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Valentino-D. MendozaHabitant·e d'Haptos
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LUNDI 15 JANVIER 2024
NEW PYRA (LYCÉE)
FIN DE MATINÉE
❝ YOU'RE A LOSER, BABY | FT. GABRIELLE
« Comme vous pouvez le voir, nous accueillons à partir d’aujourd’hui un nouvel élève dans notre classe. Je compte sur vous pour lui faire un bel accueil et l’aider à s’intégrer malgré ce transfert de milieu d’année. Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi ?
— Euh… »
Valentino balaya la classe d’un regard, incertain derrière son masque d’assurance. Il détestait ça, cette impression de se donner en spectacle devant une assemblée d’inconnus, d’être une bête de foire qu’on scrute avant de décider s’il était digne ou non de rejoindre les rangs. Il se savait jugé sur le moindre détail, sa posture, ses vêtements, la confiance dans sa voix, et c’était la raison pour laquelle il avançait avec un léger sourire en coin nonchalant et une attitude tranquille et assurée ((fake it ‘til you make it)) pour faire mentir toutes les petites voix dans sa tête qui lui chuchotaient malgré tout qu’il méritait les regards en coin méprisants et les ricanement chuchotés dans son dos.
Il avait son texte de prévu comme le parfait petit menteur qu’il était devenu ; seul un imprévu l’avait perturbé dans le maintien de son rôle et empêché de se présenter de vive voix dès que la professeure l’avait invité à le faire.
Ses yeux s’étaient posés sur le visage de Gabrielle et son estomac s’était tordu comme s’il venait de recevoir un coup de poing. Mais pourquoi une telle réaction ? N’était-al pas saon meilleur·e ami·e ? N’importe quel adolescent de son âge aurait soufflé de soulagement en découvrant dans sa nouvelle classe un visage aussi familier que celui de la personne qui avait tout simplement grandi à ses côtés, mais il n’expliquait pas le malaise qui l’avait saisi sitôt les boucles vénitiennes apparues dans son champ de vision. Valentino savait pourtant ; les mois de silence entre eux qui s’étaient étirés, les excuses à la pelle qu’il avait sorti pour justifier de ne plus avoir le temps de traîner avec al (des excuses véridiques mais à lia garder dans le secret de ses galères, il lui avait fatalement retiré l’option de l’aider afin de passer du temps ensemble –comme avant).
Refoule, refoule, n’y pense pas ; il enfouit malaises, culpabilité à peine assumée et regrets dans un coin obscur de son esprit et sourit un peu plus pour donner le change comme à chaque fois qu’un trouble venait lui serrer le cœur.
« Je m’appelle Valentino Mendoza, je suis né à Paldea mais j’ai grandi dans le coin, je fais du skate et du basket et de la compète pokémon et c’est tout je pense ? Enchanté !
— Wonderful ! fit l’enseignante qu’il soupçonna d’être la prof’ de galarois, Tu peux aller t’asseoir à la place vide là-bas, je vais te faire passer un petit test de positionnement de trente minutes pour voir ton niveau et tu pourras suivre le reste du cours avec la classe. »
Il hocha la tête et s’engouffra dans le couloir entre les pupitres, en prenant soin de regarder dans les yeux chaque personne qui le dévisager pour envoyer d’ors et déjà le signal qu’il n’était pas quelqu’un qui se laisserait intimider. Il s’adoucit néanmoins, en passant à côté de Gabrielle à qui il offrit un sourire sincère et un clin d'œil entendu (de ceux qu'ils avaient l'habitude d'échanger à la moindre private joke, lors du moindre fou rire qui n'appartenait qu'à eux –avant) avant de s’installer à sa diagonale, deux places en arrière.
— Euh… »
Valentino balaya la classe d’un regard, incertain derrière son masque d’assurance. Il détestait ça, cette impression de se donner en spectacle devant une assemblée d’inconnus, d’être une bête de foire qu’on scrute avant de décider s’il était digne ou non de rejoindre les rangs. Il se savait jugé sur le moindre détail, sa posture, ses vêtements, la confiance dans sa voix, et c’était la raison pour laquelle il avançait avec un léger sourire en coin nonchalant et une attitude tranquille et assurée ((fake it ‘til you make it)) pour faire mentir toutes les petites voix dans sa tête qui lui chuchotaient malgré tout qu’il méritait les regards en coin méprisants et les ricanement chuchotés dans son dos.
Il avait son texte de prévu comme le parfait petit menteur qu’il était devenu ; seul un imprévu l’avait perturbé dans le maintien de son rôle et empêché de se présenter de vive voix dès que la professeure l’avait invité à le faire.
Ses yeux s’étaient posés sur le visage de Gabrielle et son estomac s’était tordu comme s’il venait de recevoir un coup de poing. Mais pourquoi une telle réaction ? N’était-al pas saon meilleur·e ami·e ? N’importe quel adolescent de son âge aurait soufflé de soulagement en découvrant dans sa nouvelle classe un visage aussi familier que celui de la personne qui avait tout simplement grandi à ses côtés, mais il n’expliquait pas le malaise qui l’avait saisi sitôt les boucles vénitiennes apparues dans son champ de vision. Valentino savait pourtant ; les mois de silence entre eux qui s’étaient étirés, les excuses à la pelle qu’il avait sorti pour justifier de ne plus avoir le temps de traîner avec al (des excuses véridiques mais à lia garder dans le secret de ses galères, il lui avait fatalement retiré l’option de l’aider afin de passer du temps ensemble –comme avant).
Refoule, refoule, n’y pense pas ; il enfouit malaises, culpabilité à peine assumée et regrets dans un coin obscur de son esprit et sourit un peu plus pour donner le change comme à chaque fois qu’un trouble venait lui serrer le cœur.
« Je m’appelle Valentino Mendoza, je suis né à Paldea mais j’ai grandi dans le coin, je fais du skate et du basket et de la compète pokémon et c’est tout je pense ? Enchanté !
— Wonderful ! fit l’enseignante qu’il soupçonna d’être la prof’ de galarois, Tu peux aller t’asseoir à la place vide là-bas, je vais te faire passer un petit test de positionnement de trente minutes pour voir ton niveau et tu pourras suivre le reste du cours avec la classe. »
Il hocha la tête et s’engouffra dans le couloir entre les pupitres, en prenant soin de regarder dans les yeux chaque personne qui le dévisager pour envoyer d’ors et déjà le signal qu’il n’était pas quelqu’un qui se laisserait intimider. Il s’adoucit néanmoins, en passant à côté de Gabrielle à qui il offrit un sourire sincère et un clin d'œil entendu (de ceux qu'ils avaient l'habitude d'échanger à la moindre private joke, lors du moindre fou rire qui n'appartenait qu'à eux –avant) avant de s’installer à sa diagonale, deux places en arrière.
N.11 - ∅ ITEM
TORCHE
Espèce
Niv.00
Talent
Espèce
Niv.00
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
- https://i.imgur.com/qbmXssH.png
https://be-wild.forumactif.com/t2181-i-got-my-own-back-valentino#54079https://be-wild.forumactif.com/t2221-teenage-dirtbag-baby-valentino-t-card#549453025830/01/2024173
- Ensemble des clichés complétés03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHAREPermet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
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Gabrielle DemauryHabitant·e d'Haptos
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what brings you to the lost and found?
loser,baby
w/ valentino | lun. 15 janv. 2024 | fin de matinée
« T’as fait le DM de maths pour c’t’aprem ? » Gabrielle leva les yeux de son téléphone, dissimulé sous la table, sur l’écran duquel al pianotait un commentaire salé à l’égard d’un fond de capote transphobe, ou homophobe, ou un peu des deux, sous la publication d’un·e influenceur·euse qu’al suivait et admirait depuis longtemps - le genre qui avait sans doute joué une part non-négligeable dans sa propre réalisation du malaise qui l’habitait depuis longtemps lorsqu’on la considérait plus femme qu’homme ou qu’humain·e.
Un instant de flottement - qu’est-ce qu’elle avait dit ? «Quoi ? » L’autre, qui sortait ses affaires de son sac sans s’être encore assise, s’impatienta. « Ton devoir maison de maths, pour cet aprem. T’as encore oublié ? » Le devoir- Oh, bordel. Gabrielle laissa filer une plainte à demi-étranglée, verrouillant son portable avant de laisser sa tête tomber sur son cahier - pas trop fort ; juste assez pour que son dramatisme transparaisse. « J’y peux rien si j’suis super occupé·e, » se plaignit-al en se redressant. « C’est quoi les exos ? » Alix leva un sourcil en s’asseyant. « Quoi, tu comptes les faire maintenant ? » Gabrielle haussa les épaules. « Y’a un groupe qui passe en exposé, non ? » L’autre hocha la tête. « Ben, voilà. Oui, j’vais les faire maintenant. »
Alix soupira, mi-amusée, mi-désemparée, avant de lui tendre son agenda, à l’instant où l’enseignante, qui était entrée dans la pièce sans que Gabrielle ne la remarque, demandait l’attention et le silence et la classe. Al n’aurait pas relevé le nez, si elle n’avait pas mentionné un nouvel élève - mais elle l’avait fait alors, comme tous les autres, al laissa la curiosité l’emporter, et-
Ah.
Al se senti·e brusquement un peu plus assombri·e, son esquisse de sourire aussitôt diluée dans une expression plus distante et fermée. Al aurait voulu être capable de détourner les yeux, faire mine de se désintéresser de celui qui se tenait aux côtés de l’enseignante, sur l’estrade, se concentrer sur ses fichus exercices de mathématiques - mais ce fut plus fort qu’al, de le fixer jusqu’à ce qu’il lia remarque. Al ne détourna pas non plus le regard lorsqu’il croisa le sien, se contentant d’attendre qu’il reporte son attention ailleurs, en se présentant, pour baisser les yeux sur son cahier.
Qu’est-ce que Valentino faisait là ?
Comment se faisait-il qu’al ne soit pas au courant, qu’al n’ait pas eu mot de son transfert, qu’il ne- Al releva à peine la tête lorsqu’il s’avança dans l’allée, et ne lui rendit qu’un sourire crispé, réflexe poli plus que sincère, et puis se mit à colorier en bleu les carreaux de son cahier, nerveusement, agacé·e. C’était difficile, de décrire ce qu’al éprouvait - et c’était douloureux, aussi, parce qu’al savait que ce n’aurait rien dû être de tout ça. Parce que c’était lourd, sous les côtes, c’était bruyant dans le crâne, c’était comme un bourdonnement, comme un truc qui prenait la tête et la gorge, c’était dégoût, c’était rancoeur, c’était reproche, c’était colère, c’était amer et plein d’envie de faire payer d’un silence terrible et profond parce que-
Parce que Gabrielle n’avait jamais été doué·e avec les mots, de toute façon.
Ignorant sa présence, quelque part dans son dos - al n’avait pas regardé où est-ce qu’il s’était installé -, al se concentra sur les fichues équations auxquelles al ne comprenait rien.
…
Lorsque la sonnerie résonna, al s’empressa de ranger ses affaires - et puis ralentit, entre son cahier et sa trousse, les gestes soudainement en suspens. Si al prenait son temps, il sortirait de la salle avant, et al n’aurait pas à l’affronter, pas vrai ? « Tu manges au self aujourd’hui ? » Gabrielle cilla - et jeta, malgré toute sa volonté, un regard en biais en direction de Valentino. «Je, euh, j’sais pas encore, » bafouilla-t-al, récupérant les clefs de son casier au fond de son sac. « J’t’envoie un mess au pire ? » Alix hocha la tête, et fila sans demander son reste - sans doute pour retrouver ses amies de la terminale ES, que Gabrielle ne connaissait que de vue.
Maintenant-
Maintenant, faire comme s’il n’existait pas - et espérer que ce soit assez pour ne pas avoir à faire face aux émotions qu’al enterrait depuis des mois, à l’intérieur, à défaut de savoir les déchiffrer (à défaut de les savoir écoutés).
Un instant de flottement - qu’est-ce qu’elle avait dit ? «
Alix soupira, mi-amusée, mi-désemparée, avant de lui tendre son agenda, à l’instant où l’enseignante, qui était entrée dans la pièce sans que Gabrielle ne la remarque, demandait l’attention et le silence et la classe. Al n’aurait pas relevé le nez, si elle n’avait pas mentionné un nouvel élève - mais elle l’avait fait alors, comme tous les autres, al laissa la curiosité l’emporter, et-
Ah.
Al se senti·e brusquement un peu plus assombri·e, son esquisse de sourire aussitôt diluée dans une expression plus distante et fermée. Al aurait voulu être capable de détourner les yeux, faire mine de se désintéresser de celui qui se tenait aux côtés de l’enseignante, sur l’estrade, se concentrer sur ses fichus exercices de mathématiques - mais ce fut plus fort qu’al, de le fixer jusqu’à ce qu’il lia remarque. Al ne détourna pas non plus le regard lorsqu’il croisa le sien, se contentant d’attendre qu’il reporte son attention ailleurs, en se présentant, pour baisser les yeux sur son cahier.
Qu’est-ce que Valentino faisait là ?
Comment se faisait-il qu’al ne soit pas au courant, qu’al n’ait pas eu mot de son transfert, qu’il ne- Al releva à peine la tête lorsqu’il s’avança dans l’allée, et ne lui rendit qu’un sourire crispé, réflexe poli plus que sincère, et puis se mit à colorier en bleu les carreaux de son cahier, nerveusement, agacé·e. C’était difficile, de décrire ce qu’al éprouvait - et c’était douloureux, aussi, parce qu’al savait que ce n’aurait rien dû être de tout ça. Parce que c’était lourd, sous les côtes, c’était bruyant dans le crâne, c’était comme un bourdonnement, comme un truc qui prenait la tête et la gorge, c’était dégoût, c’était rancoeur, c’était reproche, c’était colère, c’était amer et plein d’envie de faire payer d’un silence terrible et profond parce que-
Parce que Gabrielle n’avait jamais été doué·e avec les mots, de toute façon.
Ignorant sa présence, quelque part dans son dos - al n’avait pas regardé où est-ce qu’il s’était installé -, al se concentra sur les fichues équations auxquelles al ne comprenait rien.
…
Lorsque la sonnerie résonna, al s’empressa de ranger ses affaires - et puis ralentit, entre son cahier et sa trousse, les gestes soudainement en suspens. Si al prenait son temps, il sortirait de la salle avant, et al n’aurait pas à l’affronter, pas vrai ? « Tu manges au self aujourd’hui ? » Gabrielle cilla - et jeta, malgré toute sa volonté, un regard en biais en direction de Valentino. «
Maintenant-
Maintenant, faire comme s’il n’existait pas - et espérer que ce soit assez pour ne pas avoir à faire face aux émotions qu’al enterrait depuis des mois, à l’intérieur, à défaut de savoir les déchiffrer (à défaut de les savoir écoutés).
(c) TakeItEzy - 2023
- https://i.imgur.com/Rv09Xgx.png https://be-wild.forumactif.com/t979-ask-for-forgiveness-never-permission-gabyhttps://be-wild.forumactif.com/t1017-im-about-to-strike-gonna-leave-a-mark-gaby9537602/11/2022436
- Ensemble des clichés complétés02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHAREPermet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.02-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.02-04.1-150- LENTIS-CTOffre 50% DE RABAIS sur les CT en magasin (Permanent)02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
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Valentino-D. MendozaHabitant·e d'Haptos
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NEW PYRA (LYCÉE)
DURANT LA JOURNÉE
❝ YOU'RE A LOSER, BABY | FT. GABRIELLE
Sitôt assis sur sa chaise, Valentino laissa échapper un bref soupir excédé ; il était déjà fatigué d’être là. Il fallut quelques minutes à la classe pour taire les bavardages et commencer la leçon tandis qu’il attendait que l’enseignante ne lui apporte son test de positionnement pour lequel il ne s’inquiétait pas trop.
L’adolescent avait toujours été un élève moyen avec de bonnes prédispositions en sport, en langues vivantes et en maths, et des résultats plus médiocres en ce qui concernait le reste des matières. Et ce n’était pas son intelligence le problème, mais plus son manque de motivation et de temps à consacrer à un panel large de domaines scolaires. Il avait appris à se débrouiller seul, ne comptant que peu sur Juan et Lilium (ses parents n’étant pas vraiment le genre à qui il aurait pu demander de l’aide pour ses devoirs) pour l’aider à combler ses lacunes. Il n’avait que peu de bons souvenirs de l’école, hormis ceux formés dans la cour de récré en compagnie de ses amis. Il avait toujours trouvé l’endroit restrictif, harassant ; il avait vite vu les failles du système, à peine dissimulées par la promesse en papier de l’égalité des chances. Les rares professeurs qu’il avait appréciés ne l’avaient côtoyé que trop peu pour réellement influencer la trajectoire de sa vie et ceux qui avaient soufflé du nez, dépités d’avance, en lisant une fois encore le nom Mendoza dans leur liste d’appel n’avaient été que trop nombreux. L’école n’était à ses yeux qu’une bonne idée mal exécutée –on arrive, on s'assoit, on montre patte blanche et on apprend à devenir de bons petits futurs travailleurs et tant pis pour les petits branleurs comme lui qui ne savaient pas dès quinze ans de quoi serait fait le reste de leur vie.
Il avait toujours eu d’autres priorités que son éducation scolaire et il était bien le premier à regretter qu’il en soit ainsi.
L’adolescent tenta un regard en direction de Gabrielle mais al semblait complètement absorbé⋅e par les pages gribouillées de son cahier et la sensation désagréable de tout à l’heure s’agita une fois de plus dans son ventre –il tenta d’en faire fi et l’imita, se concentrant sur son devoir idiot pour l’expédier au plus vite.
Lorsque la cloche sonna la fin de l’heure, Valentino eut à peine le temps de ranger ses affaires qu’un groupe d’élèves se mit à affluer autour de son bureau, l’empêchant de rejoindre son ami⋅e qu’il ne voyait même plus derrière l’attroupement. L’impression d’être une bête de foire se raviva de plus belle mais il dissimula son inconfort dans un sourire nonchalant.
«Eh tu viens de quelle école ?
—Tu fais du basket t’as dit ? T’es bon ? On cherche un remplaçant, depuis que Morgan s’est pété le bras.
—Tu connais des gens dans l’école ? Tu peux venir manger au self avec nous si tu veux ! »
Submergé, l’adolescent répondit aux questions du mieux qu’il put en éludant certaines réponses –comme s’il avait le temps de rejoindre un club.
« Euh, ouais non ça va je connais déjà Gab– » il s’interrompit, réalisant en se penchant que Gabrielle avait disparu de son bureau et il fronça les sourcils, un peu heurté. « Uh. Chaud pour le self en fait. »
Et ce fut ainsi toute la journée ; chaque pause passée à faire connaissance de façon très superficielle avec ses nouveaux camarades tandis que les yeux de Valentino cherchaient toujours, quand on ne le regardait pas, ceux de Gabrielle et se confrontaient systématiquement à son dos tourné, voire carrément son absence, et le malaise ne faisait qu’enfler en-dedans.
Al est fâché⋅e ? Pourquoi ? ((Tu le sais très bien, ne fais pas l’imbécile)).
Ce ne fut qu’à la sortie, une fois être parvenu à se débarrasser des autres –ils étaient sympas de premier abord mais assez envahissants– que Valentino lia repéra à l’arrêt de bus qu’il aurait normalement pris s’il rentrait directement chez lui au lieu d’aller à son travail à mi-temps ou de traîner chez Shinji, et il décida de changer sur un coup de tête ses plans de la fin d’après-midi.
Un sms à Shinji pour s’excuser et reporter et il s’élança à pas pressés pour ne pas perdre Gabrielle de vue pour la énième fois de la journée.
« Hey ! » fit-il, presque essoufflé, avant de buter sur une suite de mots qui ne voulait plus sortir correctement. « Ça va ? On s’est ratés toute la journée j’ai l’impression… »
Et il fulmina contre lui-même intérieurement car c’était une approche de lâche et qu’il le savait très bien.
L’adolescent avait toujours été un élève moyen avec de bonnes prédispositions en sport, en langues vivantes et en maths, et des résultats plus médiocres en ce qui concernait le reste des matières. Et ce n’était pas son intelligence le problème, mais plus son manque de motivation et de temps à consacrer à un panel large de domaines scolaires. Il avait appris à se débrouiller seul, ne comptant que peu sur Juan et Lilium (ses parents n’étant pas vraiment le genre à qui il aurait pu demander de l’aide pour ses devoirs) pour l’aider à combler ses lacunes. Il n’avait que peu de bons souvenirs de l’école, hormis ceux formés dans la cour de récré en compagnie de ses amis. Il avait toujours trouvé l’endroit restrictif, harassant ; il avait vite vu les failles du système, à peine dissimulées par la promesse en papier de l’égalité des chances. Les rares professeurs qu’il avait appréciés ne l’avaient côtoyé que trop peu pour réellement influencer la trajectoire de sa vie et ceux qui avaient soufflé du nez, dépités d’avance, en lisant une fois encore le nom Mendoza dans leur liste d’appel n’avaient été que trop nombreux. L’école n’était à ses yeux qu’une bonne idée mal exécutée –on arrive, on s'assoit, on montre patte blanche et on apprend à devenir de bons petits futurs travailleurs et tant pis pour les petits branleurs comme lui qui ne savaient pas dès quinze ans de quoi serait fait le reste de leur vie.
Il avait toujours eu d’autres priorités que son éducation scolaire et il était bien le premier à regretter qu’il en soit ainsi.
L’adolescent tenta un regard en direction de Gabrielle mais al semblait complètement absorbé⋅e par les pages gribouillées de son cahier et la sensation désagréable de tout à l’heure s’agita une fois de plus dans son ventre –il tenta d’en faire fi et l’imita, se concentrant sur son devoir idiot pour l’expédier au plus vite.
Lorsque la cloche sonna la fin de l’heure, Valentino eut à peine le temps de ranger ses affaires qu’un groupe d’élèves se mit à affluer autour de son bureau, l’empêchant de rejoindre son ami⋅e qu’il ne voyait même plus derrière l’attroupement. L’impression d’être une bête de foire se raviva de plus belle mais il dissimula son inconfort dans un sourire nonchalant.
«
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Submergé, l’adolescent répondit aux questions du mieux qu’il put en éludant certaines réponses –comme s’il avait le temps de rejoindre un club.
« Euh, ouais non ça va je connais déjà Gab– » il s’interrompit, réalisant en se penchant que Gabrielle avait disparu de son bureau et il fronça les sourcils, un peu heurté. « Uh. Chaud pour le self en fait. »
Et ce fut ainsi toute la journée ; chaque pause passée à faire connaissance de façon très superficielle avec ses nouveaux camarades tandis que les yeux de Valentino cherchaient toujours, quand on ne le regardait pas, ceux de Gabrielle et se confrontaient systématiquement à son dos tourné, voire carrément son absence, et le malaise ne faisait qu’enfler en-dedans.
Al est fâché⋅e ? Pourquoi ? ((Tu le sais très bien, ne fais pas l’imbécile)).
Ce ne fut qu’à la sortie, une fois être parvenu à se débarrasser des autres –ils étaient sympas de premier abord mais assez envahissants– que Valentino lia repéra à l’arrêt de bus qu’il aurait normalement pris s’il rentrait directement chez lui au lieu d’aller à son travail à mi-temps ou de traîner chez Shinji, et il décida de changer sur un coup de tête ses plans de la fin d’après-midi.
Un sms à Shinji pour s’excuser et reporter et il s’élança à pas pressés pour ne pas perdre Gabrielle de vue pour la énième fois de la journée.
« Hey ! » fit-il, presque essoufflé, avant de buter sur une suite de mots qui ne voulait plus sortir correctement. « Ça va ? On s’est ratés toute la journée j’ai l’impression… »
Et il fulmina contre lui-même intérieurement car c’était une approche de lâche et qu’il le savait très bien.
N.30 - ∅ ITEM
TORCHE
Espèce
Niv.00
Talent
Espèce
Niv.00
Talent
(c) TakeItEzy pour Be.Wild
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- Ensemble des clichés complétés03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.01-01-50- LENTIS-POTIONPermet la conception de UNE POTION par mois02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHAREPermet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
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