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1m79 - traits fins - cheveux clairs et violacés, teints par lui-même, qui lui tombent sur la nuque - il les coiffe parfois en queue de cheval - lentilles de la même couleur, pour le style - peut en changer selon ses besoins ou envies - musculature subtilement dessinée, facilement cachée sous les vêtements - se rase tous les jours - prend soin de sa peau - se ronge parfois les ongles lorsqu’il s’ennuie.

Style vestimentaire généralement chic - chemise, polo ou veston, jean ou pantalon en toile - adore son trench coat - aime rajouter une touche de fantaisie dans ses tenues (parfois totalement en décalage avec le reste) avec des touches colorées, des bijoux (bagues, boucle d’oreille, bracelets) ou ce qui lui passe sous la main (plume, plante, whatever) - possède également quelques couvre-chef, plus pour la collection qu’autre chose - et de nombreux costumes et accessoires, plaisants à sortir lors d’occasions quelconques - préfère les poches plutôt qu’un sac, mais porte parfois une besace en bandoulière.

Toujours souriant - très expressif, y compris dans son langage corporel - beaucoup d’exagération et de manières dans sa gestuelle - une voix claire qui porte - plutôt tactile.


Saltimbanque : Homme charmant, adepte des lieux de rassemblements, grandiloquent, enjoué et colporteur d’histoires sublimées par une verbe adroite.

Marchand : Excellent commerçant parti de rien, désireux de tout. Curieux, bon vivant, au sourire enfantin. Probablement assez doué dans son art pour vendre une vieille vis rouillée au prix du plus éclatant rubis, tout en bienveillance, si bien qu’on jurerait qu’il ne fomente aucune entourloupe.

Voyou : Un brin perfide, souvent joueur, parfois cruel. Pas dangereux pour autant, mais le plaisir dans la tromperie et le risque de s’y faire prendre.

Illusionniste : Doué pour entremêler le réel et l’imaginaire entre ses doigts habiles. La psyché humaine n’a aucun secret pour lui, si bien que suggérer à son public la plus mystique des fantaisie en quelques tours de passe-passe est pour lui un jeu d’enfant.

Prince : Jeune monarque proche de ses sujets, à qui l’on fait la cour pour tuer le temps, à qui l’on baise la main pour qu’il trouve cela amusant. Petit roi qu’on suivrait au bout du monde pour sa gueule d’ange, ses discours ambitieux, et une confiance aveugle.

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De multiples visages qui, s’ils reflètent le jeune homme sur de nombreux aspect, ne sont que des masques interchangeables. Des fantasmes de mise en scène. Car ce sont bien là les passions de Soren : le jeu et le paraître. Comédien comme une seconde nature, rôliste invétéré, et simplement désireux qu’on tourne les yeux vers lui, sa vie est une constante mascarade dont il est le rôle principal.

C’est également un grand amateur de hasard et de paris. Cependant, il refuse toute mise monétaire. En effet, sa famille possédant un bon patrimoine, il ne tirerait aucun intérêt à s’enrichir, et l’allègement de son propre porte-monnaie ne représenterait qu’un faible enjeu.

Toujours sourire, très tourné vers les autres, et des manières toujours trop théâtrales, il aspire à ce qu’on se souvienne de lui. Il met également un point d’honneur à mémoriser au mieux chacune de ses rencontres en retour. Monstre d’assurance, il aime parler aux gens, connus comme inconnus, et semble croire fortement en ses charmes.

Mais, plus qu’un masque, son aisance en société est une carapace pour cacher ses faiblesses aux yeux du monde. Doutes, hontes et solitude sont les cicatrices striant sa chaire. Il vit constamment dans l’angoisse de ne pas être assez bien, assez bon, de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de lui.

C’est un homme qui se cherche encore sur bien des aspects : avenir, identité, envies ou encore rapport aux autres. Il est incapable de se projeter sur le long terme, et éprouves des difficultés à nouer des liens étroits avec autrui. Mais fuir dans ses fantasmes et faux-semblants ne laisse que peu de place à la résolution de ces problèmes.

Il aime rêver de grandeur et refaire le monde, quitte à embrasser la démesure dans ses ambitions d’un instant. Qu’importe l’impossible, tant qu’on peut y songer. L’esprit est un poisson, l’imaginaire son ciel, et la raison sa cage. Pauvre chose, ne préférerais-tu pas la laisser voler ?

Sous les airs parfois arrogants et insensibles que veut son personnage, Soren cache une capacité d’empathie certaine. Il n’aime pas voir la souffrance sur les visages, et n’hésite pas à se servir des quelques connaissances en soins naturels inculqués par son grand-père.

Il lui arrive cependant de blesser, parfois volontairement et dans un objectif défini, comme celui d’amuser la galerie, de part quelques paroles savamment calculées. Ce qu’il est généralement amené à regretter en son fort intérieur, sans pour autant jamais l’admettre. Il déteste cependant le conflit ouvert qui, s’il devient trop violent, pourrait bien lui faire perdre ses moyens. Il préférera toujours quelques mesquineries sournoises à la confrontation directe.