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Bon, on va pas se mentir, Aberash quand on la croise dans la rue, soit on l’admire soit on en peur. Ou un mélange un peu horny des deux. Toujours est-il qu’avec sa grande taille et ses épaules qui soulèvent l’équivalent d’un caninos à la salle sans aucune forme de problème, et bien on s’attend pas à ce qu’elle fasse un métier aussi calme et posé que joaillière. On se serait plutôt attendu à une videuse à la boîte branché du quartier de bourgeois du coin. La joaillerie, c’est une affaire de tradition. Plus personne dans la famille ne se souvient de quelle génération à lancé l’affaire, mais désormais, chaque branches de l’arbre généalogique y a participée. La famille Vajra tient un petit atelier dans un quartier de New Pyra, de loin c’est un batîment qui ne paye pas de mine et vraiment passe partout, typique de cet univers discret.

L’epace du rez de chaussé de l’imeuble est occupé par un magasin de papeterie et fournitures de bureau, le fils de la gérante, lui, travaille au premier étage, à l’atelier des Vajra. Aberash, elle, y travaille que depuis recemment. Elle avait décidé de faire quelques années d’études dans un cursus général. Qui s’avéra plutôt utile, faut dire que ça commençait à devenir sacrément vieillot l’ambiance dans le petit déjà bien trop traditionnel. Et pourtant, il a pas mal de succès ce “petit” atelier. Faut dire que la Mère est une vieille sorcière et à décidé d’aller envoyer balader la plupart des grandes marques, trop “capitalistes et commerciales” à son goût. Une fabuleuse dispute ancrée à jamais dans le bois de la porte du bureau par une chaise balancée là se souviendra toujours que le Père Vajra avait tenté de lui rappeler quel genre de métier ils avaient. Enfin, l’atelier est sacrément reconnu dans le milieu, surtout pour leurs commandes spéciales adapté aux pokémons. Alors ils vivent de ces commandes à clients, en se servant d’un réseau de contact bien rôdé dans le milieu du luxe.

C’est au milieu de tout ce bazar qu’Aberash à grandit. Enfant curieuse, elle passait le plus clair de son temps à toucher à tout et poser un milliard de questions à n’importe qu’elle pauvre âme charmée par ses beaux yeux (son père était, bien evidemment, sa victime préférée, ce faible). Maintenant elle travaille dans l’atelier et se débrouille super bien, à moitié en train de réprendre les rennes de l’entreprise. Faut dire qu’elle a du succès partout où elle y met des efforts. Elle et le fameux voisin du dessous, ils étaint très proches. Leur relation était le sujet numéro un des conversations du reste de la famille. Certains avaient déjà imaginé le mariage. Mais ces deux-là n’auraient jamais vraiment pu fonctionner. Faut dire que le fameux c’était un serieux défenseur des droits d’un peu près tout ce qui méritait des droits. Et Abe, ça lui cassait les couilles pour être franche, pas moyen d’avoir une conversation sans qu’il ramène des anecdotes horribles sur l’exploitation de masses. Le pire c’est qu’il avait raison le bougre quand même, ces causes elles étaient toutes justes. Mais Aberash c’était pas son truc.

Et puis un jour, il a commencé à parlé de cette histoire de magicarpes, une manif auquel il avait trop hâte d’aller, il s’était fait un chapeau magicarpe super, et puis il n’en était jamais revenu. Et depuis Aberash, bah elle se pose des questions sur toutes ces choses et idées qui comptaient tant aux yeux de cette charmante âme.