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Cassiopée BlyghtHabitant·e de Kopadia
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Cassiopée a été écrite pour réfléchir/”montrer” sur ce qu’un cadre familial toxique peut amener à construire et surtout comment elle peut détruire une personne. Certains passages peuvent être lourds et difficiles à lire, donc mis en spoiler, stay safe
Ou ça a commencé, ou ça a fini ?
Elle n’est pas sûre.
Mais ça a débuté avec une famille plutôt ordinaire, le genre de famille qui, de loin, semblait comme toutes les autres. Deux parents qui s’aimaient (qui s’aiment ?) et qui emménagèrent ensemble avant d’avoir un enfant. Ils l'appelèrent Cassiopée, comme la constellation (mais Cassiopée est une reine orgueilleuse) car c’était un joli nom. Ils étaient heureux, ensembles et ils passaient trois années ainsi. Ensemble et heureux (vraiment ?).
Et puis, il y a eu un deuxième enfant. Une petite soeur pour Cassiopée, une nouvelle amie ! La petite fille était curieuse, impatiente même parce qu’elle allait avoir une petite soeur. Mais la belle surface lisse se brisa, le joli couple, la famille comme les autres - tout part en éclat pour montrer une autre vérité. Cette deuxième petite fille, n’était que la demi-soeur de Cassiopée (elle compte comme une soeur, ça ne change rien). Même mère, père différent. Et parce que la vérité était affreuse, parce que le père se sentait trahit, il partit et abandonna son enfant (Cassiopée, sa seule enfant).
Alors la mère abandonna le second enfant quand il est né, elle ne la reconnut pas. Née sous X, à Calléis. Et Nora n’est jamais revenue (parce qu’elle ne voulait jamais revenir). Un enfant, c’était déjà trop quand on est seule. Un enfant… Maintenant, elle réalisait : elle n’en avait jamais voulu.
C’est là où commenceait l’histoire de Mora, c’est là où continuait l’histoire de Cassiopée.
Cassiopée qui a grandit, sans comprendre pourquoi elle n’avait plus de père (elle espère qu’il reviendra) et juste une mère qui ne parlait plus beaucoup, s’occupait tout juste d’elle. Elle n’avait pas beaucoup de souvenirs d’elle et sa mère, parce que sa mère ne prenait jamais le temps. Elle s’occupait juste d’elle (mais pas tant que ça) et il n’y avait rien. Pas d’affection de mot doux et si la petite fille parlait d’un problème, Nora ne l’écoutait pas (alors Cassiopée ne disait plus rien).
Pourtant, la petite fille avait des soucis. Elle n’avait pas d’amis à l’école, parce qu’elle était distante, parce qu’elle ne souriait pas beaucoup (elle était déprimante, qui veut devenir ami avec quelqu’un de déprimant ?). Cassiopée travaillait bien, parce que c’était la seule chose qu’elle comprenait vraiment. La logique, c’était facile. Bien plus de comprendre pourquoi sa mère ne l’aimait pas (mais elle espérait qu’au fond, si), pourquoi son père était parti et pourquoi elle n’avait pas de petite soeur au final, pourquoi elle ne savait pas se faire des amis.
Elle se sentait seule, elle pensait que ses problèmes n’intéressaient personne - et elle aussi n’intéressait personne (elle le pense toujours). Et elle voulait retrouver son père. Parce que lui, il montrait qu’il aimait sa fille (alors pourquoi est-il parti ? - parce que Cassiopée n’en vaut pas la peine).
Son enfance n’a jamais été heureuse, mais elle n’était pas si triste que ça (parce qu’il y a la suite, il vaut mieux oublier la suite). Et puis, il y a eu cette lueur d’espoir. La rencontre dont Cassiopée se souviendra toute sa vie. Une balade (pourquoi Nora avait elle proposé une balade ?) où la jeune fille a trouvé Sirrah. Un minidraco larmoyant, perdu, qui se trouvait dans le parc. Mais Cassiopée a su lui parler, a su le comprendre (ils étaient nés pour se comprendre), a su l’apprivoiser. Lui aussi avait été abandonné. Elle savait ce que ça faisait ; il savait ce que ça faisait. N’étaient ils pas nés pour se comprendre ? Car ils étaient nés pour être ami.
Il rejoint son équipe, il devint son premier pokémon - Nora ne s’en préocupait pas (elle ne se préoccupe pas de sa fille). Et Cassiopée l’appela Sirrah, autre nom de la constellation d’Andromède. Andromède, la fille sacrifiée de Cassiopée. Mais elle ne le voyait pas comme ça, elle voulait juste que leur nom soit connecté.
C’est étrange ; de nommer un pokémon ainsi alors qu’elle n’a jamais eu de mère. (C’est douloureux ; de savoir que ce nom était prophétique.)
Il devint son étoile, sa lueur d’espoir. Cassiopée et Sirrah étaient meilleurs amis, ils n’avaient pas besoin de parler pour comprendre leur peine. Il restait toujours avec elle, dans un coin, il adorait les friandises qu’elle lui rapportait avec ses maigres économies - et quand elle était triste, il attirait toujours son attention en lui volant ses affaires. Il comptait, tellement qu’elle ne pourrait mettre des mots sur leur relation (il était la seule chose qui la rendait heureuse).
Puis, les choses ont encore changé (elles se sont empirées). Mais ce changement n'était pas si mal. Pas au début (au début, ça paraissait presque bien).
Nora venait de tomber amoureuse, une nouvelle fois. Cela la rendait plus heureuse (plus gentille). Comme une meilleure version d’elle même. Parfois, elle demandait même à Cassiopée comment sa journée s’était passé et ça rendait la fille de dix ans tellement heureuse. Tout ce qu’elle avait toujours voulu, au fond, c’est être aimée par sa mère (mais elle doit l’aimer, on ne peut pas détester sa fille si ?).
Et puis, le nouveau petit copain de Cassiopée est venu manger un soir (au début, c’était juste un soir). Il était gentil, drôle et charmant. Il demandait à Cassiopée ce qu’elle aimait, rigolait avec elle - il lui avait même ramené une boite de gâteau. Le repas se passa bien, si bien qu’il semblait irréel. Pour une fois dans sa vie, l’écolière voyait ce que voulait dire famille, ce que ça pouvait dire et elle adorait ça. On l’aimait enfin.
C’était comme ça que les histoires se passent après tout. Les choses vont mal, mais elles finissent par s’améliorer, petit à petit. Après, tout va mieux (vraiment mieux). Au final, la vie devient belle et parfaite. Ou pas tout à fait, mais au moins elles ne sont pas aussi tristes qu’elles l’étaient à ce moment. Suite aux épreuves, les choses ne sont plus si difficiles - il y a toujours une lueur d’espoir. Elle y a cru (elle n’y croit plus).
Parce qu’après, les choses se sont empirées. Son beau-père est devenu de moins en moins charmant, sa mère a vite repris ses vielles habitues et bien vite, Cassiopée était devenue un fantôme (mais elle était là, elle aurait préféré être ailleurs). Ils ne s’intéressaient plus à elle et la petite fille ne comprenait pas, alors elle redoublait d’efforts, persuadée que c’était de sa faute (c’est toujours de sa faute) dans l’espoir que les choses s’améliorent. Elle avait déjà passé les épreuves non ? Elle méritait un peu de bonheur.
Mais ça ne suffisait pas (quoi qu’elle fasse, ça ne suffit jamais).
Au milieu de tout ça, il n’y avait que Sirrah qui apportait de la joie. Le mini draco ne l’abandonnait pas, jouait avec elle, ne se montrait jamais injuste, la protégeait et surtout la faisait rire. Il l’aidait à ne pas s’embrasser, à tenir (qu’est ce qu’elle aurait fait sans Sirrah ?)
Mais, elle, au milieu de la tempête et des blessures du quotidien, appris qu’on ne l’aimerait jamais pour ce qu’elle était. Alors Cassiopée devint une autre personne, elle apprit à fabriquer des sourires, des rires, des conversations qui ne lui plaisaient jamais (mais elles plaisaient aux autres, Cassiopée vit pour être aimée). Plus ça avançait, plus elle se perdait. Mais qui était elle de toute façon ? Elle n’attendait jamais le point de rupture pourtant parce qu’il y avait Sirrah.
Pendant longtemps, elle ne l’a pas atteint (mais elle allait mal, si mal). Et puis, sur ses seize ans, elle entra dans une spirale infernale.
Le temps avait continué. Les choses ne s’amélioraient pas (elles ne s’empiraient pas non plus). Parfois, Cassiopée allait mieux, Sirrah l’aidait à rire et elle se disait que peut être elle finirait par aller mieux. D’autres, elle souhaitait juste disparaître, détester ce monde et elle-même. Oh elle avait réussi à se faire des amis, mais tout est fabriqué. Un théâtre dans lequel jouait l’adolescente. Elle montrait le visage que les autres voulaient voir, avait appris à percevoir les changements d’humeur, à ne pas contrarier et à se taire.
Et puis, un jour, elle est tombée sur ce film. L’histoire d’une jeune femme aveugle qui devenait une des meilleures dresseuses, alors qu’elle n’avait jamais été soutenu par sa famille. L’histoire de quelqu’un en qui personne n’avait cru mais qui avait tout réussi. Cassiopée s’était intéressée à l’actrice, au film, à l’histoire et quand elle avait écouté l’interview de cette atrice, elle était tombée amoureuse du monde du cinéma. Cassiopée adorait cette image de devenir un personnage, de devenir quelqu’un d’autre (tout sauf sa propre personne).
Alors, elle s’est orientée sur une licence d’art et spectacle, a participé dans un groupe de théâtre et a multiplié les petits rôles sans aucune importance. Elle était douée dans ce milieu et elle se sentait presque à sa place. Sa mère n’avait rien dit contre (et rien pour) alors elle continuait ses études à Kopadia. Elle n’était pas non plus heureuse, elle n’arrivait jamais vraiment à l’être (mais elle n’allait pas plus mal et c’était un début). S’éloigner de sa famille lui avait fait du bien et elle aimait les gens qu’elle rencontrait. Et bien sûr il y avait Sirrah, il était toujours là pour elle, son meilleur ami de toujours. Son étoile, sa précieuse étoile.
Pendant un temps, ça lui suffisait. Et puis, sa mère devenait de plus en plus réticente à aider Cassiopée qui ne pouvait se substituer seule. L’argent était une galère et sur ses 20 ans, la jeune femme peinait à tenir les fins de la moi - surtout avec l’aide de Nora de plus en plus absente (était elle seulement présente ?)
Les choses ne s’amélioraient pas en fin de compte. Cassiopée s’en rendait compte mois après mois. La passion du cinéma l’avait éclairé un temps, mais cela était passé. Elle se sentait toujours seule, incapable d’avoir de vrais amis, avait gardé ses comportements autodestructeurs et se trouvait bien moins talentueuse que les autres. Au fond, sa mère avait raison, elle ne ferait jamais rien de sa vie.
Et Cassiopée était fatiguée (si fatiguée) de cette vie, de sa vie. Fatiguée de demander de l’aide à sa mère qui la rabaissait, fatiguée d’essayer de trouver un amour qui semblait absent de jour en jour (quelque part, elle espère pourtant que Nora l’aime encore). Elle termina ses études à ses 21 ans, mais cela ne changea rien (il y avait toujours ce désespoir, cette amertume envers la vie).
Et quand elle se réveilla, Cassiopée était toujours vivante (mais pas Sirrah). On lui expliqua qu’elle ne présentait aucune blessure grave, qu’elle s’était juste évanouie sous l’émotion mais qu’elle avait secourue par une ranger. Elle avait eu de la chance que la dite ranger ait remarqué les traces et ait eu la bonne initiative de vérifier.
De la chance. Cassiopée ne se sentait pas chanceuse, juste vide. Dans une sorte de brouillard, elle remercia les personnes présentes. Elle ne s’était jamais sentie aussi lasse, aussi fatiguée : rien n’avait d’importance. La petite poupée se voyait de l’extérieur, l’actrice devenue spectatrice de sa propre vie. Et quand Nora vint lui rendre visite, elle réagit tout juste, peu importe ce que lui disait sa mère.
Et quand Cassiopée se retrouva seule, elle éclata en sanglot (il n’y avait même plus Sirrah à cause d’elle). Elle était furieuse, détruite, désemparée et elle détestait l’intensité de ses sentiments (comme si elle brûlait de l’intérieur). Elle s’embrasait ; avant que sa mère revienne dans sa chambre. Cette fois-ci, la petite poupée était trop fatiguée pour se retenir, se cacher derrière un masque de bienséance alors les propos fusèrent.
« Tu ne veux pas me laisser seule à la fin ? Je ne suis vraiment pas… Oh.
- Oui, non, je crois que je ne suis pas la personne que tu pensais. Désolée ?
- Je croyais que c’était ma mère. Pardon pour l’accueil.
- Ah, maintenant que tu le dis, j’ai croisé une femme en arrivant. C’était elle ? Bref ! Pour reprendre du début, Cheryl Drym enchantée. Je suis la fameuse ranger. Et je voulais prendre de tes nouvelles après… Tout ça.
- Cassiopée Blyght. » Elle soupira, regarda la jeune femme. Plutôt petite, elle dégageait une énergie électrique mais son expression se faisait soucieuse. « Désolée, je suis vraiment pas présentable.
-Tu sais, je viens de terminer sur une mission avec des tadmorvs et- Bon vaut mieux pas que je te raconte, mais je t’assurer que j’étais dans un état pire. Vraiment, vraiment pire. »
Cela les avait fait rire. Et puis, la ranger avait demandé comment Cassiopée allait et quelque chose en elle s’était fissurée.
« J’ai perdu mon draco, comment ça pourrait aller ? Tout ça c’est à cause de moi, si seulement je n’étais pas allée sur ce maudit chemin. La seule chose que je me dis, c’est que j’aurais préféré ne jamais revenir. »
Il y avait un silence. Honteuse, Cassiopée avait réalisé que Cheryl ne pouvait pas la soigner de ses états d'âmes.
« Pardon, je voulais pas t’embêter avec ça.
- T’en fais pas. C’est juste que je me disais… J’en parle très peu, mais j’ai perdu ma meilleure amie parce qu’elle n’allait pas bien et je ne m'en étais jamais rendu compte. Mais quand je t’ai retrouvé, c’était juste une coincidence. Je me suis juste dis que je devais vérifier cette zone et j’aime bien penser que c’est elle qui m’a guidé jusqu’à toi. » Cheryl rigola avant de préciser. « Bon, ça sonne un peu tiré d’un roman dit comme ça, mais je sais pas trop quoi te dire pour te réconforter. En tout cas, je suis contente de te rencontrer Cassiopée Blyght.»
Elles avaient discuté comme ça pendant une heure et pour une fois, Cassiopée avait vraiment l’impression d’être elle. Elles avaient appris à se connaitre, leur passion respective, pour Cheryl l’art et les pokémons électriques, pour Cassiopée le cinéma et le jeu d’acteur. Elles avaient parlé de tout et de rien et pour une fois Cassiopée n’avait pas eu à feindre de s’intéresser à la discussion. Elle trouvait Cheryl merveilleuse (si merveilleuse), drôle, une boule d’énergie qui débordait d’idées et qui donnait envie de tout essayer.
Elles avaient gardé le contact, elles s’étaient rapprochées, Cheryl avait permis à Cassiopée de tenir, à essayer de continuer jour après jour. Cassiopée n’allait pas vraiment mieux (mais elle n’allait pas pire) mais elle essayait. Certains jours, elle se pensait capable de guérir, d’aller mieux (un rêve idéaliste, mais pourquoi ne pourrait-elle pas rêver les yeux ouverts ?). Puis elle rechutait violemment et la petite poupée se demandait pourquoi elle prenait tant de peine à essayer.
Elle n’avait même pas tant l’impression d’évoluer ; alors que les choses changeaient. Cassiopée ne dépendait plus de sa mère, elle s’était trouvé un rôle dans une série du nom de Celestial et mieux, elle sortait avec Cheryl. Mais elle mentait toujours, portrait des masques, à l’exeption d’avec Cheryl, sa Cheryl qui lui avait offert un portrait de Sirrah pour son anniversaire, qui passait son temps à parler d’à quel point Cassiopée était incroyable dans tel ou tel rôle. Cheryl à qui Cassiopée offrait régulièrement des fleurs, des bijoux, avec qui elle parlait des étoiles, donnant le nom de toutes les constellations. Cheryl qui, d’ailleurs, avait une famille adorable - qui surprenait toujours Cassiopée tant les membres de cette famille prenait soin les uns des autres.
Elle n’avait même pas tant l’impression d’évoluer ou d’aller mieux ; mais Cassiopée essayait (elle essaie toujours, elle essaiera toujours).
En tout cas moi je suis contente de débarquer avec elle et je prends plein de lien !
- Spoiler:
- Famille abusive ; abandon ; mutilation ; suicide ; trouble alimentaire ; mort
Cassiopée a été écrite pour réfléchir/”montrer” sur ce qu’un cadre familial toxique peut amener à construire et surtout comment elle peut détruire une personne. Certains passages peuvent être lourds et difficiles à lire, donc mis en spoiler, stay safe
Cassiopée Blyght
Astesia - Arknights
Cassopée
Elle et iel
27 ans
Haptos
9 décembre 1996
Acteurice et mannequin
Informations
Personnage
Joueur·euse
What Makes You Unique?
Apparence
1m65 - Cheveux teint en bleuté - Toujours élégante - Grands yeux bleus - De nombreux accessoires - Pense que les accessoires font la différence - Tatouage très discret au niveau de la hanche d'un minidraco - Odeur florale - Toujours maquillée - Très soignée - Gauchère - Un bracelet fait main x Toujours des petits ponpon en plume comme accessoirePassionnée d'astronomie - Aime multiplier les savoirs - Grande lectrice - Fait parfois des critiques internet - Poste régulièrement sur ses réseaux - Laisse toujours Cheryl, sa petite amie cuisiner - A une petite boutique où elle vend des bracelets fait main - Apprend le violon depuis plusieurs années - Mais a encore beaucoup de progrès à faire - Demi-girl - A plusieurs scratchbook qu'elle remplit toujours avec Cheryl - Son fond d'écran est un minidraco - Elle l'a remis récemment - Trouble alimentaires - Son premier vrai rôle était une fille sans sou amoureuse d'un noble - Joue dans une série teenager plutôt populaire - Petite a voulu essayer le patin à glace mais a abandonné le premier jouer à cause d'une chute - A des comportements autodestructeur - Elle déteste l'odeur des mandarines - A des réseaux pour son rôle de sa série où elle poste les fan-art et répond au question
Nashira
Poichigeon
Femelle
Rusée
« Le soucis, c'est que pour le rôle du pokémon de Selena, on ne s'est pas encore décidé. On hésite entre Poichigeon, Pyronille, Scrutella, Paras et Météno.
- Pyronille est plus cohérent non ? Une chenille qui évolue en papillon de feu, ce serait parfait. Pour la symbolique.
- C'est plutôt simple comme choix. Je ne sais pas, Poichigeon et Paras apporterait quelque chose d'autre, ils sont inattendus. Ou Scrutella. Cela casserait avec la personnalité de Selena. Et Météno correspond parfaitement à la définition de pokémon venus des étoiles - il est parfait pour Selena. » Silence. «Cassiopée, qu'est ce que tu en penses ?
-Et si on essayait une scène avec les différents pokémons que vous proposez ? »
Ils avaient tous été parfaits dans leur rôle et chacun apportait une dynamique différente. Cela avait relancé le débat et laissé Cassiopée songeuse. Et puis, elle avait observé les différents pokémons. C'était le poichigeon qui avait retenu son attention, elle avait un regard vif qui lui rappelait celui de Sirrah.
Le lendemain, sans trop savoir pourquoi, elle avait insisté pour que le poichigeon soit le pokémon de Selena. Et elle avait appris à découvrir Nashira, un pokémon rusé et maitre de tours, qui adorait se faire passer pour moins maligne qu'elle ne l'était pour gagner en tranquillité. Et quelque part, Cassiopée s'était vraiment attaché à Nashira. Ce n'était pas Sirrah, mais ça n'avait pas d'importance - Nashira était sa propre personne et c'était cette personnalité qu'aimait l'acteur.rice.
Un pokémon malin, observateur, qui détecte les subtilités là où tous les autres se laissent bluffer. Un pokémon qui parait stupide et banal - qui s'intéresserait à un poichigeon ? mais qui cache un pokémon au coeur valeureux, qui n'attendait que quand on le voit enfin pour ce qu'il est.
- Pyronille est plus cohérent non ? Une chenille qui évolue en papillon de feu, ce serait parfait. Pour la symbolique.
- C'est plutôt simple comme choix. Je ne sais pas, Poichigeon et Paras apporterait quelque chose d'autre, ils sont inattendus. Ou Scrutella. Cela casserait avec la personnalité de Selena. Et Météno correspond parfaitement à la définition de pokémon venus des étoiles - il est parfait pour Selena. » Silence. «Cassiopée, qu'est ce que tu en penses ?
-Et si on essayait une scène avec les différents pokémons que vous proposez ? »
Ils avaient tous été parfaits dans leur rôle et chacun apportait une dynamique différente. Cela avait relancé le débat et laissé Cassiopée songeuse. Et puis, elle avait observé les différents pokémons. C'était le poichigeon qui avait retenu son attention, elle avait un regard vif qui lui rappelait celui de Sirrah.
Le lendemain, sans trop savoir pourquoi, elle avait insisté pour que le poichigeon soit le pokémon de Selena. Et elle avait appris à découvrir Nashira, un pokémon rusé et maitre de tours, qui adorait se faire passer pour moins maligne qu'elle ne l'était pour gagner en tranquillité. Et quelque part, Cassiopée s'était vraiment attaché à Nashira. Ce n'était pas Sirrah, mais ça n'avait pas d'importance - Nashira était sa propre personne et c'était cette personnalité qu'aimait l'acteur.rice.
Un pokémon malin, observateur, qui détecte les subtilités là où tous les autres se laissent bluffer. Un pokémon qui parait stupide et banal - qui s'intéresserait à un poichigeon ? mais qui cache un pokémon au coeur valeureux, qui n'attendait que quand on le voit enfin pour ce qu'il est.
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COMMENT PERÇOIS-TU LA SOCIÉTÉ SUR TON ÎLE/SUR LENTIS?Cassiopée ne se préocupe pas vraiment de qui vient de quelle île, iel sait que chaque rencontre à un intérêt peu importe dont on vient. Vision paradoxale, iel considère pourtant que là où on vit nous façonne, sans pour autant voir ça comme un pan de notre personalité. Iel donne sa chance à chacun, souriant.e et plaisant.e quand il le faut parce qu’iel est comme ça. Du reste, iel apprécie Kopadia pour son agitation permanente : c’est fatiguant parfois, mais cette nuée de touriste l’aide à se faire connaitre, iel peut multiplier les rencontre, vendre ses bracelets, trouver des activités à faire avec Cheryl. Cassiopée se désole que cela nuise à la faune et la flore, mais comprend la volonté de Kopadia : après tout pour vivre, il faut toujours montrer son meilleur profil. Au moins est-iel dans la meilleure île pour devenir de plus en plus connu.e.
People pleaser - hypocrite - Résiliente - Intelligente et cultivée - Manque de confiance en elle - Élégante - Mystérieuse et intriguante - Jalouse - Possessive - Autodestructrice - Attentive - Débrouillarde - Adroite - Instable émotionnellement - Secrète - Travailleuse - Logique et stratégique - Veut tout faire d’elle même - Apaisante - Sait s’adapter - Souhaite tout contrôler - Minutieuse et organisée
Si vous rencontrez Cassiopée, vous tomberez aussitôt sous son charme. C’est une femme charmante, extravertie qui maitrise l’art de plaire. Elle sait se faire discrète mais présente, intervenir quand il faut, sans s’imposer, sourire avec élégance, trouver une répartie pertinente. Et si vous voulez lui parler pendant des heures, peu importe le sujet, elle saura vous écouter, vous donnez le comportement que vous voulez voir. C’est simple, Cassiopée est un caméléon social, une reine des masques et d’illusions qui vit pour plaire les gens.
Parce qu’elle ne pourrait pas être rejetée. Alors elle ment, elle se fait hypocrite, parce que dire la vérité, ce n’est pas charmant. Parce que dire que la discussion ne l’intéresse pas, ce n’est pas plaisant. Parce que avouer qu’elle ne souhaite pas vous connaitre, ça ne se dit pas. Mais elle le pensera. Elle vous sourira alors qu’elle sera gênée de la conversation, qu’elle souhaitera partir, couper court. Ce n’est pas méchant, ça ne l’est jamais avec elle, mais le fait est, qu’elle préfère garder son masque plutôt que d’être abandonnée, plutôt que de ne pas être aimée.
Cassiopée est fascinante, élégante en toute circonstance, une vraie lady. Toujours bien habillée, toujours à porter soin aux accessoires qu’elle met. C’est une présence douce mais stable, apaisante. Cassiopée est calme, Cassiopée ne juge pas et il est agréable de passer du temps en sa présence. Toute en délicatesse, en minutie, son élégance et son organisation forcent l’admiration.
Mais elle, elle ne s’aimera jamais. Elle se regarde dans le miroir et tout ce qu’elle voit, c’est une fille faible, une menteuse, incapable d’être elle même, piégée dans ses semblants. Une petite poupée parfaite, une petite poupée sans âme. Parce que Cassiopée n’a aucune confiance en soit, parce qu’elle se déteste, qu’elle ne se juge bien pour rien. Si elle s’écoutait, elle ne mériterait rien. Alors elle se détruit, elle se sabote d'elle-même. Que ce soit en sautant des repas, des heures de sommeil, en travaillant malade parce que pourquoi mériterait elle une pause ? Elle se déteste, elle se déteste et elle ne peut s’empêche de se punir pour vivre.
Et Cassiopée ne verra jamais combien elle est douée et que, si elle est vraie qu’elle a la tendance à porter des masques, cela montre aussi qu’elle sait s’adapter en toute circonstance. Personne résiliente, elle a traversé des tragédies et pourtant continuer d’avancer, d’essayer. Cassiopée, c’est la naufragée d’une tempête qui essaie de vivre sur l’île qu’elle a échouer. Alors, peu importe l’orage qu’il vient, elle saura s’adapter, se débrouiller, même avec peu.
Mais ce qu’elle obtient, elle veut le garder. Cassiopée est possessive, Cassiopée est jalouse. Elle envie les autres, elle envie ce qu’elle n’a pas et ce qu’elle a réussi à obtenir, elle ne le partagera pas. Et quand elle voit Cheryl discuter avec d’autres, quand elle voit sa petite amie être heureuse avec d’autres, Cassiopée ne peut s’empêcher de penser qu’elle n’aura jamais cet effet sur qui que ce soit. Alors elle s’imagine à leur place, le coeur serré, le coeur avide. Parfois, elle écarte les autres - souvent même, si elle s’imagine en danger. Parce que, elle a tellement de mal à avoir une vie normale. Comment pourrait elle laisser les autres menacer son bonheur, son ilot de paix ?
Cassiopée travaille dûr pour ça. La petite poupée a toujours appris que si elle voulait quelque chose, elle devait le mériter et ne s’épargner aucun effort. Alors c’est ce qu’elle fait et elle ne compte pas les heures. Son goût pour le travail fait une part du travail, son organisation le reste. Esprit de logique pur, Cassiopée brille dans ce qui demande une logique mathématique et carrée. Elle sait se montrer stratège, trouver de bonne approches quand elle le juge nécessaire.
Pourquoi ? Parce qu’elle veut tout contrôler. Elle a du mal à se reposer sur les autres, parce que parviendront ils vraiment à faire les choses aussi bien qu’elle ? Elle, elle sait qu’elle peut travailler dur, elle sait que c’est important, que ça compte pour elle, mais, et si, ce n’était le cas que pour elle ? Cassiopée n’aime pas se reposer sur les autres, Cassiopée n’aime pas laisser les choses au hasard. Non, c’est plus fort qu’elle, elle veut toujours tout faire seule, toujours tout contrôler. Tout doit être calculée, millimétrée, on ne peut pas aviser, pas improviser. Elle ne peut pas.
Cassiopée est adroite, Cassiopée est attentive. C’est peut-être pour ça qu’elle est douée pour plaire aux autres. Parce qu’elle est débrouillarde, qu’elle sait faire ce qu’elle imagine, parce qu’elle écoute les autres. Se concentrer, c’est facile pour elle. C’est comme ça qu’elle voit quel comportement adopté, quel masque porter.
Parce qu’au fond, sous cette couche de mystère, de secrets que Cassiopée ne dévoile jamais, il n’y a qu’une petite fille aux émotions puissantes et destructrices. Aux émotions qui la détruisent, qui la contrôlent. Elle est instable, terriblement instable. Ses sentiments passent d’un extrême à un autre. Elle sera joyeuse, elle croira en sa reconstruction et puis, elle sera furieuse parce qu’elle se sentira oubliée et triste, dévastée parce qu’elle se sentira seule. C’est comme ça, ça l’a toujours été.
C’est pour ça qu’elle porte un masque ; car qui pourrait vraiment l’aimer pour ce qu’elle est ?
Si vous rencontrez Cassiopée, vous tomberez aussitôt sous son charme. C’est une femme charmante, extravertie qui maitrise l’art de plaire. Elle sait se faire discrète mais présente, intervenir quand il faut, sans s’imposer, sourire avec élégance, trouver une répartie pertinente. Et si vous voulez lui parler pendant des heures, peu importe le sujet, elle saura vous écouter, vous donnez le comportement que vous voulez voir. C’est simple, Cassiopée est un caméléon social, une reine des masques et d’illusions qui vit pour plaire les gens.
Parce qu’elle ne pourrait pas être rejetée. Alors elle ment, elle se fait hypocrite, parce que dire la vérité, ce n’est pas charmant. Parce que dire que la discussion ne l’intéresse pas, ce n’est pas plaisant. Parce que avouer qu’elle ne souhaite pas vous connaitre, ça ne se dit pas. Mais elle le pensera. Elle vous sourira alors qu’elle sera gênée de la conversation, qu’elle souhaitera partir, couper court. Ce n’est pas méchant, ça ne l’est jamais avec elle, mais le fait est, qu’elle préfère garder son masque plutôt que d’être abandonnée, plutôt que de ne pas être aimée.
Cassiopée est fascinante, élégante en toute circonstance, une vraie lady. Toujours bien habillée, toujours à porter soin aux accessoires qu’elle met. C’est une présence douce mais stable, apaisante. Cassiopée est calme, Cassiopée ne juge pas et il est agréable de passer du temps en sa présence. Toute en délicatesse, en minutie, son élégance et son organisation forcent l’admiration.
Mais elle, elle ne s’aimera jamais. Elle se regarde dans le miroir et tout ce qu’elle voit, c’est une fille faible, une menteuse, incapable d’être elle même, piégée dans ses semblants. Une petite poupée parfaite, une petite poupée sans âme. Parce que Cassiopée n’a aucune confiance en soit, parce qu’elle se déteste, qu’elle ne se juge bien pour rien. Si elle s’écoutait, elle ne mériterait rien. Alors elle se détruit, elle se sabote d'elle-même. Que ce soit en sautant des repas, des heures de sommeil, en travaillant malade parce que pourquoi mériterait elle une pause ? Elle se déteste, elle se déteste et elle ne peut s’empêche de se punir pour vivre.
Et Cassiopée ne verra jamais combien elle est douée et que, si elle est vraie qu’elle a la tendance à porter des masques, cela montre aussi qu’elle sait s’adapter en toute circonstance. Personne résiliente, elle a traversé des tragédies et pourtant continuer d’avancer, d’essayer. Cassiopée, c’est la naufragée d’une tempête qui essaie de vivre sur l’île qu’elle a échouer. Alors, peu importe l’orage qu’il vient, elle saura s’adapter, se débrouiller, même avec peu.
Mais ce qu’elle obtient, elle veut le garder. Cassiopée est possessive, Cassiopée est jalouse. Elle envie les autres, elle envie ce qu’elle n’a pas et ce qu’elle a réussi à obtenir, elle ne le partagera pas. Et quand elle voit Cheryl discuter avec d’autres, quand elle voit sa petite amie être heureuse avec d’autres, Cassiopée ne peut s’empêcher de penser qu’elle n’aura jamais cet effet sur qui que ce soit. Alors elle s’imagine à leur place, le coeur serré, le coeur avide. Parfois, elle écarte les autres - souvent même, si elle s’imagine en danger. Parce que, elle a tellement de mal à avoir une vie normale. Comment pourrait elle laisser les autres menacer son bonheur, son ilot de paix ?
Cassiopée travaille dûr pour ça. La petite poupée a toujours appris que si elle voulait quelque chose, elle devait le mériter et ne s’épargner aucun effort. Alors c’est ce qu’elle fait et elle ne compte pas les heures. Son goût pour le travail fait une part du travail, son organisation le reste. Esprit de logique pur, Cassiopée brille dans ce qui demande une logique mathématique et carrée. Elle sait se montrer stratège, trouver de bonne approches quand elle le juge nécessaire.
Pourquoi ? Parce qu’elle veut tout contrôler. Elle a du mal à se reposer sur les autres, parce que parviendront ils vraiment à faire les choses aussi bien qu’elle ? Elle, elle sait qu’elle peut travailler dur, elle sait que c’est important, que ça compte pour elle, mais, et si, ce n’était le cas que pour elle ? Cassiopée n’aime pas se reposer sur les autres, Cassiopée n’aime pas laisser les choses au hasard. Non, c’est plus fort qu’elle, elle veut toujours tout faire seule, toujours tout contrôler. Tout doit être calculée, millimétrée, on ne peut pas aviser, pas improviser. Elle ne peut pas.
Cassiopée est adroite, Cassiopée est attentive. C’est peut-être pour ça qu’elle est douée pour plaire aux autres. Parce qu’elle est débrouillarde, qu’elle sait faire ce qu’elle imagine, parce qu’elle écoute les autres. Se concentrer, c’est facile pour elle. C’est comme ça qu’elle voit quel comportement adopté, quel masque porter.
Parce qu’au fond, sous cette couche de mystère, de secrets que Cassiopée ne dévoile jamais, il n’y a qu’une petite fille aux émotions puissantes et destructrices. Aux émotions qui la détruisent, qui la contrôlent. Elle est instable, terriblement instable. Ses sentiments passent d’un extrême à un autre. Elle sera joyeuse, elle croira en sa reconstruction et puis, elle sera furieuse parce qu’elle se sentira oubliée et triste, dévastée parce qu’elle se sentira seule. C’est comme ça, ça l’a toujours été.
C’est pour ça qu’elle porte un masque ; car qui pourrait vraiment l’aimer pour ce qu’elle est ?
People pleaser
Elegante
Résiliente
Jalouse
Autodestructrice
Nous avons tous au fond du coeur... Un voyage à accomplir
Si c’était Cassiopée qui racontait cette histoire ; elle ne saurait pas par où commencer, ni ou terminer. Elle ne connaît que le milieu, toutes les péripéties, les difficultés, tous ces moments qu’elle voudrait oublier. Ou ça a commencé, ou ça a fini ?
Elle n’est pas sûre.
Mais ça a débuté avec une famille plutôt ordinaire, le genre de famille qui, de loin, semblait comme toutes les autres. Deux parents qui s’aimaient (qui s’aiment ?) et qui emménagèrent ensemble avant d’avoir un enfant. Ils l'appelèrent Cassiopée, comme la constellation (mais Cassiopée est une reine orgueilleuse) car c’était un joli nom. Ils étaient heureux, ensembles et ils passaient trois années ainsi. Ensemble et heureux (vraiment ?).
Et puis, il y a eu un deuxième enfant. Une petite soeur pour Cassiopée, une nouvelle amie ! La petite fille était curieuse, impatiente même parce qu’elle allait avoir une petite soeur. Mais la belle surface lisse se brisa, le joli couple, la famille comme les autres - tout part en éclat pour montrer une autre vérité. Cette deuxième petite fille, n’était que la demi-soeur de Cassiopée (elle compte comme une soeur, ça ne change rien). Même mère, père différent. Et parce que la vérité était affreuse, parce que le père se sentait trahit, il partit et abandonna son enfant (Cassiopée, sa seule enfant).
Alors la mère abandonna le second enfant quand il est né, elle ne la reconnut pas. Née sous X, à Calléis. Et Nora n’est jamais revenue (parce qu’elle ne voulait jamais revenir). Un enfant, c’était déjà trop quand on est seule. Un enfant… Maintenant, elle réalisait : elle n’en avait jamais voulu.
C’est là où commenceait l’histoire de Mora, c’est là où continuait l’histoire de Cassiopée.
Cassiopée qui a grandit, sans comprendre pourquoi elle n’avait plus de père (elle espère qu’il reviendra) et juste une mère qui ne parlait plus beaucoup, s’occupait tout juste d’elle. Elle n’avait pas beaucoup de souvenirs d’elle et sa mère, parce que sa mère ne prenait jamais le temps. Elle s’occupait juste d’elle (mais pas tant que ça) et il n’y avait rien. Pas d’affection de mot doux et si la petite fille parlait d’un problème, Nora ne l’écoutait pas (alors Cassiopée ne disait plus rien).
Pourtant, la petite fille avait des soucis. Elle n’avait pas d’amis à l’école, parce qu’elle était distante, parce qu’elle ne souriait pas beaucoup (elle était déprimante, qui veut devenir ami avec quelqu’un de déprimant ?). Cassiopée travaillait bien, parce que c’était la seule chose qu’elle comprenait vraiment. La logique, c’était facile. Bien plus de comprendre pourquoi sa mère ne l’aimait pas (mais elle espérait qu’au fond, si), pourquoi son père était parti et pourquoi elle n’avait pas de petite soeur au final, pourquoi elle ne savait pas se faire des amis.
Elle se sentait seule, elle pensait que ses problèmes n’intéressaient personne - et elle aussi n’intéressait personne (elle le pense toujours). Et elle voulait retrouver son père. Parce que lui, il montrait qu’il aimait sa fille (alors pourquoi est-il parti ? - parce que Cassiopée n’en vaut pas la peine).
Son enfance n’a jamais été heureuse, mais elle n’était pas si triste que ça (parce qu’il y a la suite, il vaut mieux oublier la suite). Et puis, il y a eu cette lueur d’espoir. La rencontre dont Cassiopée se souviendra toute sa vie. Une balade (pourquoi Nora avait elle proposé une balade ?) où la jeune fille a trouvé Sirrah. Un minidraco larmoyant, perdu, qui se trouvait dans le parc. Mais Cassiopée a su lui parler, a su le comprendre (ils étaient nés pour se comprendre), a su l’apprivoiser. Lui aussi avait été abandonné. Elle savait ce que ça faisait ; il savait ce que ça faisait. N’étaient ils pas nés pour se comprendre ? Car ils étaient nés pour être ami.
Il rejoint son équipe, il devint son premier pokémon - Nora ne s’en préocupait pas (elle ne se préoccupe pas de sa fille). Et Cassiopée l’appela Sirrah, autre nom de la constellation d’Andromède. Andromède, la fille sacrifiée de Cassiopée. Mais elle ne le voyait pas comme ça, elle voulait juste que leur nom soit connecté.
C’est étrange ; de nommer un pokémon ainsi alors qu’elle n’a jamais eu de mère. (C’est douloureux ; de savoir que ce nom était prophétique.)
Il devint son étoile, sa lueur d’espoir. Cassiopée et Sirrah étaient meilleurs amis, ils n’avaient pas besoin de parler pour comprendre leur peine. Il restait toujours avec elle, dans un coin, il adorait les friandises qu’elle lui rapportait avec ses maigres économies - et quand elle était triste, il attirait toujours son attention en lui volant ses affaires. Il comptait, tellement qu’elle ne pourrait mettre des mots sur leur relation (il était la seule chose qui la rendait heureuse).
Puis, les choses ont encore changé (elles se sont empirées). Mais ce changement n'était pas si mal. Pas au début (au début, ça paraissait presque bien).
Nora venait de tomber amoureuse, une nouvelle fois. Cela la rendait plus heureuse (plus gentille). Comme une meilleure version d’elle même. Parfois, elle demandait même à Cassiopée comment sa journée s’était passé et ça rendait la fille de dix ans tellement heureuse. Tout ce qu’elle avait toujours voulu, au fond, c’est être aimée par sa mère (mais elle doit l’aimer, on ne peut pas détester sa fille si ?).
Et puis, le nouveau petit copain de Cassiopée est venu manger un soir (au début, c’était juste un soir). Il était gentil, drôle et charmant. Il demandait à Cassiopée ce qu’elle aimait, rigolait avec elle - il lui avait même ramené une boite de gâteau. Le repas se passa bien, si bien qu’il semblait irréel. Pour une fois dans sa vie, l’écolière voyait ce que voulait dire famille, ce que ça pouvait dire et elle adorait ça. On l’aimait enfin.
C’était comme ça que les histoires se passent après tout. Les choses vont mal, mais elles finissent par s’améliorer, petit à petit. Après, tout va mieux (vraiment mieux). Au final, la vie devient belle et parfaite. Ou pas tout à fait, mais au moins elles ne sont pas aussi tristes qu’elles l’étaient à ce moment. Suite aux épreuves, les choses ne sont plus si difficiles - il y a toujours une lueur d’espoir. Elle y a cru (elle n’y croit plus).
Parce qu’après, les choses se sont empirées. Son beau-père est devenu de moins en moins charmant, sa mère a vite repris ses vielles habitues et bien vite, Cassiopée était devenue un fantôme (mais elle était là, elle aurait préféré être ailleurs). Ils ne s’intéressaient plus à elle et la petite fille ne comprenait pas, alors elle redoublait d’efforts, persuadée que c’était de sa faute (c’est toujours de sa faute) dans l’espoir que les choses s’améliorent. Elle avait déjà passé les épreuves non ? Elle méritait un peu de bonheur.
Mais ça ne suffisait pas (quoi qu’elle fasse, ça ne suffit jamais).
- ”TW famille abusive”:
- Des fois, elle essayait de préparer le repas. Sa mère lui demandait ce qui lui avait pris, si Cassiopée pensait Nora incapable de faire à manger et pourquoi la nourriture avait un tel goût - Cassiopée essayait elle de les empoisoner ? Dans tous les cas, Nora concluait que c’était immonde et jetait la nourriture à la poubelle sous les yeux de sa fille, marmonnant que c’était pas possible d’être aussi inutile. Liam intervenait, alors qu’il n’était que le beau-père, demandant pourquoi Cassiopée leur faisait perdre du temps. Mais une fois, un jour, Nora avait remercié Cassiopée, alors la petite fille de quatorze ans essayait encore. Tant pis si elle était traitée d’incapable (elle l’est), tant pis si ça finissait sur une insulte, tant pis si elle était considérée comme une petite conne ou une chieuse. Elle tolérait tout, parce qu’elle espérait qu’un jour, on l’aimerait à nouveau. Et bien sûr Liam avait raison quand elle disait qu’elle n’était qu’une gosse cheloue, parce que qui n’avait pas d’amis à son âge ? Cassiopée avait finit par le croire, finit par croire que la gamine glauque ne pourrait jamais sociabiliser, avec sa personalité à la con.
Et même quand elle entendait sa mère jurer et l’insulter après avoir bu, la petite poupée tolérait. Même quand sa mère lui disait droit dans les yeux que Cassiopée n’était qu’une perte de temps qui aurait mieux fait de ne jamais naitre (elle ne le pensait pas).
Elle acceptait tout, en venait à penser qu’elle méritait ce qu’elle avait, qu’elle n’était qu’une putain de raté, le genre qui ne ferait jamais rien de sa vie, qu’elle était profondément mauvaise, profondément dérangée. Il devait bien y avoir une raison pour que personne ne l’aime, non ?
Alors elle apprenait à se détester, elle prenait comme normal toutes les remarques et elle cédait toujours, en tentant de son mieux. Parce que un merci pour mille insultes lui semblait juste.
Au milieu de tout ça, il n’y avait que Sirrah qui apportait de la joie. Le mini draco ne l’abandonnait pas, jouait avec elle, ne se montrait jamais injuste, la protégeait et surtout la faisait rire. Il l’aidait à ne pas s’embrasser, à tenir (qu’est ce qu’elle aurait fait sans Sirrah ?)
Mais, elle, au milieu de la tempête et des blessures du quotidien, appris qu’on ne l’aimerait jamais pour ce qu’elle était. Alors Cassiopée devint une autre personne, elle apprit à fabriquer des sourires, des rires, des conversations qui ne lui plaisaient jamais (mais elles plaisaient aux autres, Cassiopée vit pour être aimée). Plus ça avançait, plus elle se perdait. Mais qui était elle de toute façon ? Elle n’attendait jamais le point de rupture pourtant parce qu’il y avait Sirrah.
Pendant longtemps, elle ne l’a pas atteint (mais elle allait mal, si mal). Et puis, sur ses seize ans, elle entra dans une spirale infernale.
- ”TW Auto-mutiliation + trouble alimentaire”:
- Cassiopée s’était toujours fait du mal d’une certaine façon. Elle ne considérait pas ses besoins (maintenant elle essaie) parce que personne ne lui avait appris à le faire. Elle se pensait inutile, un fardeau, pourquoi devrait elle prendre soin d’elle ? Alors que même sa mère la détestait (non, elle l’aimait, au fond, oui, elle l’aime), Cassiopée ne pouvait pas prendre soin d’elle. Alors quand elle était malade, elle continuait de travailler, fatiguée aussi et elle se moquait de se brûler ou se blesser. Mais elle n’avait jamais sciemment cherché à se faire du mal, elle acceptait juste la douleur.
Et puis, il y avait eu de nouvelles remarques. Elle mangeait trop, elle était une grosse-bouffe, une gloutonne incapable de se contrôler et surtout elle devenait grosse. Du moins, de l’avis de sa famille. Au début, elle était blessée mais elle n’y faisait pas attention. Puis, elle a commencé à ne pas se resservir, à ne manger que pendant les repas, de moins en moins. Mais même comme ça, ça ne suffisait pas. Elle se voyait toujours trop grosse, trop tout et elle entendait toujours les paroles de sa famille dans un coin de sa tête.
Alors elle a commencé à se détester. Son corps, qui n’était jamais assez rien. Elle aurait voulu être ailleurs, une autre personne, plus courageuse.
Elle ne l’était pas.
Et jour après jour, elle s’approchait du point de non retour.
Jusqu’à l’atteindre. C’était juste une mauvaise soirée, sa mère venait de la disputait parce qu’elle avait oublié une des tâches qu’elle lui avait confié, Liam en avait ajouté et Cassiopée ne l’avait pas supporté. C’était étouffant (elle se sentait étouffer). Elle avait été en colère, contre elle surtout - elle et son manque de contrôle. Ce n’était pas prémédité.
Mais ses mains se sont dirigées vers un objet coupant, elle ne se souvient même plus lequel et elle a commencé à se tracer des lignes sur le corps.
Elle s’était sentie bien sur le coup. Libérée de quelque chose. Elle contrôlait enfin quelque chose, mieux, elle pouvait se punir, elle qui se détestait tellement.
Quelle différence entre subir la douleur et se l’infliger ? Quelque part, Cassiopée avait perdu le contrôle ce jour là (depuis elle essaie de le retrouver). Bien sûr, après elle s’en était voulu. Elle avait pleuré quand Sirrah était venue lui faire un câlin. Et la petite poupée s’était davantage détesté, si détruite qu’elle était allée jusque là.
Cassiopée s’était promis de ne jamais recommencer (elle s’est menti). Mais il y a eu une nouvelle dispute, une nouvelle remarque de trop et comme un réflexe, elle a recommencé. Encore et encore. Dès que ça allait mal, elle se le marquait sur la peau. Et dès que Cassiopée se sentait couler, elle pensait à cette sensation si agréable dans son monde de chaos.
Quelque part, elle avait presque espérer que sa mère s’inquieterait pour elle, changerait de comportement (Nora n’a jamais changé). La seule fois où Nora la surpris, elle ne fit que crier, lui demander ce qui clochait chez Cassiopée avant de s’en moquer avec de ses proches. Alors la petite fille arrêta de laisser des marques visibles sur les bras et préféra d’autres endroit de son corps, plus facile à cacher (elle n’arrivait même plus à se sentir triste de la réaction de sa mère.
Le temps avait continué. Les choses ne s’amélioraient pas (elles ne s’empiraient pas non plus). Parfois, Cassiopée allait mieux, Sirrah l’aidait à rire et elle se disait que peut être elle finirait par aller mieux. D’autres, elle souhaitait juste disparaître, détester ce monde et elle-même. Oh elle avait réussi à se faire des amis, mais tout est fabriqué. Un théâtre dans lequel jouait l’adolescente. Elle montrait le visage que les autres voulaient voir, avait appris à percevoir les changements d’humeur, à ne pas contrarier et à se taire.
Et puis, un jour, elle est tombée sur ce film. L’histoire d’une jeune femme aveugle qui devenait une des meilleures dresseuses, alors qu’elle n’avait jamais été soutenu par sa famille. L’histoire de quelqu’un en qui personne n’avait cru mais qui avait tout réussi. Cassiopée s’était intéressée à l’actrice, au film, à l’histoire et quand elle avait écouté l’interview de cette atrice, elle était tombée amoureuse du monde du cinéma. Cassiopée adorait cette image de devenir un personnage, de devenir quelqu’un d’autre (tout sauf sa propre personne).
Alors, elle s’est orientée sur une licence d’art et spectacle, a participé dans un groupe de théâtre et a multiplié les petits rôles sans aucune importance. Elle était douée dans ce milieu et elle se sentait presque à sa place. Sa mère n’avait rien dit contre (et rien pour) alors elle continuait ses études à Kopadia. Elle n’était pas non plus heureuse, elle n’arrivait jamais vraiment à l’être (mais elle n’allait pas plus mal et c’était un début). S’éloigner de sa famille lui avait fait du bien et elle aimait les gens qu’elle rencontrait. Et bien sûr il y avait Sirrah, il était toujours là pour elle, son meilleur ami de toujours. Son étoile, sa précieuse étoile.
Pendant un temps, ça lui suffisait. Et puis, sa mère devenait de plus en plus réticente à aider Cassiopée qui ne pouvait se substituer seule. L’argent était une galère et sur ses 20 ans, la jeune femme peinait à tenir les fins de la moi - surtout avec l’aide de Nora de plus en plus absente (était elle seulement présente ?)
Les choses ne s’amélioraient pas en fin de compte. Cassiopée s’en rendait compte mois après mois. La passion du cinéma l’avait éclairé un temps, mais cela était passé. Elle se sentait toujours seule, incapable d’avoir de vrais amis, avait gardé ses comportements autodestructeurs et se trouvait bien moins talentueuse que les autres. Au fond, sa mère avait raison, elle ne ferait jamais rien de sa vie.
Et Cassiopée était fatiguée (si fatiguée) de cette vie, de sa vie. Fatiguée de demander de l’aide à sa mère qui la rabaissait, fatiguée d’essayer de trouver un amour qui semblait absent de jour en jour (quelque part, elle espère pourtant que Nora l’aime encore). Elle termina ses études à ses 21 ans, mais cela ne changea rien (il y avait toujours ce désespoir, cette amertume envers la vie).
- ”TW tentative de suicide”:
- Alors un jour, elle avait quitté le chemin (elle le cherche encore). Elle s’était éloignée des sentiers sûrs, elle avait avancé sans réfléchir, porter par ses pas. Elle se moquait du danger, quelque part, elle le cherchait même. Tout ce qu’elle voulait, c’était une porte de sortie. Elle voulait disparaitre mais n’était pas assez courageuse pour partir d’elle même. Alors elle allait droit vers un guêpier, Cassiopée marchait vers ce qui pouvait la faire partir. Pourtant ; elle ne cherchait pas vraiment la mort. A ce moment, la comédienne ne savait même pas ce qu’elle voulait, elle ne voulait même pas y penser. Bien sûr, elle se sentait nerveuse à cette idée, mais et ensuite ? Ensuite, elle serait en paix.
Enfin débarrassée de tout ce qu’elle devait subir. Cassiopée n’aurait plus besoin de s’inquiéter de rien, parce que tout serait finit. Alors elle marchait, silencieusement. Ce jour-là non plus, elle n’avait rien prémédité. Elle avait juste voulu prendre l’air et puis, elle s’était éloignée. Un peu, de plus en plus. Consciente de ce qu’elle faisait mais pas vraiment, absente, spectatrice de sa propre vie (et de sa mort espérée). De toute manière, quoi ? Qui la regretterait ? Elle, la vraie Cassiopée ?
Personne. Parce qu’elle n’était qu’une poupée de chiffon qui disait ce qu’elle ne pensait pas, qui agissait comme si elle allait bien alors qu’elle était détruite de l’intérieur. Elle, la magie de la vie, elle ne l’avait jamais vu. Elle l’avait cherché, des années et des années. Cassiopée s’était battue, qu’on ne lui retire pas ça, mais elle ne pouvait plus. Alors elle souhaitait juste un peu de paix.
Et quand elle rencontra ce mangrif, elle se sentit soulagée. C’était fini. Elle n’accomplirait jamais rien de sa vie. Sa mère avait raison. Ce n’était qu’une incapable qui attirait les emmerdes. Sa mère avait raison. Elle n’était qu’une perte de temps. Sa mère avait raison. Et,de toute manière, elle n’aurait jamais du venir au monde. Sa mère avait raison.
Il attaqua. Mais pas elle. Sirrah, sorti de sa pokéball pour protéger sa meilleure amie. Sirrah qui encaissait courageusement les coups, Sirrah qui évolua, désespéré pour Cassiopée. Parce que lui, il la regretterait si elle partirait (comme elle le regrette, années après années). Mais ça ne suffit pas. Et sous les yeux d’une Cassiopée horrifiée de ce qu’elle avait fait, son meilleur ami se fit lacérer encore et encore. Jusqu’à ne pas se relever (il ne se releva jamais).
Et elle était responsable de ça.
Elle se souvient d’avoir hurler (elle croit l’avoir fait), essayait de dire à Sirrah de partir (elle est sûre de l’avoir fait) et pleurer (elle aurait dû le sauver). Trop tard.
Quand le pokémon l’attaqua à son tour, elle ne réagit pas, le regard figé sur Sirrah qui ne bougeait pas - ne bougeait plus. Elle se sentit alors mourir et elle pria pour que ce soit le cas, qu’elle puisse enfin disparaître. Comme elle l’avait souhaité.
Et quand elle se réveilla, Cassiopée était toujours vivante (mais pas Sirrah). On lui expliqua qu’elle ne présentait aucune blessure grave, qu’elle s’était juste évanouie sous l’émotion mais qu’elle avait secourue par une ranger. Elle avait eu de la chance que la dite ranger ait remarqué les traces et ait eu la bonne initiative de vérifier.
De la chance. Cassiopée ne se sentait pas chanceuse, juste vide. Dans une sorte de brouillard, elle remercia les personnes présentes. Elle ne s’était jamais sentie aussi lasse, aussi fatiguée : rien n’avait d’importance. La petite poupée se voyait de l’extérieur, l’actrice devenue spectatrice de sa propre vie. Et quand Nora vint lui rendre visite, elle réagit tout juste, peu importe ce que lui disait sa mère.
- ”famille abusive”:
- Alors qu’elle écoutait les propos de Nora, Cassiopée avait presque envie de rire devant la situation. Sa fille avait frôlé la mort mais même comme ça, Nora ne changeait pas. Elle lui repprochait d’avoir été égoiste, inconsciente, de faire perdre du temps à Nora parce qu’elle avait du venir à la hâte à Kopadia. Puis elle lui demandait ce qui lui avait prit, si Cassiopée ne réfléchissait jamais avant d’agir, pourquoi elle se devait de toujours faire chier son monde ? Cassiopée ne répondit rien (elle était trop fatiguée pour ça). Et puis, quand les reproches se tarirent, elle glissa que Sirrah était mort et pour la première fois depuis son réveil, elle sentit les émotions monter, les larmes venir. Mais elle encaissa (comme elle savait si bien le faire) parce qu’elle ne voulait pas entendre d’autres commentaires de la part de sa mère.
Celle ci c’était un peu calmé et, finit même par se prétendre désolée pour la mort du mini-draco - non du draco. Sa fille ne dit rien et hocha la tête (elle ne savait même pas si elle pouvait faire confiance à Nora, si elle le pensait).
Et quand Cassiopée se retrouva seule, elle éclata en sanglot (il n’y avait même plus Sirrah à cause d’elle). Elle était furieuse, détruite, désemparée et elle détestait l’intensité de ses sentiments (comme si elle brûlait de l’intérieur). Elle s’embrasait ; avant que sa mère revienne dans sa chambre. Cette fois-ci, la petite poupée était trop fatiguée pour se retenir, se cacher derrière un masque de bienséance alors les propos fusèrent.
« Tu ne veux pas me laisser seule à la fin ? Je ne suis vraiment pas… Oh.
- Oui, non, je crois que je ne suis pas la personne que tu pensais. Désolée ?
- Je croyais que c’était ma mère. Pardon pour l’accueil.
- Ah, maintenant que tu le dis, j’ai croisé une femme en arrivant. C’était elle ? Bref ! Pour reprendre du début, Cheryl Drym enchantée. Je suis la fameuse ranger. Et je voulais prendre de tes nouvelles après… Tout ça.
- Cassiopée Blyght. » Elle soupira, regarda la jeune femme. Plutôt petite, elle dégageait une énergie électrique mais son expression se faisait soucieuse. « Désolée, je suis vraiment pas présentable.
-Tu sais, je viens de terminer sur une mission avec des tadmorvs et- Bon vaut mieux pas que je te raconte, mais je t’assurer que j’étais dans un état pire. Vraiment, vraiment pire. »
Cela les avait fait rire. Et puis, la ranger avait demandé comment Cassiopée allait et quelque chose en elle s’était fissurée.
« J’ai perdu mon draco, comment ça pourrait aller ? Tout ça c’est à cause de moi, si seulement je n’étais pas allée sur ce maudit chemin. La seule chose que je me dis, c’est que j’aurais préféré ne jamais revenir. »
Il y avait un silence. Honteuse, Cassiopée avait réalisé que Cheryl ne pouvait pas la soigner de ses états d'âmes.
« Pardon, je voulais pas t’embêter avec ça.
- T’en fais pas. C’est juste que je me disais… J’en parle très peu, mais j’ai perdu ma meilleure amie parce qu’elle n’allait pas bien et je ne m'en étais jamais rendu compte. Mais quand je t’ai retrouvé, c’était juste une coincidence. Je me suis juste dis que je devais vérifier cette zone et j’aime bien penser que c’est elle qui m’a guidé jusqu’à toi. » Cheryl rigola avant de préciser. « Bon, ça sonne un peu tiré d’un roman dit comme ça, mais je sais pas trop quoi te dire pour te réconforter. En tout cas, je suis contente de te rencontrer Cassiopée Blyght.»
Elles avaient discuté comme ça pendant une heure et pour une fois, Cassiopée avait vraiment l’impression d’être elle. Elles avaient appris à se connaitre, leur passion respective, pour Cheryl l’art et les pokémons électriques, pour Cassiopée le cinéma et le jeu d’acteur. Elles avaient parlé de tout et de rien et pour une fois Cassiopée n’avait pas eu à feindre de s’intéresser à la discussion. Elle trouvait Cheryl merveilleuse (si merveilleuse), drôle, une boule d’énergie qui débordait d’idées et qui donnait envie de tout essayer.
Elles avaient gardé le contact, elles s’étaient rapprochées, Cheryl avait permis à Cassiopée de tenir, à essayer de continuer jour après jour. Cassiopée n’allait pas vraiment mieux (mais elle n’allait pas pire) mais elle essayait. Certains jours, elle se pensait capable de guérir, d’aller mieux (un rêve idéaliste, mais pourquoi ne pourrait-elle pas rêver les yeux ouverts ?). Puis elle rechutait violemment et la petite poupée se demandait pourquoi elle prenait tant de peine à essayer.
Elle n’avait même pas tant l’impression d’évoluer ; alors que les choses changeaient. Cassiopée ne dépendait plus de sa mère, elle s’était trouvé un rôle dans une série du nom de Celestial et mieux, elle sortait avec Cheryl. Mais elle mentait toujours, portrait des masques, à l’exeption d’avec Cheryl, sa Cheryl qui lui avait offert un portrait de Sirrah pour son anniversaire, qui passait son temps à parler d’à quel point Cassiopée était incroyable dans tel ou tel rôle. Cheryl à qui Cassiopée offrait régulièrement des fleurs, des bijoux, avec qui elle parlait des étoiles, donnant le nom de toutes les constellations. Cheryl qui, d’ailleurs, avait une famille adorable - qui surprenait toujours Cassiopée tant les membres de cette famille prenait soin les uns des autres.
Elle n’avait même pas tant l’impression d’évoluer ou d’aller mieux ; mais Cassiopée essayait (elle essaie toujours, elle essaiera toujours).
Oh... There are humans behind the screens?
Tu n'as rien à nous raconter?
Recoucou ! Me voilà avec Cassiopée ! C'est un personnage dont j'avais une brève idée pour un autre forum, mais la Cassiopée est très différente de celle que vous avez sous les yeux. Elle n'était absolument pas prévu, mais quand j'ai réfléchis à un couple pour la tante de Jade (tout est lié ouioui), j'ai eu pleiiin d'idées en partie grâce au feat. Feat que je voulais jouer depuis un bail. Bref, Cassiopée c'est un personnage très doux et qui mérite le meilleur du monde, donc j'espère que vous l'aimez autant que je l'aime En tout cas moi je suis contente de débarquer avec elle et je prends plein de lien !
Surnom/Pseudo : Assalys !
Pronom(s) : Elle
Parrain : Lys m'a kidnappé et je suis pas repartie, je suis même revenue avec un dc.
Comment nous as-tu découvert? : ...Lys m'a kidnappé.
Pronom(s) : Elle
Parrain : Lys m'a kidnappé et je suis pas repartie, je suis même revenue avec un dc.
Comment nous as-tu découvert? : ...Lys m'a kidnappé.
Dernière édition par Cassiopée Blyght le Dim 28 Mai - 20:15, édité 6 fois
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Présentation :
Trainer Card :
Pixels :
Pokedollars :
Date d'inscription :
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Violet BeagonHabitant·e de Kopadia
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Rebienvenue !
Je veux un lien. Non négociable.
Et j'ai trop hâte des starters
Bon courage pour finir !
Je veux un lien. Non négociable.
Et j'ai trop hâte des starters
Bon courage pour finir !
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- Ensemble des clichés complétés03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.02-01-50-VITAMINEPermet la conception d'UNE VITAMINE par mois.03-02.1-125- LENTIS-DÉ-FUITEPermet le lancement de DEUX DÉS DE FUITE par apparition.03-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.03-04.1-150- LENTIS-MYST.BOXOffre 50% DE RABAIS sur la Boîte Mystère du mois (Permanent)03-05-200- LENTIS-INTER-ÎLESOuverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
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Silas E. ReidHabitant·e d'Anthos
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rebienvenue et bien ça à l'air d'être un gros vécu qu'elle a D: ! j'ai hate de voir quel starter on te proposera
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- Ensemble des clichés complétés03-01-50- LENTIS-POKÉBALLPermet la conception de TROIS POKÉBALLS par mois.03-02.2-75- LENTIS-OBJ.ÉVOLUTIFPermet la conception d'UN OBJET ÉVOLUTIF par mois.03-03-100- LENTIS-APPARITIONPermet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
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Cassiopée BlyghtHabitant·e de Kopadia
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Coucou !
Merci pour l'accueil ** Ouii je prends tous les liens et oui Cassiopée a pas eu une vie facile la pauvre ;w;
Merci pour l'accueil ** Ouii je prends tous les liens et oui Cassiopée a pas eu une vie facile la pauvre ;w;
- https://www.zupimages.net/up/23/20/xbzr.pnghttps://be-wild.forumactif.com/t1619-tw-cassiopee-blyght-let-me-be-a-star-let-me-shine-somehow-i-m-still-affraid-to-be-trapped-in-the-darkness-uc#36807https://be-wild.forumactif.com/t1652-cassiopee-blyght#37530185447010/05/202397
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Alice de FiercastelAdministrateur·ice & Dirigeante de Calléis
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Coucou toi ♥
Je suis chargé.e de poster pour ta fiche /paf et ça me fait plaisir. Cassiopée, c’est un personnage dont tu nous parles depuis un moment sur notre serveur et que j’avais terriblement hâte de découvrir, apprendre et comprendre, et je ne suis aucunement déçu.e.
Cassiopée représente parfaitement ce que tu cherchais à poser, les lignes directrices sont respectées. Entre les faux semblants, le masque, la peur panique de l’abandon et le besoin obsessif de contrôle, la jalousie, éloigner les autres alors même qu’on craint se retrouver avec soi-même ; la contradiction qui puise en elle est parfaitement représentatrice de ce que c’est, grandir là où on doit apprendre en permanence à se protéger. Sa douceur prend racine dans un venin qui la détruit elle autant que ça s’étend sur son entourage, celui qu’elle garde, celui qu’elle repousse et perd par extension. Cassiopée est déchirante, dans sa lumière – à l’image de la constellation, à l’image de l’origine de son prénom.
Son histoire est vacillante, entre la joie et le calme, cette paix avant la tempête, cet orage dans lequel elle se tient, droite et constante. Cette vague qui la renverse, mais ne parvient pas à l’amener à la dérive. Son histoire est aussi déchirante que l’est le résultat. La descente, lente, progressive et puis violente dans les flammes d’un enfer qu’elle ne partagera jamais ; parce que ce n’est pas dans son style de parler. J’ai apprécié découvrir Cassiopée, mais j’aurais aimé pouvoir lui dire que ce n’est pas sa faute, qu’elle n’est aucunement responsable des cœurs pourris de ceux qui l’entourent. Elle n’a pas à se flageller pour la souffrance qu’on lui inflige – seulement, elle ne me croirait pas, pas vrai ? Alors autant se contenter de la serrer fort et lui promettre un meilleur avenir.
Je vais me taire et te laisser à tes starters ! En espérant qu’ils te plaisent.
Je suis chargé.e de poster pour ta fiche /paf et ça me fait plaisir. Cassiopée, c’est un personnage dont tu nous parles depuis un moment sur notre serveur et que j’avais terriblement hâte de découvrir, apprendre et comprendre, et je ne suis aucunement déçu.e.
Cassiopée représente parfaitement ce que tu cherchais à poser, les lignes directrices sont respectées. Entre les faux semblants, le masque, la peur panique de l’abandon et le besoin obsessif de contrôle, la jalousie, éloigner les autres alors même qu’on craint se retrouver avec soi-même ; la contradiction qui puise en elle est parfaitement représentatrice de ce que c’est, grandir là où on doit apprendre en permanence à se protéger. Sa douceur prend racine dans un venin qui la détruit elle autant que ça s’étend sur son entourage, celui qu’elle garde, celui qu’elle repousse et perd par extension. Cassiopée est déchirante, dans sa lumière – à l’image de la constellation, à l’image de l’origine de son prénom.
Son histoire est vacillante, entre la joie et le calme, cette paix avant la tempête, cet orage dans lequel elle se tient, droite et constante. Cette vague qui la renverse, mais ne parvient pas à l’amener à la dérive. Son histoire est aussi déchirante que l’est le résultat. La descente, lente, progressive et puis violente dans les flammes d’un enfer qu’elle ne partagera jamais ; parce que ce n’est pas dans son style de parler. J’ai apprécié découvrir Cassiopée, mais j’aurais aimé pouvoir lui dire que ce n’est pas sa faute, qu’elle n’est aucunement responsable des cœurs pourris de ceux qui l’entourent. Elle n’a pas à se flageller pour la souffrance qu’on lui inflige – seulement, elle ne me croirait pas, pas vrai ? Alors autant se contenter de la serrer fort et lui promettre un meilleur avenir.
Je vais me taire et te laisser à tes starters ! En espérant qu’ils te plaisent.
Bien le bonjour !
Il est temps de choisir ton starter...
Poichigeon > Tu sais ce que ça fait de se sentir détesté ? Tu sais ce que ça fait de se sentir invisible rejeté haï – de sentir les regards glisser comme si on n’existait pas aux yeux de ceux pour qui on voudrait exister ? Lui non plus il n’a pas confiance en lui (se réfugie bien trop souvent dans la nourriture pour oublier) lui aussi fait tout pour être aimé, apprécié, accepté.
Les gens le pointent du doigt avec dégoût, les gens essaient de lui donner des coups de pieds pour de faux, les gens le pensent idiot avec ses yeux trop grands et trop ronds (pourtant si ces gens faisaient l’effort de le connaître ils comprendraient à quel point ils se trompent ; un peu distrait, mais ce pokémon comprend beaucoup de choses (des choses qu’il aurait préféré ne pas comprendre)).
Mais un jour il évolue, un jour il devient grand, gracieux, noble (majestueux). Un jour il apprendra à porter un masque et à laisser derrière lui les remarques et les regards. Un jour il déploiera ses ailes et il leur montrera, à tous, à quel point ils avaient tort de le sous-estimer.
Derrière ce masque que vous portez, peut-être que vous parviendrez à lire dans le cœur de l’autre, peut-être que vous parviendrez à vous dévoiler – et toi, Cassiopée, est-ce que tu parviendras à t'envoler, à laisser ton passé derrière toi ?
Pyronille > Il y a une île où on les redoute tant qu'on les admire ; ceux dont les ailes illuminent la nuit — n'ont jamais cessé de luire.
(Vraiment?)
Élégance contagieuse, Pyronille est l'enfant rejeté du soleil; celui qui a volé ses rayons pour s'y réincarner. Il est beau et noble — à ton image, n'est-ce pas Cassiopée ? Toi vers qui tous les regards convergent ; toi qui, gemme de ton état, reflète les rayons de lumière qui effleurent ton existence. Divinité du feu et courroux solaire, il est reconnu dans le monde entier ; s'est laissé adoré par plus de yeux que tu ne pourras jamais en croiser... Vous avez d'innombrables points en commun, n'est-ce pas ? (Chenilles cloitrées sur terre ; retenues prisonnières dans l'espoir de plaire...)
Tu es merveilleuse Cassie — lui l'est tout autant... Mais à trop flirter avec le Soleil, ne crains-tu pas de te brûler les ailes ?
Scrutella > C’est douloureux, de vouloir plaire à tout le monde en permanence. Surtout que c’est impossible. Il y aura toujours des gens à qui ça ne plaira pas, qu’importe les efforts mis dedans, qu’importe la souffrance endurée pour ressembler à celle qu’ils veulent voir, qu’importe les coups encaissés tandis qu’elle les observe, pour mieux comprendre ce qu’on attend d’elle. Elle vit à travers le regard des autres, et tu peux comprendre ça, n’est-ce pas ? On l’idolâtre et on l’admire, mais on lui en demande toujours plus, poupée gothique, marionnette torturée sous les doigts de ceux qui récoltent sa gloire.
La nuit, elle observe les étoiles, elle aussi ; mais parce qu’elle en vient et non parce qu’elle en rêve. Parce qu’elles lui donnent de la force, aussi ; pouvoir, puissance magique ou espoir de s’en sortir ? On dit qu’en évoluant, elle apprend à hypnotiser les autres, charme magnétique que tu apprends à développer, toi aussi, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. On dit que plus elle grandit, plus elle garde la tête basse : elle a vu trop de choses, trop de souffrances et de destins brisés. Mais toi, tu lèveras la tête, n’est-ce pas ? Le regard haut, toujours vers les étoiles…
Paras > Cassiopée et Paras, le revers d’une même médaille; une créature en qui la jeune femme ne pourra que voir ce qui l’attend peut-être si elle continue sur la voie dans laquelle elle s’est depuis longtemps enfoncée. Idées parasitaires qui l’envahissent - faible, menteuse, hypocrite -, jusqu’à quand va t-elle les écouter, jusqu’à quand va t-elle se laisser écraser par cette négativité auto-infligée? Comme le Paras qui un jour deviendra Parasect, cet hôte dont les champignons grandissent en même temps que lui, si elle se laisse contrôler par ces pensées, ne risque-t-elle pas un jour de disparaître lorsque, de plus en plus, elle grandira sous le feu des projecteurs, incapable de montrer aux autres le véritable visage qu’elle souhaiterait effacer?
En elle, cette dualité qui arrive pourtant à exister, celle qui n’est bonne à rien alors que, pourtant, elle se demande si les autres sauront faire aussi bien; en elle, cette jalousie qui n’est pas sans rappeler les spores empoisonnées que Paras aime disséminer.
Une petite poupée sans âme; un reflet presque parfait de Parasect, ce Pokémon à l'existence gangrenée par un parasite qui, peu à peu, s’est emparé de son âme à lui aussi.
Météno > Une de ces milliers d'étoiles qui surplombent ton ciel, un de ces astres pleins de mystère et de rêve - un être léger, léger comme le sont les songes, léger comme l'est la liberté d'être et d'exister (à sa propre image). Météno virevolte dans les airs, sans chaînes, sans plomb - mais barricadé sous la roche dure des refuges de peurs et d'inquiétudes qu'on s'impose de crainte (terreur) de n'être jamais assez (bien, douée, jolie, gentille, intéressante, aimée, qui sait). Plaire aux autres à tout prix n'est qu'une prison - il n'y a pas de bonheur qui attend ceux qui s'enferment dans les rocailles des doutes. Il faut accepter de se briser, de voler en éclats pour libérer ses couleurs et sa lumière - il n'y a qu'en étant vrai, fragile, vulnérable qu'on apprend à briller. Combien de temps te faudra-t-il, à toi, pour révéler à ce monde (à toi-même) ton propre éclat...?
Il est temps de choisir ton starter...
Poichigeon > Tu sais ce que ça fait de se sentir détesté ? Tu sais ce que ça fait de se sentir invisible rejeté haï – de sentir les regards glisser comme si on n’existait pas aux yeux de ceux pour qui on voudrait exister ? Lui non plus il n’a pas confiance en lui (se réfugie bien trop souvent dans la nourriture pour oublier) lui aussi fait tout pour être aimé, apprécié, accepté.
Les gens le pointent du doigt avec dégoût, les gens essaient de lui donner des coups de pieds pour de faux, les gens le pensent idiot avec ses yeux trop grands et trop ronds (pourtant si ces gens faisaient l’effort de le connaître ils comprendraient à quel point ils se trompent ; un peu distrait, mais ce pokémon comprend beaucoup de choses (des choses qu’il aurait préféré ne pas comprendre)).
Mais un jour il évolue, un jour il devient grand, gracieux, noble (majestueux). Un jour il apprendra à porter un masque et à laisser derrière lui les remarques et les regards. Un jour il déploiera ses ailes et il leur montrera, à tous, à quel point ils avaient tort de le sous-estimer.
Derrière ce masque que vous portez, peut-être que vous parviendrez à lire dans le cœur de l’autre, peut-être que vous parviendrez à vous dévoiler – et toi, Cassiopée, est-ce que tu parviendras à t'envoler, à laisser ton passé derrière toi ?
Pyronille > Il y a une île où on les redoute tant qu'on les admire ; ceux dont les ailes illuminent la nuit — n'ont jamais cessé de luire.
(Vraiment?)
Élégance contagieuse, Pyronille est l'enfant rejeté du soleil; celui qui a volé ses rayons pour s'y réincarner. Il est beau et noble — à ton image, n'est-ce pas Cassiopée ? Toi vers qui tous les regards convergent ; toi qui, gemme de ton état, reflète les rayons de lumière qui effleurent ton existence. Divinité du feu et courroux solaire, il est reconnu dans le monde entier ; s'est laissé adoré par plus de yeux que tu ne pourras jamais en croiser... Vous avez d'innombrables points en commun, n'est-ce pas ? (Chenilles cloitrées sur terre ; retenues prisonnières dans l'espoir de plaire...)
Tu es merveilleuse Cassie — lui l'est tout autant... Mais à trop flirter avec le Soleil, ne crains-tu pas de te brûler les ailes ?
Scrutella > C’est douloureux, de vouloir plaire à tout le monde en permanence. Surtout que c’est impossible. Il y aura toujours des gens à qui ça ne plaira pas, qu’importe les efforts mis dedans, qu’importe la souffrance endurée pour ressembler à celle qu’ils veulent voir, qu’importe les coups encaissés tandis qu’elle les observe, pour mieux comprendre ce qu’on attend d’elle. Elle vit à travers le regard des autres, et tu peux comprendre ça, n’est-ce pas ? On l’idolâtre et on l’admire, mais on lui en demande toujours plus, poupée gothique, marionnette torturée sous les doigts de ceux qui récoltent sa gloire.
La nuit, elle observe les étoiles, elle aussi ; mais parce qu’elle en vient et non parce qu’elle en rêve. Parce qu’elles lui donnent de la force, aussi ; pouvoir, puissance magique ou espoir de s’en sortir ? On dit qu’en évoluant, elle apprend à hypnotiser les autres, charme magnétique que tu apprends à développer, toi aussi, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. On dit que plus elle grandit, plus elle garde la tête basse : elle a vu trop de choses, trop de souffrances et de destins brisés. Mais toi, tu lèveras la tête, n’est-ce pas ? Le regard haut, toujours vers les étoiles…
Paras > Cassiopée et Paras, le revers d’une même médaille; une créature en qui la jeune femme ne pourra que voir ce qui l’attend peut-être si elle continue sur la voie dans laquelle elle s’est depuis longtemps enfoncée. Idées parasitaires qui l’envahissent - faible, menteuse, hypocrite -, jusqu’à quand va t-elle les écouter, jusqu’à quand va t-elle se laisser écraser par cette négativité auto-infligée? Comme le Paras qui un jour deviendra Parasect, cet hôte dont les champignons grandissent en même temps que lui, si elle se laisse contrôler par ces pensées, ne risque-t-elle pas un jour de disparaître lorsque, de plus en plus, elle grandira sous le feu des projecteurs, incapable de montrer aux autres le véritable visage qu’elle souhaiterait effacer?
En elle, cette dualité qui arrive pourtant à exister, celle qui n’est bonne à rien alors que, pourtant, elle se demande si les autres sauront faire aussi bien; en elle, cette jalousie qui n’est pas sans rappeler les spores empoisonnées que Paras aime disséminer.
Une petite poupée sans âme; un reflet presque parfait de Parasect, ce Pokémon à l'existence gangrenée par un parasite qui, peu à peu, s’est emparé de son âme à lui aussi.
Météno > Une de ces milliers d'étoiles qui surplombent ton ciel, un de ces astres pleins de mystère et de rêve - un être léger, léger comme le sont les songes, léger comme l'est la liberté d'être et d'exister (à sa propre image). Météno virevolte dans les airs, sans chaînes, sans plomb - mais barricadé sous la roche dure des refuges de peurs et d'inquiétudes qu'on s'impose de crainte (terreur) de n'être jamais assez (bien, douée, jolie, gentille, intéressante, aimée, qui sait). Plaire aux autres à tout prix n'est qu'une prison - il n'y a pas de bonheur qui attend ceux qui s'enferment dans les rocailles des doutes. Il faut accepter de se briser, de voler en éclats pour libérer ses couleurs et sa lumière - il n'y a qu'en étant vrai, fragile, vulnérable qu'on apprend à briller. Combien de temps te faudra-t-il, à toi, pour révéler à ce monde (à toi-même) ton propre éclat...?
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Cassiopée BlyghtHabitant·e de Kopadia
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Blblbl merci pour le commentaire, je saurais pas dire à quel point il me touche (surtout de voir que Cassiopée a vraiment été vu.e comme ce que je voulais, ce que je voulais représenter ;w;).
J'ai choisi le starter ! C'était pas facile parce qu'ils sont tous incroyables et ils m'ont tous pas mal surpris (de manière positive, j'avais fais une mini-liste de pokémon que je voyais pour Cassiopée et aucun n'est tombé, donc ça m'a permis de découvrir des pokémons que je connaissais pas spécialement **). J'ai essayé de leur rendre tous honneur dans la description du starter de Cassiopée... Poichigeon. Je saurais pas expliqué pourquoi, mais j'ai eu un gros coup de coeur pour lui, comme s'il était fait pour être le pokémon de Cassi. Mais ça a été un créve-coeur de laisser les autresdonc je vais m'arranger pour les récupérer le mois prochain *meurs*, merci beaucoup
La prez est officiellement finie, hâte de lancer Cassiopée **
J'ai choisi le starter ! C'était pas facile parce qu'ils sont tous incroyables et ils m'ont tous pas mal surpris (de manière positive, j'avais fais une mini-liste de pokémon que je voyais pour Cassiopée et aucun n'est tombé, donc ça m'a permis de découvrir des pokémons que je connaissais pas spécialement **). J'ai essayé de leur rendre tous honneur dans la description du starter de Cassiopée... Poichigeon. Je saurais pas expliqué pourquoi, mais j'ai eu un gros coup de coeur pour lui, comme s'il était fait pour être le pokémon de Cassi. Mais ça a été un créve-coeur de laisser les autres
La prez est officiellement finie, hâte de lancer Cassiopée **
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Coucou toi ♥
"(surtout de voir que Cassiopée a vraiment été vu.e comme ce que je voulais, ce que je voulais représenter ;w;)." > eh bien, tu m'en vois sincèrement ravi.e blblblbl t'as géré, c'est tout
Content.e que les starters aient été à la hauteur **
J'aime beaucoup comment tu as intégré tous les starters dans la description blblbl, et bon choix je ne te fais pas plus attendre, validé.e !
"(surtout de voir que Cassiopée a vraiment été vu.e comme ce que je voulais, ce que je voulais représenter ;w;)." > eh bien, tu m'en vois sincèrement ravi.e blblblbl t'as géré, c'est tout
Content.e que les starters aient été à la hauteur **
J'aime beaucoup comment tu as intégré tous les starters dans la description blblbl, et bon choix je ne te fais pas plus attendre, validé.e !
Félicitations Cassiopée,
Tu es validé.e !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.
N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.
On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~
Tu es validé.e !
Te voilà à Lentis, prêt·e à braver les dangers et mystères qui se cachent à travers les hautes herbes... un rappel de faire attention à tes arrières, parce que tu ne sais jamais quelle surprise la nature peut te réserver. Pour bien débuter l'aventure, voici 10 Pokéball, 2 potions et 500P$.
N'oublie pas de de poster ta T-Card, de venir poser tes questions et suggestions ici ou encore sur notre serveur Discord.
On espère que tu te plairas sur l'archipel, et que tu ne t'y perderas pas au travers de tes aventures into the wild ~
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