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Pas de danse désorientés, soufflés par un espoir étouffé aux travers les fils impossibles à extriquer ; ces volutes de fumées de tous les choeurs d'âmes dont les rêves se meurent
— de celles se remettant à elle et ses incertaines capacités, angoisse paralysée.

((elle représentait les filaments d'un peuple relégué au rang de passé, constamment ignoré, délaissé, ignoblement regardé de travers, irrespect dans les prunelles de ceux qui pullulent les artères asséchées d'Hagnétia désormais)).
Ces lambeaux d’une histoire maintes fois réinventées pour servir les intérêts de ceux ayant resté. De ceux parcourant aujourd’hui les artères d’une terre révoltée, épuisée, lassée d’une existence étirée pour les besoins et caprices d’humains versant dans un égoïsme inassumé. Caheala’ni préférerait encore les entendre clamer les torts et travers, affirmer les désagréments imposés à une Hagnétia oubliée ; il n’en était rien. Continuellement prétendre œuvrer pour le bien de cette Lentis en retardant l’inévitable, en laissant la maladie s’étendre, la gangrène prendre de la place ― elle déplorait la surdité de l’humanité.

Flottant ici et là, s’élançant, pieds dans les airs, indéfiniment pour des valses autrefois performées sur scènes, désormais uniquement dans l’intimité d’une classe ou d’un salon résonnant de solitude ; elle s’échouait désormais sur le sol humide d’une forêt épaisse où rendez-vous fut donné. Sens en alerte (comme ils l’étaient fréquemment), cherchant un infime indice de sa présence, elle laissait les réflexions prendre les devants, dicter les prochains pas.

Les appartenances se déchiraient, s'entouraient autour de poignets pour les dévier de l'existence menée auparavant. Ses pupilles s'accrochèrent aux pastels d'un ciel somnolent. Frais était le vent qui soufflait en ce crépuscule d'août ; familier était le décor qui l'entourait, à force d'attendre en silence une silhouette ne se présentant point.
Mais Caheala'ni n'abandonnait pas (ce n'était pas un luxe qu'elle possédait) — ce n'était pas un luxe que leur précieuse Lentis possédait.

Et tous les orchestres guidaient jusqu'ici, accrochée à la symphonie d'une nature au penchant hostile, elle écoutait, elle attendait. Comme tous les vendredis : elle patientait. Et à chaque respiration, une seconde s'envolait. Les grains du sablier, lentement, s’écoulaient. Temps contrasté, entre rapidité et lenteur excessive, se mélangeaient les tonalités.

((Les vagues échouées sur le rivage d'une plage tant connue manquaient à son âme))
Les contours ignorés de tous où venaient se poser ses pieds, eux, manquaient à son corps entier. Comment pourrait-elle un jour se dresser devant la famille délaissée en arrière pour leur expliquer que des grandeurs inconsidérées prenaient précédent sur les souvenirs d'antan ?
Que l'hiver les attendait au tournant qu'importe où ils se trouvaient, que fuir le gel était inconscient.

Efforts de guerre lancés à la mer, doigts croisés, pour un ordre rétabli, pour que les saisons reprennent. La pendule s'affolait.

Ces habitants ne mesuraient pas l'ampleur des dommages à la terre qu'ils prétendaient aduler. Protéger de celle que l'artiste représentait (aux détours frôlant des extrêmes qu'elle ne saurait jamais approuver).
Une inspiration, s'envirer des effluves de la jungle, bercée par les bruits des espèces y évoluant, grandissant, existant, chassant en ces lieux précis. Une expiration, le poids de l'univers sur ses épaules.

Rien n'égalait Kopadia et son sable cristallin.
Rien n'égalait Aureas et la place retrouvée, mystères assassins.

Il y avait en elle deux coeurs qui s'affrontaient, dissonances écorchant les tympans, chorégraphies opposées aux mélodies entièrement différentes. Il y avait en elle deux lieux où elle souhaitait s'échouer pour ne plus jamais s'en arracher. Des opposés qui ne pourraient jamais coexister.

Ses pupilles caressèrent délicatement les contours l'entourant, aux couleurs chaudes projetées par l'astre à l'horizon tardant à disparaître pour laisser place à sa consoeur. ((Elle ne l'attendait plus, mais se refusait au désespoir)) maintenant comme avant, ses dérives affectaient davantage que sa propre personne. Alors les apparences devaient prendre les allures de confiance et de force en taisant les inquiétudes étouffées sous le paraître. Elle ne tomberait jamais seule. Certitude ancrée dans les fibres de son épiderme, elle n’eut jamais le privilège d’éprouver pour elle-même, d’autres dépendaient des fondations dont la solidité laissait à désirer (secret inavoué n’appartenant qu’à son reflet).
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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Caheala'ni Ehu-kai
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w/ caheala'ni ehu-kai | ven. 25 août 2023 | crépuscule
Je t’aime.

Je t’aime, perdu dans le vent ; je t’aime, soufflé du bout des lèvres dans une étreinte la gorge nouée - je t’aime avant la fuite, je t’aime parce que je ne sais pas si je pourrai te le dire encore. Je t’aime et ça a tourné dans ma tête, tout au long des heures qui se sont écoulées tandis que le soleil entamait sa chute sans fin au-dessus des cimes. Je t’aime, (t’es mon fils) et la certitude que je ne serai plus jamais Auréen ; qu’elle est ici, ma place, qu’elle est ici, ma famille - que le Noah que j’étais, peut-être, autrefois, n’est qu’un étranger à celui que je suis devenu.

(Tout ce qu’il me reste, c’est cette certitude d’avoir eu peur toute ma vie ; et même si j’ai passé des mois entiers à prétendre qu’elle m’était inconnue).

Où serai-je, ce soir ?

Perché dans les hauteurs de l’arbre dont j’ai usé l’écorce au fil des années, j’inspire - j’inspire les odeurs familières des bois et j’écoute les bruits du vent qui fait chanter les feuilles et des créatures qui rampent et les font crisser ; j’observe le vert profond qui s’emmêle au brun chaud et aux flaques d’or qui tombent sur le décor. Je m’abreuve, à la source, de ce chez moi que j’ai l’impression de n’avoir pas assez contemplé - de n’avoir pas assez gravé, ni dans mes rétines, ni dans mon coeur.

(Où serai-je, ce soir ?)

Au nom d’une vérité, au nom d’une vie que j’ai depuis longtemps quittée, au nom de ces secrets dont on m’a gardé… (Que suis-je prêt à perdre, encore, au nom de tout ce que j’ai déjà perdu ?) Que suis-je prêt à sacrifier, sur l’autel des choses qu’on m’a dérobées ?

J’ignore de quoi Aureas est faite - j’ignore pourquoi je suis parti. Mais c’est plus fort que moi, viscéral : je ne veux pas y retourner. Qu’importe qui m’attend, là-bas ; qu’importe quel était mon rôle, ce qu’on voulait de mon nom, qu’importe si mes mains soigneraient de nouveau - toutes ces choses-là, que valent-elles ?
Que valent les visages d’étrangers qui ne sont même plus des parents, quand j’ai, ici, tout ce qui pourrait compter…?

(Et si je manque à quelqu’un, là-bas ? Et si ça les déchire, mon absence ?)
(Je me suis reconstruit à partir de rien ; ils sauront faire, aussi, si je ne reviens pas.)

Tapotip tapotap sur ma cuisse ; je baisse les yeux et Oneira est là, mais il manque quelqu’un au tableau et mon coeur se serre rien que d’y songer. (Est-ce que Redolent serait soignée, là-bas ?) Je sens un rictus poindre au bord de mes lèvres, amer et vaincu - la guérir ne vaudrait pas grand chose si Lukas, si Fleur, si Nyna continuent de payer pour moi.

« Ça va être l’heure… » je souffle, le murmure enroué, en lui tendant la main pour l’aider à se hisser jusque dans ma capuche. L’instant qui suit, je me laisse glisser jusqu’au sol et, les prunelles dardées en direction du camp que je n’aperçois pas, d’ici, je me laisse bercer par ses bruits qui me parviennent. Une poignée de secondes plus tard, j’emprunte la direction des téléporteurs.

(Qui sait ce qu’on me prendra encore, à l’instant où je le franchirai ?)

J’ignore ce qui viendra, après ; j’ignore si- Obtiendrai-je seulement réponse à toutes mes questions ? Me dira-t-on pourquoi j’ai fui, m’expliquera-t-on le pouvoir de mes mains, la détresse de Lentis, m’expliquera-t-on les Obscurs et la revanche d’Ivanna ?
Reviendrai-je avec plus de certitudes que de doutes ?
(Reviendrai-je seulement ?)

Et si, et si, et si-
(Et si je n’étais pas si fort que je le prétends ; pas si sûr de moi - et s’il y avait quelque chose de plus grand qui m’attends, là-bas ?)

Sac sur le dos, cheveux aux mèches d’argent récemment retouchées noués à la va-vite, Pokéballs solidement accrochées aux lanières sur ma cuisse, messages envoyés sans les relire, (j’y vais) comme je l’avais promis, (je t’écris quand je reviens) parce qu’il n’y a pas d’autre issue possible à l’histoire d’aujourd’hui (malgré tout un dis-leur que je les aime et que je suis désolé si t’as pas de nouvelles demain parce qu’on ne sait jamais et que la peur fait des noeuds dans mon ventre, et puis un je t’aime de l’autre côté parce que j’ai peur que ce soit la dernière fois), j’inspire, et je laisse le téléporteur me guider là où mon coeur m’appelle depuis longtemps.

Il fait chaud, ici, plus humide qu’à Harmon’île, chaleur lourde et étouffante, tropicale et j’avais oublié - j’avais oublié parce que je ne me rappelais que de la pluie. Je ne me rappelais que de l’averse sur le sol trempé et sur les roches des ruines usées ; je ne me rappelais que d’un froid glacial mais qui était peut-être rien qu’au-dedans de moi. C’est trouble - je me souviens la pluie, le froid, et puis qu’un bourdonnement dans mon crâne ; j’avançais à l’aveugle et hagard et incapable de pleurer (et je réalise, brusquement, alors que j’avance d’un pas : ai-je jamais pleuré cette vie qu’on m’a volée ?)

Je me souviens de nuits blanches et de journées grises, d’une Harmon’île dont tous les bruits m’étaient insupportables, je me souviens d’avoir maudit cet endroit qui n’était pas chez moi, où l’on me regardait comme une menace ou un menteur, mais de m’y être accroché de toutes mes forces parce que je ne connaissais plus rien d’autre ; et puis de l’avoir aimée, lentement, d’avoir fait de cette terre étrangère la mienne, jusqu’à m’être persuadé qu’elle était chez moi, que mes pas n’avaient toujours frôlés qu’elle…

(À quel point étais-je naïf ; à quel point rêvais-je de pouvoir l’être encore longtemps ?)

Je me préférais l’enfant de Calléis que d’une nation qui tuait pour qu’on l’entende…

(Qu’ont-ils perdu, eux, quand je suis parti ?)

Je m’immobilise - le souffle coupé.
Il est là - Empereur d’une clairière nimbée de nuances chaudes et de couleurs assassines ; bain de sang qui m’arrache un rictus amer malgré moi. Mais il est là - colosse de verdure et qui veille sur les ruines, à son pied ; les ruines où je me suis réveillé. Il est là - plus grand et plus beau et plus menaçant que dans mes souvenirs ; terrifiant, inquiétant, le même et pourtant si différent.
Ce n’était pas comme ça que j’imaginais revenir ici.

Trois pressions sur les mécanismes des Pokéballs à ma cuisse - Unseelie et Mettle libérées, Oneira rappelée, la Bruyverne déjà sanglée -, et je balaie les alentours des yeux en m’avançant avec prudence.
Ce n’est pas comme ça que j’imaginais revenir ici, pas au nom d’un étrange rendez-vous ; je pensais que cet endroit aurait des réponses pour moi, mais pas quelles auraient un visage humain et du sang sur les mains.

Un pas après l’autre, je m’avance dans l’ombre immense de Grantarbre, dans les roches érodées des ruines effondrées - vieilles bâtisses oubliées dont on n’imagine que difficilement ce qu’elles étaient du temps de leur splendeur.
L’endroit est paisible, silencieux, sa tranquillité à peine bousculée par le son de nos pas sur la terre meuble et les graviers des pierres brisées. Il y a un cours d’eau, quelque part - j’entends son ruissellement, pas si lointain, clapotis clair et apaisant. La brise fait chuchoter les feuillages, en haut ; j’entendrais presque le vent chanter et les feuillaisons lui répondre en choeur - et mes propres inspirations, un peu lourdes d’asphyxie, ne parviennent pas à rompre la quiétude de l’instant.

(Ça a le son des nostalgies), le son éteint des choses perdues, celui de ces instants hors de tout qui appellent à la mélancolie ; ça fait le bruit des doutes et des peut-être en suspens ; ça a le bruit des choses qui étouffent et qui gangrènent, le bruit des je ne sais pas et des un jour déjà vaincus. Ça ressemble à des hommages, au silence des temples ou des églises, à leur solennité tragique et désemparée.
(Ça ressemble à mon silence quand je tais tout ce que je pourrais perdre aujourd’hui.)

Quelques créatures, que mes yeux ne voient pas, fourragent dans les fourrés, font crisser et craquer et grattent et griffent, quelque chose bourdonne, plus loin et, ici, il n’y a rien de la rumeur constante des villes, rien du vrombissement lointain des moteurs, rien des klaxons, rien des musiques qui s’échappent des enseignes, rien des éclats de voix ou du son des planches de skateboard qui heurtent le macadam. Il n’y a que le silence - que le bruit blanc d’un monde qui n’a pas encore été ravagé par l’homme ; les chuchotis d’un de ces endroits loin de tout, et ça ressemble au vide d’Adamantia, mais Adamantia était plus silencieuse encore.

Là où la neige étouffait même la vie, ici elle grouille, tout autour, bruyante, sourde et muette tout à la fois ; elle bat son plein au rythme de mon souffle et pourtant je l’entends à peine, fondue dans le décor serein et paisible, inanimé sinon les bousculades du vent.
Mettle, à côté de moi, s’ébroue - et c’est le son le plus tranchant qui soit, explosion de bruits dans l’endroit dérangé d’aucun.

Je lui adresse un regard, en biais, et elle me donne un coup de tête contre l’épaule. Je glisse ma main sur son chanfrein, les doigts tremblants, et puis je relève les yeux et ils accrochent un mouvement, infime ; une présence, là-bas - et le bourdonnement, dans mon crâne, éclate comme une bombe.

(Elle est venue.)
(Elle m’attend.)
(Je veux savoir.)
(Je veux partir.)

Je cille - mais je ne recule pas. « Viens, » je souffle, à l’attention de la Bruyverne, qui m’emboîte le pas et se tient à ma hauteur, sous ma main, tandis qu’Unseelie me devance d’un rien.
J’avance - en silence et les prunelles obstinément posées sur elle ; silhouette qui emprunte des traits un peu plus humains à mesure des mètres avalés.

(Suis-je censé la connaître ?)
(Combien de visages l’amnésie m’a-t-elle dérobés ; et combien d’autres Ivanna voudrait-elle m’arracher ?)

Immobilisé, de l’autre côté d’un monticule de pierres que je laisse érigé en guise de barricade entre nous, j’ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort. La voix enrouée, prise au piège de mon palais - je me racle la gorge et j’inspire. « Je suis venu. » Un souffle, un tremblement - j’ignore ce que le Noah que j’étais dirais ; je ne suis que moi, moi et mes souvenirs volés, moi et mes terreurs que je ne peux avouer. Mais je lève la tête, le menton un peu haut, des envies de défier qui bouillonnent dans les veines. (Comme n’importe quel parent), qu’elle disait, et- « C’est le propre d’Aureas, de faire les choses à contresens, hein ? » La violence et le meurtre avant les pourparlers ; la chasse à l’homme avant d’intimer reviens en paix…

(Oh, Noah, si tu savais - si seulement tu savais tout ce que tu ne sais pas.)

Si je savais, si je savais qu’est-ce que j’en ferais ;
(me faudra-t-il tout perdre une nouvelle fois pour retrouver cette histoire qui n’est plus la mienne et dont on tente encore de me faire pantin ?)
(c) TakeItEzy - 2023



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Noah S. Shaw
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03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
01-02.2-100- LENTIS-JARDINAGE
Permet de JARDINER deux fois par mois
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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Doux crépuscule à l’horizon, au soleil caché et timide après l’explosion ((quand ses rayons cessent d’agresser les prunelles de son intensité profonde et rougeoyante pour ne laisser qu’une profonde teinte apaisante)) de ces instants où les souvenirs revenaient, des orangeraies aux tournesols. Elle attendait, patience emplie de compassion (elle ne pouvait s’imaginer ce que c’était, d’être ainsi recherché, aux apparences de traque). Tel était le rôle qu’on lui imposait, qu’elle prenait entre ses mains pour le préserver tout près de son cœur ; primordiale était sa mission, s’accrochait à une confiance éphémère pour ne pas sentir les secondes s’écouler désagréablement, milliers de petites aiguilles transperçant la peau.

Qu’il était beau, le crépuscule, aube de tous les désirs et pensées, l’heure des artistes, là où l’imagination cessait de se heurter à quelconques limites pour s’élever au-delà du réalisme. Parcourir tous les cieux pour atteindre les berges riches en fer, rouillées, empruntant leur coloration à l’ocre. Elle Le priait, remettait entre ses mains le cours des saisons, pour que cesse l’automne. Que les feuilles gisant sur le sol aux myriades de déclinaisons colorées laissent enfin place à une neige et au gel. Mais en attendant, perdurait la chaleur d’un temps refusant de s’éteindre. Alors qu’au loin, elle pouvait entendre les Goupix et Paras s’affairer dans la végétation dense.

Tendre la main pour s’emparer des notes d’espoir ; parce qu’elle s’accrochait éternellement à cette émotion pour déployer ses ailes, parcourir les horizons afin de ne jamais s’écraser. Pour que les limites de son art ne surviennent jamais, qu’elle puisse exprimer et libérer sa créativité éternellement. ((Mais maintenant, alors que ne perdurait encore qu’une infime partie de la lumière de ce jour les abandonnant, les âmes de son peuple remettaient entre ses capacités l’avenir même)) Cœur sincère, âme aussi serviable que sensible, tout donner pour mener à bien cette tâche. Elle emprisonnait en elle espoirs et espérances.

Alors que le vent se poussait contre les branches des arbres, que les rongeurs parcouraient les soucis et les carthames des teinturiers, en passant par les lis martagons, Caheala’ni se refusait à l’appréhension grimpante, mordante ― celle qui cherchait à s’enrouler autour de ses bras, se réinventer collier, pour prendre toute la place (cette émotion si glaciale contrastant violemment avec la chaleur douce qui l’entourait). S’en échapper, se concentrer sur cette image claire d’une bougie chancelante, de cette flamme vacillante, pour inspirer lentement, expirer en préservant le même rythme. Ce feu qui brûlait en elle était celui de là où elle venait, des attentes déposées sur ses épaules ― il l’accompagnait à chacun de ses pas, l’encourageait, chaleureux et apaisant. Il était la petite touche de cannelle réconfortante d’un thé siroté emmitouflé dans des couvertures épaisses.

((Le changement arrivait, il aurait dû se produire des siècles auparavant ; l’artiste était l’avertissement honnête précédant la sanction, ce symbole indiquant ralentissez avant que n’enchaîne le rouge du « stop »))
― quand son regard accrocha sa silhouette au travers les troncs, un sourire bienveillant s’imposa sur ses lèvres, sans qu’elle n’avance pour autant. La distance entre eux s’érigeait comme mesure et témoignage de respect. Elle tendait la main par la pensée, entièrement vulnérable et laissée à son inspection, sans remparts pour se protéger ((de ce contact humain qui manquait tant à son quotidien depuis qu’elle s’était installée à Verpré)). D’un altruisme qui ne se prouvait pas, entièrement dévouée à l’humanité elle-même, elle s’armerait d’une compréhension tendre tout au long de leur discussion. Pour tenter de ne jamais le brusquer, pour lui insuffler peut-être un peu de sa propre bonté, de son calme, de sa simplicité. C’est le propre de l’être humain, ça, Noah.

Inflexions parfaitement contrôlées, entièrement tendres et paisibles, angoisse enfermée bien profondément, à double tour dans le cœur, ne demeurait que la confiance et l’optimisme d’une artiste convaincue qu’Il savait ce qu’Il faisait. Merci d’être venu. Ce ne fut pas trop difficile de trouver le chemin ? La nature peut être … peu encline aux intrusions. Inquiétude réel sur les traits de son visage alors que ses prunelles cherchaient des traces potentielles de blessures qu’elle chercherait inévitablement à soigner. Intentions relayées par Kiwa’zatas apparaissait de derrière sa personne, sa main venant inévitablement caresser la crinière du Ponyta de Galar, dans un geste aussi affectueux que distrait puisque son attention était entièrement concentrée sur le jeune homme devant elle.

(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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w/ caheala'ni ehu-kai | ven. 25 août 2023 | crépuscule
« C’est le propre de l’être humain, ça, Noah. » Je relève le menton - renifle avec mépris, et puis croise les bras ; barricade supplémentaire entre elle et moi, barrage et distance, gouffre que je n’essaie pas de combler. « Merci d’être venu. Ce ne fut pas trop difficile de trouver le chemin ? La nature peut être … peu encline aux-
C’est le propre des monstres. » C’était froid - bris de verre sur l’acier de ses traits figés dans un souci auquel je ne crois pas. Je n’y crois pas, à la prétendue douceur dans sa voix, à son regard inquiet qui donne l’air de se promener sur moi ; les inflexions sont trop mesurées, trop parfaites, ça sonne faux jusque dans mes os.

J’avance d’un pas - c’est un peu de côté, comme une esquisse pour contourner le monticule qui nous sépare sans m’avancer plus que ça -, sans la quitter des yeux. « C’est le propre des meurtriers, et vous n’êtes que ça, » tous autant que vous êtes, et même si je ne vous connais pas - même si je ne vous connais plus. Vous êtes ce que l’humanité fait de pire - et Xerneas sait combien je la maudis pour tout ce qu’elle est, combien elle m’effraie, combien je l’exècre quand je vois tout ce qu’elle ravage mais toi, mais vous,

mais vous,
vous êtes ceux que ce monde aurait dû consumer.

« Fais pas semblant de t’inquiéter, » je siffle entre mes dents, persifle avec toute l’amertume que je porte au coeur depuis longtemps, avec toute la colère qui me pousse en avant depuis que mes yeux se sont rouverts sur un ciel aussi gris qu’eux - « vous vous inquiétez pas quand on s’fait massacrer par vos putains d’Obscurs, » et un pas, encore, « vous vous inquiétez pas quand vous lancez une putain de chasse à l’homme sur ma gueule, » et un autre, « fais pas semblant que t’en as quelque chose à foutre alors que t’es une putain de criminelle et que c’est vous qu’on devrait filer à bouffer à vos putains d’Obscurs ! »

Mon ton est monté,
monté, monté ;
haut dans les tours et Mettle m’a emboîté le pas, s’est perchée sur le monticule et a ouvert grand les ailes, en menace, prête à bondir - parce que ma colère n’est jamais anodine, parce que mes tremblements font vibrer l’air et que mes poings serrés signifient toujours menace et danger ;

que si le monde me bouscule c’est qu’il y a quelque chose qui ne devrait pas s’y trouver.

« Qu’est-ce que vous me voulez ? Qu’est-ce qu’elle me veut ? » Pourquoi t’es là, pourquoi elle me cherche ; pourquoi tous ces moyens pour me retrouver, pourquoi toute cette force employée à me faire plier ? « C’est quoi votre problème ? » C’est quoi mon rôle, là-dedans ? « J’suis censé avoir envie de rentrer dans un endroit rempli de pourritures égocentriques et courir me réfugier entre vos mains pleines de sang d’un tas d’innocents ? » Et un rire - un rire, amer, absurde, étranglé - la gorge nouée et comme une envie de pleurer et une envie de frapper et une envie de hurler et je m’en fous, des ruines, et je m’en fous, des Pokémon qui pourraient nous trouver, et je m’en fous, si c’est un piège, s’ils n’attendent que ça ; que je perde le contrôle pour m’attraper.

« T’es qui, même ? Son dernier jouet en date ? » Parce que c’est ça, pas vrai ? Ivanna est forcément de ces gens-là - de ceux qui croient que le monde leur appartient, et qui font des autres les pantins de leur folie délabrée.
(c) TakeItEzy - 2023



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