Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

4 participants
URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight X6dhKlaus | there's a world where I can take flight HrxbKlaus | there's a world where I can take flight RtueKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ball"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Habitant·e d'Anthos
Klaus Sorensen
Feat Eijirou Kirishima - My Hero Academia
Klaus
il/lui
18 ans
Adamantia
28/02/2005
Etudiant en pokélogie

Informations
Personnage
Joueur·euse
What Makes You Unique?
Apparence
grand et bâti comme une brindille, son mètre quatre-vingt-deux serait presque impressionnant s'il avait des muscles ; a zéro endurance, zéro cardio, pas un biceps à l'horizon, la silhouette enveloppée dans des s weatshirts trop larges ; une pléthore de taches de rousseur qui se font d'autant plus vibrantes lorsqu'il s'expose au soleil ; des cheveux précédemment blonds à présent teint en rouge sur un coup de tête, il aurait bien besoin d'une coupe de cheveux digne de ce nom, ses mèches lui tombent devant les yeux ; porte souvent un bandana ou une casquette pour éviter d'être complètement aveuglé ; des yeux marrons tout ce qu'il y a de plus banal, tout ce qu'il y a de plus expressif ; le genre à attraper ses fringues au hasard ; grand fan des baskets ; aime beaucoup emprunter les vernis de sa sœur pour se peinturlurer les doigts
a choisi ses études un peu au hasard, tout pour pouvoir changer de paysage ; son système immunitaire est aussi efficace qu'un parapluie troué ; s'est teint les cheveux en rouge sur un coup de tête, s'est bien fait engueuler quand sa sœur est rentrée et a vu l'état de la salle de bain ; répond aux messages en deux minutes top chrono, personne n'est jamais laissé en vu ; aimerait apprendre à faire du skate mais a peur de se casser quelque chose ; n'a jamais mis les pieds dans une école publique et est très excité par le fait d'aller à la fac ; souffre d'asthme depuis l'enfance, blague souvent que son inhalateur renferme en réalité de la drogue ; sait jouer du kazoo ; souffre de plusieurs allergies dont le pollen, le lactose et le curry ; ne laisse rien de tout ça le stopper ; (il devrait) ; adore Irisis pour la simple et bonne raison qu'elle a ouvert Adamantia au reste de l'archipel ; sinon faut pas trop lui en demander pour tout ce qui concerne la politique ; projette de passer son permis moto ; n'a jamais touché à une seule goutte d'alcool ; les dix années d'écart avec sa sœur ne réduisent en rien la complicité et l'affection qu'ils se portent ; a une relation compliquée avec sa mère ; il l'aime de tout son cœur ; mais les rapports sont compliqués depuis qu'il a menti sur ses projets d'avenir et s'est barré de la maison en laissant une note confuse sur la table à manger ; déteste les appels téléphoniques et les évite comme la peste ; capable de s'endormir n'importe quand, n'importe où et dans n'importe quelle position
Atlas
Galvagla
Asexué
Curieux
Klaus est alité. La scène n'a rien d'atypique, les rideaux tirés ne laissent pas le soleil passer et la porte fermée étouffe le bruit du reste de l'appartement. Au-delà, deux femmes discutent, critiquent, se disputent. Klaus est trop occupé à trembler, trop occupé à trembler même dans le sommeil, un sommeil qui n'a rien de reposant, interrompu toutes les cinq minutes par un bruit presque imperceptible qui paraît pourtant si fort qu'il devient impossible à ignorer.

Klaus est malade. Rien d'inhabituel, tous ces symptômes il les connaît, la fièvre est devenue une grande amie, les tremblements des voisins un peu trop envahissants avec lesquels il fait avec parce que ce n'était pas comme s'il avait le choix. Le choix il l'a eu la nuit dernière quand il a choisi de faire le mur, choisi de quitter l'habitation chaleureuse pour favoriser le calme glacé de l'extérieur, choisi de s'allonger dans la neige pour admirer les étoiles et penser, penser, penser, laisser libre cours à tout ce qui fulmine là, à l'intérieur. Le choix il l'a eu quand il a senti la morsure du froid au travers de ses vêtements et qu'il s'est dit que c'était pas bien grave, que ce n'était pas une petite sortie nocturne qui allait le tuer. Ce n'était pas la première après tout. Certes, il aurait dû mieux choisir son moment et l'on revient encore à ce choix, celui de s'éclipser après s'être remis d'une petite grippe passagère, encore une maladie trop familière, comme une colocataire dont l'adolescent ne peut se défaire.

Il avait le choix encore, hier soir, quand il l'a vue. Cette silhouette étrange, inhumaine, avançant lentement dans la neige, trop lentement pour qu'il s'agisse d'adultes en retour de soirée ou de criminels en cavale. Klaus ne l'a pas reconnu, le pokemon. A sa décharge, il n'en reconnaît qu'assez peu, les rares qui peuplent son foyer et celui de ses grands-parents, ceux que sa sœur avait - les a-t-elle toujours, y en a-t-il de nouveaux ? - et les autres il n'a pu que les admirer derrière un écran pour étancher sa curiosité.

Il aurait dû avoir peur, probablement. Le pokemon est grand, bien plus grand que Klaus, plus imposant qu'il ne le sera jamais et une inconnue dans une équation déjà dangereuse. Mais l'adolescent n'a pas bougé, s'est figé et a choisi d'attendre, choisi d'observer le titan s'arrêter non loin de lui et d'imaginer une certaine curiosité dans ce regard fixé sur lui. D'en bas, le Galvagla semble comme porter le ciel et sa myriade d'étoiles sur les épaules, du moins c'est l'impression qu'en a Klaus, son esprit fatigué prenant le pas sur une prudence qui s'est déjà faite trop discrète ces derniers temps, sa curiosité le poussant à se lever et saluer le pokemon comme il saluerait les amis qu'il n'a pas, sourire aux lèvres et la main s'agitant dans l'air.  

Evidemment, rentrer à la maison suivi par un pokemon de plus de deux mètres n'est pas passé inaperçu. Klaus était trop occupé à essayer de convaincre son nouveau meilleur ami de se cacher, promettant de revenir aussi vite que possible, demain soir, même, s'il le pouvait, que l'adolescent n'a pas entendu la porte de l'immeuble s'ouvrir. C'est la voix à la fois abasourdie et colérique sa mère, plus inquiète que jamais à la vision d'un lit vide, qui l'a interrompu dans sa grande discussion à sens unique, humain comme pokemon s'arrêtant net pour fixer l'adulte qui les dévisageait. S'il te plaît, te mets pas en colère, je sais que j'aurais pas dû sortir et je le referai plus jamais, promis, mais uhm. On peut le garder ? Je l'ai appelé Atlas.

Klaus est alité. La scène n'aurait rien d'atypique, s'il n'y avait pas cette pokeball posée sur son lit, juste à côté de lui. S'il n'y avait pas cette décision prise derrière la porte, celle de garder le Galvagla. Parce que Klaus est attaché et le pokemon l'est aussi, aussi curieux que cela puisse paraître, parce qu'il n'évolue pas et que Klaus ne sera pas tenté de sortir pour l'entraîner, parce qu'on ne peut pas tout lui interdire, parce que jeter la créature dehors ce serait antagoniser cet enfant qu'on a tout fait pour protéger. Klaus file entre les doigts de sa mère et elle le sait, tente à bout de bras de le retenir par tous les moyens nécessaires, refuse d'empirer leur relation. Ne réalise pas que vouloir le garder à ses côtés c'est comme vouloir attraper de la fumée.
Tell me something about you
COMMENT PERÇOIS-TU LA SOCIÉTÉ SUR TON ÎLE/SUR LENTIS? Grandir à Adamantia, isolé aussi bien des autres îles que de ses propres pairs de par ses complications médicales et maternelles, Klaus voit le reste de l'archipel comme un tout autre monde qu'il lui tarde d'explorer de long en large et en travers, et quand bien même son coeur soit attaché plus que de raison à l'île glaciale, le passage au paysage floral d'Anthos fait au jeune homme le plus grand bien. Mentalement, du moins. Toutefois, il serait mentir que de prétendre que les récents événements ne l'inquiètent pas, mais ce n'est pas lui qui fera la différence sur le terrain, ni lui qui saura répondre aux questions politiques dont il voit tant d'autres débattre sur le net. Sans doute est-ce trop simpliste de sa part, mais Klaus préfère ignorer tout ce remue-ménage, se dire qu'il verra bien quand ça lui tombera dessus, que pour le moment la vie lui sourie et qu'il compte bien faire durer l'instant.
extraverti qui doit parfois recharger ses batteries ; optimiste presque idéaliste ; règle les problèmes d'ordi de ta grand-mère avec plaisir ; naïf sur les bords ; une jalousie liée à un certain complexe d'infériorité ; plus bordélique tu meurs ; protecteur féroce de ses valeurs et croyances ; relativement manipulable ; curieux jusqu'à l'indiscrétion ; le genre qui philosophe et te raconte l'histoire de sa vie à trois heures du matin après une soirée ; se trouve drôle et c'est tout ce qui compte ; poule mouillée qui s'assume pas ; impressionnable à souhait ; plein de bonnes intentions

La chose qui saute aux yeux chez Klaus, c'est probablement son énergie. Cette espèce d'électricité qui semble émaner de tout son être, contamine son entourage et fait de lui un rayon de soleil auquel il est difficile d'échapper. C'est plus fort que lui, il a cette envie de tout découvrir, tout voir, tout admirer, que ce soit la flore qui l'entoure, la faune qui se dresse à son encontre où ses comparses humains qui parsèment son paysage auparavant trop restreint pour qu'il puisse l'explorer. Il parle trop, il est trop familier, il hésite, tend la main, est tactile mais se retient pour être poli, il tient difficilement en place et se balance de droite à gauche ou d'avant en arrière, Klaus il sait pas rester assis sans rien faire, c'est un agité qui a passé trop de temps à contempler l'extérieur avec des yeux émerveillés, en sécurité derrière la fenêtre du salon. Il veut pas déranger, vraiment, mais l'attention est un besoin chez lui, une forme de reconnaissance sans laquelle il a l'impression d'être invisible, un critère presque inconscient que le jeune homme déteste pourtant imposer à son entourage.

Pourtant, tout extraverti qu'il soit, il a quand même besoin de son temps à lui pour recharger ses batteries sociales, donner la priorité à ses intérêts même si ça signifie se perdre sur internet pendant des heures et ignorer le monde - mais jamais trop longtemps, toujours avec un oeil sur l'écran de son téléphone pour répondre en un temps record à qui que ce soit désirant sa compagnie. Entre l'appel de l'extérieur et le besoin de calme, ce n'est pas étonnant que Klaus ne trouve pas le temps de ranger, de mettre de l'ordre dans ses affaires, dans sa tête, partout dans sa vie, en fait. Mais c'est pas grave, c'est pas dérangeant, c'est même pas un bordel organisé mais pour lui ça a toujours fonctionné, une familiarité étrangement plaisante, et au pire advienne que pourra, s'il perd quelque chose c'est pas bien grave ! Un optimisme à toute épreuve qui peut épuiser, qui parfois vient se confondre à une naïveté qu'il exècre, plus par anticipation de la réaction d'autrui que par réel jugement de soi. Et s'ils pensent que je suis stupide ? Est-ce que je le suis vraiment ? Cette sensation malsaine de ne rien savoir, de ne pas avoir les connaissances nécessaires pour quoi que ce soit, d'être à l'arrière du troupeau, les lacets défaits et le coeur sur le point de lâcher, la distance qui se creuse et la peur d'être délaissé sans un regard en arrière. Pourquoi est-ce qu'ils sont tous meilleurs que moi ? Qu'est-ce qu'ils ont de plus ?

Alors il compense. Cherche à plaire, à être apprécié, accorde sa loyauté sans réfléchir, a besoin de cette validation comme d'oxygène quitte à suivre les masses et se tromper, quitte à perdre la face, être manipulé. Tant pis. Se voulant pourtant protecteur féroce de ses valeurs et croyances, rendre les armes n'est pas si rare pour Klaus. Lui et son âme de pacifiste, lui et ses actions pleines de bonnes intentions qui parfois sont à côté de la plaque, non, se battre n'est pas son fort et, facilement impressionnable, résister ne l'est pas non plus. Pas qu'il soit prêt à reconnaître tout cela, à admettre ses craintes, faire face, parce qu'à quoi bon ? Reconnaître ses valeurs est bien meilleur ! A quoi bon fixer le plafond l'esprit empli de doutes et questions quand il peut lâcher une vanne et faire rire celles et ceux qui l'entourent, à quoi bon plomber la soirée quand au lieu de ça il peut partir en débat philosophique avec un parfait inconnu sur les sujets les plus incongrus ?

Klaus a perdu trop de temps enfermé entre quatre murs, trop de temps à se construire une personnalité en carton, mais à présent les temps ont changé et ce n'est pas d'une armure dont il veut se parer non, lui c'est les bras ouverts qu'il souhaite accueillir le monde et les merveilles qu'il lui réserve.
Pacifique
Loyal
Bavard
Suiveur
Complexé
Nous avons tous au fond du coeur... Un voyage à accomplir
Ce n'est pas Klaus mais bien Agnès, sa sœur aînée, qui arrive en premier, dix ans avant même que l'idée d'un deuxième enfant n'effleure l'esprit de leur mère. Elle est jeune, leur mère, aussi jeune qu'il l'est aujourd'hui quand elle sent la nausée monter et une nouvelle certitude se former. Jeune encore, quand elle annonce la nouvelle à son copain de l'époque, déterminée à garder le bébé, pourtant si terrifiée à l'idée de devoir faire le chemin seule et lorsque la porte claque la jeune femme essaie de ne pas pleurer. Neuf mois plus tard, Agnès fait son entrée en braillant comme personne, les sages-femmes assurent qu'il s'agit là d'un beau bébé en pleine santé, que la jeune maman a de quoi être fière, elle qui se sent pourtant si épuisée, déjà.

Elle fait de son mieux. Pendant dix ans, elle fait de son mieux et c'est tout ce qui compte, accepte de bonne grâce l'aide de ses parents qui refusent de la voir partir prendre son indépendance quand tout n'est encore qu'incertitude, qu'il y a un enfant à nourrir et une source de revenu à trouver. Elle fait de son mieux mais pour elle ce n'est jamais assez et dix ans plus tard, lorsqu'elle a son propre appartement, elle regarde sa fille et se demande encore si elle a vraiment été une si bonne mère que ça, se demande si retenter sa chance lui est interdit, comme repartir de zéro, voir ce qui se serait passé si elle avait attendu. Agnès est une perle mais Agnès méritait mieux, voilà ce qu'elle se dit régulièrement et c'est comme s'il y avait cette partie d'elle qui voulait se le prouver, voulait s'accorder une seconde chance comme par défi.

Ce n'est peut-être pas pour les bonnes raisons mais dix ans après son premier enfant, la jeune femme désormais adulte entreprend les démarches pour en avoir un second, les papiers sont signés, le donneur sera un éternel anonyme et elle se débrouillera seule, ou presque, comme elle l'a toujours fait.

Le plan était parfait.

Lorsque c'est au tour de Klaus de faire son entrée, il est trop tôt. Trop pressé de mettre le nez dehors, c'est au bout de sept mois seulement que le nouveau-né décide d'accélérer les choses, de se mettre en mouvement et de débarquer dans la salle d'accouchement en pleurant faiblement. On ne parle pas de beau bébé cette fois-ci, pas immédiatement, les exclamations du personnel hospitalier sont moins enthousiastes, tout le monde est concentré car il faut s'occuper de Klaus en priorité, Klaus qui peine à respirer, peine à vraiment se faire sa place dans tout ce boucan de termes médicaux que son petit cerveau ne peut même pas formuler.

Cette nuit-là, sa mère la garde gravée en sa mémoire, ne peut s'empêcher d'y revenir encore et encore et encore, tous les jours ou presque et l'inquiétude la ronge. Tant et si bien qu'elle ne le lâche plus. Constamment en sa présence, Klaus grandit avec la silhouette de sa mère dans sa vision périphérique, n'a pas le temps de pleurer plus de trois secondes avant d'être pris dans ses bras, les moindres faits et gestes sont épiés parce qu'elle a peur, si peur de le perdre du regard une seule seconde, si peur qu'elle ne supporte pas son entourage lui disant de se détendre. Klaus c'est le petit dernier, c'est son bébé, c'est celui qui est arrivé trop tôt, celui dont elle ne peut pas se permettre de s'éloigner de trop.

C'est particulier, de grandir ainsi. Et les choses ne font que se compliquer quand il est temps d'affronter l'école maternelle, gros blouson sur les épaules pour affronter le froid polaire d'Adamantia puis de revenir, les joues rouges et le nez coulant. Ce n'est qu'un petit rhume de rien du tout, c'est normal et tout le monde le dit. Mais ça se reproduit. Encore et encore et encore. Les joues sont rouges, le nez coule et la fièvre monte dans la nuit jusqu'à ce que ça n'ait plus rien d'un rhume, jusqu'à ce que le médecin annonce une bonne grippe à surveiller avec attention en raison du jeune âge de Klaus. Sa mère essaie de faire taire ses anxiétés, vraiment. Mais voilà trois ans que son fils se retrouve confronté à toutes les maladies possibles et imaginables qu'un enfant de son âge puisse attraper et voilà que trois mois dans une école publique suffise à le faire pleurer à cause de la fièvre plus qu'il ne l'aura jamais fait de toute sa vie.

Trois mois d'école publique, voilà tout le temps que Klaus aura eu pour se faire des amis avant que son cercle social ne soit considérablement restreint par les circonstances, à savoir un système immunitaire sous-développé et une mère responsable, désespérée. Dépassée. Alors qu'Agnès quitte la maison tous les matins toute seule comme une grande pour aller au collège, Klaus reste à la maison et c'est sa grand-mère qui vient le garder, vient lui enseigner ce qu'il devrait faire à l'école, lui apprend à reconnaître les lettres de son prénom et les prononcer correctement, lui donne le goût du dessin même si à ce stade il s'agit plus de gribouillages sans aucun sens que de grand art.

Klaus ne sort pas. A peine. Il voit sa sœur vivre une vie qui lui est complètement étrangère, l'observe se préparer pour l'école en semaine ou pour aller au cinéma le weekend. Lui, il sait pas à quoi ça ressemble un cinéma, il sait pas à quel point les sièges sont confortables, il connaît pas les dernières sorties et même si son grand-père lui fait du popcorn de temps en temps lorsqu'ils regardent ensemble un dessin animé lors du temps de sieste, il a bien compris que ce n'était pas la même chose. C'est difficile, d'entretenir une relation quelconque avec sa grande sœur, quand elle sort autant et lui non, quand dix ans et des éducations radicalement différentes les séparent. Il faut quelques années à Klaus pour remarquer ses efforts, quelques années pour mûrir et comprendre que non, Agnès n'aime pas particulièrement aller faire les courses mais Klaus a le droit d'accompagner leur mère pour les faire alors elle vient aussi, lui tire la langue pour le faire rire, le chatouille quand il est pourtant si bien installé, assis dans le caddie.

Quand ils sortent, Agnès semble si vivante, si souriante. Elle offre des bonjour à tout le monde, fait la bise à celles et ceux qu'elle connaît le mieux, se précipite vers chaque pokemon qu'elle trouve trop mignon pour demander à leur dresseur si elle peut les caresser. Il a essayé, lui aussi. Mais la poigne de sa mère sur son épaule s'est faite trop ferme pour qu'il puisse aller plus loin et son expression était si conflictuelle, si triste, si inquiète, que Klaus s'est excusé, n'a pas osé, a repris sa main et passé son chemin. L'avantage de porter un masque, c'est que personne n'a pu voir son sourire faner.

Il aime sa mère, Klaus. L'admire plus que personne, adore passer du temps avec elle maintenant qu'elle travaille à la maison et s'occupe d'une partie de son éducation puisque sa grand-mère a du mal à suivre ces dernières années. Elle se tue à la tâche, fait tout pour qu'il soit heureux et lui assure qu'elle comprend son envie de sortir, mais elle lui confie aussi qu'elle a peur, lui explique que quand il était jeune, il était constamment malade et qu'aujourd'hui encore, il arrive à prendre froid en passant du temps sur le balcon à dessiner ce qu'il voit, qu'elle ne veut pas se battre mais qu'elle préférerait le savoir en sécurité à l'intérieur avec un rhume plutôt qu'à l'extérieur, occupé à choper la mort. Il aime sa mère, Klaus. Alors il s'efforce de comprendre, d'être conciliant, de ne pas lui causer plus de souci qu'elle ne s'en fait déjà. Mais il y a cette part de lui qui lui en veut, qui se dit qu'elle lui a volé son enfance puis de ces réflexions-là aussi il s'en veut, et redirige son ressentiment envers sa propre personne, parce qu'au fond il ne peut que se blâmer. C'est lui, dont le corps ne suit pas, lui dont il faut s'occuper la nuit lorsque la fièvre monte et qu'il est accroupi au-dessus des toilettes pour se vider de son dîner, lui qui ne tient pas en place alors que tout le monde lui répète encore et encore que c'est pour son bien, tout ça.

Les choses s'arrangent quelque peu lorsque Klaus reçoit pour ses douze ans un ordinateur rien que pour lui. C'est pas un truc extraordinaire, pas le modèle dernier cri, il fera jamais tourner de gros jeux vidéos dessus mais c'est une porte qui s'ouvre sur internet, et à défaut de pouvoir mettre le pied dehors, là au moins, Klaus peut trouver plusieurs endroits où parler avec d'autres gens, des gens dispersés aux quatre coins d'un monde dont il ne connaît presque rien. Sa mère est moins sur son dos dès lors, sans doute rassurée de le voir plus calme, plus occupé sur son ordinateur à faire elle ne sait quoi plutôt qu'à traîner sur le balcon pour dessiner dans le froid, c'est déjà ça de pris, qu'elle doit se dire, sans se douter que la curiosité de Klaus le ronge de plus en plus.

La politique d'ouverture d'Adamantia n'arrange pas les choses. Klaus n'a encore que quatorze ans à ce moment-là et ce n'est pas comme s'il sortait déjà énormément de chez lui, mais ce n'est pas pareil pour Agnès qui, du haut de ses vingt-quatre ans, n'a qu'une seule envie, celle d'aller voir ailleurs. Agnès elle a fini ses études depuis un an déjà et en parlant avec Klaus comme ils le font de plus en plus depuis qu'il a l'âge d'aller au collège, elle lui a confié vouloir partir, voir autre chose qu'Adamantia et sa capitale comme gelée hors du temps, emmener ses quelques pokemons avec elle et trouver un meilleur job. Klaus s'était contenté de sourire, de lui dire qu'elle lui vendait du rêve en disant tout ça.

Et voilà que le rêve devenait réalité.

Le départ fut pour le moins mouvementé. Trop habituée à considérer le monde entier comme un ennemi, leur mère n'a pas compris ce désir de s'en aller, leurs grands-parents non plus et bientôt, ce sont les cris qui ont emplis la pièce à vivre, les questions qui ont fusé dans tous les sens et les accusations qui allaient avec. Klaus se souvient encore des Pourquoi tu voudrais partir ?! On a tout ce qu'il faut ici ! résonnant dans ses oreilles, vite suivis des Pourquoi je voudrais rester ?! Je vais pas te laisser m'enfermer comme tu l'as fait avec Klaus ! qui lui déchirent le cœur mais surtout, il se souvient de son propre silence, puis celui de la maison, une fois la porte claquée. De la promesse faite à sa mère ce soir-là, de ne jamais partir, de ne pas suivre les pas de sa sœur parce qu'au-delà d'Adamantia il n'y a rien pour lui, rien pour eux, que c'était très bien comme c'était avant, qu'il n'y avait pas besoin de changer quoi que ce soit. Klaus promet ce soir-là, prononce des mots qui le dépassent, plus pour rassurer sa mère en pleurs que par réelle conviction parce qu'il sait, il sait très bien, au fond, qu'il est en train de mentir.

Un mois plus tard, Agnès lui envoie son adresse par message, accompagnée de simples mots. Tu viens quand tu veux. Et de nouveau, la curiosité se pointe, plus forte, plus affirmée. Soudainement, c'est le début de la fin pour Klaus ou plutôt le début d'une nouvelle ère qui attend son tour depuis un peu trop longtemps.

Il n'aime pas le conflit, c'est un fait. Klaus déteste ça, entendre les gens crier ou se parler sèchement, préfère mille fois courber l'échine plutôt que de se retrouver emmêlé dans un nœud de malentendus et autres inconvénients. Pourtant, à la grande surprise de tous, lui compris, l'adolescent fait taire cette partie de lui durant les trois années qui suivent. Il se déteste de faire ça, de hausser le ton ainsi, d'essayer de négocier plus de sorties sans avoir à reporter où et qui et quand et comment. Il se reconnaît à peine quand il crie J'ai seize ans ! à sa mère qui n'en croit pas ses yeux, déteste voir la douleur dans son regard mais ne supporte plus sa présence constante, ses réflexions innocentes par-ci par-là qui ne font pas grand mal mais s'ajoutent à tout le reste, s'accumulent jusqu'à l'ensevelir sous une masse désagréable de désapprobation globale, d'inquiétude étouffante. Agnès serait fière de lui mais c'est là une bien maigre consolation pour Klaus qui est le seul à devoir faire face aux conséquences, seul à écouter sa grand-mère lui dire que sa mère a tout donné pour lui et qu'il ferait mieux de lui montrer un peu de respect comme si ce n'était pas ce qu'il avait fait toute sa vie.

S'effacer, Klaus sait faire et tout le monde le sait. Sans doute est-ce pour ça que personne ne sait très bien comment gérer ces confrontations. Faire le mur, ça, personne ne s'y attendait. Et pourtant le voilà qui tente plusieurs fois de sortir au beau milieu de la nuit, parfois surpris par sa mère lorsqu'il revient à la maison en faisant trop de bruit, debout dans l'entrée comme un criminel pris en flagrant délit de vouloir prendre l'air le temps d'une heure, pas loin, juste au parc en bac de la rue. Ca par contre, il arrête vite.

Si sa mère n'est plus assez pour le dissuader, une pneumonie en revanche, c'est une autre histoire.

Et puis c'est la cerise sur le gâteau quand vient le temps de faire un choix pour les études supérieures. Elle insiste, sa mère, pour qu'il suive des cours en ligne malgré les offres limitées, insiste pour qu'il reste à la maison parce que c'est plus facile financièrement et bien sûr qu'il ne peut pas avoir de travail étudiant, tu pourrais tomber malade, ça va pas la tête ? Klaus se laisse faire. La laisse regarder par-dessus son épaule lorsqu'il fait défiler les options sur son écran d'ordinateur, la laisse stresser toute seule à propos des lettres de motivation quand elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'il est tout sauf motivé, la laisse dicter son futur parce qu'il en a marre de crier et qu'il est fatigué de toute cette tension. Lors du dernier jour des candidatures, Klaus rédige un vœu pour une formation en présentiel, loin d'Adamantia, dernier acte de rébellion qu'il est sûr ne paiera pas.

Le jour où les affectations se font savoir, l'adolescent parvient à peine à lire la mention admis figurant sur ce vœu utopique avant que sa mère ne le questionne d'un ton acide. Sa mère, elle est fatiguée elle aussi. Fatiguée des confrontations et des disputes, fatiguée de passer pour la méchante de l'histoire, alors elle lui dit de faire ce qu'il veut avec la voix la plus désapprobatrice possible, elle lui dit que s'il veut aller détruire sa santé ailleurs sur l'archipel grand bien lui fasse, il a dix-huit ans, c'est plus son problème.

Elle ment et Klaus le sait très bien. Elle ment comme elle respire mais elle est fatiguée, elle pense que ça suffira pour le dissuader mais Klaus est plein d'espoir et ce petit discours, bien qu'ironique, c'est tout ce qu'il lui fallait. Ce soir-là, c'est à sa sœur qu'il écrit, à sa sœur qu'il raconte tout et c'est avec elle qu'il monte son ultime plan de rébellion.

Lorsque sa mère part faire les courses, Klaus est prêt. Il a fait sa valise dans la nuit, a bien pensé à prendre tous les médicaments dont il peut avoir besoin au quotidien, son inhalateur, ses masques et vêtements les plus chauds. Anthos est différent d'Adamantia mais aucune île de cet archipel ne sera jamais sûre pour lui, et ça c'est sans parler des attaques de pokemons obscurs qui se répètent un peu partout. Non, Anthos ne représente aucune forme de sécurité pour Klaus, mais Adamantia a été sa prison trop longtemps pour qu'il ne veuille pas s'en sortir et, de toute façon, même ici les choses se sont enflammées.

En partant, Klaus ne laisse qu'une note confuse derrière lui.

Je suis chez Agnès, je vais bien. Viens pas me chercher, s'il te plaît ? Merci pour tout, je t'aime.

Anthos c'est différent. Klaus doit se faire à un nouvel appartement, un nouvel environnement et une nouvelle manière de faire. Agnès le laisse sortir, l'encourage même à explorer Verpré tout seul, lui dit de faire attention quand même, avec ses allergies. Mais elle n'est pas étouffante, ne reste pas derrière lui à surveiller ses faits et gestes, non, Agnès elle vit sa vie et le laisse vivre la sienne. Durant l'été, elle l'embarque à Ike Kai, New Pyra et même au camp Harmon'île pour lui offrir une véritable introduction à tout ce monde dont les portes lui avaient toujours été fermées, d'une manière ou d'une autre.

Quelque part, Klaus a l'impression d'être un bébé pokemon en train de faire ses premiers pas sur la banquise, glissant d'un côté puis de l'autre, manquant de se casser la figure avant de comprendre comment ça marche, ça, vivre en société.

Et c'est vraiment pas si mal.
Oh... There are humans behind the screens?
Tu n'as rien à nous raconter?
Bonsoir ! J'suis quelqu'un d'indécis alors me revoilà, on pose les bases d'un nouveau perso et ça repart. ... bon, il est pas nouveau, c'est un vieux perso que j'adapte mais ça c'est un détail-
Je fais mon retour alors que je tombe en pleine fixation sur Baldur's Gate 3 depuis une semaine aussi, c'est pas très judicieux but it is what it is, rp me manque un peu trop et j'ai jamais prétendu prendre de bonnes décisions dans ma vie /out


Dernière édition par Klaus Sorensen le Lun 9 Oct - 16:12, édité 1 fois
https://zupimages.net/up/23/40/km23.jpgKlaus | there's a world where I can take flight X6dhKlaus | there's a world where I can take flight HrxbKlaus | there's a world where I can take flight RtueKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t1970-khttps://be-wild.forumactif.com/t1989-k3036002/10/202327
Klaus Sorensen
Ensemble des clichés complétés

Revenir en haut Aller en bas

URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight FvlaKlaus | there's a world where I can take flight 006Klaus | there's a world where I can take flight 255Klaus | there's a world where I can take flight 130Klaus | there's a world where I can take flight 471Klaus | there's a world where I can take flight 8xgj"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Habitant·e d'Haptos
BONJOUR.

J'AIME TROP CE PERSO mais tu le sais déjà lol

JE VEUX LUI FAIRE DOUZE CÂLINS. HÂTE DE VOIR LES STARTERS et bon sang il est si pipou je veux lui tirer les joues

Klaus | there's a world where I can take flight 2675462704
https://zupimages.net/up/24/16/jrjq.pngKlaus | there's a world where I can take flight FvlaKlaus | there's a world where I can take flight 006Klaus | there's a world where I can take flight 255Klaus | there's a world where I can take flight 130Klaus | there's a world where I can take flight 471Klaus | there's a world where I can take flight 8xgjhttps://be-wild.forumactif.com/t411-forgiving-who-you-are-for-what-you-stand-to-gain-lukas-channinghttps://be-wild.forumactif.com/t428-t-card-lukas590501/07/2022607
Lukas Channing
Ensemble des clichés complétés
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.2-275- LENTIS-POKÉMON
Permet de faire apparaître UN POKÉMON AU CHOIX par mois.
03-07.2-325- LENTIS-PRIME-EXP
Permet de gagner de L'EXP lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.

Revenir en haut Aller en bas

URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight 227Klaus | there's a world where I can take flight 460Klaus | there's a world where I can take flight 472Klaus | there's a world where I can take flight Miniature_0464_XYKlaus | there's a world where I can take flight AGkuMnOKlaus | there's a world where I can take flight 579"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Modératrice & Dirigeante d'Adamantia
Alors.
L’allergie au pollen et au lactose passe encore.
Mais une allergie au CURRY ??? Je refuse fhrughrugh c’est un des meilleurs trucs sur terre. ;;

répond aux messages en deux minutes top chrono, personne n'est jamais laissé en vu
can’t relate

Okay je- Oh.

Je sais même pas par où commencer, je- T’as un don avec les histoires- humaines ? Humaines et touchantes, qui sont- Simples à leur façon et qui prennent au coeur ; qui ont un fil rouge, un “drame” qui fait le coeur de ton personnage sans additionner de superflu, et tout fait sens autour. On comprend le personnage, sa construction, sa façon d’être, parce que l’histoire et tout ce qui s’articule autour fait sens parfait et-

Et, en prime, c’est porté par une plume qu’on lit sans voir les mots filer. C’est- On n’en a presque pas assez, parce qu’on a envie de continuer de te lire tellement ça coule tout seul, mais en même temps on a juste ce qu’il faut en termes de contenu et d’informations. C’est si justement dosé et si justement écrit, avec tout ce qu’il faut de brut et d’émotion à la fois, je sais même pas quoi dire à part que j’ai aimé chacune des lignes que j’ai lues hfurghuhg

Faut dire, j’ai un problème avec les relations familiales compliquées, les parents qui font de leur mieux avec leurs casseroles mais qui se plantent quand même, toute cette question de l’amour et du respect qu’on porte à des parents qui ont fait des erreurs, les adelphités qui se soutiennent à leur façon, ce genre de choses, c’est- C’est assez facile de me prendre par les sentiments sur ces thématiques-là quand c’est bien amené ffrheugrh

J’aime beaucoup Klaus.
Je n’en connaissais que les conneries racontées avec Gone, et j’ignorais tout des coulisses, de sa dimension douloureuse à sa façon et je- Je ne suis pas déçue.
Encore une fois, pour la troisième fois, tu fais ce que tu sais faire de mieux : offrir un personnage humain, plein de nuances, cohérent, qu’on a envie d’apprendre à découvrir encore et encore et- Ouais.

Bref.
Je suis super contente que tu décides de rester parmi nous, et plus de ravie de découvrir ce personnage.
En espérant que tu te plairas avec lui ♥

Tu connais la marche à suivre, alors je ne te retiens pas plus longtemps…

Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Roucool — Ce n'est qu'un petit oiseau, commun et docile, qui pullule dans les parcs et même les rues, facile à apprivoiser. Il ne reçoit que mépris et dédain, parfois même des coups de pied : il n'a strictement rien d'extraordinaire. Mais peut-être que, dans tes yeux encore jeunes, qui ne connaissent rien du monde et le découvrent encore, n'est-il pas tout aussi fabuleux qué n'importe quel Pokémon rare ? Lui qui te rappelle sûrement tes désirs de liberté, d'envol, d'autonomie, de découvertes...
Il n'est pas bien grand mais, tu sais, tu aurais pu l'apprivoiser depuis le rebord de ta fenêtre, celui-là, et il t'aurait rapporté des nouvelles de ce monde que tu as toujours fantasmé. Maintenant, tu peux t'envoler avec lui, déployer tes ailes et construire ton nid — et comme lui tu gardes quand même ton attachement à ta famille, ton pacifisme et tes valeurs. La tête haute, le bec droit, vous suivez allègrement en pépiant ceux à qui vous souhaitez ressembler et gagner l'affection... En tout cas, la sienne, elle t'est donnée à jamais.

Lippouti — Pokemon active, touche à tout, curieuse.... Ca ne te rappelle pas quelqu'un? Lippouti a toujours rêvé de parcourir le monde, de découvrir ses secrets et ses mystères. Mais elle est considérée trop petite, surveillée de toute part. Alors elle rêve, alors elle goutte à ce qu'elle ne connait pas. Un peu comme toi qui a été enfermé trop longtemps. Elle n'a pas peur de se salir les mains, juste le visage.
C'est qu'elle fait très attention à rester propre et bien coiffée. Elle aime prendre soin de son apparence, un peu comme toi avec ton vernis à ongle. Vous avez beaucoup de points communs, tous les deux. Nul doute que vous saurez vous entendre et répondre mutuellement à la soif de découverte l'un de l'autre, en parcourant et découvrant le monde, ensemble.

Guérilande — Lui, il fait partie des plus petits Pokémon existant. Autant dire qu’il ne prend pas beaucoup de place. Et il fait un très joli collier, aussi. Si tu as beaucoup d’énergie, lui est au contraire très calme. Mais après tout, ne dit-on pas que les contraires s’attirent ? De plus, le doux parfum qu’il dégage et sa présence apaisante font de lui un Pokémon d’une compagnie agréable. Oh, mais vous avez des points communs, aussi. Tout comme toi, il n’est pas un combattant, lui non plus.
Lui, il aime cueillir des fleurs et s’en servir pour créer des colliers de fleurs qu’il offre volontiers à ceux qu’il apprécie. Sais-tu que l’huile que sécrète ce Pokémon possède des propriétés médicinales ? Il saura certainement prendre soin de toi si tu tombes malade.

Galvagla — Lui non plus n'a pas eu beaucoup de chance à la loterie de la vie ; lui non plus n'a jamais connu la liberté de vivre l'existence dont il rêvait. Prisonnier de morceaux de cailloux érodés tandis que ce sont quatre murs trop familiers qui t'enfermaient, c'est peut-être à tes côtés qu'il découvrira toutes ces choses qu'il n'a jamais goûtées. Eteint parce qu'il était mal adapté, pataud et maladroit parce que la génétique ne lui a pas été plus sympathique qu'à toi, il n'aspire qu'au monde et à son agitation permanente, à ses bruits, à ses lumières, à ses merveilles - et même à ses horreurs, au fond, si vivre c'est aussi souffrir, parfois. Animé d'une énergie que son corps ne suit pas, volontaire et curieux de tout ce qui l'entoure mais empêtré dans une carcasse trop lourde qui ne cesse de lui faire défaut, lui non plus ne se laissera pas dépasser - lui aussi veut voir tout ce dont ils parlent, les autres, qui ont vu de quoi dehors est fait.
Vous êtes du même bois - tous les deux nés dans les terres glaciales d'une Adamantia aux murs trop hauts, tous les deux avides d'un univers entier de richesses auxquelles on vous a toujours soustraits...

Nounourson — Parfois, dans la solitude et l'incompréhension de nos pairs, tout ce dont on a besoin c'est d'une peluche à câliner. Un compagnon indéfectible et si semblable tout en étant si différent... Il n'a rien de fragile — il doit maîtriser sa force pour ne pas briser tes os en miettes — ni même d'un être à protéger. Quand bien même on le trouve mignon et adorable, il saura toujours se défendre. Mais tu es parti, alors toi aussi tu sais répliquer si l'on dépasse les bornes ! Parce que malgré tout vous faites la paire, si patauds (physiquement ou socialement), si inadaptés et peu conformes aux règles qu'on veut toujours et sans cesse vous imposer ; si débordants d'une énergie indescriptible et curieux de tout. Sache qu'il ne sait pas ce qu'il fait, lui non plus, mais il le fait parce qu'il en a envie et l'a décidé — et aucun humain ne possède la force suffisante pour l'arrêter.


j'vais add une signature un jour donc je réserve le bloc d'ici là.


Dernière édition par Moira Kryope le Lun 9 Oct - 12:50, édité 1 fois
https://i.imgur.com/wHRSIkc.pngKlaus | there's a world where I can take flight 227Klaus | there's a world where I can take flight 460Klaus | there's a world where I can take flight 472Klaus | there's a world where I can take flight Miniature_0464_XYKlaus | there's a world where I can take flight AGkuMnOKlaus | there's a world where I can take flight 579https://be-wild.forumactif.com/t2210-try-to-find-a-chain-that-i-won-t-break-moirahttps://be-wild.forumactif.com/t2210-try-to-find-a-chain-that-i-won-t-break-moira708222902/10/2022668
Moira Kryope
Ensemble des clichés complétés

Revenir en haut Aller en bas

URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
PNJ
Le membre 'Moira Kryope' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'[CHROMA] 1/50' :
Klaus | there's a world where I can take flight O4viipE
https://i.servimg.com/u/f24/18/99/97/34/solem_10.pngKlaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6Klaus | there's a world where I can take flight 9z52DO6##45178714903/11/20219722
Solem
Ensemble des clichés complétés
03-01-50- LENTIS-POKÉBALL
Permet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.
03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITE
Permet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.
03-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOX
Offre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)
03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
03-06.1-225- LENTIS-CAPTURE
Offre un bonus de +2 AUX JETS DE CAPTURE dans toutes les zones.
03-07.1-275- LENTIS-PRIME-P$
Permet de gagner des P$ lors de la résolution d'une Recherche
03-08-400- LENTIS-NBR.PKMN
Fait apparaître DEUX POKÉMONS lors d'une demande d'apparition.
03-09.1-525- LENTIS-HORS.ZONE
Permet de faire apparaître UN POKÉMON par mois HORS DE SA ZONE D'APPARITION.
03-10-1000- LENTIS-MASTERBALL
Permet la conception de DEUX MASTERBALLS par mois.

Revenir en haut Aller en bas

URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight X6dhKlaus | there's a world where I can take flight HrxbKlaus | there's a world where I can take flight RtueKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ball"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Habitant·e d'Anthos
Je suis vraiment content que Klaus plaise. C'est un vieux perso réadapté que j'avais pas eu le temps de jouer des masses et j'avais même pas prévu de l'amener ici quand j'envisageais le reroll mais au final, well. Here he is. après est-ce qu'il va survivre longtemps on sait pas, il est pas aidé le gosse Bref, très heureux de voir que la présentation a été agréable à lire  Klaus | there's a world where I can take flight 2675462704

Concernant les starters, ça devrait être illégal de faire des propositions comme ça et de me faire hésiter pendant des heures en me demandant si j'ai fait le bon choix ou pas, à regretter en voyant la bouille des pokemons laissés derrière (pas pour très longtemps, je vais TOUS aller les attraper, voilà à quel point j'ai adoré la sélection & les descriptions)

Je me suis arrêté sur Galvagla, pokemon que je ne connaissais même pas avant aujourd'hui parce que je suis un inculte de l'univers sauf qu'il a déjà gagné mon coeur rien qu'en imaginant la dynamique avec Klaus, ça part très bien ! Décider a été un enfer et comme d'habitude, je vais laisser ma réflexion dessous en spoiler histoire d'exposer ma tourmente /out/

En tout cas merci beaucoup pour cette sélection plus que qualitative, c'est un plaisir de reprendre ici et de voir tout le taf et l'attention dont l'équipe fait preuve à l'égard des membres ♥

la tourmente en question:
https://zupimages.net/up/23/40/km23.jpgKlaus | there's a world where I can take flight X6dhKlaus | there's a world where I can take flight HrxbKlaus | there's a world where I can take flight RtueKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballKlaus | there's a world where I can take flight Poke-ballhttps://be-wild.forumactif.com/t1970-khttps://be-wild.forumactif.com/t1989-k3036002/10/202327
Klaus Sorensen
Ensemble des clichés complétés

Revenir en haut Aller en bas

URL de l'îcone :
URL de la team : Klaus | there's a world where I can take flight 227Klaus | there's a world where I can take flight 460Klaus | there's a world where I can take flight 472Klaus | there's a world where I can take flight Miniature_0464_XYKlaus | there's a world where I can take flight AGkuMnOKlaus | there's a world where I can take flight 579"/>
Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
Messages :
Modératrice & Dirigeante d'Adamantia
Hell YES.

J'adore sincèrement la sélection entière, mais j'ai eu une telle évidence sur Galvagla que j'suis super contente que les pièces du puzzle se soient imbriquées de la même façon chez toi rhgurhug

J'aime beaucoup leur rencontre, elle est un peu poétique en un sens, et j'aime bien les justifications aussi, le côté "il évolue pas donc Klaus sera pas tenté d'aller dehors l'entraîner ahah", tout ça, c'est bien pensé.

Et puis, ouais, oui, définitivement, c'est un duo de bras cassés mais j'aime bien l'idée que- ben justement, ce soient un peu "deux causes perdues" mais qui refusent de se laisser dicter leur vie et qui s'allient un peu à deux contre le monde, ça a un côté- très doux jpp

Hâte de voir ces deux-là évoluer héhé ♥


Félicitations Klaus,
Tu es validé !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar ni de poster ta T-Card, et n'hésite pas à venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.

On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perdras pas au travers de tes aventures into the wild ~


j'vais add une signature un jour donc je réserve le bloc d'ici là.
https://i.imgur.com/wHRSIkc.pngKlaus | there's a world where I can take flight 227Klaus | there's a world where I can take flight 460Klaus | there's a world where I can take flight 472Klaus | there's a world where I can take flight Miniature_0464_XYKlaus | there's a world where I can take flight AGkuMnOKlaus | there's a world where I can take flight 579https://be-wild.forumactif.com/t2210-try-to-find-a-chain-that-i-won-t-break-moirahttps://be-wild.forumactif.com/t2210-try-to-find-a-chain-that-i-won-t-break-moira708222902/10/2022668
Moira Kryope
Ensemble des clichés complétés

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
Ensemble des clichés complétés

Revenir en haut Aller en bas

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum