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Habitant·e de Calléis
if the stars come crashing
if the stars come crashing you'll be the one to catch them.❞

avec
solo

période
06.08.2022
(très) tard la nuit

temps
pluvieux
Un orage.
Il y a un orage dans mes idées - un grondement, lointain, qui ne cesse de tourner dans mes pensées. Un tumulte né de mes amertumes, d’une rancœur qui me dépasse.
Je les déteste. Tous, autant qu’ils sont - je les déteste quand tout leur réussit. Je les déteste quand ils m’éloignent des réponses que je m’épuise à chercher - je les déteste quand ils m’estiment moins légitime qu’elle à leurs côtés. Je les déteste - parce que tout ça ne les atteindra jamais autant que ça me blesse, tout ça ne les blessera jamais autant que ça m’abîme. Je les déteste, parce qu’ils ajoutent à l’addition de mes fêlures sans rien comprendre de ce qui fait sauter mes sutures.

L’ouragan refuse de se taire - la bile, sur mon palais, ravives des étourdissements qui me font trembler. Ma lèvre déchirée lance sous mes rictus et mes coups de dents nerveux - et j’ai encore la douleur diffuse des ecchymoses qui presse sous ma peau, comme si je m’y trouvais à l’étroit. Mes mouvements m’arrachent des grimaces mais je n’en ai que faire - si je reste là, si j’attends, je vais perdre la raison.
Je m’extirpe hors de ma tente, je m’offre à la pluie qui fait se taire les bois. La nuit est fraîche - je frissonne sous mon épais sweat-shirt à la va-vite enfilé. Capuche rabattue sur la tête, je m’accroupis à l’appel d’Oneira pour la laisser se percher sur moi, et je la laisse se blottir sous mon col, à l’abri de l’humidité qui se déverse sur Harmon’île.

Je m’enfonce dans les bois - d’un rien, juste à l’orée. D’ici, j’aperçois encore le camp, le réfectoire, le préau et les sentiers qui montent, plus haut, en direction du Temple de la Vie.
Tout est calme - silencieux. Le camp s’est endormi il y a longtemps déjà. Tout est plongé dans l’obscurité. La vie semble s’être éteinte - toutes les âmes réfugiées loin de l’averse.
Je jette mon dévolu sur un arbre aux branches basses, et j’accroche mes mains sur l’une d’elles, un peu plus haut que moi. Les semelles de mes chaussures glissent sur l’écorce mouillée, mais je parviens, sans trop de difficultés - si l’on oublie le tiraillement de mes hématomes sous mes vêtements - à me hisser à mi-hauteur. À califourchon sur la branche, je prends le temps d’observer l’immobilité du camp, la sérénité qui s’est installée au creux de cette nuit qui, dans ma tête, n’est qu’un tumulte qui refuse de se taire ; un typhon ou une avalanche que j’ignore comment endiguer.

Les heures passent, les jours, même, et je continue de les détester. De leur en vouloir de m’avoir écarté.
Mais je ne regrette rien des raisons que j’imagine être leur principal argument pour me disqualifier. Ce que j’ai fait au Solem, je le referai cent fois s’il le fallait. Parce que la colère de Lentis est plus orageuse encore que la mienne, et que je refuse de me taire ou de me soumettre.
Les dents serrées, je laisse mon dos heurter l’écorce, et je relève les genoux pour poser mes semelles sur la branche. Je laisse Oneira s’échapper de sous mon sweat qu’elle a tâché de ses spores - je réprime à grand peine un bâillement - et l’observe arpenter la branche que j’ai élue perchoir pour la soirée, avant de tirer mon téléphone portable de ma poche.

Je rouvre le mail - non sans tourner plusieurs minutes en rond sur la case mot de passe de l’écran d’authentification -, que je connais déjà par coeur pour l’avoir relu cent fois. Froid, impersonnel, vulgaire copié-collé destiné à tous les individus lambda qui méritaient encore moins que moi d’être là-bas.
J’y avais ma place. Elle était mienne. Ç’aurait dû être moi, et pas elle. Pas Ophelia. Peut-être même pas Nyna. Non. Je retire. Je n’ai pas le droit… pas le droit de m’en prendre à elle - pas le droit de m’en prendre à la seule qui sait, à la seule qui me croit. La seule qui m'écoute. La seule qui m'a promis de ne pas me laisser en dehors de ça. Sa place à elle aussi est là-bas.
Mais j’aurais aimé être à ses côtés.

Soupir fébrile - je fais défiler les applications de ma page d’accueil, et j’ouvre le navigateur internet par défaut de mon appareil. Qu’est-ce que je cherche ? Mes pouces dansent dans le vide tandis que mes idées cherchent une réponse.
Lentis Zarbi - on parle de l’alphabet, de comment le déchiffrer, d’estimations approximatives de l’invention du langage et de sa découvert.
Lentis Haptos stèles - quelques articles qui mentionnent la découverte de Jill Fellowes et de la révélation de leur existence lors du Solem ; la page de recrutement pour l’expédition qui va tenter de les retrouver, aussi.
Lentis ruines - et que des choses que je connais déjà. Des choses qu’on apprend dès qu’on s’intéresse un tant soit peu au passé de la région, dès qu’on fouille le matériel de surface qui parlent des vestiges d’un autre temps. Pas tant de détails - parce que la plupart de ces résidus sont éloignés des villes actuelles, perdues dans les terres sauvages où trop peu de monde s’est véritablement aventuré.

Rien, rien. Rien ne détonne ; rien de nouveau n'apparaît sous mes yeux. C'est insensé. Je me sens las, frustré, fatigué ; j'ai l'impression que ça fait des heures que je tourne en rond sur les résultats. Je clique, de lien en lien, je me perds sans être tout à fait sûr d'où je m'enfonce dans les méandres d'un internet auquel je ne suis pas si familier. Je connais les bases - celles que l'école nous enseigne pour nous inciter à chercher des documents et citer nos sources lors des devoirs rendus - mais le reste m'échappe.
Alors, je clique, je presse, je défile ; dès qu'un mot-clef attire mon regard je le rentre dans la barre de recherche d'un nouvel ongle, quand il est cliquable j'y entre, et je lis, je lis, je lis - je m'abreuve à la source de toutes ces choses que je connais déjà, comme si, une fois parmi cent, quelque chose de nouveau pouvait s'en arracher.
Un interligne, un double sens, une phrase qui m'aurait échappée.

La rage me garde actif - éveillé. Je ne veux pas rentrer, renoncer, revenir sur mes pas bredouille.
Alors, qu'importe la pluie, le vent, le froid et mes fringues trempées, mes reniflements à mesure que je m'enrhume dans les hauteurs où je suis perché : je continue.
Jusqu'à ce qu'elle s'ouvre sous mes yeux - une page que je n'avais jamais vue. J'ignore les chemins parcourus - c'est une de toutes ces pages ouvertes au hasard au fil des minutes, dont l'origine a fini par se perdre au milieu des dizaines d'onglets que je n'ai pas refermés au fur et à mesure.
La page est sobre - elle ressemble à toutes celles que j'ai déjà fait défiler sous mes doigts. Les mots parlent d'Anthos, de découverte, de secret, de discrétion… Le Colloque du Solem, en mieux. Les sourcils froncés, je fais défiler les informations. Maigres, disparates ; c'est comme si l'on n'avait pas voulu trop en dire pour ne pas attirer l'attention. Des airs de pages sérieuses, des airs de canular - difficile de démêler le faux du vrai.
Le Colloque du Solem, en mieux, hein ? Je ricane, doucement. Comme si c'était possible. Rien ne sera jamais mieux que ce qu'on en a fait - à moins d'écarter le dirigeant d'Haptos et ceux qui lui mangent dans la main du paysage de Lentis.
Je serre les dents. Je pianote.
Une autre page s'ouvre. Un nom, une adresse mail. J'hésite. Et puis, je rentre les informations demandées, je valide.

Et j'attends.
Une notification apparaît sur le haut de mon écran, que je presse aussitôt. Un mail est arrivé - l'adresse est bateau. Le texte est indéchiffrable - je ne sais même pas ce que j'essaie de lire. Ce que j'essaie de comprendre. Une suite de chiffres, de lettres, de symboles ?
Confus, je retourne sur le site, comme si la réponse pouvait s'y trouver. Mais mes recherches s'étirent, et rien ne me vient. Les rares mentions faites sur internet, quand on fouille aux fins fonds des pages toutes moins sérieuses les unes que les autres, mentionnent vaguement l'annonce étrange, le code, quelques théories - mais toutes les conversations sur le sujet sont mortes nées. Etouffées avant d'avoir éclaté.
Je ne comprends pas.

« Tu veux pas m'aider et te rendre utile, toi ? » je lance à voix basse, en bousculant tout doucement Oneira du bout de ma chaussure. Elle proteste ; ce sont de petits cris désapprobateurs qui s'élèvent dans le silence de la nuit tandis qu'elle tapote ses racines contre l'écorce. Malgré moi, je ris - c'est faible et ténu, un peu tendre ; le poids sur mes épaules s'allège et je respire un peu mieux. « Bah… On r'tournera à Anthos, écoute… Et puis, on suivra le courant au bord de l'eau. On finira bien par tomber sur quelqu'un qui y va, hein ? On doit pas être les seuls idiots à pas avoir déchiffré c'truc... » Je baisse les yeux sur l'écran. « …Pis p't'être même qu'en fait on ira pour rien. » Peut-être que c'est rien qu'un canular. Peut-être qu'on perdra notre temps.
… Mais il paraît qu'Anthos est sous le joug d'un carnage mérité ; d'une tourmente propre au désordre provoqué par le Solem et la capture de masse orchestré par la scientifique. Par nos actions criminelles, aussi, ont-ils prétendu. S'il s'avère que ce mail n'est qu'un coup monté, il restera toujours la faune et le désordre pour y tuer la nuit…

Je soupire, je verrouille mon téléphone, et je renverse la tête contre l'écorce dans mon dos. J'observe le ciel qui perce au travers des feuillaisons. Les nuages s'écartent, lentement, et dévoilent l'obscurité piqué d'étoiles qu'ici, aucune pollution lumineuse ne vient soustraire à nos paysages. Je souris, tandis qu'Oneira grimpe sur moi pour venir se blottir dans le creux de mes bras croisés. « T'en dis quoi, toi ? D'une p'tite aventure à Anthos, comme au bon vieux temps ? » Un rictus au bord des lèvres, qui se précise quand elle pousse un cri enjoué. Quand bien même elle ne comprend certainement pas - sa présence m'apaise et me réconforte.

…Tant pis pour Haptos.
Je n'ai pas besoin d'eux pour courir après les ruines de ce monde ni donner du sens à la voie que j'emprunte.
S'ils n'ont pas voulu de moi, alors, je ne veux plus d'eux - je ferai les choses à ma façon.
Comme je l'entends.
Comme je le veux.
code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



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Noah S. Shaw
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
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Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
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03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
01-01-50- LENTIS-POTION
Permet la conception de UNE POTION par mois
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Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
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Permet de JARDINER deux fois par mois
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Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.

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