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Patsy n’a pas un caractère facile à cerner, loin de là. À la fois aussi déjantée qu’un clown et aussi sérieuse qu’une comptable, on ne sait jamais sur quel pied danser avec elle, ni quelle est sa véritable personnalité. C’est une femme patiente, drôle, sociable, droite, extravertie et de bonne compagnie quand on apprend à la connaître… Sauf si la susceptibilité fait partie de votre vocabulaire. Cette joueuse invétérée cherchera toujours à vous titiller, la plupart du temps pour vous jaugez et connaître vos limites. Les gens qui se vexent à la moindre remarque, très peu pour elle. Elle préfère de loin les fortes de tête, celles avec qui elle peut s’engueuler joyeusement. Malgré son âge et son poste, elle reste une sale gosse au fond d'elle.

Mais ne vous y méprenez pas !

À côté de cette attitude d’ado en crise, c’est une véritable adulte responsable. Loyale, stricte et protectrice, elle tient ses cours d’une poigne ferme. Le credo « une main de fer dans un gant de velours », lui correspond parfaitement. Son but est de faire progresser les personnes qu’elle a sous son aile, dans sa discipline, mais également dans leur vie personnelle. Elle est toujours à l’écoute des problèmes, se montre disponible dès qu’elle le peut et se refuse à abandonner le wattouat le plus lent sur le bord de la route. Petite précision, elle ne les materne pas et ne leur tient pas la main. L’imaginer serait une grosse erreur. Elle les pousse à se dépasser, à affronter les difficultés qui se présentent. Parfois avec des méthodes peu conventuelles, mais qui marchent.

Patsy sait ce qu’elle vaut, elle se connaît et a conscience de ses points forts, ainsi que de ses points faibles. Cette assurance se transforme assez régulièrement en une fierté démesurée. Il lui arrive de prendre les gens de haut et justifie cette attitude d’expérience sociale, afin d’observer la réaction des gens. Est-ce vrai ? Peut-être. Très sportive, elle ne peut pas rester une journée sans faire de sport et n’est pas satisfaite de son corps. Après des années d’ignorance et quelques rendez-vous à droite et à gauche, le terme dysmorphisme est entré dans sa vie. Persuadée, que les miroirs mentent, elle ne se voit pas comme elle est réellement. La perception de son reflet est totalement erronée. Ce n’est pas un sujet dont elle parle, par honte et par pudeur. De manière générale, elle n’aime pas parler de ses problèmes ou de sa vie, elle reste très fermée à ce sujet. Surtout à propos de ses parents.