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Il allait te remplacer.
— vous n’étiez qu’une parenthèse avant la réalité, tu n’étais qu’une poussière avant le grand jeu. Maintenant, il avait une famille. Adopté, il n’avait aucune raison de continuellement revenir, faire le mur pour revenir dans cette bulle séparée de toutes les véritables vagues, celles qui attendaient que vous plongiez sans faire marche arrière.

Pendantes à tes oreilles, les pierres lisses et douces, unique cadeau d’anniversaire obtenu, unique marque d’attention et affection depuis ton père, depuis son abandon et sa trahison, rayonnaient et se mariaient à ton habit. Une robe malmenée par les années, récupérée dans les sacs pour ceux dans le besoin, avec des bouts de tissus refusant de demeurer accrochés, tombait tout juste sous tes genoux. Le tissu léger et sa couleur noire, avec quelques ajouts de couleurs sur le bout des manches, était aussi sobre que classe, adapté à la nouvelle année et ce rituel que vous observiez depuis toujours.
(Tu ne savais pas encore que ce serait la dernière)

Tu grimpas à la volée les marches qui menaient vers le toit, le bruit de la bouteille se heurtant aux chandelles et lumières de Noël subtilisées dans le placard de l’administration résonnait dans les airs. Mais tous étaient occupés à se perdre dans leurs rêves d’autres existences. Le temps s’écoulait rapidement et bientôt, le ciel dégagé laisserait apparaître les étoiles de milles feux, pour vous écouter réinventer votre univers.
Vous n’étiez que deux adolescents, deux adolescents paumés, laissés à eux-mêmes, dans un emplacement se prétendant sauveur, bourreau en habits d’agneau. Ils n’avaient pas de réel intérêt pour votre bien-être, n’attendaient que pouvoir vous refourguer entre les bras d’adultes voulant vous offrir une nouvelle existence, un tout autre départ. (Mais parfois, c’était la lignée d’arrivée et le gouffre sous vos pieds)

Tu t’affairas à préparer le toit, sortant un drap autrefois blanc, tirant désormais vers le jaune et le gris, d’une saleté tachée que la lessive ne parvenait pas à chasser — ce n’était pas important. Il fallait toujours faire avec les moyens du bord, vous n’aviez pas d’argent. Pas de moyens. Vous n’étiez que des adolescents turbulents que les parents regardaient d’un mauvais œil (mais il avait trouvé un foyer) et cette jalousie grandissante — cette amertume brûlante. (Il allait te remplacer) — il n’y avait aucune raison pour qu’il s’accroche à toi.
Tu n'étais qu’une parenthèse dans la vie qui se profilait devant lui. Au moins, un d’entre vous avait une chance de s’en sortir.

Une fois les chandelles allumées, les lumières de Noël volées et la nourriture restante que tu avais également pris dans la cuisine – sans oublier la bouteille de vin – tu pris place, en serrant dans ta poche la petite boîte blanche contenant son cadeau. Une magnifique chevalière qui avait vidé tes poches de tout l’argent obtenu par la revente illégale de ce qui ne t’avait jamais appartenu, mais qu’attendait ce monde de toi ?

(Qu’attendait-il, de toi ? ) — tu ne saurais jamais te rendre essentielle. Tu étais l’adolescente désorientée, abandonnée, laissée de côté, sur le bas-côté de la route, celle intéressante pendant un certain temps, celle à qui on s’attachait l’espace d’un moment. Tu n’étais pas la personne qu’on souhaitait marier à la fin de sa vie, pas celle avec qui on voulait déménager, trouver un appartement, tu n’étais que l’adolescente amusante, avec qui on n’avait pas le temps de s’emmerder, turbulente et explosive, prête à défendre à la première occasion. Mais tu n’étais pas la destination d’arrivée, seulement une escale.
Et il allait le comprendre.


(c) TakeItEzy
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Amaryllys d'Apchier
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w/ amaryllys d'apchier | 31.12.14 - 01.01.15 | nuit
Une inspiration - un coup d’oeil jeté par dessus ton épaule.
Ce côté-ci de la maison est plongé dans l’obscurité - mais tu devines les halos orangés jetés dans le jardin, plus loin, sur la façade à gauche du bâtiment que tu prends soin de ne pas approcher. Les précautions exagérées, tu escalades le muret qui sépare l’arrière du bâtiment de la voie sans issue où se garent la moitié des voisins, et te laisses retomber sur le macadam du trottoir en grimaçant, comme persuadé que le bruit de tes semelles vient d’alerter l’entièreté du quartier.

Mais pas un bruit, pas une voix qui t’interpelle, pas de porte qu’on ouvre - que le silence relatif des villes, et ta liberté dérobée à leurs inquiétudes. Un sourire satisfait accroché aux lèvres, tu tires de la poche de ta veste un paquet de cigarette, de ton paquet une clope glissée entre tes lèvres, et du fond de la poche de ton jean un briquet à clapet, à l’ancienne, qui s’allume à l’instant où tu l’ouvres et libère sa flamme vacillante dans la brise froide de la soirée.
Papier embrasé, première bouffée tirée, les noeuds dans les épaules moins noués, tu remontes l’artère vide qui te crachera bientôt sur le boulevard le plus animé de Motorby.

FRISSON – Le grondement des moteurs et leurs odeurs d’essence accompagnent le bruit de tes pas sur les pavés. The Gravity déborde de badauds déjà ivres, et un type à la voix rauque fait vibrer des notes chaudes jusque sur le trottoir.

Tu tentes de l’apercevoir, le chanteur qui s’expose sous les yeux d’un public qui ne le mérite pas ; mais la foule déborde sur la terrasse, on te bouscule et tu maugrées, t’écartes, « putain r’garde où tu vas » et des acidités dans les intonations. Le type se tourne et braque les yeux sur toi, le visage déformé par la colère impulsive des verres de trop (tu connais bien). « T’as un problème, p’tit con ? » À reculons, les sourcils haussés, la cigarette coincée entre les lèvres, tu lèves les mains, les deux majeurs en évidence dans sa direction.

MISE-EN-SCÈNE – Boom ! Un pour toi, zéro pour lui.

Un pas et toute la colère du monde dans ses prunelles - tu n’attends pas de voir qu’on le retient pour faire volte-face et décamper, lancé pleine course dans les rues et à sillonner entre les passants venus célébrer la nouvelle année ailleurs qu’entre les quatre murs de glace de leur foyer. Un éclat de rire en travers de la gorge, tu t’excuses à la va-vite sans même regarder les visages de ceux que tu déranges dans ton élan de jeunesse désabusée.

FRISSON – La ville est grise, la ville est triste ; il ne pleut pas mais c’est tout comme, et même les décorations de Noël qui continuent de clignoter dans toutes les rues ne donnent pas le change.
EMPATHIE – Ce sont les gens qui sont tristes, même quand ils sourient.
AUTORITÉ – Pas ton problème.
COUR INTÉRIEURE – C’est l’humanité qui est ainsi faite, déboussolée par les repères qu’elle a elle-même créés, effrayée par le temps qu’elle a elle-même nommé, par les dates symboliques qui n’ont pas d’emprise par-delà les atmosphères et les univers - imagine un peu encadrer le monde Distorsion.
LOGIQUE – Personne ne se réveillera plus heureux demain.
EMPATHIE – Ils le savent, et ça les terrifie.

Une inspiration, dernière bouffée tirée - mégot écrasé contre le crépis du mur et puis abandonné sur l’asphalte de la rue, tu presses le pas en direction des grilles cent fois escaladées, que tu franchis sans l’ombre du moindre effort, forgé par les années à fuguer et puis par celles à revenir (la retrouver).

C’est ton coeur qui loupe un battement maintenant que, si proche du but, tu t’autorises à y penser ; à songer que cette nuit, si elle ne changera rien à vos vies, à vos existences de mômes sans famille et aux poings serrés, aura au moins le mérite d’être plus belle que celles que tu passes éloigné d’elle.
(Elle t’a manquée) et c’est criminel d’avoir été arraché d’ici ; c’est cruel que ça ait été si tard (trop pour te sauver), mais une chance que ça ait été si près (assez pour te ramener) - il n’y a rien qui t’attend, là-bas, qu’un vide inconfortable qui grignote ta raison au fil des jours.

EMPATHIE – C’est ce qui arrive quand un être qui n’a toujours vécu qu’en alerte et bousculé découvre la stabilité d’un endroit qui autorise la *vulnérabilité*.
ÉLECTROCHIMIE – Il pète les plombs.
VOLONTÉ – Il guérit.

Tu poses une main sur la porte d’acier, respires et écoutes ; les bruits qui pourraient venir des alentours ou de l’autre côté. Rien, un silence un peu lourd, presque inquiétant - balayé par le souvenir des foyers sans grandes fêtes. À quoi bon célébrer pour des mioches qui se moquent des jours défilés ?
Tu soulèves la poignée, tires, forces jusqu’à sentir le clac familier qui résonne et te fait serrer les dents. Elle a toujours mal fermé, coincée sur ses gonds, mais l’angle parfait l’entrebâille et te libère l’accès.

Le souffle court, de crainte que les bruits ne résonnent dans tout le bâtiment, tu t’empresses de te glisser à l’intérieur et de refermer derrière toi, avant de te glisser à pas de loup jusqu’au petit escalier en colimaçon qui t’entraîne à l’étage, et puis à l’autre. Couloir étroit traversé, nouvel escalier, une dernière embarquée et- Air frais, inspiration.

PERCEPTION (ODORAT) – Ça sent le froid, ça sent l’hiver, ça sent le gel et les feux de cheminée.

Et elle est là - belle dans sa robe de nuit au milieu des chandelles, confondue par endroit avec la nuit qui surplombe la scène. Elle est là - belle et solitaire, idole d’un tableau superbe ou funèbre, captive d’un bord de toit et des étoiles d’un ciel trop dégagé pour un soir de décembre.
Ton souffle, dans l’air, s’élève en volutes de buée opaques, qui se dispersent en un instant.

« Damn, » un souffle, un peu subjugué, un peu bouleversé - ton pas est lent tandis que tu franchis la distance qui vous sépare. « You’re- You look stunning, » et tes prunelles caressent sa présence, et elle est trop belle pour ne pas valser au milieu d’une salle flamboyante - mais, pour ce soir, rien que les astres pour spectateurs et un toit rongé par les moisissures pour piste de danse…
C’est vous (alors c’est assez).

« Je fais pâle figure à côté de toi, » tu lâches, un sourire au bord des lèvres - le all black en religion, le shirt clair glissé sous une veste épaisse à carreaux nuances de gris, les jeans déchirés et le harnais de cuir lacé à la cuisse, les docs serrées, bagues à presque tous les doigts, bracelets épais aux poignets. Tu détonnes de son élégance, de son aura, de son halo - mais c’est très toi.
C’est elle qui brille, elle qui règne - et toi, toi, tu pourrais bien t’effacer (si n’avais pas envie d’être nulle part ailleurs qu’à ses côtés).

Ton sac abandonné au sol, portable sorti de ta poche, tu navigues entre les applications pour lancer une playlist aléatoire et, téléphone échoué sur un bord de tissu, tu te redresses et lui tends la main. « Je fais les choses dans le désordre, but… Shall we dance? »
Vous aurez toute la nuit pour retrouver le fil rouge des mots qu’on se dit.
(c) TakeItEzy - 2023



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La nuit, quand les yeux qui ne pleuraient plus depuis des années fixaient un plafond que tu ne parvenais plus à observer… tu ne pouvais t’empêcher de réécrire le film de vos vies ; contempler la possibilité d’un univers dans laquelle il était resté. Ton cœur s’emballait dans ta poitrine quand la porte grinça, annonçait une présence que tu anticipais, que tu attendais, une présence qui te permettait de respirer. Un instant, oublier que les orages de tes cauchemars t’attendaient quand tes yeux daigneraient se fermer. Tu ne savais pas encore, tu ne savais pas les colères brûlantes et ardentes ; les reproches muets que tu ne viendrais jamais à prononcer. Tu ne savais pas encore, les silences et les absences, les prières pour entendre parler à nouveau de lui et lire les messages que vous vous envoyiez avant que le contact ne se perde, avant qu’il ne choisisse de tout arrêter.

Tu ne connaissais pas encore toutes les promesses jamais prononcées envolées en fumée comme si elles n’avaient jamais compté. En cette nouvelle année, tout ce qui importait, c’était qu’il se soit présenté sur ce toit représentant tout ce que vous aviez toujours partagé. Cette surface préparée par l’occasion avec tellement de soin où traînaient bouteilles et décorations volées.

Tu n’avais jamais rêvé d’extravagances, de concerts de rock et de tapis rouge audacieux, beaucoup trop hautains et différents de ce que tu connaissais de ton passé. Tu n’avais jamais désiré davantage que votre duo, tant que vous étiez ensemble, ton cœur continuait de battre et la vie de compter. Cette vie qui vous reprochait continuellement tout ce que vous étiez jusqu’à vous faire croire que votre naissance était l’erreur à contempler. Tant qu’il se tenait devant toi, tu pouvais accepter. Accepter que tu ne serais jamais plus qu’une escale pour laquelle on venait afin de s’amuser. Accepter que le tapis rouge, tu ne le verrais qu’à la télé. Tant qu’il était là pour te faire tournoyer dans les airs et atterrir habilement sur le sol dans tes chaussures abîmées, ce n’était pas important les diverses possibilités d’univers jamais considérés.

I – i was wondering when you’ll arrive, s’échouer sur les vagues de ses murmures parce que tu voulais l’entendre parler pour l’éternité. L’attraper dans tes bras pour ne jamais le relâcher. Avant qu’il ne réalise que tu n’étais pas l’adolescente en mesure de lui assurer un avenir brillant, une carrière qui le mènerait loin, avant qu’il ne comprenne que ta compagnie n’était que temporaire et t’abandonne sur ce bas-côté. Avant que le train ne démarre (laissée seule sur la gare à l’observer quitter) et que tu n’aies que tes yeux pour pleurer. Tu voulais qu’il laisse les mots tâcher l’atmosphère, parler jusqu’à ce que les étoiles cessent de briller. Pour ne jamais réfléchir à l’inévitable : les rêves se heurtent inévitablement sur les rochers acérés des rivages où les vagues viennent s’échouer pour s’éparpiller en de milliers de morceaux impossibles à récupérer, impossible à réparer.

Se rapprocher de lui, incapable d’arracher ton regard à sa silhouette que la lune vient découper si habilement, si magnifiquement, incapable de cesser de le dévisager. Il était un mirage, un espoir, de ceux qui s’envolent sitôt on oublie de les regarder. Il était l’arrêt, encore mieux que les substances nuages que tu cachais sous ton lit, dans un secret honteux que tu refusais d’avouer pour ne pas voir ses prunelles se draper d’une inquiétude puissante, pour ne point observer les nuages envahir son regard, s’y accumuler. « Ne dis pas ça, tu es merveilleux Romeo, peu importe les habits que tu portes, ça n’affecte pas ta beauté… » Un murmure qui s’éteignit sur tes lèvres alors qu’un sourire vint s’y dessiner. Avec sa présence à tes côtés, la nuit était une ouverture d’infinies possibilités. De ces ouvertures qu’il fallait saisir au vol, ne rien laisser s’échouer dans des abysses que, plus tard, vous ne pourriez retrouver. I was waiting all day for this que tu répondis, avec un enthousiasme à peine dissimulé, alors que ta main attrapa la sienne sans hésiter.

La musique vous entourait, et tu pris les devants pour commencer à bouger. (Tu ne suivais pas les conventions qui demandaient aux femmes de se contenter de suivre dans la plus totale des passivités).
Danser. Danser jusqu’à ce que le soleil se lève ou que vos pieds vous abandonnent, s’emmêlent entre eux et vous laisser vous écraser sur le ciment abîmé, craquelé, à l’image de vos cœurs fêlés. Danser, danser jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Rire jusqu’à ne plus pouvoir parler. Parler jusqu’à ne plus avoir de mots à prononcer. Qu’importe, tant que vous étiez tous les deux, elle était à vous l’éternité. Ce toit était votre piste, cette musique était votre playlist, même si elle était aléatoire, elle s’inscrivait dans vos esprits pour que vous vous en souveniez dans plusieurs années. Quand la chanson jouerait sans prévenir sur un post de radio, vos cœurs reviendront à cette nuitée où vous aviez tout laisser de côté simplement pour profiter d’être deux, d’être ensemble, adolescents et brisés. Mais adolescents et respirant, adolescents et le monde à vos pieds et si ce n’était pas le monde, c’était l’un et l’autre et c’est tout ce que vous espériez préserver.

C’était tout ce que tu espérais préserver. Si c’était son cas, tu n’en avais pas la moindre idée. Jusqu’à supposer que ce ne l’était pas, parce que qui pourrait réellement s’attacher à l’explosion que tu étais, qui laissait des failles partout où elle décidait de passer ? I wish tonight would never end, please, promise me it never will que tu lui murmuras dans le silence qui vous entourait, puisque l’orphelinat et la ville s’étaient endormies et n’avaient aucune conscience sur ce toit se jouait un des derniers instants d’une amitié. Vous-mêmes, vous l’ignorez.

Sous le regard de la lune et des étoiles, tu priais si fort que cet instant ne se termine jamais, que pour toujours vous ne soyez que lui et toi ; vous deux contre le monde tant détesté. À deux, vous étiez forts, seule, tu étais éclatée.
(Tout ce qu’il avait à faire pour préserver les rares rayons de bonheur de ton existence, c’était de rester). Mais vous n’étiez qu’une promesse destinée à être brisée.


(c) TakeItEzy
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Amaryllys d'Apchier
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w/ amaryllys d'apchier | 31.12.14 - 01.01.15 | nuit
Sa main dans la tienne, les premiers pas qu’on esquisse sur un toit oublié ; d’une valse aléatoire volée à la nuit, tu emboîtes tes mouvements dans les siens, tes prunelles plongées dans les clairs-obscurs de celles qu’elle pose sur toi. Vos doigts noués et puis les autres posés sur sa taille, l’emprise légère pour tournoyer sous la lune, vos souffles en volutes de buée dans l’air froid d’un dernier jour de décembre sans fin - à l’aube d’une nouvelle vie qui ne viendra jamais.

(Qu’importent leurs mensonges), elle est là, la vérité, dans le son ténu de ses talons sur le béton, dans les bruits du monde d’en bas, au sommet de cette tour qui vous perdra - celle de vos premières débâcles (et de vos prochains adieux). Vous défiez le temps, vous défiez la vie, vous déjouez ses plans - pour aussi longtemps que l’ignorance vous garde, vous ferez au moins semblant.
Semblant de ne pas voir que, tandis qu’elle tournoie, tandis que tu t’éloignes de deux pas et puis que tu la ramènes dans tes bras, sous vos pieds c’est le monde entier qui s’étiole et le fil rouge de vos existence sur le bord d’être rompu.

(Vous tomberez, tôt ou tard, des deux côtés d’un vide sans fond) - les nuits comme celle-ci sont comptées mais vos jeunesses y sont encore aveugles, persuadées d’être intouchables, invulnérables contre toutes les bourrasques levées. « Today’s been sooo long, » tu souffles en la laissant virevolter sous ton poignet levé, avant de l’attirer contre toi. « I missed you… I really missed you, » et les pas un peu trop près du bord, un peu trop près du vide - les clignotements des décorations de Noël dans la rue, en bas, attirent ton regard un instant.

Celui d’après, elle te captive de nouveau toute entière - belle, belle, belle sous les étoiles, belle à s’en damner, belle à s’en raconter des peut-être déjà condamnés (elle mérite le monde et je ne suis qu’un peu de cendre que le vent finira par souffler). « I wish tonight would never end, please, promise me it never will. » Il faudrait promettre.

Promettre que le jour ne se lèvera jamais - qu’il est loin, loin et qu’on peut le tromper, qu’on peut le chasser, qu’on peut tricher et intimer au Soleil d’abandonner sa couronne, de ne jamais revenir régner. Il faudrait promettre, sur un bord de toit, à trois pas du vide et des asphaltes - tu pourrais jurer, (on my life, I won’t let this end), je ne laisserai pas les heures nous échapper, je ne laisserai pas l’aube éteindre les rêves que les heures sombres auront dessinés, ni les voeux qu’on aura prononcé à l’attention des cieux.

Il faudrait promettre, que demain vous serez toujours les mêmes, que vous ne regretterez jamais les mots prononcés ni les inavoués - parce que vous aurez tout un tas d’éternités pour les dire, (parce que le monde vous appartient), ses toits et ses rues vides des autres, des gens trop bien nés, des bien rangés qui ne vous verront jamais danser sur le bitume de leurs routes désertées.

« I promise, » tu souffles, et c’est tout près d’elle, son souffle qui effleure ta peau, « I promise, this night will never end… Why would it? » Comme des évidences, pourquoi, comme s’il pouvait vous arriver quelque chose, pourquoi, comme si l’avenir, vous ne l’aviez pas déjà écrit mille fois, si certains qu’il se composerait au pluriel quoiqu’il en soit. « I won’t let this end, » et tu mentiras.

Pas le premier des mensonges, mais le premier de ceux qui comptaient ; pas la première promesse rompue, mais la première qui n’aurait jamais dû vous échapper.
(Et tu recommenceras, mille fois ; tu mentiras, encore et encore, jusqu’à te persuader qu’on ment forcément, par erreur ou par ennui, par traîtrise ou par douleur, par devoir ou par défaite, jusqu’à supplier, au bord d’un autre vide, sur le bord d’une falaise, don’t promise me anything à deux prunelles fauve qui diront déjà (too late)).

« They’re all talking about new beginnings, » tu lances, le pas qui ralentit pour contempler, de l’autre côté du vide, des carreaux allumés derrière lesquels on s’empresse de célébrer, « and we’re talking about endings. » Un sourire, dans la voix. « Endings that never come. But, still… Endings. » Et ça vous ressemble ; d’imaginer le pire, quand vos existences s’y conjuguent depuis si longtemps.

Tu reposes les yeux sur elle - prunelles mordorées incapables de se détacher d’elle trop longtemps ; comme s’il était criminel de ne pas la contempler (ce devrait être interdit, de respirer le même air qu’elle sans l’admirer). « This sounds a lot like us. » Nés pour la fin, nés pour les ruines ;

nés pour vous perdre, avant d’avoir su vous aimer.
(Nés pour vous perdre, et toutes ces choses que vous ne serez jamais).
(c) TakeItEzy - 2023



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Augmentation de la puissance du STAB à 50% en PVE.
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i wish tonight would never end ; mais toutes les nuits s’achevaient quand le soleil se levait. Lorsque ses rayons coloraient les nuages à l’horizon, les promesses scellées sous le regard des étoiles ne restaient que poussières d’un or chéri jusqu’à être oublié. Un pas et puis un autre, la danse qui vous emporte et le cœur qui y demeure. Ton cœur qui pesait, dans le fond de ta cage thoracique, qui épuisait. Lourd, d’une pesanteur étouffante, empêchant tes pas de suivre avec la légèreté espérée.

Un pas et puis un autre, sa main dans la tienne, sa peau rafraichie par la brise nocturne qui vous entoure, celle qui manque à tes journées désormais qu’il n’habitait plus ces murs condamnés ; sa voix, bouffée d’oxygène dans le chaos d’une existence jamais demandée, dont les premières esquisses ressemblaient davantage à un terrain de bataille qu’à une enfance. S’accrocher aux moindres nuances de ce timbre pour ne jamais l’oublier, pour l’inscrire dans ta mémoire de sorte à ne jamais le voir faiblir.

Mais quand la promesse résonna dans les airs, c’est le myocarde qui se serre. C’est le battement qui fut manqué, la valse débalancée, et le vide, le vide qui vous entoure, un pas de trop, une mauvaise piste et le sol vous récupérait. Tu ne voulais pas songer à cette possibilité, l’éventualité d’une finalité aussi brusque ((bien qu’elle vous correspondrait)) nés pour la catastrophe. Nés pour la tempête. De ces vents brutaux qui s’éteignent qu’à l’instant où les débris jonchent le sol jusqu’à vous empêcher de naviguer. Des eaux troubles, profondes et sombres qui vous englobent et vous asphyxient. Qui t’asphyxient.

T’échapper à cette emprise, t’éloigner de la douceur à laquelle tu ne souhaitais que succomber. Parce que chaque fibre de ton corps hurlait de te laisser guider par ses paroles, d’accepter un instant, un tendre instant, que l’éternité pouvait s’étendre sous vos pieds, vous entourer et figer les grains du sablier ; que cette nuit pouvait ne jamais s’arrêter. Un jour peut-être expliqueras-tu la déchirure ressentie lorsque tes doigts s’évadèrent des siens, que le contact rompu laissa l’air glacial remplir l’espace. Un jour peut-être raconteras-tu le vertige te saisissant, poussant l’univers autour de vous à tanguer d’une sensation bien plus désagréable que les voyages euphoriques artificiels. Celui qui dicta à ta gorge de se serrer jusqu’à empêcher l’air d’y passer et toi de te tourner, d’avancer vers l’extrémité du toit pour y observer en contrebas la vie qui s’y déroule.

But they will. Elle se déchirait, ta voix, quand les mots forcèrent le chemin dans l’atmosphère. Quand ton regard dévia de sa silhouette, celle que tu ne pouvais pas cesser de dévisager (l’ancrer dans tes paupières comme si c’était la dernière fois que tu le verrais). Oh, tu aurais tout donné pour que cette nuit soit la vôtre pour le restant de vos jours. Que jamais le soleil ne vienne briser vos retrouvailles, que jamais Romeo n’ait à te quitter (all you had to do was stay) et de te perdre dans ses bras. Parce que rien n’équivaudrait jamais au réconfort que son étreinte t’offrait.

Le froid t’envahit presque aussitôt, de ces frissons violents provoquant quelques tremblements, alors que tu t’enjoignais à respirer profondément, t’asseyant sur le rebord, jambes dans le vide vous menaçant (le corps et l’esprit). When the sun’ll rise, you will go back to your family. And I will stay here until even here doesn’t want me anymore. Il y avait dans tes pupilles un reflet scintillant caractéristique de larmes accumulées auxquelles on refuse le luxe de couler. Il y avait dans ton cœur la souffrance aiguë d’une séparation anticipée.
((parce que personne ne restait à tes côtés)) You can… you can go on and tell how you won’t let it end, and you can promise how I asked you to… but both of us know we won’t… it won’t stay like it is now. This night, this night will be a memory before we even had the time to realize it. And I… s’éteignent sur tes lèvres des paroles destinées à ne jamais être prononcées. De celles qui traîneront dans la couverture de regret que tu porteras.



(c) TakeItEzy
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Amaryllys d'Apchier
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w/ amaryllys d'apchier | 31.12.14 - 01.01.15 | nuit
TW : mentions d’idéations suicidaires.

Vous étiez les enfants de rien ; ceux des désastres, ceux des ruines, ceux des vestiges qu’on contemple comme on contemple ces choses passées dont les poètes ne parlent jamais - ou pas comme il faudrait. Ceux dont ils parlent de travers, ceux qu’ils rapiècent à leur façon dans leurs écrits - et toi, dans tes carnets pleins de ratures, tu fais la même chose, inlassablement. Tu alignes, sous l’éclat de la lampe de chevet d’une chambre qui appartient plus à tes fantômes qu’à toi seul, des mots qui racontent ta version des faits mais en plus belle, en plus crue ou plus édulcorée - tu fais mentir quelques vérités pour qu’elles coïncident à tes idées et aux histoires que tu te fais.

Tu rassembles les morceaux - des miroirs brisés et des démons libérés par les reflets morcelés d’un toi dont tu n’es plus certain depuis longtemps, entité floue côtoyée dans un crâne martelé de reproches assassins.
Et elle - et elle deviendra une muse parmi tant d’autres, un regret pour nourrir les averses, un silence pour te complaire dans des adieux jamais soufflés, dans des peut-être renoncés avant même d’avoir été prononcés ; et le sel de tes remords jetés par-dessus ton épaule n’en finiront pas de ne jamais t’accorder le pardon que tu ne mériteras pas.

(Comme nés pour vous rater.)

« Don’t call them ‘my family’, » tu lances, peut-être un peu trop brusque, peut-être un peu trop cinglant - éclats de verre blanc éparpillés dans le bourdonnement lointain qui s’étire à vos pieds.
(Ce serait si facile, plonger - fermer les yeux et laisser le vide t’emporter ; faire de cet endroit, de ce dernier instant de paix avant l’oubli, ton tombeau comme celui de votre jeunesse oubliée).

Vous n’êtes les enfants de personne ;
si vous tombiez, si vous sautiez, ensemble, qui vous retiendrait ?

Si, comme les étoiles filantes, vous vous destiniez à la même obscurité ; si vous renonciez et si, main dans la main, vous décidiez que c’en était assez et que la loterie de vos vies, ce soir, s’arrêtait - qui vous retiendrait ?
(Qui vous en empêcherait ?)

« They’re gonna give up on me, eventually, » tu souffles, en t’éloignant du bord - pour ouvrir la bouteille de vin volée, y boire une gorgée qui t’arrache une grimace (le vin n’est pas bon ; c’est celui des fonds de supermarchés, qu’on n’achète que pour cuisiner - mais qui a le goût des interdits et des soirées hors du temps). « They always do. » Parce que t’es difficile - turbulent, compliqué, insolent ; de ceux qui répondent, de ceux qui repoussent, de ceux qui insultent et lèvent le ton, de ceux qui rendent les coups dans les cours d’école, de ceux qui toisent les autorités d’un oeil mauvais, insolence au fond des ambres et menton levé avec toute la défiance de ceux qui estiment n’avoir, trop tôt, déjà plus rien à perdre.

(Il est passé, le temps des doigts croisés, des surfaces en bois frôlées, des pièces trouvées la face vers le ciel qu’on jette dans les fontaines - il est révolu, le genre de l’innocence, de l’enfant qui croyait qu’il suffisait d’un voeu pour réécrire les récits dont il n’a jamais été le héros.)

« I will come back. » Un murmure, les yeux posés sur l’étiquette de la bouteille - tu bois une nouvelle gorgée avant de t’approcher et de la lui tendre. « I always do, too. » Et un sourire, sur le bord de tes lèvres ; la fossette un peu creusée, des audaces étincelles au fond des yeux. « And if I don’t… Just find me. » Un pas, encore - tu n’as pas lâché la bouteille ; la distance annihilée, jusqu’à sentir la chaleur qui émane d’elle et jusqu’à toi, jusqu’à te pencher vers elle et sentir son souffle, encore.

Tu cilles - comme au bord d’un vide qui n’est qu’elle, que sa présence, si proche que c’est presque un vertige, de l’observer (et tu prétendras que c’est le vin, qu’il est si mauvais qu’il t’enivre en deux gorgées). Tu ouvres la bouche, la refermes - te penches et plaques tes lèvres sur sa joue, froide, mordue par la fraîcheur de décembre.
« Try and catch me, if you can. »

(Et tu joues, tu joues comme tu l’as toujours fait, tu joues pour te mentir, tu joues pour ne pas perdre - I don’t wanna lose control.)
(c) TakeItEzy - 2023



Spoiler:
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TW : idéations suicidaires / CW : mentions d'alcool & sous-entendu de drogues

Il aurait suffit de les prononcer ; ces quelques mots retenus au bout de vos lèvres, les laisser se rencontrer, pour potentiellement changer votre destinée. Ses paroles emportées par le vent et toi, sur le toit.
Toi, et le monde en contrebas. Ici, maintenant, ((vos univers se fissuraient si tel était votre désir)) qui vous pleurerait ? Mains jointes dans une absence.
Mais ensemble.

What if they don't ? Tu ne bougeas point. Il méritait de vivre. Tu ne l'emporterais pas dans tes ouragans ; tu demeurerais l'escale, parce qu'il possédait milles régions à explorer et de ses regards pour le faire tomber. Il attraperait des coeurs, sans doute les briserait parce que vous étiez des rochers sur lesquels les vagues se brisaient, les peaux s'écorchaient, les coeurs se fissuraient. Et il s'attacherait, te remplacerait. Tangue la surface sous toit, violente est l'émotion sous tes doigts. Mais tu le sais. Tu es celle que l'on côtoie juste un temps.

— il y avait un moment qu'aucune famille ne t'avait donné une chance ; tu croisais les doigts, priais des dieux auxquels tu ne croyais pas, que la sienne soit la bonne ((mais tu maudissais ces mêmes dieux de te l'arracher)).

Pointe de jalousie étouffée, ses lèvres sur ta joue froide et ta main qui s'étend et s'étire, voler rapidement la bouteille alors qu'il se relevait pour te (fuir)

— plusieurs gorgées avalées sans aucune considération envers la qualité de l'alcool. Tu ne peux tout de même pas t'empêcher de grimacer. Parce que franchement, ce vin était réellement mauvais. If we pretend it's a five stars wine, would it taste better ?

Reprendre pied sur la surface si dure et froide, si familière et éclairée par les petites lumières accumulées au fil des années par vous — se tenir debout en s'enfilant encore quelques gorgées d'une boisson basse gamme ; pour chasser la peine et la douleur. Pour chasser les connaissances prétendues d'un avenir. Parce que les promesses se prononçaient pour être brisées. C'est ce qu'on t'avait appris.

Ton père t'avait promis de revenir. Il reviendrait te chercher, reviendrait te voir. Tu n'avais jamais plus vu son visage. Ni entendu sa voix. Disparu. Il ne revint jamais. Tu fus laissée à toi-même, avec une mère qui n'en était pas une. Courir sur le toit, qu'importe si une mauvaise chute (si rouler) c'était prendre le risque de s'écraser et repeindre la rue. Qu'importe si vos vies ne tenaient qu'à quelques petits fils si faciles à fracasser.

Sa peau contre la tienne et son souffle si près du tien, ça t'alcoolisait davantage que cette bouteille que vous videriez d'ici la fin de la soirée. Manquer de tomber et te rattraper sur lui ; il serait toujours ton pilier — même derrière les portes closes de l'orphelinat, à attendre sa visite. Il avait toujours été ton centre de gravité depuis que vous vous étiez trouvé.
Alors qu'importe si un jour, tu n'étais plus le sien ?
Tu porterais en ton coeur vos souvenirs jusqu'au bout de la terre. I'll go to hell if it means finding you. I'll make myself Orpheus.

Tu parvins, après un énième essai, à te stabiliser sur tes pieds (et ça doute que ça n'aidait pas que, dans tes veines, coulaient d'autres parasites affectant ta coordination) parce que tu voulais effleurer les nuages, trouver les étoiles et peut-être un jour, en ramener une pour lui.

But you know what I'll do differently ? I'll trust. I'll trust you'll follow me. And we will be free from hell. I'll wait until your hand is in mine and your voice tell me I can look back so that I don't mess it up, this time. Son sourire pour dérailler tes pensées et t'enflammer l'esprit. Son sourire pour illuminer tes nuits.

(and if I don't, just find me ; et c'est ainsi que vous scelliez votre avenir. Personne ne gagnait à ce jeu-là. Les coeurs s'abîmaient, les espoirs s'effritaient et les jours finissaient toujours par se succéder) aussi fort voulais-tu croire en une fin heureuse, ton parcours t'apprit qu'elle n'existait que dans les contes.


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