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ALLÔ.

Je sais qu'on est plusieurs ici à écrire en musique, et à associer des musiques à nos personnages au fil du temps. Des musiques qui représentent souvent leur mood, qui sont à l'image de leur vibe, qui ont porté notre plume au fil de l'écriture… Et qu'on est plusieurs à avoir accumulé énormément de musiques entassées dans des playlists pleines à craquer.

Eh bien, écoutez : c'est le moment de partager !
Peut-être une petite sélection quelques musiques (à moins qu'il n'y en ait vraiment qu'une, auquel cas sachez que perso', j'vous admire très fort), accompagnées de quelques lignes (ou des pavés, faites-vous plaiz) pour nous expliquer pourquoi. Pourquoi cette musique, qu'est-ce qu'elle dit du personnage, qu'est-ce qu'elle représente pour lui, dans quelles circonstances c'est devenu "sa" musique, quel passage de sa vie cette chanson représente… Bref : un peu ce que vous voulez et qui puisse nous permettre de comprendre ce qui, à vos yeux, attache cette ou ces musiques à votre personnage ; ce qui vous a fait vous dire : cette musique, elle va dans cette playlist, point.

Oh, et puis, si vous voulez nous parler aussi des musiques qui représentent vos liens / vos ships, faites-vous plaiz aussi.


Promis, j'passerai par là asap. Mais ça demande du temps, pis paraît que j'ai des obligations mdrr. /out (watch me repasser ici dans une heure)

Bon. J'ai dit que je repasserai. Du coup, voilà pour Noah. ~

Ҩ Astronaut // Simple Plan (youtube) (spotify)
Cette chanson, c'est celle avec laquelle j'ai écrit la V1 de Noah il y a... sept ans, maintenant. C'est la chanson qui a capturé l'essentiel de sa vibe : un adolescent perdu, qui se sent déconnecté, qui a l'impression d'être seul au monde, incompris, qu'on ne le voit pas, qu'on ne l'entend pas, et qui appelle désespérément à l'aide. Il sait qu'il doit y en avoir d'autres des comme lui ; d'autres qui sont seuls et perdus, et Noah a un peu cette vibe de… "tant qu'à être seuls, autant être seuls à plusieurs", pis j'trouve que ça colle bien avec le so tonight i'm calling all astronauts, all the lonely people that the world forgot. J'aime la notion d'astronaute, aussi, ça renvoie aisément à l'enfance et aux rêves qu'on y nourrit ; puis juste au côté rêveur du personnage (ce côté "allô la lune, ici la terre" qu'on lance aux gens distraits). Bref, voilà : c'est son theme song since 2015 et j'pense pas que ça changera un jour.

Ҩ Waiting on the sun // Citizen Soldier (youtube) (spotify)
Ca, c'est la chanson sur laquelle j'ai écrit la présentation de cette version.
Noah est quelqu'un de désespérément… perdu ? De profondément blessé ? Il a perdu son passé, son histoire ; sa vie a commencé il y a deux ans et il ne lui reste plus rien de ce qu'il était. On lui promet que tout ira bien, qu'on finira par trouver les réponses, les Luminescents, les Lumières… Mais il est fatigué d'y croire (i'm so sick of waiting on the sun, my silver lining never comes) parce que chaque espoir continue de nourrir des déceptions encore plus grandes à chaque fois (stop telling me that there's a light at the end of the tunnel, everytime i believe those words it's nothing but trouble), il se demande un jour sur deux s'il devrait pas seulement lâcher l'affaire pour être un peu plus en paix (does hope hurt more than givin' up?) mais il peut décemment pas renoncer. Pas à ça. Pas à lui. Même s'il est rongé par des idées noires (i must confess i'm terrified that i won't make it through the night) il continue d'avancer -
J'ai aussi Would anyone care et I'm not okay du même groupe dans sa playlist, un peu dans le même thème. ~

Ҩ In my blood // Shawn Mendes (youtube) (spotify)
Bon, ça va, je devrais pas trop m'attarder sur elle : je trouve juste que c'est un bon pendant à Waiting on the sun. WOTS parle d'abandonner, de renoncer, d'être épuisé d'essayer, de songer à laisser tomber : In my blood parle de s'accrocher, d'avoir mal mais de continuer, d'être incapable de renoncer. De ne pas savoir quoi faire d'autre que d'avancer. Encore et toujours. Qu'importe l'envie de lâcher l'affaire : il continue d'essayer.

Ҩ Boy in the bubble - Alec Benjamin (youtube) (spotify)
J'ai assez bien établi inrp que Noah se blesse. Il se fait du mal, quand il n'a plus vraiment la force pour ça, il provoque les autres. Il cherche la guerre, il cherche les coups - à défaut de se faire du mal lui-même, il cherche à ce que les autres lui en fassent. C'est un rapport assez malsain à la douleur et aux blessures qu'il entretient - le lot des self-harmers en général. En somme, il considère la douleur comme méritée, comme une sanction qui s'abat parce qu'après tout, il l'a cherchée. Il ne veut pas d'ennuis, pas vraiment, mais il les trouve quand même, malgré lui. Boy in the bubble, ce que j'aime bien, c'est qu'elle raconte aussi le côté "ça n'excuse pas, mais voilà pourquoi ce môme ce comporte comme ça, voilà pourquoi ce gamin cherche la merde ; c'est parce qu'il souffre mais qu'on lui a pas appris à deal autrement". Et... voilà ?

En vrai, j'allais fouiller ma playlist pour en mettre d'autres, mais je réalise que ce sont les principales. Les autres retombent beaucoup sur les mêmes thèmes, au final... Mais du coup, en vrac : Flares de The Script, My Life d'Imagine Dragons, Lonely de Nathan Wagner, Dopamine Addict et Shadow of Mine d'Alec Benjamin, Tired de Nlve, Happy? de Sleeping Wolf et Let it Go de Chandler Leighton et Lo Spirit.

ҨVoie Lactée // Maska (youtube) (j'ai pas spotify oups)
On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, Jill est la définition même de ce dicton. Cette chanson met en relief les nombreux défauts qui l'ont mené sur le chemin de l'illégalité, l'écart tant émotionnel que physique qui s'est creusé avec sa famille ou même de son rêve raté d'être une scientifique renommée, donc son besoin de reconnaissance. "Mon business c'est moi même, sur moi je suis centré, phénomène s'étend, l'argent se prend, se dépense, mes proches me trouvent moins présent, je préfère en plaisanter." Sa vie sur Calléis et toutes les liens qu'elle avait tissé durant son enfance furent les premières victimes de sa poursuite de l'argent. "Des années à vouloir plus quitte à mettre mes peurs sous-scellé, les amis, les affaires finissent par pourrir et s'emmêler" Car il est impossible d'indéfiniment séparer ces facettes de sa vie, ceux qu'elle aurait voulu tenir éloigné de ses activités illicites se sont retrouvés en plein milieu de celles-ci (Vérone et Jade pour l'instant) suite à quoi elle a commencé à réellement remettre en question sa place dans l'univers de la drogue. Chaque couplet témoigne de la lutte intérieure de Jill, tiraillée entre deux mondes radicalement opposés qui ne cessent de s'entrelacer à son grand dam, qui continuent d'influencer sur l'autre malgré tout. Elle a créé son propre Enfer et le résultat est qu'elle est seule, sans personne à qui se confier, "Solo comme une étoile" tant sa réalité est différente du reste de l'humanité.

J'éditerai probablement un jour pour en mettre d'autres ... Ou pas, on verra