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Comment étions-nous arrivés à une telle pagaille?

D’abord, il y avait eu le solem, que tout le monde écoutait, autant à la télé qu’à là radio que sur leurs smartphones. Moi, j’y faisais pas exception, au fond, j’écoutais la version podcast dans le oreilles comme si c’était de la musique, et j’étais en train de faire mon petit ménage, Zangoose sagement roulée en boule sur la canapé qui peinait à la contenir. C’est arrivé bien vite; ils ont annoncés le sérum, mon cœur s’est accéléré en pensant à tous ces pokémons à soigner (et que j’aiderai certainement à réhabiliter, mais ça, c’est une autre histoire) – et puis avant que je puisse même commencer à célébrer ou à annoncer la bonne nouvelle à Zangoose, voilà que la diffusion s’arrête.

Fâchée, comme d’habitude, par les moindre des contre-temps, j’ouvre mon téléphone pour trouver une autre diffusion, idéalement sans images parce que ça allait dévorer ma bandwith sinon. Mais le truc, c’est que le « podcast » que j’écoutais était en retard, très en retard sur la réalité et sa temporalité, et partout ça annonçait la même chose : attaque sur Haptos, attaque sur Verpré.

Et moi, pendant tout cela, je faisais mon ménage bien pépère. Personne pour m’appeler, personne pour s’assurer que je vais bien. J’fais celle qui s’en fou, mais ma famille me manque (quoique je ne souhaite aucunement qu’ils rappliquent ici, hein). Qu’importe; mon expertise ne reste peut-être pas la plus pertinente dans la situation, mais j’ai été apprentie d’un professeur et je suis un truc ou deux sur la gestion de crise.

Alors je vais dans la salle de bain, j’attrape la trousse de premier secours, je me remplis un sac à dos avec des rations de nourriture pour pokémons, c’est un peu pêlemêle, mais y’a pas l’temps d’niaiser comme on dit. Zangoose a relevée la tête, pas encore inquiète, mais pour le moins curieuse de savoir ce qui sa passe. « Désolée Zanzan, c’est mieux si tu sais pas » et, cruellement peut-être, j’active sa pokéball pour qu’elle y reste en sécurité. Je ne pouvais quand même bien pas l’abandonner ici, dans l’appartement, si une attaque était imminente sur Ike Kai, mais je ne pouvais pas non plus l’emporter dans le chaos général, je savais qu’elle n’avait pas la force de gérer.

Je regarde mes deux autres pokéballs dans un soupir. Je suppose qu’eux ne seront pas plus utiles. Qu’importe, j’ai deux jambes et deux bras, et ça devra être suffisant.

Je me dirige vers le centre de crise (aussi nommé le centre communautaire en d’autres circonstances) à grands pas, croisant un afflux de gens qui me confirme que certaines personnes ont commencés à évacuer les zones attaquées pour se diriger vers Kopadia. J’ai aucune idée du temps de retard que j’ai sur les nouvelles, mais je suis une habituée du centre communautaire et on me redirige instantanément vers la zone d’aide des bénévoles. Faut dire que c’pas mon sourire et ma joie de vivre qui viendra aider, mais je dépose ma trousse de premiers secours et mon sac plein de vivres au milieu des autres denrées.

« Hey » dis-je simplement pour faire valider ma présence; je reconnais de suite Michiko et Pierrette, avec qui j’ai une relation compliquée. Faut dire que mes grands-parents, avec leur braconnage, ne se sont pas sentis obligés de respecter leur zonage pour la pêche, mais mes parents, eux, ont grandit en jouant avec le fils de Pierrette et eux, donc, ne m’en ont dit que du bien. Relation conflictuelle et difficile à réparer, ce n’est pas aujourd'hui que je vais y travailler.

« J’peux y aller. Au marché » dis-je, me mêlant à leur conversation sans trop prévenir. « Avec le Lucario, comme ça on pourrait transporter plus de trucs. J’suis p’tite, mais j’suis forte » et puis un regard vers l’arrière m’indique tout ce que j’ai à savoir sur la situation. On a commencé à installer des réfugiés, parmi eux des enfants qui ont, tout naturellement, peur. Alors je tend une pokéball aux dames, et j’dis. « Goonie n’est pas très utile pour transporter des vivres, mais c’est une vrai diva. Elle pourra amuser les enfants si vous la surveillez »

Goony, c’est ma Zigzaton colorée d’arc-en-ciel pastel. Elle adore l’attention (c’est une vraie maladie), et dans une situation comme celle-là, je crois qu’elle pourra vivre sa best life, à demander des câlins à tous les enfants. « Est-ce que vous avez une liste de trucs à chercher en particulier? Vaut mieux que j’y parte le plus vite possible » ouais; une liste et, franchement, j’espère qu’on m’fera pas payer pour le tout. C’est bien beau aider les réfugiés, mais mon salaire est vraiment ridicule quand on pense au fait que j’envoie la majorité de mon salaire pour l’éducation des mes adelphes. Une situation que Pierrette peut sans doute connaitre, mais bon, reste qu’à espérer que les vendeurs au marché auront compris l’importance de la situation.

Et puis sinon, tant pis pour moi, je suppose.

« Euh… ok » dis-je sans certitude; je me connais si on me demande un truc précis (genre fruit de la passion au lieu de fruits en général), je vais oublier, alors je sors mon téléphone et je me mets à tout noter dans une application. Un trente seconde de perdu, mais qui me sauvera une fois rendu au marché. « Fruit de la passion, riz- » j’allais demander s’il vous fallait quelque chose d’autre, amis vu l’urgence de la situation, je peux pas non plus vous demander de tout faire à ma place, alors j’ajoute : « pour le reste je verrai sur place. Allez, Maka’ana c’est ça? » mon attention  s’est tournée vers le Lucario, un peu plus petit que moi, mais sûrement cent fois plus fort. « Dépêchons-nous » et heureusement, ton Lucario ne fait pas de chichi; il est drôlement bien entrainé, on peut pas dire le contraire, car rare sont les pokémon qui accepteraient de se faire « emprunter » par d’autres dresseurs. Moi qui ai l’habitude des derniers de classe qui savent pas vivre (une hyperbole), franchement, ça fait changement.

Voyant l’afflux de gens qui arrivent de par l’entrée, dirigés par les bénévoles, j’opte plutôt pour la porte arrière, on ne pourra pas re-rentrer par là mais au moins ça nous évite de devoir fendre la foule de réfugiés. Le chemin du marché, par contre, c’est un peu compliqué; après l’annonce du Solem à la télévision, tout le monde à eu la même idée que nous et s’étaient dirigés hors de chez eux, dans la rue, pour aider ou pour regarder le ciel avec inquiétude. Le peuple kopédien est résilient, il n’y a pas à en douter – mais que dire de tous les touristes qui arpentaient les rues, qui craignaient le pire? Bientôt il y aura un mouvement de foule monstre, et dans la panique, le pire de l’humanité ressortira.

Mais moi, je dois me rendre au marché. De toute, les états d’âme des touristes, j’en ai trop rien à faire, même si ce serait de mentir de dire qu’ils ne me rendent pas nerveux. Au marché, c’est bondé, mais la vérité c’Est que c’est normal à cette heure. Ici les discussions vont de vivre voix, on marchande et on s’inquiète; heureusement cet endroit est un peu moins bucolique il faut dire, et au final c’est surtout la populace locale qui s’y trouve. Je ne semble pas être la seule à être là pour faire le plein de victuailles, ça c’est clair, même si pour le moment ça semble plus être des kopédiens qui font leurs emplettes de papier de toilette au cas où l’apocalypse se déchainerait sur Ike Kai (mais pas sur le système de traitement des égouts).

« Bon, le riz c’est pas ce qui sera difficile à trouver » dis-je, résolue; plus pour moi que pour le pokémon qui ne peut pas vraiment me répondre, au fond. En effet, des gros sacs de riz collant se trouvaient jonchés ici et là; bon, dans le meilleur des mondes j’aurais acheté la meilleure qualité (qui n’est pas synonyme de plus dispendieux), mais là, pas le temps, j’embarque le premier commerçant qui vend quelque chose de mangeable. « On doit acheter du riz, m’sieur » que je dis le plus poliment possible (c’est-à-dire, pas vraiment poliment); « on a des réfugiés qui ont commencés à arriver au centre et on doit trouver de quoi les nourrir. Sûrement que vous- » mais j’ai pas l’temps d’finir, le vioque il m’interrompt comme s’il n’avait pas que ça à faire, de marchander avec moi . « Bon ma p’tite dame, vous avez l’air gentille vite fait*, mais moi j’ai une famille à nourrir. Votre riz j’le vends si vous avez les billets » ah, oui, d’accord, ça avait le luxe d’être clair, je suppose. Roulement d’yeux de ma part, au moins ça me sauve le temps de m’obstiner avec lui…
*mais dans quel monde il vit, ça je sais pas.

Sauf que.

Sauf que v’la ti pas qu’une mémère commère débarque d’entre les étals, parlant une langue que je connais pas (langue dans laquelle monsieur essaie de lui répondre, sauf qu’elle le laisse pas en placer une, c’est plutôt satisfaisant si on oublie que j’ai autre chose à faire); leur enguelade dure un bon deux minutes, et puis, dépité, l’homme se tourne vers moi pour dire « C’est sûr la maison, faut bien faire son devoir de voisin » devoir de voisin, oui mon cul. Quand même, je lui offre un grand sourire (j’essaie de pas avoir l’air de me moquer, sans succès), et je dis : « On, merci pour votre générosité. Maka’ana et moi, on embarque tout ce qu’on est capable de transporter » et le visage du marchand pâlit un peu en remarquant la présence silencieuse du Lucario, qui n’avait pas attendu plus longtemps avant de commencer à attraper quelques sacs de riz. Bon, moi, je pourrais genre en transporter un seul à la fois, mais je dois garder mes bras libres pour les fruits de la passion. Moi, je sors un billet (tout droit du portefeuille de Pierrette, oui, j’ai aucune honte à le dire, elle a si gentiment proposé après tout) et je le dépose sur son étal en mode : « pour votre famille, m’sieur » et puis je me barre. Bon, c’est loin de la valeur totale de ce qu’il m’a « donné », mais je suis pas une sale voleuse non plus!

« Fruits de la passion… fruits de la passion… ah ! » je pousse presque quelqu’un tant mon excitation a grimpée en flèche; non seulement j’ai trouvé ce que je cherchais, mais en plus, il est juste à côté d’un étal de bonbons casse-gueules acidulés. Mes préférés, quoi. Bam, je pose un autre billet de Pierrette sur un étal, et je dis, distraite : « ça, ça m’donnera combien de vos fruits de la passion? C’est pour les réfugiés, Pierrette Ehu-Kai m’envoit » ouais parce qu’au fond, je savais peut-être pas parler la langue de la dame de plus tôt, mais je sais reconnaitre certaines choses, comme le nom de Maka’ana, de Pierrette, et l’accent tout à fait Kalosien qui sirupait dans la conversation. Clairement, Pierrette est connue dans la communauté ici (ça m’étonnerait pas que Michiko aussi, au fond, mais c’Est pas avec son pokémon que je me trimballe); le petit œil du monsieur prend un drôle d’éclat et il commence à me demander comment va Pierrette et me taper la causette, alors j’hausse rapidement la main et je dis : « je dois me dépêcher pour les réfugiés, monsieur. Pierrette m’attend » et vite fait, il me remplis un sac, et j’lui dis : « J’reviens, je vais juste à côté » et là-

Oh, et là, j’attrape un sac (c’est le genre de bonbonnerie qui fait au poids) et je me remplis un de ces sacs à trésors plein de bonbons durs et acidulés (et cette fois, juré, je paie avec ma propre argent); je fourre le sac trop gros dans la poche de mon hoodie et je fais trois pas transversaux vers l’étal de fruits. « Bah quoi » que je dis à Maka’ana qui me regarde d’un air sévère alors que j’en glisse un dans ma bouche, « C’est pour égayer les enfants. C’est pas parce que j’en prend un qu’ils en auront pas assez » il ne dit rien, ton pokémon. En soi, ça m’arrange, mais j’ai pas trop l’habitude de me faire juger par un pokémon, vous comprenez? En tout cas le chemin de retour est plus compliqué; au final c’est Maka’ana qui doit jouer du coude, et moi qui doit se dépêcher pour le suivre, pour que nous puissions à nouveau entrer dans le centre. « Pardon, pardon, livraison » que je m’époumonne, mais il n’y a vraiment personne pour m’écouter – et, heureusement, personne pour s’en indisposer. J’arrive à votre cuisine improvisée en sueur alors que je trimballe qu’un sac de fruits de la passion, moi, et pas 6 poches de riz comme le Lucario de Pierrette, mais écoutez, on peut dire que j’étais pas là pour rien.

« Du riz, du fruit de la passion… et euh rien d’autre parce qu’on avait déjà les mains pleines »  que je dis, sentant le regard du Lucario dans mon dos avant d’ajouter : « ah non, c’est vrai, j’ai des bonbons pour les enfants. C’est pas très santé mais c’est bon pour le moral, non? » incertaine de savoir si des mémés allaient être d’accord avec moi sur ce point, je ne perd pas de temps pour vérifier les différents points de travail de votre cuisine; des légumes déjà épluchés (dommage, ça j’aurais su faire), je me tourne plutôt pour remplir des chaudrons d’eau et les mettre au feu. « J’vous remplis les chaudrons pour le riz et après je vous laisse tranquilles, vous avez l’air de gérer » la vérité, c’est que je ne savais trop quelle aide de plus je pouvais donner, surtout que j’avais mal au dos (jamais je l’avouerai) après avoir transporté le sac de fruits qui faisant ma taille. L’avantage de vivre en région tropicale, c’est qu’il est facile d’accès et peu cher. Malheureusement pour mon dos, ceci dit, ça voulait dire que je venais d’en transporter plusieurs kilos. « Oh, j’vous qu’Goonnie s’est fait des amis, lui » dis-je en repérait le Zigzaton qui épatait la galerie. Je devais le garder à l’œil, lui, parce qu'il était arrivé dans mes filets, oh ironie du sort, parce qu’il était le fruit de braconnage qui l’avait importé d’hors Lentis et qu’il représentait un risque de kidnapping. Ses dresseurs (et non, je ne suis là que pour l’éduquer, moi), me l’ont confiés pour que je lui apprenne à ne pas partir dans les bras de n’importe qui. Faut dire que vu la situation actuelle, c’était pas gagné!

« Hey, on est d’accord, Michiko » dis-je, sourire de vainqueure sur les lèvres alors que je glisse un des bonbons acidulés dans ma bouche. « C’est la taxe » que j’explique, mais bon, vous êtes trop occupées pour vous vous en soucier de toute manière. Je manque m’étouffer, quand même, quand tu m’appelles jeunette; j’ai envie de faire une tempête dans un verre d’eau, de donner des coup de pieds et d’affirmer que je suis une adulte (même si, vite fait, ma description de ce que je veux faire est très… infantile), mais la douceur su bonbon acidulé dans ma bouche parvient à lui seul à me calmer les idées. Chill as a cucumber, comme on dit chez nous.

« Euh oui, si j’peux aider- » mias c’était pas vraiment un choix, j’avais bien des yeux pour le voir. Mais c’était pas grave, le temps n’était pas à se prendre le chou et puis, j’sais pas, j’ai comme une dette karmique envers Michiko parce que mes grands-parents lui ont rendus la vie dure et que mes parents sont probablement allés trop souvent dans son potager pour voler des légumes (mais je comprends; ils étaient pauvres et ils avaient faim. Ils étaient probablement envoyés par grand-maman, en plus, parce que franchement, qui aurait pu se fâcher de deux enfants qui volent un chou?); tout ça pour dire que ça m’déranger pas du tout d’aider, même que c’Est mieux d’aider ici dans la cuisine que là-bas avec les enfants qui pleurent et les familles qui ont tout perdues.

« Euh, ok » euh, quelquechose, c’était tu vraiment la seule chose que je savais dire? Mais faut avouer qu’j’suis pas mal dépassée par les événements (qui ne le serais pas), alors côté répartie, on aura vu mieux. Surtout, je retrousses mes manches (figuratives, je suis an tank top) et je me lave les mains, la première étape avant toute cuisine. Première étape, couper des frutis de la passion et en extraire la chaire (et retirer tout le bail des graines, quoique je n’ai pas le réflexe de les jeter au compost. Non, les graines, ça peut faire pousser des plantes, et moi, hippie qui ne s’admets pas, je préfère les faire sécher un oeu et puis les planter le long de la plage pour faire proliférer les plantes. Alors par réflexe, sans même y penser, je dépose soigneusement les graines sur un linge pour les nettoyer et les faire sécher plus tard, comme là, bon, c’est pas le moment.

Puis vient la partie chiante (j’aime couper les trucs, mais les faire cuir, j'ai toujours trouvé ça chiant. Ça m’empêche pas de le faire, par contre, mais sur mon visage il y a des traits renfrognés alors que je m’assure de bien faire incorporel le sucre dans le sirop. Est-ce que y’a des cristaux qui se forment au fond du chaudron? Oui. Est-ce que tout est parfaitement brassé? Non. Mais est-ce que c’est assez bien pour être consommé? Oui. Et franchement, vu la situation, je crois pas que les gens vont trop se plaindre. Hacher finement des trucs, ça, par contre, c’est facile, encore une fois; j’ai pas la main d’experte de Michiko, mon Shisho est hâché un peu plus gros que le siens, mais t’as le luxe de pouvoir donner quelques coups après moi pour mettre ça à ton goût.

« Pour… tout le monde? »

Bah oui, beta, pourquoi est-ce qu’elle aurait pris la peine de te montrer, sinon? C’est pas con, comme plan : lui montrer une fois et lui relêguer la tâche dans le futur. Est-ce que j’ai assez confiance en moins pour pouvoir retracer mes pas et refaire la recette? En vrai, c’était surtout une question de patience et de tout faire dans l’ordre, mais sinon, c’était franchement fastoche comme recette, pas de cuisson nécessaire, alors oui; « Je te ferai vérifier les quantités que je mets, mais sinon, oui, je m’en occupes » oui parce que c’est bien beau d’hâcher du Shiso, mais faut pas en mettre trop ou trop peu, surtout que bon, là, on est un peu rationnés vu la situation et ce serait mieux de pas en faire qui est imbuvable. J’étais trop occupée par ma tâche pour remarquer que Pierrette était partie avec ses frites (je l’aurais aidée, autrement, au moins pour les sortir de la friteuse, l’huile c’est chaud et ça peut faire mal).

Puis je sais pas ce qui s’est passé, après tout, moi j’étais en train de terminer mon premier pichet solo de juus de fruits de la passion, prête à l’emmener dans le gymnase, là où Pierrette était d’ailleurs, mais semblerait que l’avenir nous réservait autre chose qu’une soirée semi-paisible. Enfin, vu ce qui est arrivé, je suis étonnée que ça ait pas dégénéré plus tôt, mais quand même, je m’étire le cou pour voir ce qui se passe (à défaut d’être grande et de voir au-delà des gens)…