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Écrit le 29 novembre, reçu le 2 décembre
Caheala'ni Ehu-kai
École de danse « Étoile montante »
avenue 15, Verpré


Ma tendre Mora,
Je ne sais pas quand cette lettre te parviendra. Bien que l'adresse de retour soit celle de l'école de danse, avec toute la confiance que je t'accorde, je me permets de te dire que ce n'est pas de là que cette missive t'est envoyée.
Oh, j'espère que tu te portes bien, tu sais ? Ta gentillesse et ta douceur ne quittent pas mes souvenirs, bercent affectueusement mes nuits. Je ne suis pas à Anthos présentement...
Je ne suis pas exactement à Lentis. Mais j'espérais que l'on puisse se revoir prochainement.

Sache que tu représentes une merveilleuse rencontre, de celles qui marquent. De celles que l'on garde contre soi, en souhaitant que jamais la mémoire ne fasse défaut à ce souvenir.

 

Écrit le 2 novembre
Mora Megistus,
125 avenue 17, Verpré


Ma chère Cae,

Tout va bien en ce moment, j’espère que c’est la même chose de ton côté. J’ai décidé de retourner patiner, toute seule. Ça ne s’est pas très bien passé, mais c’était déjà mieux que la première fois, alors je dois te remercier pour toute la patience et la douceur dont tu as fait preuve - dont tu fais toujours preuve.
Tu me manques. Je t’écris ces mots avec sincérité, je n’arrête pas de penser à toi, à notre rencontre. Je crois que toutes les rencontres que nous faisons ont une raison, un but. Je ne sais pas encore pourquoi, mais je crois que c’était seulement dû pour arriver. J’espère fortement que nous pourrons nous voir. Si tu es dans le coin, penses à venir cogner à ma porte, d’accord ?
Si tu veux bien un jour, tu me raconteras tes aventures hors de Lentis. J’ai toujours eu envie de voyager, de voir le monde. Peut-être pourrions-nous voyager ensemble ?