé contre le battant, un pourquoi en tourment mais le réconfort de songer qu'hier, il t'a parlé, que vous vous êtes écrit, il t'a dit que ça allait et- Putain, tu baisses la poignée, tu ouvres, avances-

Une seconde de flottement - la porte se referme dans ton dos quand tu t'appuies contre - le geste un peu lent, comme au ralenti, un peu sonné ; le clac sonore étouffé.
Tu te heurtes d'abord à son sourire - comme un point de chute évident, une familiarité rassurante, quelque chose d'habituel et de réconfortant dans le tableau qui ne fait pas sens à ton esprit. Son sourire mais qui, pour la première fois, peut-être, n'attise pas le moindre des tiens - ton visage fermé, tes sourcils froncés, tes prunelles inquiètes et tes traits résolument fatigués, chape de plomb sur le cœur et les idées.
Quelque chose déconne, quelque chose que tu vois sans comprendre, quelque chose qui se dessine sous tes yeux sans atteindre tout de suite ta raison.

C'est le voir dans un lit d'hôpital, affublé de fringues impersonnelles, les yeux cernés, les tiens qui défilent sur sa présence et caressent sans presque les voir des égratignures éparpillées sur sa peau, et puis s'approcher d'un pas, deux, les prunelles qui accrochent l'attelle et les bandages, une boule de coton assoupie au bas du lit, quelque chose qui ne fait pas sens, y'a des mots pour ça mais aucun dans ta tête, comme un bruit blanc, un bourdonnement ténu, tu ne comprends pas, et ton coeur serré et ta gorge nouée et putain, putain, putain et un j'étais pas là cruel au fond des idées.

Ça monte avant que tu réalises - cet élan de détresse et de colère, destiné au monde entier sauf à lui, douleur et rage et soulagement et inquiétude et questions et peur et tendresse et tout qui se mélange et rien qui fait sens, la distance abolie en quelques pas brusques et-
Ton index, posé là, contre son plexus, tes yeux plongés au fond des siens, ta main libre sur le bord du lit, « Toi. » La voix qui casse déjà, l'émotion qui déborde, le silence d'une seconde. « The next fuckin' time you forget to tell me something like this, this » et tu désignes, du menton, l'endroit qui vous entoure, et lui, et son état, « will look like vacation. » Ta main retombe, lentement, et tu t'écartes d'un pas. « Je- For fuck’s sake, Eylian, why did you- Pourquoi tu m'as laissé apprendre de gens qui sont pas toi que t'étais à l'hosto ? » Et d'autres pas en arrière.

Tu tournes les talons, glisses tes mains dans tes cheveux, sur ta nuque, les paupières closes un instant. Quelques secondes volées, okay, maintenant tu sais, okay, maintenant t'es là et de toute façon tu peux rien changer à ce qu'il s'est passé, mais t'es là, t'es là et c'est tout ce qui compte alors, alors une inspiration, profonde, et les prunelles jetées sur les fenêtres et okay, et les mains qui retombent, et tout ton être qui se tourne vers lui. Okay, et les pas en avant, tu reviens, t'es là, okay.

Tu passes la lanière de ta bandoulière par dessus ta tête, abandonnes ton sac au pied de la table de nuit, ouvres ton blouson, tires la chaise près du lit et, parvenu à hauteur d'Eylian, assis à ton tour, tes mains n'hésitent pas avant de venir chercher la sienne - la droite, et tes prunelles n'ont pas encore effleuré l'autre - et ton regard à se perdre au fond de ses iris d'automne. « Hey » tout bas - retomber sur les habitudes, sur la normalité des instants dérobés, putain, avant-hier tout était parfait, la réalisation soudaine comme une aiguille en travers du coeur et- « Nice to see you. » Un souffle, et un sourire, au bord des lèvres, malgré tout, et la main qu'on serre un peu, toujours chaude entre les tiennes, les phalanges de ta main droite pliées contre sa paume. « How are you? » un murmure, la main gauche les doigts en frôlers sur son poignet, les caresses un peu tendres. « You look tired, » toujours tout bas, comme un aveu, comme un secret, les prunelles qui balaient ses cernes, les éraflures sur sa peau, ses cheveux sales et emmêlés et, putain, ça lui ressemble pas, et même s'il a souri ça fait mal, et- Il a souri quand il t'a vu, crépitements tièdes sous les côtes et l'étreinte, sur sa main, qui se resserre d'un rien.

Qu'importe le reste, qu'importe hier, qu'importe cette nuit, qu'importe la peur, les doutes, l'inquiétude, la douleur, qu'importe d'avoir cillé - t'es là, maintenant.
T'es là, et tu bouges plus d'ici.
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Dernière édition par Romeo Parrish le Sam 23 Sep 2023 - 1:39, édité 1 fois
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02-03-100- LENTIS-APPARITION
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Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
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Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.

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14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
Il s’était glissé dans la pièce, inattendu et pourtant plein de sens - porte refermée l’instant d’après par l’appui de ses épaules. Présence qui n’aurait pas dû se trouver ici, parce qu’il n’avait jamais prévenu qu’il venait, parce qu’il n’aimait pas Calléis, parce qu’il était bien trop tôt, neuf heures du matin et une surprise à l’intérieur ; présence décalée mais présence calme, présence apaisement, présence qui lui permit de souffler, presqu’aussitôt.

Oh, un sourire, et puis « hey, » juste ensuite, le mot habitude et le mot réflexe. Les membres fatigue, les traits épuisement, la tête flou mais le coeur un peu moins lourd ; l’âme un peu moins grisée. Hey et il était là, qu’est-ce que tu fais là au bord des lèvres, il était si tôt ; et Romeo ne se réveillait jamais avant onze heures, minimum, sauf les jours de studio.

Mais- un hey et pas de réponse. Un silence (du vide), son immobilité et son expression. Sombre, l’énergie manquante, le détaillant lentement, et puis- Eylian réalisa. Oh à nouveau, et un brin de fébrilité, I’m okay comme besoin réflexe, comme instinct verbal qu’il réprima lorsqu’il le vit s’avancer ; parce que c’est ce qu’il lui avait dit, n’est-ce-pas ? Qu’il allait bien, qu’il était vivant, qu’il avait été présent mais qu’il allait bien - sans trop mentir, j’ai pas dit que j’étais pas blessé en mauvaise foi quelque part, mais sans dire la vérité ; sans expliquer. Omission pour apaiser, pour soulager - omission volontaire pour ne pas porter en plus le poids de la culpabilité des inquiétudes profondes.

Dissimulations qu’il payait maintenant par la vision directe sur le choc qui s’était imprimé, un bref instant, sur le visage de son ami.

Un flottement ; jusqu’à ce qu’il bouge brusquement, avancée rapide, éclat d’anxiété bref et- un doigt contre les côtes, lui penché, proche, les yeux dans les siens. Ocres lumière contre bruns (un peu éteints), une intensité dans les émotions qui ne laissait pas la place à une quelconque protestation. « Toi, » et sa voix se brisa, et Eylian sentit sa gorge se serrer, laisser place à un besoin de tenir, de tendre la main, de recouvrir les siennes ; « The next fuckin' time you forget to tell me something like this, this will look like vacation. » Et- et l’émotion dans les mots, et la menace sans feu mais douloureuse, et ses prunelles, et il cilla. Il avait-

Il avait raison.

Un écart, le contact évaporé. « Je- For fucks sake, Eylian, why did you- » et ses hésitations, et ses mots, et le tout faisait mal - I’m sorry en boucle dans le thorax, culpabilité forte, l’envie de se redresser. « Pourquoi tu m'as laissé apprendre de gens qui sont pas toi que t'étais à l'hosto ? » Un recul, encore ; puis il lui tourna le dos, les mains passant dans les mèches, l’arrière du cou ; et Eylian le fixa, désemparé et silencieux (vide).

Il avait raison.

Il avait raison, mais il n’avait pas réfléchi, la veille ; portable retrouvé sous quelques décombres avec un sac à dos rescapé de sa tente écroulée - lequel avait été glissé sous le lit et qu’il n’avait pas encore eu la force de fouiller - il avait bombardé ses contacts de messages, I’m okay envoyés les uns après les autres pour éviter la panique ; pour éviter leur terreur au matin, lorsqu’ils ouvriraient les yeux pour apprendre qu’Harmon’île avait été- il cilla à nouveau. Il avait été rapide, oui ; puis trop épuisé après son opération, envie d’oublier ce qui venait de se passer, de ne pas y penser, et Gaby arrivait, et j’pouvais pas lia laisser me voir comme ça parce que c’était Gaby ; al ne méritait pas le voir s’effondrer, même un instant, même pour une seconde.

Mais Romeo- Romeo, c’était Romeo - il aurait mérité la vérité.

« Okay, » lancé à son dos ; lancé au (vide), lancé comme une reddition. « Je- I won’t do it again, » des airs de promesse, un peu ; des airs de serments, « I won’t, I’m- » et il s’interrompit lorsqu’il le vit bouger à nouveau, étouffa le reste à l’intérieur, l’observa s’approcher - excuses et besoin de rassurer luttant au milieu du ventre. Anxiétés et élans réprimés, sa présence proche, la chaise collée au lit, et ses mains tendues - et la sienne saisie, la droite, celle en forme, paumes fraîches sur la peau tiède, il est là.

Il était là - dernière réalisation, nouvelle réalité enracinée. Il était là, il était venu - et le vide refluait.

Plonger les yeux dans les siens, sourire. « Hey, » un peu tard mais finalement prononcé, « hey » en réponse, la petite bulle habitude, la petite bulle familiarité - un air them en fond d’oxygène. « Nice to see you. » Oui. Oui ; parce que sans vraiment comprendre, il respirait un peu mieux, il avait arrêté d’écouter, de chercher, de balayer l’endroit et de se crisper au moindre bruit étrange. Et puis- oui, parce que c’était lui, et il lui sourit à nouveau, reflet de sa propre expression adoucie. La main qu’il serra, et lui-même serra un instant en réponse, autour de ses doigts repliés. « How are you? » de la chaleur à l’intérieur, la nuque qu’on détends, la tête qui se penche de côté. « You look tired, » avec sa main sur le poignet, frissons légers et confort lent. Il le fixait ; l’observait, le détaillait, alors qu’Eylian ne le quittait pas des yeux.

You look tired et un rire, un peu faible, un peu bas - mais un rire. « ...Yeah, I kinda am, » et il serra sa main, sourire un peu plus large, la tête en bascule contre la tête de lit. Il avait un peu de mal à suivre, qu’est-ce qu’il a demandé, déjà et trente phrases à l’intérieur, les bourdonnements incessants, apaisés peu à peu par les mouvements ; par le contact, par son sourire, ses yeux, un peu de calme dans les nerfs épuisés. « I, uh… » Un haussement d’épaules, un temps de malaise - des picots un peu pointus sur la peau. « J’ai pas vraiment dormi cette nuit ? ‘Fin- J’ai pas dormi depuis- » depuis. Il détourna les yeux, fixa leurs mains, expira. « Can’t. »

Trop de bruits, trop d’incertitudes, trop tôt, le coeur qui avait refusé de se calmer, les pensées de se taire, le monde de redevenir comme il l’était avant ; et il était trop près, trop à côté, Harmon’île autour de lui, la faille maintenant à la vue de tous, j’ai même pas vu les dégâts à la lumière du jour. Une hésitation, les yeux à nouveau dans les siens - et un peu moins de tension, en peu moins de plomb, comme une étrange sensation d’avoir le droit, cette fois, de tout relâcher. Des ambres chaudes sous le plexus, une étreinte un peu plus solide autour de ses doigts, un sourire. « Eh, ça fait du bien de te voir, » l’aveu logique, l’aveu qui n’en était pas un, parce que ça semblait plein de sens ; parce que c’était la vérité pure et simple.

Il était là, devant lui, et tout semblait un peu moins vide ; mais pas assez, et il le dévisagea. Ça tremblait un peu partout, un peu en-dedans, comme des secousses acides, comme des décharges, et le crâne peut-être encore un peu plein de bourdons, mais il était là, et ça aidait, et il ne ressentait plus ce besoin de paraître, ce besoin de faire semblant, de forcer la joie, la légèreté, de-

(Mais ça n’allait pas forcément mieux.)

Les yeux en ballet sur ses traits, eux aussi tirés, eux aussi trahissant fatigue de par ses cernes doucement visibles. Eylian cilla. Quelque chose de tordu, de tordant, sous le plexus, et il leva l’autre main, mouvement instinct, mouvement calme ; vers son visage, la paume en coupe, bref éclat de douleur et grimace réprimée- « You look tired too, » remarque à voix basse, un effleurement du bout des doigts avant de laisser tomber l’idée et sa main gauche avec, plaies encore trop vives pour oser les réveiller.

Le corps lessivé ; encore crispé, seule main droite abandonnée aux passages tendres et aux contacts doux - relaxée, finalement, mais le reste en lutte constante. Hésitation, encore ; mais comme un besoin, quelque part, et il finit par céder. « Hey, can you- » et il s’interrompit. Can you what? Le rejoindre ? Le tenir ? Hug me, hold me? Il n’aurait pas su dire ce dont il avait besoin ; ce qui importerait le plus, ce qui détendrait un peu mieux les épines, les craintes et les fantômes. Clignement des paupières, les yeux en esquive vers le mur, une réflexion d’un instant ; d’une respiration.

Puis il bougea ; ôta sa main des siennes pour la poser sur le matelas, l’autre en appui moins solide, douleur vive mais supportable - crispation des mâchoires. Le talon contre les couvertures, jambe indemne pour mieux se soutenir, et il se décala ; quelques centimètres après quelques centimètres, jusqu’à laisser un espace sur le bord du lit ; jusqu’à n’en occuper que la moitié - et lever les yeux pour le regarder. « Can you- I don’t know, » et un sourire un peu amusement, un peu fatigue. « J’vais juste pas trop pouvoir faire le matelas, cette fois- J’ai un petit problème avec ma jambe. »
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Eylian Lewis-Duval
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.1-150- LENTIS-OBJ-ROUGES
Offre 25% DE RABAIS sur les OBJETS ROUGES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-06.1-250- LENTIS-FUITE
Augmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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avec
eylian lewis-duval

période
14 novembre 2022
matinée

lieu
hôpital d’Harmon’île
bury your hurt, carry your pride
- never let go, you don’t need to hide.❞
C'est un rire - un rire un peu éteint, un rire un peu sans joie, mais malgré tout un éclat, quelque chose d'un peu plus vif, qu'un peu plus lumineux, d'un peu plus lui et les tourments, à l'intérieur, qui s'apaisent encore un peu. Tes doigts se resserrent d'un rien sur sa main, comme un besoin de rappeler je suis là, maintenant même si tu maudis l'idée de ne pas l'avoir été avant, de ne pas l'avoir été plus tôt, d'avoir été absent quand il avait besoin de quelqu'un.

T'aurais été là, s'il t'avait dit - t'aurais planté l'autre et ses leçons de morale, l'autre et ses reproches, l'autre et ses profits, t'aurais répondu d'une porte close pour être ici, avec Eylian, s'il t'avait dit. Des reproches en travers de la gorge, en travers du coeur, et c'est plus fort que toi, pourquoi t'as rien dit mais- Mais il a dit qu'il ne le ferait plus, c'était un peu comme une promesse, et t'as confiance, et tu peux bien lui en vouloir, qu'est-ce que ça changerait maintenant, et puis il a vu, et il a compris, alors, alors- « ...Yeah, I kinda am, » et la pression de ses doigts sur ta main, et un sourire en face, le tien en écho, et quelque chose qui s'allège un peu, malgré tout. Une inspiration fébrile, sur le bord de tes lèvres - il va bien.
D'une certaine façon.
Il est en vie.

« I, uh… » Ta tête s'incline, légèrement - une attente mais qui ne presse pas, prends ton temps. Tu t'en fiches, maintenant - t'es là et t'as que ça à faire, rester, être à ses côtés ; t'es là et tu pars pas. Prends toutes les éternités dont t'as besoin pour parler, le reste attendra. « J’ai pas vraiment dormi cette nuit ? ‘Fin- J’ai pas dormi depuis- » Depuis- Les sourcils qui froncent, une seconde et oh et tes doigts, sur son poignet, qui se glissent sur ses phalanges. Depuis et oui et makes sense, parce que t'as vu l'état du camp, et puis le sien, et- « Can't. » Et toi non plus, t'aurais probablement pas si bien dormi après ça.

(Une pensée, lointaine, balayée dans l'instant - si Harmon'île a été attaquée, qu'en sera-t-il de vous, à Ike Kai ; si les craintes d'Alice de Fiercastel ont trouvé leur pendant dans la réalité Lentoise, combien de temps avant que celles d'Aina-Kea Hauata se matérialisent à leur tour ?)

« Yeah, » un souffle un peu bas, un peu doux, « j'comprends. » Tu ne fais qu'imaginer ; imaginer l'horreur, la peur, assez de violence pour qu'on évacue les Calléisiens en direction d'Hoarford à trois heures du matin, assez de violence pour déchirer Harmon'île en deux, assez de violence pour- Tes prunelles effleurent les égratignures, les bandages, l'attelle, s'y attardent un instant, putain douloureux coincé entre les côtes. « Eh, ça fait du bien de te voir, » Et- Oui. Oui, bon sang, et tes prunelles qui remontent dans sa direction, se heurtent à son sourire et, putain, ça fait du bien d'te voir aussi. « Plaisir partagé, » les intonations basses, une risette douce au bord des lèvres, ton pouce en caresses légères sur le dos de sa main.

Et puis, l'autre qu'il lève, ton regard qui ne quitte pas le sien, pas de besoin de vérifier le geste aperçu du coin de l'œil - confiance paisible. Quelque chose qui se tend dans ses traits, une seconde, les tiens en interrogation silencieuse. « You look tired too, » et un frôler sur la peau, la main qui retombe et les prunelles qui suivent et- Et un peu de glace au coeur, un peu de givre aux veines, empreintes nettes, rouges, gonflées, morsure humaine et comme quelque chose qui serre et serre et serre au dedans - compréhension silencieuse et glaçante, des souvenirs de nuits sombres, d'asphyxies, de détresses plus grandes que soi ; t'as mordu ton poing serré des milliers de fois pour étouffer les sanglots, pour concentrer la douleur ailleurs, la rendre tangible sur la peau, comme quand tu la brûles, la rendre réelle, faire de la trace un catalyseur qui donne du sens à la violence au dedans, mais t'as jamais percé si fort les chairs, t'as jamais tant marqué, t'as jamais-

Putain.

« Hey, can you- » et ton attention revient, sur son visage, sur ses traits, sur lui. Tu déglutis, avec un peu de peine, comme la gorge sèche et quelque chose d'obstinément noué au dedans - c'est comme si, partout où tu posais les yeux, tu découvrais encore un peu plus d'horreur, un peu plus de ravages, un peu plus de douleur, un peu plus de ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Rien ne fait sens - il méritait pas, pensée égoïste, personne méritait mais- C'est d'Eylian qu'il s'agit, bon sang.

Eylian qui, geste précautionneux après geste précautionneux, se déplace sur le matelas, sous ton regard perplexe, un peu inquiet, en quête des mouvements réflexes, sur les traits, qui trahissent douleur ou inconfort, gêne ou tiraillement Tu ne comprends pas tout de suite - quelques secondes de flottement, tes mains laissées au froid, des doutes glissés dans les silences rompus par vos souffles et le froissement des couvertures, les protestations du sommier. « Can you- I don’t know, » et l'espace vide, à ses côtés, libéré comme une invitation, oh sous les côtes et- « Yeah, of course I can, » en murmure, I can même si tu sais pas vraiment quoi, tu peux et même improviser, tu peux- « J’vais juste pas trop pouvoir faire le matelas, cette fois- J’ai un petit problème avec ma jambe. » Un rictus, au bord des lèvres.

Tes prunelles l'effleurent, lui et son sourire - et ça fait du bien. Du bien de le voir, du bien de l'entendre en rire, déjà, même si ça fait mal, même si, si ça ne tenait qu'à toi, tu ne t'en amuserais pas. Ses blessures, ses façons de composer, tu t'adaptes et tu suis - comme t'aimes qu'on te suive quand tu te moques du pire de tout ce que t'es ; comme t'aimes qu'on rie quand tu ris des penchants fatalistes de tes idées. « Wait, » Et tu dénoues tes lacets de tes Docs, les retires, ôtes ton blouson et l'abandonnes sur la chaise et puis, avec précautions, tâchant d'éviter la moindre des maladresses, tu te hisses sur le matelas. « Mine is way more comfy, » tu souffles, taquin, tandis que tu t'installes près de lui.
Allongé à ses côtés, le dos contre la tête de lit, geste réflexe de lever ton bras pour le glisser autour de ses épaules, mais tu marques une pause, avant le moindre contact - une hésitation qui jette tes yeux sur lui. « Can I? » Crainte d'une blessure que les vêtements pourraient dissimuler, d'une douleur que ton geste pourrait raviver - tu ne poses ton bras qu'une fois rassuré, ta main libre qui s'en revient chercher la sienne, entremêler vos doigts, n'importe quoi pour être là. Rien qu'un peu, un peu plus, à défaut d'avoir été là avant, à défaut d'avoir été là hier, la présence en rappel partout, la tête qui bascule contre son crâne et j'suis là, maintenant, encore et encore et sans un mot.

« ...Yeah, I'm tired too. » Réponse à retardement, peut-être même plus si attendue - quoique, un regard en biais, il s'est toujours inquiété et crépitements d'affection sous les côtes. Tu hausses une épaule - l'autre, à droite, le regard jeté sur le mur, en face. « C’est- It’s Liam, he had nothing better to do than come to my place on a Sunday evening to blame me for- Y’know, the show that’s been canceled when I was, uh, down, in October, and- Quand t'es venu, là. » Une inspiration, un peu lourde, et puis un soupir. « When he finally left, it was already late like, dark outside, and I- I was so fuckin' angry. » Une amertume dans la voix, quelque chose qui trahit les vagues coléreuses encore glissées sous le plexus, malgré toi. J'serais quand même venu si j'avais su, mais tu savais pas, et t'es pas venu - arrête de t'prendre la tête pour un truc que tu peux pas changer. « Y'avait ça, et j'm'inquiétais pour toi, et- Yeah, j'ai pas passé ma meilleure nuit. » Mais c'est pas si pire, c'est pas si grave - c'est pas sa nuit à lui, pas sa nuit de terreur ici. « That's why I'm here even though it's, like, kinda early. »

Tes prunelles l'effleurent, caressent sa présence à tes côtés comme ton pouce caresse la jointure du sien à sa main. Des milliers de questions au bord des lèvres, mais la peur de brusquer, de raviver des souvenirs, des images, des idées qui valent mieux qu'on les laisse barricadées.

L'attention dérive - ses cheveux sales et emmêlés, sa main aux traces nettes, rouges et gonflées, l'attelle et toutes les égratignures éparpillées, jusque sur ses pieds nus. Ton étreinte, autour de ses épaules, se resserre doucement. « So… C'est quoi, le diagnostic ? » Question douce, question prudence, « Will it be okay? » et le menton qui désigne les plaies, le regard qui ne sait plus bien où se poser. « Your leg… Your hand, » soufflés tout bas, et les prunelles qui reviennent et- Et un baiser, posé là, sur le crâne, la pression douce qui s'éternise quelques secondes de trop.

Une hésitation, encore, quand tu t'écartes - une envie de prendre soin, de faire les choses correctement, une crainte d'abîmer, de pincer les cordes qui valent mieux qu'on les laisse en paix.
Une inspiration, sur le bord de tes lèvres - et ta main, sur son épaule, qui remonte pour se poser sur ses cheveux avec douceur. « You don't have to talk if you don't want to. » C'est comme ça qu'il fait, lui aussi, non ? Laisser les portes ouvertes - des invitations à saisir ou pas. « But if you want to, or even need to- I'm here. You can tell me everything, anything. » Sa main, prisonnière de la tienne, remontée - et tes lèvres déposent un baiser sur une écorchure en travers d'une phalange. « I can take it. »
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Spoiler:
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Romeo Parrish
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02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
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Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.1-150- LENTIS-CT
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Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
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Augmentation de la puissance du STAB à 50% en PVE.
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Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.

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14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
La blague tentative, branche d’olive tendue - et il sourit, en retour. Pas de rire, pas d’éclat de joie, mais une réaction tout de même, brève légèreté dans l’instant. Un petit problème avec ma jambe, pour dédramatiser ; pour rassurer, aussi, peut-être, quelque part. Regarde, j’suis encore moi ; regarde, je suis encore là, et je suis peut-être touché, mais je m’en remettrai. Une jambe, ça se réparait, n’est-ce-pas ? Avec du temps (trop), de la patience (trop aussi), mais il finirait par s’en relever, comme neuf - avec, simplement, quelques cicatrices de plus sur la peau.

« Wait, » et il attendit ; l’observa ôter ses chaussures, son blouson, quelques battements d’impatience et de soulagement en mélange étrange dans les côtes. Comme un besoin ; comme une urgence calme, quelque part, de retrouver un peu de sérénité, de sentir les décharges s’apaiser - s’évanouir à son contact. Il s’approcha finalement, nouveau poids sur le matelas, « Mine is way more comfy, » remarque à laquelle il répondit par un haussement de sourcils, sourire en coin - « Calléis slander, » soufflé ensuite.

Et puis- contact chaleur, appuyé à côté de lui, son bras en mouvement ; et une pause, un regard, comme une crainte dans les yeux. « Can I? » Eylian cilla ; et oh, ses blessures, ses plaies, « yeah » aussitôt prononcé. Please gardé en pensées - le mot douloureux qui serrerait trop l’intérieur si on pouvait l’entendre. Le mot supplique, un peu, quelque part ; besoin de relâcher, d’expirer, et il accueillit avec bonheur son étreinte, les épaules recouvertes, chaleur familière et recherchée. Il s’y pressa, même, un peu ; se laissa basculer contre lui, lui abandonna sa main droite, bulles de chaleur sous le plexus lorsqu’il entrelaça leurs doigts. La tête relâchée vers son épaule, et un contact, bientôt, sur le haut du crâne ;

Eylian respira.

« ...Yeah, I'm tired too, » et un peu d’inquiétude, les yeux relevés vers lui, l’angle peut-être loin d’être idéal mais l’attention sans faille. Romeo haussa une épaule, d’abord, et - « C’est- It’s Liam, he had nothing better to do than come to my place on a Sunday evening to blame me for- Y’know, the show that’s been canceled when I was, uh, down, in October, and- Quand t'es venu, là. » Lorsqu’il avait été down ; lorsqu’Eylian avait fini par venir, le coeur un peu éprouvé de le voir comme ça ; et quelques images dans les songes, un peu de paix invoquée au travers des nuages, des sourires, lui-même faisant l’idiot avec l’aspirateur. I remember. Un soupir, ensuite ; « When he finally left, it was already late like, dark outside, and I- I was so fuckin' angry. » la voix lourde, la voix colère, aussi, le goût amer dans un coin du palais, et « Y'avait ça, et j'm'inquiétais pour toi, et- Yeah, j'ai pas passé ma meilleure nuit. » conclut-il finalement. Eylian pressa un peu plus sa tête contre lui, réconfort muet - les mots difficiles à apporter. Un peu de colère envers son agent, de la compréhension, et de la culpabilité, quelque part - il s’était inquiété au point de ne pas en dormir.

« That's why I'm here even though it's, like, kinda early. » Un sourire ; un peu plus franc, un peu amusé. « Kinda ?, » la voix malice, la voix pétillements - si l’on parlait de Romeo, ce n’était pas un peu tôt, comme horaire ; c’était carrément l’aube.

Un peu de silence, ensuite ; son pouce sur la main, mouvement régulier qui aidait, lui aussi ; et son étreinte un peu resserrée l’instant d’après, confort en hausse dans les idées, warm sous le plexus. Eylian respirait, de mieux en mieux ; comme les premières goulées après l’apnée, comme celles qui prenaient les poumons, fraîches et soulageantes, délices oubliés avec l’habitude. Thank you quelque part dans les réflexions tandis que la tension s’évaporait peu à peu d’un peu partout. Puis- « So… » et il cilla, reporta son attention sur lui.

« C’est quoi, le diagnostic ? Will it be okay? » Il bougea ensuite ; à peine, le menton en geste pour désigner tour à tour tout ce qui n’allait plus - tout ce qui portait les marques sanglantes de la veille. Eylian se tendit légèrement. « Your leg… Your hand, » et quelque chose qui se tordit, oh, il a vu et le regard vers la main gauche, marquée, rouge, et le pouls en accélération brève, et- contact, léger et doux, baiser plume sur les cheveux.

Il expira.

Comme s’il l’avait entendu, Romeo leva la main qu’il avait laissée pendre de son épaule pour la poser sur le haut de sa tête - les doigts au milieu des mèches qui ne devaient pas ressembler à grand chose après les trente dernières heures. « You don't have to talk if you don't want to. » et- son coeur enfla, un instant. « But if you want to, or even need to- I'm here. You can tell me everything, anything. » Tout ; malgré les horreurs, malgré les ombres, malgré les imaginations ; ce qu’il n’oserait pas exprimer à ses parents, à quelqu’un comme Milo ; encore moins aux plus jeunes, Liang, Kiya’na ; et jamais à Gaby. Mais Romeo avait dit anything, et la main dérobée, montée à ses lèvres ; baiser sur la peau, un peu doux, un peu piquant, aussi - j’avais une égratignure à cet endroit, non ?

« I can take it. »

Il se redressa, un instant ; pour mieux le voir, pour mieux le fixer, l’évaluer, réfléchir. Parce que ce qu’il pourrait exprimer n’aurait pas les goûts d’un récit bien construit ; parce qu’il n’y avait pas d’introduction lente, pas de fil conducteur, pas de répits entre chaque acte ; parce qu’il avait vu les monstres et croisé les rages, parce qu’il avait essayé et échoué, encore et encore ; parce qu’il n’avait servi à rien, parce que c’était loin d’être beau, loin d’être soulageant ; parce qu’il avait regardé la mort en face et s’était perdu dans ses yeux rouges.

(Les enfants ont raison d’avoir peur du noir.)

Mais il le contempla, son expression, et son contact chaleur, et sa présence oasis, quelque part, et l’attente calme, et-

Il ne craignait pas de tout lui dire.

Il était solide ; il pouvait l’être, pour ce genre de choses. Un soutien ; un appui, rassurant, . Alors Eylian sourit ; peut-être un peu petit, peut-être un peu triste, mais un sourire. « Okay, » d’abord, doucement. « I’m gonna- I trust you. I- You’re one of the only people I could- tell this, » parce qu’il ne craignait pas de le détruire, parce qu’il lui faisait confiance pour écouter sans s’effondrer, parce que- Plein de choses. Et il le dévisagea, et-

« I’m sorry, » dit-il d’abord, les mots arrachés du thorax avec la force des culpabilités qu’on a du mal à oublier. « For omitting- I was just- » et détourner les yeux, soupirer, comment l’expliquer ? Sa tête avait tourné, et il s’était senti incapable de gérer, tout ça ; d’expliquer, de raconter, de faire comprendre, d’inquiéter de plus belle alors qu’il était vivant; « Didn’t want to worry you, but I’m sure you already guessed, » et il reposa la tête contre lui ; un peu plus basse, un peu plus lourde, un peu plus proche. « I won’t do it again, » une assurance un peu fatigue - mais vraie tout de même. «  Je- I won’t lie about this again. » Parce que c’était quelque chose d’important ; parce que c’était quelque chose de douloureux.

Si les rôles étaient inversés, j’aurais mal, moi aussi.

Et puis- une inspiration, un peu forte, un peu longue, pour essayer de calmer ; les bourdons, les piques, en retour parce que- raconter. Raconter, exprimer, you don’t have to mais ça débordait, ça faisait mal, à l’intérieur, it’s over en phrase répétée sans jamais prendre les accents des certitudes. Il serra ses doigts, pressa un peu plus la tête contre lui ; chaleur recherchée, reflets des habitudes comme un peu de baume sur les écorchures. « Uh, la jambe et la main- Yeah, ça ira- Enfin, ça guérira. » Mais comment expliquer sans raconter ? Comment décrire sans devoir développer ?

Alors- un soupir, un frisson, et- « Uh, this isn’t going to be- It’s dark, I guess, » mais - c’était Romeo.

« So, I was sleeping. » Ç’avait été le milieu de la nuit ; la lune pâle éclairant à demi la scène, corps sombres détachés sur la toile du monde. « Then this- noise woke us all up, kinda. Enfin, un bruit- C’était comme une explosion, plutôt. » Comme un air de fin de monde ; comme le signal terrible de la prochaine catastrophe, un fuyez en grondement dur. « ’Y a eu des cris, j’me suis à moitié habillé, je suis sorti- Uh, pieds nus. D’où les- Yeah. » Légères coupures et plaies sans importance face à tout le reste.

Mains nouées ramenées sous ses yeux, Eylian agita les doigts contre les siens pendant un instant, petit jeu bref qui lui tira un sourire. « Je voulais évacuer les gens, j’ai commencé à le faire, puis j’ai vu- » et la crispation, un instant ; parce que c’était frais, si frais, (trop), et qu’il espérait ne plus jamais à revoir un adolescent si jeune comme seul rempart face à deux créatures de cauchemar. « A fucking teenager, standing alone in front of- them. » Puis- le regard vers lui, à fouiller dans les ambres. Et- oh, « he’s okay- uh. He’s alive, » la rectification soupir, parce que- yeah. Noah n’avait pas été épargné, loin de là.

La main gauche se glissa bientôt vers les siennes, instinct non réprimé. « Je- pouvais pas le laisser là, y’know ? Et- je le connaissais, je savais qu’il refuserait de partir. » Il secoua la tête, un instant ; détourna les yeux, glissa deux doigts supplémentaires contre les siens. « Puis- oh, uh, they were three. Une Carchacrok, deux Griknot- Tous uh, Obscurs. » Et la gorge nouée ; et se taire, un instant, des Obscurs, putain, à Calléis et penser à cette faille, arrachée au sol ; à ces pertes, à ces terreurs, à- Il se râcla la gorge. « J’ai voulu le rejoindre sans me faire voir, mais celle-ci, » et le ton changea ; affection perçant à travers, un geste du menton vers la petite Doudouvet roulée en boule sur les couvertures, « n’a pas supporté de voir Noah- uh, l’adolescent, seul face à eux, donc elle s’est interposée. »

Un sourire, aux lèvres ; doux, le temps d’un souffle - jusqu’à ce que la suite se rappelle aux souvenirs, et qu’un malaise prenne l’estomac. C’était trop vif, putain ; mais ç’aurait jamais dû arriver, parce qu’il aurait pu mourir, ils auraient tous pu y passer, et cette vision terrible de voir l’immense créature se jeter sur Noah le hanterait jusqu’au bout. « And- Uh. The boy- Fuck, elle s’est jetée sur lui, putain, » et la voix un peu tremblante, d’un coup ; un peu élimée, un peu fragile, il aurait pu crever, Arceus, et l’horreur et bordel, il avait cru qu’il était fini ; il avait cru qu’il- « He’s fifteen, Romeo- He’s fifteen, dammit, » et un éclat, un instant ; quelque chose de brisé, à l’intérieur.

Mais non, reprends-toi, parce qu’il n’avait pas fini, parce qu’il n’avait pas envie d’avoir mal, de s’y perdre ; de laisser les plombs et les failles le submerger. « I tried to- J’ai voulu l’aider, le rejoindre, j’me suis avancé, et- » et il l’avait pas vu, il avait rien vu, il avait été trop concentré, putain, trop focalisé et paniqué et « I didn’t see him, I- It bit me. Le- J’ai pas vu le Griknot arriver, j’ai juste- et il m’a chopé, ‘fin la jambe, » de la cuisse au mollet, dans un étau terrible ; un étau cauchemardesque, et cette douleur sortie tout droit des enfers.

Un regard vers lui, une tentative de sourire - difficile. « Diagnostic- Rotule, uh, brisée, plaie ouverte, déchirure du mollet- Je crois que c’est tout, I mean, que ‘y a rien d’autre. » C’était déjà bien trop. « Interdiction de poser le pied pendant six semaines minimum, donc- béquilles. Et attelle pendant des mois. Pas de jogging pendant- quatre à six mois, aussi. » Et des trucs à avaler pour cicatriser ; et les exercices de rééducation retardés à cause du mollet ; et la douleur, et les images allant avec, et ces yeux écarlates dans les souvenirs, et-

Il posa la main gauche un peu plus sur la sienne, comme un- « Oh, » et il sursauta, un instant. « Cold, » la fraîcheur de ses doigts comparée à la température, trop élevée, de sa peau ; plaies un peu brûlantes - trop. « Feels good » marmonné avant d’ôter la main droite de celle de Romeo pour, avec toutes les précautions du monde, rechercher le froid bienvenu.

« Pour la main, j’ai- » et c’était peut-être un peu trop atroce, un peu trop horrible à prononcer ; et l’estomac se tordait, mais Arceus, il aurait voulu fermer les paupières sans y revoir leurs yeux, imprimés tels des after-images ; et il redressa le menton, fouilla son expression, fouilla l’or et les éclats, chaleur comme apaisement sous le plexus. Mais- une ombre, et se détourner - c’était trop lourd à dire en le fixant. « ..I tried to stop myself from screaming because it- excited them- » et déglutir ; ne pas détailler, fermer les yeux, presser un peu plus contre lui, can you avorté en pensées.

Les yeux à nouveau relevés ; pour s’accrocher à lui, à sa présence, à ces vagues comme ancres pour se sentir mieux, (vide) oublié. « Hey, thank you for coming, » et un sourire ; merci.

Même si rien n’était détaillé, même si les ombres menaçaient, les terreurs, les craintes ; mais il était là, contre lui, face à lui, et les respirations étaient redevenues possibles.
(c) TakeItEzy pour Be.Wild

https://zupimages.net/up/22/36/iwaj.png(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo 547(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo HC1aqVj(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo 755(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo 668(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo 350(kinda fb) carry my fears as the heavens set fire ❞ Eylian ft. Romeo Ma7cNpUhttps://be-wild.forumactif.com/t679-who-cares-when-one-more-light-goes-out-well-i-do-eylianhttps://be-wild.forumactif.com/t715-t-card-eylian15561706/09/2022645
Eylian Lewis-Duval
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
01-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.1-150- LENTIS-OBJ-ROUGES
Offre 25% DE RABAIS sur les OBJETS ROUGES en magasin (Permanent)
01-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-06.1-250- LENTIS-FUITE
Augmente le taux de fuite à 20 en zones vertes, 13 en zones orange et 9 en zones rouges.
01-07.1-325- LENTIS-CUISINE-EXP
Permet de CUISINER afin de gagner de L'EXP

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eylian lewis-duval

période
14 novembre 2022
matinée

lieu
hôpital d’Harmon’île
bury your hurt, carry your pride
- never let go, you don’t need to hide.❞
Et sa présence, là ; ton bras en étreinte, sa tête sur ton épaule et ta tête contre la sienne, vos doigts entremêlés et- Lui, juste lui, vivant ; blessé mais bien là, assez vif pour rassurer, pour se jurer que tout ira bien. Son regard, tes prunelles logées au fond des siennes - et un sourire, comme en écho à tes mots.

I can take it.

Tu peux, parfois, pour quelques personnes - être celui qui tient bon, qui tient droit, qui encaisse sans ciller, qui écoute sans trembler. Tu peux- Tu peux, parfois, frôler leurs récifs sans t'y abîmer - tu peux être là, tout entendre, tout supporter. Parce qu'il n'est pas question de toi - parce que c'est eux, parce que c'est lui, parce que c'est comme une parenthèse et tu peux tout me dire, tout et n'importe, j'suis là, j'bouge pas, j'peux tout entendre si t'as besoin de dire quoique ce soit et le silence le regard le sourire et- « Okay, » et tes doigts, auparavant dans ses cheveux, retombés sur son épaule quand il s'est redressé, en caresse distraite. « I’m gonna- I trust you. I- You’re one of the only people I could- tell this, » et un quelque chose entre les côtes, petite vague chaude et réconfortante, un sourire sur le bord de tes lèvres, aussi.

I trust you et des airs de déjà vu - I trust you et les mots pleins de sens, pleins de choses, pleins de couleurs, pleins d'aveux.

« I’m sorry, » une stupeur et l'élan de don't be mais un silence parce que sa voix et quelque chose qui te dissuade de l'interrompre. « For omitting- I was just- » et it's okay mais qu'un silence - tu attends. Tu l'observes, sans un mot ; une envie de l'enlacer, de souffler i know parce que c'est un peu vrai - évidemment qu'il n'a rien dit si ça risquait d'inquiéter - mais pas un geste supplémentaire, que les doigts qui caressent l'épaule, inlassablement, j'suis là dans l'attention quand ses prunelles se détournent. « Didn’t want to worry you, but I’m sure you already guessed. » Un sourire, sur le bord de tes lèvres, sans joie mais un peu d'affection. « Yeah, » t'avais deviné - parce que ça lui ressemble, parce que c'est lui, parce qu'il est comme ça et que t'es pas si surpris, au fond, que les choses se soient passées comme elles l'ont fait.

Sa tête bascule contre toi et, instinctivement, ton bras resserre, tes doigts aussi, appuie-toi sur moi, j'suis là pour ça sans un mot. « I won’t do it again, » et ta propre tête qui se renverse, lentement, contre le mur derrière toi. « Je- I won’t lie about this again. » Un silence - bref ; le temps de composer, avec les mots, l'aveu, la promesse - et puis un sourire ; un peu plus grand, un peu plus vrai, toujours fatigué, inquiet, mais un peu plus vif. Plus sincère - et tant pis s'il ne le voit pas. « Okay, » soufflé tout bas, « thank you, » et sans remise en question, sans promets-le moi, sans insistance ; I trust you dans la tête, I trust you dans le coeur, ce qu'il dit c'est assez, je te crois avec tout ce que tu m'as déjà donné.

Une inspiration, longue et profonde, à côté, et tes doigts remontent une nouvelle fois pour se glisser dans ses cheveux, le geste lent, le geste précaution. Quelques noeuds sur le trajet, tu te retires sitôt que tes doigts se heurtent à un arrêt forcé, tes prunelles en coups d'oeil. Leur couleur un peu plus terne, résidus de terre coincés dans les mèches, les boucles moins douces et, proches comme ça, tu réalises qu'il manque quelque chose. Quelques secondes, flottement, l'odeur de sapin en absence, que des effluves entêtantes d'antiseptiques - et les prunelles effleurent la pièce et fuck this  douloureux coincé entre les côtes.
Il s'agite un peu, tu baisses les yeux, la tête, déposes un autre baiser sur son crâne, j'suis là encore et toujours, j'suis là et j'pars pas. « Uh, la jambe et la main- Yeah, ça ira- Enfin, ça guérira. » Et un soulagement, malgré tout ; parce que tu te doutais, parce que si ça avait été plus grave, peut-être que la conversation n'aurait pas été tout à fait la même, peut-être que ç'aurait été plus lourd ou- Peu importe. Ça guérira.

Un soupir et tes doigts qui resserrent, ta main qui remonte la sienne pour poser un nouveau baiser contre le dos de la sienne. « Uh, this isn’t going to be- It’s dark, I guess. » Tu hoches la tête, doucement ; I can take it dans la tête, « Okay » au bord des lèvres.
Prends ton temps dans l'instant qui suit.

« So, I was sleeping. » Trois heures du matin, quelque chose comme ça ; les réseaux sociaux et les médias locaux racontaient. Makes sense et une grimace réprimée - trois heures du matin, tout le monde dormait à l'instant où l'horreur a commencé. « Then this- noise woke us all up, kinda. Enfin, un bruit- C’était comme une explosion, plutôt. » Réveil terrible ; et peut-être que ça ressemble à ia Nuit Noire de Galar, une poignée d'années plus tôt - le pays qui tremble, les sources d'énergie Dynamax qui explosent dans les stades, un bruit infernal ; des souvenirs flous, c'était à Kickenham que ça tremblait, t'étais loin, on a évacué là-bas mais t'y étais pas, concerné sans l'être, t'as suivi comme les autres, les images à la télévision, l'attente, l'incompréhension. C'était comme une explosion et tu réprimes un frisson. « ’Y a eu des cris, j’me suis à moitié habillé, je suis sorti- Uh, pieds nus. D’où les- Yeah » Les écorchures ; des détails face au reste, à l'horreur et aux blessures plus importantes.

Ton regard accroche vos mains, le contact qui s'anime un peu, le sourire sur le bord de tes lèvres et ton pouce en caresses douces sur sa peau. « Je voulais évacuer les gens, j’ai commencé à le faire, puis j’ai vu- » Quelque chose, dans l'être, dans la voix, qui incite ton étreinte à se resserrer - sur ses doigts, autour de ses épaules où tu as laissé retomber ta main. « A fucking teenager, standing alone in front of- them. » Et- Des souvenirs dans la tête, quatre morts annoncés, les prunelles au fond des siennes quand il relève la tête, une crainte un peu douloureuse de se demander, qu'est-ce qu'il a vu ? mais comme une réalisation, en face, « he’s okay- uh. He’s alive, » la nuance qu'on devine importante à sa façon.
Tu songes aux blessures ; à sa main, à sa jambe, à toutes les écorchures et- Oui. Alive - l'inflexion probablement pas si mal choisie, quelque chose qui fait mal à l'intérieur.

« Je- pouvais pas le laisser là, y’know ? Et- je le connaissais, je savais qu’il refuserait de partir. » L'ombre d'un rictus, sur le bord de tes lèvres, quelque chose dans les intonations de ça vous fait comme un point commun réprimé - parce qu'il est resté, lui aussi. Resté face au danger, resté quitte à s'y faire blesser, resté malgré le risque d'être- Non, la pensée froide et tes doigts qui caressent les siens, lentement.
Tout ce qui compte à l'instant se trouve déjà entre tes bras.

« Puis- oh, uh, they were three. Une Carchacrok, deux Griknot- Tous uh, Obscurs. » Trois et tu savais déjà, mais l'entendre encore c'est les imaginer, terrifiants et les yeux rougeoyants, ici, à Calléis, face à lui et elle qui aurait pu être là et tous les messages envoyés la veille pour savoir, est-ce que ta soeur va bien parce qu'on sait les racines à Harmon'île et- Tout le monde va bien. Le reste n'importe pas, n'importe plus - tout le monde va bien.
… Tout le monde est vivant, du moins - et la tête en bascule légère, crâne contre crâne quand tu l'entends qui se racle la gorge à côté. J'suis là.

(Moi non plus j'te lâcherai pas.)

« J’ai voulu le rejoindre sans me faire voir, mais celle-ci, » et le regard qui suit, frôle la petite boule de coton au pied du lit, « n’a pas supporté de voir Noah- uh, l’adolescent, seul face à eux, donc elle s’est interposée. » Les prunelles qui s'attardent, sur la Doudouvet assoupie - une grimace légère, à songer comme tu espères que jamais Diesel ou Frenzy ne se jetteront au devant d'un danger pour quelqu'un, j'peux pas imaginer les perdre et tu fais mentir tout ce que tu promettais, avec trop d'audace et de fierté, encore quelques mois plus tôt. « And- Uh. The boy- Fuck, elle s’est jetée sur lui, putain, » et la voix qui tremble et « Hey » tout bas pour le garder. « He’s fifteen, Romeo- He’s fifteen, dammit, » et un « Hey » encore plus bas pour le ramener, quinze ans c'est si jeune, c'est si jeune pour se tenir face à la mort, c'est trop jeune pour s'y risquer mais he's alive et des it's over sur le bord des lèvres.

It's over mais pas la force de l'interrompre - pour ne pas qu'il se taise, pour ne pas qu'il enferme les mots, pour ne pas rompre l'élan. « I tried to- J’ai voulu l’aider, le rejoindre, j’me suis avancé, et- I didn’t see him, I- It bit me. Le- J’ai pas vu le Griknot arriver, j’ai juste- et il m’a chopé, ‘fin la jambe, » et quelque chose qui serre, au dedans, qui agrippe et tient son étreinte, fort et plus fort et plus fort, parce que les images, celles que l'esprit s'invente à défaut de les avoir vues et putain quand les prunelles effleurent l'attelle et puis remontent.

Un sourire, en face - faible et maladroit et bancal, un faux contact et quelque chose qui détonne, comme des nuages en travers de la clarté du ciel, comme une averse sur les jours bleus. Tu rends le sourire, malgré tout - un peu plus grand, peut-être un peu plus vif, j'serai fort pour deux si c'est compliqué pour toi et les doigts en pression légère, brève sur les siens. J'te lâcherai pas. « Diagnostic- Rotule, uh, brisée, plaie ouverte, déchirure du mollet- Je crois que c’est tout, I mean, que ‘y a rien d’autre. » Et putain malgré tout coincé quelque part. Combien aurait-il fallu pour que les mâchoires du Griknot serrent plus fort, pour que les ravages soient plus grands, est-ce qu'il aurait pu sectionner et- Un frisson réprimé, arrête dans les idées, ça s'est pas passé comme ça et c'est tout ce qui importe.

(Tout ce qui compte est entre tes bras.)

« Interdit de poser le pied pendant six semaines minimum, donc- béquilles. Et attelle pendant des mois. Pas de jogging pendant- quatre à six mois, aussi. » Une risette légère, un tu vas survivre ? en pensée amusée mais contact et « Oh, » et une crainte soudaine j'ai bougé j't'ai fait mal tu t'es fait mal ?, tout l'être qui fige une seconde, inquiétude au fond des veines. « Cold, » et une réalisation, peau chaude sous les doigts, trop chaude et les prunelles qui effleurent les plaies, la peau rouge et gonflée et « Feels good » et « Tu m'étonnes, » tout bas, tandis que tes épaules relâchent et que tu lui abandonnes ta main, tes doigts immobiles pour ne pas risquer d'attiser la douleur tandis qu'il presse le contact contre tes phalanges froides.

« Pour la main, j’ai- » Tu tentes de ne pas oublier - de ne pas céder au réflexe des caresses sur la peau, tes prunelles sur tes propres doigts pour t'assurer de les tenir tranquilles. Tu ne les reposes sur ses traits que lorsque tu le sens bouger, puis le poids de son regard sur toi, le tien dans sa direction, plongé au fond de ses iris chaudes et comme une envie d'aider, à tout prix ; de soulager la douleur, les terreurs, les angoisses, la fatigue, les souvenirs - tout ce qui a terni ses yeux et son sourire. J'suis là mais c'est tellement pas assez ; j'suis là mais j'voudrais arracher au monde toute la paix qu'il a à donner pour la faire tienne au moins le temps de quelques heures volées.
Il détourne le regard l'instant d'après. Tu fronces les sourcils, mais sans un mot - quelque chose de désagréable au dedans, pourquoi et oh, oui, sa main et l'envie de dire je sais mais tu te tais, tu attends - attends que les mots viennent de lui, soient les siens ; tu te refuses à les lui dérober quand ils lui appartiennent.

« ..I tried to stop myself from screaming because it- excited them- » Ça déchire un peu, d'imaginer ; toute la douleur et toute la peur et toute l'horreur, pour mordre si fort, pour s'abîmer autant, pour que ça brûle sous tes phalanges toujours froides, et tout ce que ça demande de volonté et de terreur et- Putain.
Une inspiration - un peu lourde, un peu fébrile, et sa présence qui presse contre toi et- Et ta main droite qui s'écarte, doucement, « Attention » au bord des lèvres tandis que ton bras se glisse autour de lui, l'étreinte des deux qui se resserre et tes doigts dans ses cheveux, encore - tes bras pour le retenir, le soustraire au monde un instant, j'suis là dans le geste, l'accolade pas si légère, un reste un peu différent, un peu plus pesant, un peu plus terrible.

Ton regard cherche le vide, le vague ; tu t'y perds un peu, jusqu'à ce qu'il lève les yeux vers toi de nouveau et qu'en point de chute, les tiens s'échouent sur les rivages de sa présence enlacée. «­­­­­­­ Hey, thank you for coming, » et un sourire, un boum au coeur, quelque chose d'un peu réconfortant. Ton étreinte relâche d'un rien - ton bras droit retombe et ta main, qui avait glissé contre sa nuque, effleure désormais sa joue. « Hey » tout bas, tandis que ton pouce effleure une éraflure sur sa pommette, « 'course I was coming. » Comme une évidence - parce que c'en est une ; parce que tu n'imagines aucun monde dans lequel tu n'es pas ici, tôt ou tard.
Ici, maintenant.

« I'm sorry, » un souffle, « t'aurais pas dû avoir à vivre ça. » À cause d'eux ; de vos dirigeants. Ces pierres- Ces monolithes, ça t'était égal. Tu faisais partie de ceux qui songeaient que c'était peut-être même une bonne idée, qu'il y avait quelque chose à en tirer, une sécurité pour ceux qui en voudraient. La décision d'Aina-Kea t'importait peu - avec ou sans, qu'est-ce que ça changeait ?
Pour certains, c'était une abjection ; pour d'autres, une salvation.
Mais personne n'aurait pu prédire ce qui arriverait, ce qui s'abattrait sur les îles, et même celles qui avaient refusé.

Tu méritais pas ça.

Tes prunelles s'éparpillent sur ses traits - tirés, fatigués, malgré tout un t'es beau coincé quelque part entre les côtes, un peu douloureux. Même épuisé, blessé, les yeux un peu éteints et les sourires faux-contacts, c'est toujours lui et une réalisation, qui bloque quelque chose dans la gorge, une seconde, j'aurais pu te perdre et le froid un peu vif sous la peau, l'étreinte qui resserre et la tête en bascule contre la sienne, les yeux clos, une inspiration et les souffles peut-être un peu proches. Ta main, sur sa joue, est retombée quand tu t'approchais, s'est glissée de nouveau sur son épaule pour l'entourer, le tenir contre toi - j'te lâche pas.

« It's over now, » confié tout bas. « You're safe now, it's over and I'm here. » J'suis là, j'pars pas. Une inspiration, un peu lourde ; et puis un sourire, malgré tout, et une main contre sa nuque, ta tête redressée, tes paupières rouvertes pour chercher son regard de nouveau. « And you are- so fuckin' brave, Eyli, like- I hate this just as much as I admire you. » Un rire ; tout bas, sans joie, et ses doigts qui viennent écarter une mèche ou deux de son front, de sa tempe, tes prunelles qui suivent ton geste. « You're- Damn, Eylian, I'm- I'm glad you're okay. » Alive. (La pensée blesse).

Une hésitation - quelques instants un peu perdus, comme un flottement, et puis ta main qui retombe, approche la sienne, la gauche, sans la toucher, tes phalanges froides offertes s'il cherche fraîcheur en bataille contre la brûlure des chairs abîmées. « Would you- Uh, will it be okay, like- Will you be able to sleep tonight? You need to rest and I- » Ton regard survole la pièce, un instant, avant que tes ambres ne retombent sur lui. « How long do you have to stay here? » Un flottement, encore - un peu différent. Comme une seconde de trouble, tes yeux qui fuient pour échouer quelque part, loin, par delà la fenêtre aux rideaux ouverts. « Do you think I- That I could- » Une inspiration - quelque chose d'un peu fébrile ; et ça te demande un peu d'audace pour reposer les yeux sur sa présence contre toi. « Uh, okay, I- I'm not sure I'd be able to go home knowing you're about to spend your night here alone after- all of this. » Parce qu'il n'a pas dormi la veille ; parce que s'il n'a pas dormi depuis et calcul rapide et près d'une trentaine d'heures et le connaissant peut-être à peine trois ou quatre avant et- Putain.

« But I- Okay, look, if you tell me that you don't need or don't want me here, I won't bother you, but I- Just know that I have nothing else to do than- being here with you. » Mensonge partiel ; ça t'est égal.

J'aurais pu le perdre au fond des idées - tu peux bien te moquer du monde et chérir les instants qui ne vous ont pas été dérobés.
code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



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Romeo Parrish
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Habitant·e de Calléis
carry my fears as
the heavens set fire
14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
Parce que les démons n’étaient pas loin ; parce que les ombres menaçaient, parce que les océans étaient sombres et les vagues trop violentes ; parce qu’il avait lutté contre les spirales toute la nuit et qu’elles refusaient de s’éloigner suffisamment ; parce qu’il revoyait le tout dès qu’il fermait les yeux, et que son système nerveux se rappelait à lui avec l’électricité vive des terreurs tranchantes. Alors, merci d’être venu - merci d’être apparu dans l’encadrement de la porte ; parce qu’entre ses bras, tout reculait d’un pas ; parce qu’il avait un peu plus chaud, un peu moins peur, comme ça ; parce qu’il avait un peu moins mal, que ses paupières se faisaient finalement lourdes, même si ce n’était qu’à peine.

(Parce qu’il retrouvait enfin un semblant de sensation de sécurité.)

Il bougea, ensuite ; les gestes doux, les gestes chaleur, ses doigts glissant jusqu’à sa joue - et Eylian sourit. Il avait mal, sa jambe s’éveillant lentement en des éclairs incandescents ; sa main brûlait, un peu, et tous ses muscles protestaient - mais ces bulles sous les côtes, la douce aurore avec ses bras rosés au creux de l’estomac ; et les douleurs étaient présentes, mais leur emprise pouvait s’oublier, un instant. Et- « Hey, » murmura-t-il, lui tirant un sourire - hey en réponse silencieuse, les yeux attentifs, la tête à peine redressée. Son pouce dessinait doucement la marque de l’une de ses coupures, fine entaille déjà à moitié refermée qu’il se souvenait avoir récolté en rampant sur le sol. « ’course I was coming. » et un peu plus de chaleur, à l’intérieur ; un peu moins de vide, autour. Paupières à nouveau closes, la tête en abandon - Merci.

Puis- « I’m sorry » et Eylian- quoi, et pourquoi sorry ? « T’aurais pas dû avoir à vivre ça. » Et- oh. La phrase un peu douleur ; les mots qui tordaient, vrais et pointes à la fois, parce que- ça n’aurait jamais dû arriver. Calléis avait vécu en harmonie depuis des années avec Lentis ; longtemps avant sa venue, depuis plus d’années qu’il n’aurait su le dire ; ils avaient refusé ces pierres sombres, ces monolithes ; et si personne ne méritait ce qui se passait, l’apparition de ces créatures, l’expansion de ce qui s’apparentait à un poison et ses conséquences- Personne ne s’était attendu à les voir venir jusqu’ici.

Les iris dans les yeux, à chercher ; un peu de calme, un peu de répit, un sourire un peu triste né au bord des lèvres - t’aurais pas dû avoir à vivre ça et je sais. Il savait ; mais c’était trop tard. Il n’y avait pas de retour en arrière possible - les horreurs s’était infiltrées dans leur sommeil, et lorsqu’ils avaient ouvert les yeux, elles n’avaient pas disparu. Putain, la pensée brusque, la pensée réalisation ; putain, deux jours plus tôt, il s’éveillait tranquillement avec du rire dans la gorge ; deux jours plus tôt, il était à Kopadia et le taquinait doucement, le poussant du pied par terre ; un jour et demi plus tôt, Chiyoko dénichait un pendentif en métal sous les feuilles, et il soupirait en le ramassant à sa place ; tout allait bien, putain et-

Contact, sur le haut du crâne ; ses bras plus proches, plus fermes, et un peu moins de bourdons - un peu plus de calme. Sa main s’était déplacée, encore ; et il l’entourait un peu plus, maintenant, l’étreinte solide, l’étreinte nécessaire, can you écouté avant même d’avoir été prononcé. Eylian expira - son pouls ralentit peu à peu. « It’s over now, » son souffle non loin, les mots assurance, les mots ancre ; « You’re safe now, » I am en répétition pour s’en convaincre et « it’s over, » it is et « and I’m here, » et un sourire - you are.

Il l’était ; contre lui, ses bras en barrière face au monde, comme une ambre chaude et un peu de lumière pour réchauffer la glace. Un peu moins de froid, un peu plus de clarté ; un peu moins de tourbillons, un peu plus de paix. Il l’entendit inspirer, ouvrit les paupières ; sa main lui glissa dans la nuque, geste doux qui lui tira un sourire ; deux pépites dorées en face, nuances de miel et de brun familières et apaisantes. « And you are- so fuckin' brave, Eyli, like- I hate this just as much as I admire you. » Un geste, non loin ; et puis ses doigts, dans les cheveux - et un autre sourire par réflexe, un peu moins convaincu. Brave ? Ce n’était pas de la bravoure, ça ; ça n’avait que de la nécessité, que réagir à quelque chose de plus fort que soi ; ça n’avait été que voir quelqu’un de trop jeune putain et être incapable de l’abandonner sur place ; et puis ç’avait pris des airs de survie, hurle pas hurle pas hurle pas en boucle dans le crâne pour prendre toutes les chances possibles de ne pas y- De-

« You're- Damn, Eylian, I'm- I'm glad you're okay. »

Sa respiration s’étrangla un instant.

(But i’m not.)

Mais il fallait inspirer ; avancer, lui sourire, « yeah, » et fouiller ses yeux ; y puiser un peu plus d’apaisement, essayer d’oublier le reste, d’oublier les réflexions abeilles et les pensées guêpes, qu’il aurait pu y passer à tout instant, qu’il avait juste eu de la chance, putain, et s’il avait cédé ? Et s’il avait hurlé ? Ces marques, sur sa peau, n’étaient qu’un rappel de ce à quoi il avait échappé de justesse, et- Oh, ses doigts non loin, fraîcheur tentante à laquelle il ne résista pas. Phalanges coulées contre les siennes, le côté abîmé légèrement pressé vers lui, sans trop oser - la réserve restante, ne pas inquiéter, encore ; anxiété brève et irrationnelle que la réalité le frappe de plus belle au contact de la chair fendue. Comme s’il ne l’avait pas déjà sous les yeux ; comme s’il était aveugle au reste.

« Would you- » et Eylian leva les yeux. « Uh, will it be okay, like- Will you be able to sleep tonight? » Petite crispation - le regard en déviation. « You need to rest and I- » La pause, ensuite. Eylian fixa leurs mains, expira lentement - silencieusement. Ce soir. Ce soir ; avec les ombres et les bruits étranges, à se retourner en grimaçant lors des mouvements trop brusques ; ce soir, à nouveau seul et dans le noir. Arrête. Peut-être qu’il finirait par tomber de fatigue ; que son corps déjà épuisé couperait les fils jusqu’à l’inconscience. « How long do you have to stay here? » Et- qu’est-ce qu’on lui avait dit, déjà ? « Uh- Quatre ou cinq jours, environ. Jusqu’à jeudi voire vendredi. »

Et il aurait voulu enlever la note un peu défaite, un peu basse de son ton ; paraître moins épuisé, moins (vide), et se redresser de lui-même. Il aurait voulu ; mais il ne pouvait plus, l’énergie en manque jusqu’au dernier gramme, et c’était Romeo ; ce n’était pas Gaby, ce n’était pas Milo, ce n’était pas quelqu’un devant qui il sentait ce besoin de sourire absolument, de calmer, d’assurer qu’il n’était pas ébranlé ; parce qu’il l’était. Alors il se contenta de parler, sans filtre, sans force ; de répondre et de fermer les yeux, tête appuyée contre lui, not alone et he’s here en rappel calme dans les idées.

« Do you think I- That I could- » Eylian hésita, ouvrit doucement les paupières ; croisa son regard, attendit - la main droite rejoignit celle qu’il avait entremêlée à la sienne pour un peu plus de contact. « Uh, okay, I- I'm not sure I'd be able to go home knowing you're about to spend your night here alone after- all of this. » Et- Et un sourire en réponse, un peu faible, un peu détaché, aussi. Yeah en pensée, sans rien prononcer - qu’aurait-il pu dire ? « But I- Okay, look, if you tell me that you don't need or don't want me here, I won't bother you, but I- Just know that I have nothing else to do than- being here with you. » Et-

Oh.

« Reste, » les mots réflexe ; comme un instinct, comme la seule réponse possible, la tête un peu redressée à fouiller ses iris et - reste, pars pas, parce que j’ai enfin un peu de répit depuis qu’t’es là, parce que mon coeur bat un peu plus lentement, parce que la crainte s’est apaisée, parce que les spirales s’arrêtent chaque fois que tu parles ; reste, s’il-te-plaît, j’crois que j’ai besoin de toi.

L’instant suivant, sa gorge se serra. L’étau un peu douleur, les yeux un peu piquants, les pointes un peu vives dans les côtes - fuck en réalisation, parce qu’une fois que les vannes s’ouvraient, elles ne se refermaient jamais vraiment ; pas avant de s’être vidées, pas avant que tout s’écoule. Et reste, reste (mais il a sa vie à mener), il a dit n’avoir rien d’autre à faire (mais tu le connais), s’il enjolive la réalité c’est qu’il préfère rester (mais peut-être à ses dépens) et- « ...Sorry, » souffle un peu cassé, un peu plein de culpabilité. C’était égoïste ; de vouloir qu’il reste, qu’il abandonne le reste, qu’il mette sa vie en parenthèses, mais-

Toujours à le regarder, des traces d’or en face et une poigne dure autour du coeur, Eylian essaya de dénouer sa gorge. « I, uh- Si t’en es certain, yeah- stay. » Please muet, réprimé pour ne pas l’y forcer ; pour ne pas transformer la demande en supplication. Pour ne pas l’enchaîner, pour ne pas lui accrocher un boulet au pied avant d’ouvrir la porte, t’es libre factice. Et le contempler, comme l’on contemple la dernière prise avant de se hisser en sécurité ; l’oasis au milieu des dunes, encore lointain mais accessible, avec un peu d’effort, juste un dernier. « I want you here, » murmura-t-il, presque inaudible, avant de détourner les yeux et reposer la tête sur lui - réponse un peu tardive à ses mots.

(I need you here.)

Et le silence, ensuite ; la brûlure, sur sa peau, un peu apaisée par les doigts frais, maintenant probablement réchauffés ; les épaules délassées, petit à petit, et son odeur familiarité, mélange café boisé qu’il reconnaissait, un peu trop peut-être - mais senteur bienvenue pour faire oublier celle, plus impersonnelle, de la pièce. Thank you, un peu partout, l’émotion forte, l’émotion qui serre, qui fait mal. Merci, d’être là, de rester, d’avoir pensé à venir, d’essayer, d’écouter, d’apaiser, (d’exister). Merci de parer le monde d’autres couleurs ; d’y apporter lueurs et éclats, étoiles et bleus nuits, framboise et ambres, or et argent, et de remplacer tout le gris sombre et le rouge vif des fragments de souvenirs. Je les reverrai dans mes cauchemars.

Le rouge - écarlate ou plus sombre, gouttes terribles en traînées vivaces sur la jambe et regard fureur terrifiant ; goût un métallique sur le palais tandis qu’on essayait de ne pas- de- merde et le rouge c’est pas que ça, pas vrai ? Le rouge c’est le crépuscule, ceux qu’on essaie de peindre ou de photographier sans jamais pouvoir en réitérer l’entière beauté ; c’est les fraises, dans les charlottes, entourées de crème et fondant sous la bouche ; c’est la majesté des roses et des coquelicots, le ballet des flammes-

Les flammes.

Frisson glacé.

« One of them had fire. »

Voix basse, un peu cassée, un peu réflexe, à nouveau. Tremblements - faibles, mais bien présents. Et merde, il n’y était plus, j’y suis plus j’y suis plus j’y suis plus et ça s’était pas approché de lui, pas vrai ? « Not the one who bit me, » et précision et pour se convaincre soi, aussi, parce qu’aucun brasier ne l’avait approché, il s’était juste figé, simplement figé à sa vue, jusqu’à- jusqu’à-

(Jusqu’à ce que Noah hurle, hors de leur champ de vision.)

(Deux fois.)

Inspiration tremblante, et on s’efforce de sortir des images, des sons, des déchirements dans la voix qu’on entend encore ; on s’efforce de s’ancrer, de penser chaleur et douceur et safe et non pas glace et douleur et horreurs ; et- Quelqu’un frappa à la porte.

Eylian cilla ; se redressa, par réflexe, huh et un coup d’oeil à l’horloge, oh, neuf heures trente, okay, « Ça doit être pour un check-up sur mon genou, » dit-il à l’adresse de Romeo, avec un sourire de retard. Okay, se passer une main sur le visage, sourire forcé comme pour s’entraîner, paraître et- « Entrez, » lança-t-il plus fort.

Un infirmier entra, chariot tiré et abandonné dans l’entrée une fois la porte refermée. Dossier plaqué contre son torse, blouse reconnaissable, il paraissait concentré - ils ne devaient pas avoir qu’une seule personne à traiter, loin de là, après l’attaque, la réflexion amère qu’Eylian balaya aussitôt. Un regard vers eux, et l’homme sembla hésiter. « Oh, bonjour, » dit-il, avant de se tourner vers Eylian, l’air étrangement déstabilisé. « Bon matin, » un sourire, rendu un peu difficilement - mais rendu. « C’est pour l’état de votre genou, et le changement du bandage. Est-ce que- » commença, t-il, un coup d’oeil en direction de Romeo, et- oh. « Il peut rester, » l’affirmation peut-être un peu vive, peut-être un peu rapide - mais il avait compris où l’autre voulait en venir ; le secret médical, les informations personnelles d’un patient ne pouvant être données à personne sans son accord en-dehors de la famille ; et encore, parfois. « Ça me dérange pas qu’il reste. Et qu’il entende. Enfin, sauf si c’est sanitairement pas ouf, mais- il peut savoir. » I won’t lie about this again.

Un sourire vers lui, rapide mais- I won’t, parce qu’une fois était déjà trop, parce qu’il avait fait plus de mal que de bien ; parce qu’il avait compris que pour Romeo, imaginer qu’il pourrait lui cacher quelque chose de grave serait plus douloureux que la vérité.

L’infirmier hésita un instant mais finit par hocher la tête. « Noté. Il faudra l’ajouter à votre dossier, » précisa-t-il néanmoins, avant d’adresser un signe à Romeo. « Eloignez-vous un peu, s’il-vous-plaît. » Pour pouvoir ouvrir le bandage, éviter les risques d’infection ou que-savait-il encore. Eylian se décala sur le matelas, s’approchant pour lui faciliter la tâche ; l’autre lui jeta un regard un peu sévère, ne bougez pas trop en rappel instruction. Un sourire contrit plus tard, il se mettait au travail, commençant par examiner sa main et y appliquer désinfectant puis baume, pour finalement lui remettre un bandage.

S’occuper de sa jambe et son genou fut plus long. Il détourna le regard sitôt que le pansement fut ôté, grimace réprimée - il avait déjà eu les dégâts sous les yeux suffisamment longtemps, il n’avait pas envie de les constater à nouveau. Dès que l’infirmier commença à nettoyer, douleurs ravivées avec le désinfectant et le genou se réveillant de plus en plus, l’antidouleur avalé vers le milieu de la nuit cessant peu à peu son effet - Eylian ouvrit la bouche. « Uh, est-ce qu’il est possible que quelqu’un reste avec soi ? Je sais que ça se fait, mais avec- » avec l’attaque, avec les blessés, avec le sol éventré et les tentes effondrées-

L’homme répondit avec un temps de retard, concentré sur sa tâche. « Vous n’êtes pas de Calléis, » la phrase affirmation plus que question, tournée vers Romeo. « Je ne sais pas trop, ‘faut voir avec l’accueil pour ça, mais on n’a peut-être pas assez de place. La plupart des couchettes, même les supplémentaires, sont réquisitionnées. » Et- Eylian hésita. Le regard vers lui, le reste en spirale dans l’estomac, le calme retrouvé peu à peu ; il n’était pas prêt à devoir le lâcher. J’crois que j’ai besoin de toi.

« C’est pas un souci s’il reste avec moi, si ? »
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Eylian Lewis-Duval
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03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
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Permet la conception de UNE POTION par mois
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Permet de JARDINER deux fois par mois
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Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
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Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
01-04.1-150- LENTIS-OBJ-ROUGES
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Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
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période
14 novembre 2022
matinée

lieu
hôpital d’Harmon’île
bury your hurt, carry your pride
- never let go, you don’t need to hide.❞
« Reste. » Reste, juste comme ça, par-dessus tes propres mots qui s’emmêlent et se craignent, comme la peur de s’imposer, d’empiéter sur un terrain qui n’est pas le tien, d’additionner les pas en avant sur des plates-bandes fleuries sur lesquelles on te somme pourtant de ne pas marcher. I can stay mais, et si Jill demande à ce que vous vous voyez, I’d tell her I’m too tired to- (Non), I’ll tell her the truth, that one of my closest friends went through something horrific and terribly painful and he needs me, et elle comprendra ; des occasions de vous voir il y en aura des milliers d’autres, mais d’être aux côtés d’Eylian lorsque tout s’effondre et que la paix s’embarrasse de la lourdeur des menaces- Please, let it be some kind of one in a lifetime event.

« ...Sorry. »
Tu cilles - sorry for- what? et quelque chose, dans ces yeux, que tu ne déchiffres pas exactement. Est-ce qu’il a dit quelque chose et que tu n’as pas écouté ? Est-ce que- « I, uh- Si t’en es certain, yeah- stay. » Un sourire s’étire sur tes traits, et tu écartes, du bout des doigts, une de ses boucles sur son front. Sur sa peau, là, tout petite éraflure, qui s’effacera sans probablement laisser la moindre des cicatrices - mais un bris sur son corps parmi tant d’autres et it’s unfair. « I want you here, » et les prunelles posées sur lui et le sourire un peu plus grand et « Okay, » du bout des lèvres, « then I’ll stay. »

Tu restes ; parce qu’est-ce qu’il y aurait pour toi, de toute façon, ailleurs, si toutes tes pensées te ramènent à son chevet ?
Tu écriras à Jill dans la journée, pour lui dire, ce sera compliqué pendant quelques jours, et pour te faire pardonner tu regarderas les restaurants, les endroits sympa, ceux dont elle t’a parlés au fil du temps, j’suis jamais allée là et j’ai jamais eu personne pour m’accompagner accueillis comme des invitations et des promesses pour plus tard, (j’t’y emmènerai).

Pour l’instant- Pour l’instant tu restes, parce qu’il est question de lui et que tu ne serais pas en paix, si tu partais ; si tu l’abandonnais là, au vide d’une pièce aux odeurs d’antiseptiques, dans le recoin d’une Harmon’île défigurée qui- Zacian, a-t-il seulement vu à quoi ressemble- Et ses affaires, où sont-elles, ont-elles été sauvées, ravagées, ont-elles- « One of them had fire. » One of- Oh. Oh- L’un des Griknot ? Du feu et les prunelles posées sur lui, l’étreinte qui resserre rien qu’un peu autour de ses épaules - it’s over mais sans le formuler. « Not the one who bit me, » et est-ce que ça comptait vraiment, de toute façon ?
« It’s over, » murmuré tout bas, « you didn’t get burned, » que les flammes aient été à trois pas ou vingt mètres, elles ne l’ont pas touché - des écorchures, une morsure, des chairs les os les muscles et les ligaments malmenés et des mois à venir de douleurs, de gênes et de rééducation, de béquilles et de boitements, de contraintes…
Mais les flammes n’ont pas léché sa peau.

Un silence, une inspiration fébrile, à côté, et les doigts qui caressent l’épaule, I’m here, I’m here, I’m here, you’re safe qu’on aimerait répéter à l’infini, it’s over and you’re safe mais qu’est-ce qui peut bien avoir l’air safe, désormais, quand tout ce qui semblait l’être a menti ?
La pensée persiste malgré toi ; si Calléis a été attaquée, combien de temps avant qu’Ike Kai ne soit plus épargnée ? Que les mauvais présages prennent racines dans la réalité et que les craintes d’Hauata se fassent aussi vraies que celles de la dirigeante de Fiercastel ?

Des coups, à la porte - un sursaut léger et les prunelles braquées vers l’entrée, qu’est-ce que c’est et le corps tendu malgré soi, « ça doit être pour un check-up sur mon genou, » et- Oui, une blessure pareille, et puis un hôpital, ça fait sens. Tes prunelles l’effleurent, lui et son sourire trop large pour la situation, politesse dont il ne devrait même pas avoir à s’embarrasser, pourquoi est-ce qu’il s’acharne à prétendre et- « Entrez. »
Tu t’écartes un peu, malgré toi, un peu plus proche du bord et déjà une jambe dans le vide, pas bien certain que ta présence soit la bienvenue.

« Oh, bonjour, » et « bonjour » prudent en réponse, l’esquisse d’un sourire aux lèvres mais tout le reste comme une hésitation. « Bon matin, c’est pour l’état de votre genou, et le changement du bandage. Est-ce que- » Et un coup d’oeil, dans ta direction - c’est le patient qui décide, pas vrai ? « Il peut rester, » et c’est dit comme avec un empressement, sans l’ombre d’une hésitation - et ça t’arrache un sourire malgré toi, plus large et plus vrai, quand tu l’effleures de tes ambres à l’éclat radouci. « Ça me dérange pas qu’il reste. Et qu’il entende. Enfin, sauf si c’est sanitairement pas ouf, mais- il peut savoir. »

Il peut savoir.
Il peut savoir - et un quelque chose, dans l’estomac, difficile à expliquer mais qu’on ne réprime pas. « Noté. Il faudra l’ajouter à votre dossier, » et puis un signe, dans ta direction, « éloignez-vous un peu, s’il-vous-plaît, » et il n’a pas terminé sa phrase que tu t’es déjà glissé avec prudence en dehors du lit. La fraîcheur du linoléum, même au travers de tes chaussettes, t’arrache un frisson malgré toi, et tu t’écartes et puis, sac et blouson écartés, tu t’évertues à prendre le moins de place possible mais sans trop t’éloigner ; sur la droite d’Eylian pour laisser sa gauche aux bons soins de l’infirmier.

La main tendue pour saisir celle, saine, du Calléisien, tu suis du regard les gestes de l’homme en blouse, les regardes sans vraiment les voir tant qu’ils s’affairent sur la morsure de son poing et- Et puis c’est sa jambe, son genou, le bandage ôté et les doigts qu’on serre entre les siens, malgré soi, parce que la plaie est large, immense, les sutures propres mais le tout abîmé et ce que les yeux n’ont pas vu, l’esprit s’acharne à l’imaginer ; à imaginer l’odeur et le sang et le jean imbibé et la douleur et tout ce que ce devait être de larmes et d’horreur et- « Uh, est-ce qu’il est possible que quelqu’un reste avec soi ? Je sais que ça se fait, mais avec- » Oh.
Tu relèves les yeux en direction de ses traits - détournés de ce qu’on lui fait.

Un silence - l’infirmière concentré sur sa tâche, à nettoyer la- les ? plaies, avec tout le soin qu’il faut pour ne rien louper, pour qu’aucune suture ne s’abîme, pour qu’aucune parcelle ne s’infecte ; et votre silence, aussi, celui de l’attente et des- « Vous n’êtes pas de Calléis. » Tu secoues la tête, même s’il ne te voit pas, « non, en effet, » et qu’est-ce que ça change ? « Je ne sais pas trop, ‘faut voir avec l’accueil pour ça, mais on n’a peut-être pas assez de place. La plupart des couchettes, même les supplémentaires, sont réquisitionnées. » Évidemment.
Harmon’île- Harmon’île n’est pas une ville, à peine un village, combien sont-ils ? Deux cent, deux cent cinquante habitants ? L’hôpital est minuscule ; plus semblable à une petite clinique qu’à un véritable hospice comme on en comptait dans toutes les autres villes de l’archipel. Une vingtaine de blessés en simultanée, à l’échelle de Calléis, c’est immense et c’est même trop - plus que tout ce qui aurait pu être envisagé.

Tes prunelles croisent celles d’Eylian. « C’est pas un souci s’il reste avec moi, si ? » Et tu souris, malgré toi ; un quelque chose d’affection sous le plexus et des envies de l’enlacer - le serrer dans tes bras et lui répéter je reste (tu sais que je reste) mais c’est compliqué, parce que ça n’engage pas que toi, parce que comment tu pourrais lutter, s’ils disent, ce n’est pas possible ?

Tu secoues la tête, doucement. « J’irai voir à l’accueil un peu plus tard. Maybe- Peut-être qu’il y aura des blessés légers qui seront déchargés dans la journée… It’s not even 10am. » La tournée des infirmières n’est pas encore terminée, le check up des blessures, des états, des réclamations et toute la paperasse administrative des autorisations de sortie qui tendent toujours à s’étirer sur des heures- « I’ll find a way. » Je t’ai dit que je restais, et tu n’aurais pas le coeur à partir, pas le coeur à te faire mettre à la porte de l’établissement par manque de place, quitte à dormir sur une chaise, ça t’est bien égal, (j’ai dit que je restais).

« How d’you feel? » tu demandes, doucement, tes prunelles glissées sur ses blessures et puis sur son visage. « Oh, I almost forgot- When it’s over, I got something for you. » Un sourire un peu espiègle, au bord des lèvres, léger et les traits plus tranquilles à mesure que le temps passe et que les noeuds se défont, (he’s okay) et c’est tout ce qu’il finit par rester. « Those aren’t macarons, ‘cause I didn’t want to waste too much time making a side trip to New Pyra, but I hope you do like croissants. » Fossette à droite, tu t’es penché en avant, d’un rien, comme sur le ton des confidences. « I admit they aren’t as good as real Illumian ones, but… Hey, at least they’re made with- Wait, no, they’re bought with love. »
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14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
S'il reste avec moi – si sa présence se fait ancre, si son existence fuit l'éphémère, s'il ne s'en va pas et lui offre un plus de répit, des heures d'apaisement aux aurores de ses craintes ; s'il reste avec moi et que ses bras se font barricades lorsque les ombres décident de gratter aux portes de sa conscience. Peut-être n'y avait-il que peu de couchages, peu de places libres, et Xerneas savait combien de gens encore avaient besoin d'un coin où dormir ; d'un peu d'hébergement, d'un peu de soulagement. Il n'avait pas été le seul touché par l'attaque – loin de là. Le nombre de tentes, de lits, d'affaires qui devaient avoir été enfouies et abîmées lors du tremblement de terre… Bon sang. Mais s'il restait avec lui ; si, et il n'avait pas l'énergie de se soucier de ce qu'on en penserait, Romeo dormait avec lui, sans prendre une quelconque place supplémentaire, ça irait, non ?

« Aucune idée, » répondit l'infirmier, l'attention toute entière offerte à ses gestes, calmes et ordonnés. Eylian n'osait même plus regarder. Il l'avait trop vue, cette jambe déformée et ces plaies hideuses, trop vues, ces cicatrices rougies et cette chair malmenée – il avait tout trop vu, (il l'avait même trop senti), et rien que l'odeur qu'il y associait, antiseptiques et le parfum un peu rouille et métallique du sang, lui donnait envie de fuir. Il se concentra sur autre chose, serrant les doigts que Romeo avait offerts à sa main droite dans les siens, reste en informulé tandis qu'il secouait la tête- …secouait la tête ? « J’irai voir à l’accueil un peu plus tard. Maybe- Peut-être qu’il y aura des blessés légers qui seront déchargés dans la journée… It’s not even 10am. » Il n'avait pas tort, et Eylian réprima un soupir, déjà épuisé par la journée. Uh. Il n'avait pas dormi, vrai. Déjà épuisé par… tout, donc. « I’ll find a way. » Et c'était si assuré, si rassurant – c'était une affirmation, pas une question ; c'était then I'll stay et comme sentir à nouveau son étreinte, ses mains et sa chaleur.

Il allait trouver. (Il allait rester.)

« You're not gonna buy and bring a whole 'nother bed here, are you ?, » et il serra un peu plus sa main, la ramenant vers lui. Pendant un instant, il avait comme oublié qu'ils n'étaient pas seuls – comme oublié que ce n'était pas juste lui, avec une jambe en vrac, et Romeo en face, son sourire doux et ses yeux pépites accordés aux nuances de lumières qui se faisaient plus vives lorsqu'il était là ; puis ça picota, les produits brûlant à l'intérieur, et il grimaça, comme en réponse automatique à sa question. « How d’you feel ? » Eh bien, uh. « Yeah, it's not great, it burns, but- honestly, better than, uh. » Mieux que la veille, ça, c'était certain.

(Tout était mieux que la veille.)

Il le dévisagea, en face ; et Eylian lui rendit son regard, s'efforçant de ne plus broncher tandis que l'infirmier finissait ses tâches et commençait à bandager la plaie à nouveau, soigneusement mais sans ralentir – le Calléisien supposait qu'il devait avoir une planche bien remplie, avec plusieurs patients à aller voir, et que perdre trop de temps lui était impossible. Surtout avec un hôpital aussi rempli qu'en ce moment. « Oh, I almost forgot- When it’s over, I got something for you. » Oh- Quelque chose ? Pour lui ? Quand avait-il le temps de- Est-ce qu'il l'avait acheté après son concert, avant ? Qu'est-ce que c'était ? Et il le fixait avec cette expression presque familière, malice imprimée sur les traits, le sourire en coin et ces pétillements qu'Eylian adorait voir se peindre dans ses iris – ça faisait quelque chose, en-dedans. « Those aren’t macarons, ‘cause I didn’t want to waste too much time making a side trip to New Pyra, but I hope you do like croissants. » Qu'il- oh.

Arceus, il avait- Il avait été lui chercher des croissants ?

« I admit they aren’t as good as real Illumian ones, but… Hey, at least they’re made with- Wait, no, they’re bought with love. » Eylian le dévisagea, incapable de répondre quoi que ce soit. C'était stupide, c'était idiot, de se sentir renversé à ce point par de simples viennoiseries, mais Arceus – il s'était pointé à neuf heures du matin, neuf heures, sans même savoir qu'il était l'hôpital, sachant simplement ce qui s'était passé, avec des croissants achetés probablement sur le chemin, et il allait rester. Il aurait été incapable de sourire plus ce qu'il lui adressait à présent ; il le fixait, ses yeux et son nez et son visage et sa fossette et ses cheveux et Xerneas, c'était l'aube, quelque part ; le soleil se levait. « Tu-, » tenta-t-il, mais sa voix se déroba à lui, et à côté, l'infirmier se râcla un instant la gorge. (Il manqua sursauter, le fit, d'ailleurs, mais un regard vers l'homme et puis vers Romeo le contraignit à faire comme si le geste ne lui avait pas tiré un couinement de douleur.) « Quelqu'un passera dans la journée pour votre main, mais elle doit rester à l'air pour l'instant. N'hésitez pas à appeler pour des antidouleurs. » Et puis, après un dernier rappel de passer à l'accueil, il finit par s'éclipser.

Eylian ne s'était pas détourné un instant de son ami.

Il ne savait pas quoi dire. « ...You brought me croissants ? » Et, c'était peut-être stupide – c'était peut-être idiot, mais en cet instant, avec ce sentiment plus safe, confort et soulagement de pouvoir parler, s'exprimer (de pouvoir ôter la façade) – Eylian eut un sanglot. « Arceus, » et un autre, parce qu'évidemment, son corps ne pouvait pas se contenter d'un seul. « Sorry, it's stupid, » et encore un, et ce n'étaient que des putain de croissants, pour l'amour du ciel. Il n'était pas censé fondre en larmes sur de la pâte feuilletée – surtout lorsqu'elle n'était même pas encore sous ses yeux. (Et ç'avait des airs d'été, aussi – ses macarons à lui apportés pour remonter le moral à un Romeo dont il ne connaissait de l'état que les messages étranges ; ça ne l'étonnait pas qu'il y ait repensé, mais ce que ça réchauffait, à l'intérieur, aussi.)

Il s'efforça de calmer les flots, un coude devant le visage tandis qu'une poignée d'autres sanglots passaient, inspirant lentement jusqu'à être certain de ne pas craquer en le voyant à nouveau. Et puis, bras baissé, son visage aussitôt repéré, ses traits détaillés, Eylian ne put s'empêcher de sourire. Encore, à nouveau – Arceus, il avait mal partout et il aurait pu s'endormir sur place si les ombres de ses paupières ne contenaient pas tant d'horreurs eldritchiennes, mais en cet instant, il avait juste une ridicule et merveilleuse envie de rire. « Godammit, this is ridiculous, » et ses yeux en contemplation – valse légère sur son expression, sur les éclats d'or de ses iris, sur les beautés ambrées de sa peau. « ...Merci, » et c'était bas, et c'était doux, et c'était tout.

« Hey, uh, tu- you coming back ? » Le corps qu'on s'efforce de déplacer à nouveau, jambe soigneusement soulevée avec une grimace lorsque le genou se rappelle à soi, place à nouveau offerte et puis bientôt, bientôt, des bras retrouvés, une chaleur bienvenue et l'impression de pouvoir à nouveau respirer. Comme si le voir s'éloigner l'asphyxiait – comme si les terreurs vécues ne pouvaient plus paralyser ses poumons lorsqu'il était contre lui. Il cala la tête dans le creux de son épaule, doucement, grimaça en sentant ses cheveux lui chatouiller la nuque – bon sang, ils étaient encore bien trop sales. « I'm gonna have to take another shower, at least for my hair, » grommela-t-il doucement, lassitude jusqu'aux os. « How bad is it ? » Et puis, les yeux joueurs, levés vers lui, et le sourire à nouveau – « où sont mes croissants ? »
(c) TakeItEzy pour Be.Wild

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période
14 novembre 2022
matinée

lieu
hôpital d’Harmon’île
bury your hurt, carry your pride
- never let go, you don’t need to hide.❞
Et un silence, en face, pour seule réponse - un sourire qui fait palpiter quelque chose sous tes côtes, et puis qui rassure, aussi (parce que tant qu’Eylian sait encore sourire alors le monde sait tourner comme il faut) - qui desserre quelques noeuds noués sous le plexus. « Tu- » et les mots qui se meurent et l’infirmier qui se racle la gorge, rappelle sa présence à votre mémoire. Tes prunelles basculent dans sa direction et tes doigts serrent un instant ceux d’Eylian, que tu as senti sursauter. « Quelqu'un passera dans la journée pour votre main, mais elle doit rester à l'air pour l'instant. N'hésitez pas à appeler pour des antidouleurs. » Un rappel du passage à l’accueil nécessaire et un « merci, bonne journée » plus tard, il s’éclipse - et toute ton attention revient sur le Calléisien.

« ...You brought me croissants ? » Ton sourire prend des airs de rictus gentiment moqueur - qui cille et s’évanouit lorsque c’est un sanglot qui le secoue. « Arceus, » et « Hey » à voix basse et « sorry, it's stupid, » et « it’s not », le pouce en caresses légères sur le dos de sa main. Tu te tais, et tu laisses venir les vagues, le débordement des barrages qui cèdent sous la puissance des flots. How could it be nothing?

Il n’est pas question que des croissants, pas vrai ?
(Personne ne pleure pour des croissants).

Ce sont ces sanglots des choses plomb qu’on réprime trop longtemps, ce sont ces sanglots qui naissent des horreurs indicibles et de tous les ça n’aurait jamais dû arriver mais qui arrivent quand même ; ce sont les sanglots des tragédies et des douleurs qui coûtent trop cher déjà mais qui auraient pu coûter plus encore - les sanglots terribles qui font mal quand on les entend mais qui libèrent quand on les pleure.
Ce sont les sanglots des après - ceux qui veulent dire qu’on est encore vivant pour verser toutes les larmes de son corps ; les sanglots des lendemains, ceux du premier jour du reste d’une vie.

La fatigue, les nerfs à vif, l’adrénaline et le souffle en suspens, des sensations danger qui perdurent et, tu l’espères, se dissolvent un peu au fil du temps, (parce que t’es là) - une bascule et tout qui cède, d’avoir été fort un peu trop longtemps et de retrouver des contours normalité, peut-être.
Tu souris en écho lorsque ses bourrasques s’apaisent et qu’il revient, et secoues la tête lentement. « It’s not, » (you can cry if you need to, I’ll wait for you to come back) et les ambres qui soutiennent ses prunelles à lui et « merci » et tes doigts s’entremêlent aux siens avec le naturel des mains qui semblent s’être cherchées toute leur vie.

« Hey, uh, tu- you coming back ? » Coming- Oh. « Oh, uh, yeah, ‘course, » et tu te redresses tandis qu’il s’écarte pour te refaire place à ses côtés. Tu plisses les yeux quand il grimace, adresses un coup d’oeil accusateur à son genou et puis réprimes un soupir avant de te hisser de nouveau sur le matelas, les gestes prudents pour esquiver les maladresses qui pourraient le blesser. De nouveau installé, le dos contre la tête de lit et le bras glissé autour des épaules du Calléisien, tu caresses le haut de son bras sans réfléchir au geste plus que ça. « I'm gonna have to take another shower, at least for my hair, » et le coup d’oeil en biais ; mèches humides ou trop sèches, pleines de terre et de tout petits morceaux de brindilles ou de feuilles prisonniers des boucles et des noeuds, les cheveux peut-être rincés à la va-vite pour se donner l’air de faire moins pâle figure. « How bad is it ? » Une grimace, sur tes traits - à peine exagérée. « Your hair’s a complete mess. Nothing left to save, » et pourtant tes doigts s’y glissent, lentement, tentent de démêler une boucle, s’accrochent et renoncent de crainte de faire mal.

« Où sont mes croissants ? » Where are his- Oh. Tu cilles, un regard vague jeté en direction de ton sac échoué au sol, et soupires en renversant la tête contre le mur (le bruit un peu sourd, ouch, grimace réprimée). « Your fault… You asked me if I was coming back, and I came back, and I forgot. So… no croissant for you. » Le regard en coin, le sourcil haussé et l’air pince-sans-rire, mais malgré tout le coin des lèvres relevé d’un demi-sourire mal confiné. Tu te redresses, « bouge pas, » et tu t’extirpes une nouvelle fois hors du lit, contournes, t’accroupis, tire de ton sac un sachet de papier encore un peu tiède, et le lui poses sur les cuisses en te redressant. « I hope they won’t hate me for the crumbs in the bed, » tu maugrées en le rejoignant, le sachet récupéré et puis ouvert.

L’odeur de beurre encore chaud se répand entre vous, et tu le tends dans sa direction, sourire aux lèvres. « À toi l’honneur, » et tu ne pioches qu’après lui, viennoiserie déchirée entre les doigts et morceau tiède porté aux lèvres. « My best friend’s mom used to make those » tu lances, la main en barrage devant ta bouche encore pleine. « Those were the beeeeest ones. » Et tu déglutis, et tu lèves les yeux sur lui, détailles ses traits, ses yeux et les tâches de rousseur éparpillées sur son visage. « Olympe would like you, » et Olympe n’aime plus grand monde - elle n’a jamais été si entourée que ça, au fond, plus proche des outsiders comme toi que des populaires alors qu’elle aurait pu appartenir à leur cour sans peine.

(I don’t wanna waste time wondering who’s fake to me), qu’elle t’a dit, une fois, après le verre de trop et les yeux fatigués - éreintée par une vie de famille bancale confiée à ses mains par un frère aîné démissionnaire et un père absent depuis si longtemps que tu ne l’as même jamais croisé. Il n’y a eu que le père des deux derniers, quelquefois ; si peu que tu ne te souviens même pas de son visage - qu’une existence un peu vague, sans présence, dont Olympe t’avait dit qu’une pension versée et qu’un week-end de garde sur deux n’en ferait jamais un pilier solide sur lequel s’appuyer, qu’elle était seule à mener le navire, contre vents et marées et trempées mais les dents serrées, déterminée à ne les échouer qu’à bon port.
(Le groupe, c’était aussi son échappatoire à elle ; c’était son rêve avant d’être le tien, c’était la seule chose incertaine sur laquelle elle avait essayé de miser - c’était sa pyramide à elle que tu avais fait s’effondrer en partant).

Et elle continue d’écrire et de composer, un peu, parfois - mais il y a cette chose qui vous hante de toute façon ; ce ne sera jamais pareil (mais ça ne sera plus comme avant) alors, alors on fait comme ça.

« I’ll have to invite her, someday… I’m pretty sure you’d like her, too. But I’m definitely gonna regret it, » et une risette amusée, un autre morceau de croissant arraché, mordu et avalé, avant d’aviser les noeuds de ses boucles auburn. « I can help if you want me to, by the way, » et tu désignes ses cheveux, d’un mouvement de tête un peu vague. « Ask and you shall receive, » et les prunelles au fond des siennes, des souvenirs d’été et des picotements tout pareil, à l’intérieur.

Juste là ; sous le plexus et près du coeur.
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Habitant·e de Calléis
carry my fears as
the heavens set fire
14 nov. 2022, vers 9h | ft. Romeo Parrish
Plus rien à sauver – mais il le sentait, dans ses mèches de cheveux, passer doucement les doigts comme pour essayer d'alléger les dégâts. Plus rien à sauver mais il essayait quand même, un peu, et il lui avait apporté des croissants. (Eylian ferma les yeux doucement, profitant de la sensation, même si Romeo s'arrêta bien vite, juste après être tombé sur un noeud). Lorsqu'il s'enquérit des croissants, un petit thud résonna l'instant suivant, et il ouvrit les yeux. Est-ce que- Eylian réprima un rire. Est-ce que Romeo venait de s'assommer contre le mur, là ? « Your fault… You asked me if I was coming back, and I came back, and I forgot. So… no croissant for you., » Les petits picotis sous les côtes, le rire qu'on s'efforce de dissimuler – il prit une expression la plus offensée possible, imitant tout le dramatisme dont son ami pouvait faire preuve, et fut récompensé d'un merveilleux sourire en coin.

Eylian s'écarta lentement lorsqu'il se redressa, l'alertant d'un « bouge pas » rapide tandis qu'il partait chercher son sac. Il faisait un peu moins chaud, d'un coup ; comme un cocon disparu et une pièce vaguement manquante – mais ça faisait chanter l'intérieur de le suivre des yeux, cheveux doux et l'air concentré, tandis qu'il récupérait un sachet pas si petit, brun et blanc, avant de le rejoindre à nouveau. Eylian s'installa à nouveau avec délices, l'odeur des viennoiseries lui tirant un gargouillement. Arceus, depuis combien de temps n'avait-il pas vraiment mangé ? « I hope they won’t hate me for the crumbs in the bed., » Comme s'il les laisserait faire. « I'll tell them it's my fault., » Il était hors de question qu'ils lui demandent de partir.

(Il avait dit qu'il restait.)

Ça sentait délicieusement bon – en fait, ça chassait peu à peu l'odeur des antiseptiques, de la terre, et les quelques odeurs métalliques que la catastrophe, puis l'opération, avaient répandu partout ; ces fragrances écarlates qui lui restaient sur le palais. Le paquet tendu, « à toi l’honneur, », un sourire sur les lèvres. Eylian plonga la main avec une légère hâte, palpant deux croissants avant de tirer le troisième, qui lui avait semblé un peu plus gros. (Il avait faim, désormais). II le dévora rapidement, prenant grande bouchée après grande bouchée. « My best friend’s mom used to make those. Those were the beeeeest ones. » Heh. Il avait beau avoir essayé d'articuler, il avait une ou deux miettes sur la joue, et le Calléisien lâcha un rire. Sa meilleure amie – elle avait eu des racines Kalosiennes ? Peut-être qu'il lui avait déjà dit, mais si c'était le cas, la fatigue lui avait fait sortir l'information du crâne. « Tu me donnes envie de les goûter. » (S'il avait lui aussi la bouche pleine, lui était blessé. Il avait une excuse.)

Romeo le dévisageait – l'attention toute entière sur lui, et- chaleur. C'était comme si, en cet instant, Eylian devenait tout ce qui comptait ; comme s'il était son unique point de vue, la seule chose sur laquelle il se concentrait. Then I'll stay, avait-il dit (et Eylian s'était déjà juré d'être celui qui ne le lâcherait pas, mais parfois, être tenu aussi, ça soulageait l'âme). Il était beau, en face – il était beau lorsqu'il riait, il était beau lorsqu'il parlait, il était beau lorsqu'il le fixait et Arceus, qu'il était beau lorsqu'il restait.

« Olympe would like you., » Eylian l'espérait bien. Elle avait été à ses côtés pendant des années ; si pour une raison quelconque elle ne l'appréciait pas, si elle le voyait comme trop mauvais, trop toxique pour être l'un de ses amis (et Xerneas savait à quel point Romeo n'avait pas besoin de plus de chaos dans sa vie déjà éprouvée), ç'aurait des airs de sentence définitive – sentence à laquelle jamais Eylian ne se déroberait. Plutôt partir que le blesser. « I’ll have to invite her, someday… I’m pretty sure you’d like her, too. But I’m definitely gonna regret it., » Eylian- rit. « Why, because we'd make fun of you ?, » C'était si facile, aussi, parfois ; de tirer sur la corde, de le voir soupirer, rouler des yeux et jouer les dramatiques – c'était merveilleux, toujours, de parvenir à le charrier et de lui tirer ces éclats dans les yeux. « I like her, already. I mean, she's your best friend, and she sounds cool as hell. » (Elle a été là pour toi.)

Et puis, et puis un regard au-dessus, vers son front, ses cheveux, « I can help if you want me to, by the way, » et- oh. L'aider à démêler les croûtes, les noeuds, la terre dans ses cheveux éprouvés ; au lieu de galérer soi-même avec un peigne en sortant d'une douche déjà compliquée, puisqu'il ne pouvait plus marcher. « Ask and you shall receive. »

Ask and you shall receive.

C'était doux, c'était calme, c'était bleu sombre et paillettes d'or ; c'était le moulis des vagues et le bruit de l'écume, c'était la lueur de la lune et des éclats de poésie déclamés sous les étoiles ; c'était son rire et le goût de ses lèvres, aussi, la plage noyée sous le ciel nocturne et ses mains dans les siennes, sur sa joue, sur sa peau, un peu, aussi. Ask, and you shall receive murmuré sous l'été, l'éthanol transformé en soupçons de rêve dans les veines et toutes les folies passagères pour une poignée d'heures – et Eylian le fixa sans se dérober. « Damn, you still remember. » Et s'il se rappelait de ça, alors peut-être qu'il se rappelait du reste, aussi ; peut-être qu'il se rappelait des t'es un air de musique, des t'es comme un rêve et puis, et puis, des regarde-toi mieux. (Peut-être qu'il y arriverait, un jour – à se voir avec les couleurs qu'il possédait véritablement, et non pas ces ombres qu'il croyait faire partie de lui).

La tête qu'on cale un peu plus contre lui, le corps qu'on bouge lentement, grimace passagère sur les traits (bon sang, ce que ça faisait mal, même avec un antidouleur et en s'efforçant de rester immobile) – il inspira lentement son odeur, toute tension disparaissant peu à peu. « Fun fact about me, » la voix basse, quoiqu'un semblant d'amusement dans le ton. « I'm weak as fuck when people touch my hair. » Il ouvrit les yeux, leva les prunelles vers lui et fut incapable de retenir un sourire. « Donc, ouais, pas de souci- si tu veux essayer de rattraper le carnage, vraiment, hésite pas. » Et puis, et puis, le paquet de croissants repoussé un peu plus loin dans ses pensées, ses yeux pépites d'or en face et puis sa chaleur un peu partout, Eylian-

Eylian aurait pu fondre en larmes à nouveau.

Bordel, il avait l'impression d'être fait de verre.

« Hey, » et la main qu'on lève, un peu tremblante, un peu hésitante, pour effleurer sa joue – contact libellule qui veut tout dire, merci et reste en sous-entendus de filigranes. « I'm gonna say it a hundred times today, but, uh, thank you. » (Merci d'être venu, merci d'être encore là, merci pour tout.) Quelque chose qui serre, à l'intérieur, solide et dur et fait d'arêtes tranchantes et douloureux. « Pour mes cheveux, je- j'sais pas ce que tu vas y trouver, doit y avoir de la terre mais, uh, ouais. Laisse tomber si c'est trop chiant, t'embêtes pas. » Laisse tomber si ça t'éprouve trop, si tu y vois du sang séché ou des croûtes qui susurrent des horreurs.

(Parce que lui faire mal serait toujours la dernière chose qu'Eylian cherchait.)
(c) TakeItEzy pour Be.Wild

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Eylian Lewis-Duval
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