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Habitant·e de Kopadia
i will not say goodbye
avec
solo

période
01/02 décembre 2022

moment
après midi / soir / nuit
maybe i can keep my heart from knowing that you're gone. ❞
cw // mentions d'alcool(isme), vagues mentions de suicide, deuil / perte d'un proche

Elle est bruyante, la ville.
Un bourdonnement permanent sous un soleil de plomb.

On a allumé les vitrines, décoré les palmiers, placardé des affiches pour le parc d’attractions qui s’est habillé des couleurs de Noël et de ses festivités. Le ciel est bleu, les vagues fredonnent leurs murmures habituels.

Tu n’as d’yeux que pour le vide.

Démarche tantôt pressée, tantôt lente ; tu sais où tu vas puis, l’instant d’après, tu sembles avoir oublié. Tu trébuches sur rien, tu titubes un peu.

Tes gestes sont mécaniques quand ils arrachent aux tréfonds de ta bandoulière le paquet de cigarettes et le briquet presque écoulé ; tes mains tremblent lorsque tu glisses la clope entre tes lèvres et que tu t’agaces sur les étincelles qui n’embrasent rien. Une tentative, deux, trois, « putain ! » qui tonne un peu fort et le plastique qui se brise sur le bord du trottoir quand tu l’y précipites - excès d’émotion qui déborde.

On t’adresse des regards en biais tandis que tu recules, le souffle court et les yeux écarquillés. On s’éloigne, on te contourne, pestiféré. Ton dos heurte un mur, et tu t’y appuies, un instant, en arrachant à tes lèvres le poison que tu n’as de toute façon plus rien pour allumer, le fourres dans la poche de ton blouson sans plus y penser.

Pourquoi est-ce que le monde continue de tourner ?

Les inspirations saccadent, pénibles. Brique de plomb entre les côtes, quelque chose qui déséquilibre, qui te donne l’envie de te laisser glisser à même le sol et puis d’y rester. Qui s’en soucierait ; pourquoi est-ce que ça importerait ?

Tes prunelles, levées sur la rue, cherchent sans rien trouver. Qu’un néant, qu’une absence ; quelque chose manque mais c’est au dedans que le trou béant se creuse, et creuse, et creuse encore.
Morceau par morceau - miette par miette.

Un souffle - fébrile et haché.
Tu te détaches du mur pour avancer - tu voulais rentrer. Tu voulais- Retrouver la sécurité, la familiarité d’un endroit clos où rien ne pourra plus t’atteindre, plus frapper, plus te toucher. Un endroit où le monde, tu pourras le silencier.

Les rues défilées presque à l’aveugle, la mémoire des gestes, des virages, des routes traversées par habitude - cette fois tu ne regardes pas avant de t’engager ; tu cilles à peine quand le klaxon vrille ton tympan gauche. Tu déambules comme insensible, inconséquent, roi du monde ou prince des cendres, majesté de rien.

Quelque chose s’est brisé.

Tu trébuches sur le bord du trottoir, vacilles un peu, reprends ta progression. L’étendue de sable et d’océan à l’infini sur ta gauche, les résidences qui s’alignent sur ta droite ; tu croises des visages qui sourient, des rires qui éclatent et qui courent sur la fêlure en toi. Plus loin, sur la plage, une musique qui grésille trop fort dans les caisses d’une enceinte. Une voiture descend la rue, vitres baissées ; une autre musique, rap un peu lourd, Unysien, les mots qui te parviennent sans faire sens, sans t’atteindre vraiment.

Ce monde sonne faux.

Tes doigts sur le cadran composent le code sans vraiment regarder. Tu tires la porte sitôt que le signal sonore retentit, tu t’engouffres dans le hall, et tu la laisses se refermer dans ton dos.
La rumeur se tait.

Qu’un silence, et ton souffle qui résonne dans l’entrée.

Tes pas sont mécaniques, eux aussi, quand ils te portent jusqu’à l’ascenseur. Bouton d’appel pressé, une ou deux secondes égarées, fuck this, tu contournes, poses ta main sur la rambarde et grimpes les deux premières marches d’une seule foulée. Tes pas se fracassent en échos multiples dans la cage d’escaliers - désertée. À peine un bruit, de temps à autres, derrière les portes closes - éclat de voix, télévision, aspirateur ; tu continues ton ascension sans t’arrêter.

Septième étage.

Cuisses et poumons brûlants, tu tousses contre ton poignet puis dans le creux de ton coude, ta main libre fourrée dans ton sac à la recherche de tes clefs qui- Non, dans ta poche ; tu les attrapes, saisis la bonne, t’engouffres jusqu’au bout d’un des couloirs et déverrouilles la porte.

Ton appartement t’accueille comme un tombeau.

Tu fermes la porte du plat de ta semelle poussée contre le battant, abandonnes les clefs sur l’îlot de ta cuisine sans avoir verrouillé l’entrée, passes la sangle de ta bandoulière par dessus ta tête pour l’abandonner sur le comptoir, ôtes blouson et bonnet dans la foulée et- Tes clopes.
Celle jamais allumée récupérée, un nouveau briquet arraché au tiroir, cigarette embrasée sans faire l’effort de te traîner jusqu’au balcon, tant pis pour les murs blancs, bouffée tirée avec l’empressement un peu vain et désespéré, les gestes mécaniques pour descendre un verre du meuble, sortir la bouteille de rhum de sous l’évier, verser sans compter, sans faire semblant de doser.

La première gorgée est brûlante - tu t’en enfiles trois de plus sans ciller, le regard fixe jeté sur les vagues de l’autre côté de la baie vitrée. Le verre posé, la cigarette entre les lèvres, tu contournes pour fourrer tes mains dans ton sac et- Ah, là ; deux enveloppes tirées, un peu abîmées par le trajet. Tes prunelles glissent sur les lettres calligraphiées à la main.

Myulan et le coeur serré ; des souvenirs de désert, des aveux de cette famille qu’on retrouve, qui donne du sens et puis n’en fait aucun tout à la fois. Il fait froid, d’un coup ; ça prend dans le ventre, dans les mains, dans les os - il y a quelques semaines encore, quelques jours peut-être, on tuait le temps à gratter des accords, à s’user les doigts sur les cordes et ça avait l’air d’en valoir la peine.
Que reste-t-il désormais ?

Le téléphone tiré de la poche, posé sur la table. Un regard en biais, l’idée de lui écrire mais- Mais pour dire quoi, putain ? et le vide un peu plus grand, le froid un peu plus mordant.

L’enveloppe posée là, au centre de l’îlot, pour plus tard, comme un rappel. Comme pour que tu n’oublies pas.

La deuxième- La deuxième c’est pour toi, c’est ton nom, Romeo sous sa plume et de la glace entre les dents. Tu l’alignes sur le bord de ton téléphone portable, tu te perches sur un tabouret, tu portes ton verre à tes lèvres et puis ta clope. Tu finis le premier avant la deuxième, te lèves pour récupérer la bouteille et remplir une nouvelle charge ; puis tu te réinstalles, la bouteille à portée et tes prunelles jetées sur l’enveloppe.

Tu n’as jamais voulu ça.



Le jour décline, dehors.
Le ciel s’est un peu couvert - chargé d’orage. Les vagues sont agitées sur ton horizon ; rouleaux presque noirs sous des nuages menaçants. Le soleil s’en est allé depuis longtemps. Tes prunelles jetées dehors, une pensée en travers des méandres, et j’serais un orage, lourd et puissant, pire que ça et un rictus, sur le bord des lèvres.
Un sourire sans joie, qui perce le marbre de tes traits jusqu’alors figés dans une espèce d’indifférence que ton coeur n’éprouve pas.

Quand était-ce, la dernière fois que tu t’es éteint ?
Que les lumières de tes yeux ont perdu leur éclat, qu’aucun sourire n’a su déchirer ta surface transie d’horreur et d'incompréhension ?

T’as toujours ri de tout ; de la violence, de la douleur, des coups, des mots durs, des remords. T’as toujours ri - mais rien, ce soir. Qu’une apathie éreintée, qu’une anesthésie froide dans les artères.

La feuille se froisse entre tes doigts.
Un éclair déchire le ciel.

C’est un peu soudain - la lettre abandonnée entre les coussins, ton corps qui se ranime dans la pénombre de l’appartement, les quelques pas qui te séparent de tes clefs, de ton portable puis de la porte, Vans enfilées à la va-vite avant de te glisser dans le couloir. Porte verrouillée dans ton dos, tu dévales les escaliers et pousses le battant de l’entrée arrière à l’instant où la pluie se met à tomber.

Patio franchi sous le début de l’averse en quelques foulées, tu lèves la grille du garage d’une pression sur les clefs de la résidence, te glisses au couvert de l’abri, ouvres la portière du véhicule et t’engouffres à l’intérieur.



Il fait nuit noire.

Les heures ont filé, se sont écoulées sans que tu les aies comptées. Les mains sur le volant, le heurt de la pluie et les grincements des essuie-glaces, les yeux sur la route et le volume des enceintes poussé à fond pour couvrir le bruit dans ta tête, tes idées, tes pensées. Tu fredonnes, à voix basse, la gorge nouée, ton téléphone échoué côté passager et ta playlist en aléatoire.

it’s 2am and i don’t wanna go home
(je ne rentrerai pas)

Un feu rouge ; tu t’accoudes au rebord de ta portière, un ongle entre tes dents, mordillement léger, nerveux. Tes prunelles s’égarent sur les flaques agitées par les gouttes qui heurtent leur surface, sur la route désertée, et comme le ballet des éclats rouges et verts dans le vide donnent des airs de fin du monde à l’endroit, à l’instant.

La musique file, feu vert, tes doigts se crispent sur le volant quand tu reposes la main gauche dessus, la droite sur le levier de vitesse et le pied sur l’accélérateur.

Un virage - t’es déjà passé par là.
(je ne rentrerai pas)

Une seconde, deux, trois - et ta voix qui tonne, (but i set fire to the rain), choeur désespéré sur le refrain qui te fait trembler (watch it pour as i touch your face). La vue trouble, (well it burn when i cried) le souffle qui s’étrangle, (’cause i heard it screaming out your name) une inspiration et recommencer, (i set fire to the rain) chanter, fort, (and i threw us into the flames), fort par dessus le bruit de l’orage et de la pluie et des bris de coeur et des bris de vie, (when we fell, something died) quitte à s’y abîmer, et sans personne pour t’entendre, (’cause i knew that that was the last time) sans personne pour savoir.

Toi, la nuit, le vide - chanter comme pour hurler.

Les mains serrées, les emprises qui tremblent - tu cherches des yeux un endroit où t’arrêter, loin, loin, , un parking dans l’obscurité, face à la plage, face au vague, face à cette autre infinité insensée que celle que les nuages dissimulent. Pivot du volant, secousse à l’instant de passer le caniveau, tu emboîtes le véhicule entre les trois lignes blanches d’une rangée vide.
Frein tiré, phares éteints, il n’y a que les halos lointains des réverbères pour éclairer l’intérieur de l’habitacle.

Tes prunelles caressent les vagues - océan bousculé par l’averse torrentielle. Comme une apocalypse un peu douce ; la tempête pourrait bien monter, gronder, faire danser des ouragans ou des tsunamis… Qu’est-ce que ça changerait ?

Tu détaches ta ceinture, geste lent, maladroit, un peu mécanique, un peu fatigué. Le dos droit contre ton siège, tu reposes une paume sur le volant.

… Qu’est-ce que ça changerait ?

Qu’est-ce que ça changerait si, ce soir, tout s’arrêtait ? Si tu donnais un coup de volant, si t’alignais quelques cachets de trop, si tu t’enfonçais dans les eaux tourmentées en attendant que frappe la foudre.
Qu’est-ce que ça changerait ?

(je ne rentrerai pas)

Une inspiration, encore.
Ta main droite tâtonne, à la recherche de ton portable, et tes doigts se referment sur l’appareil. Fond d’écran cruel et un peu casse-coeur quand la clarté t’éblouit ; collage, assemblage d’images d’instants volés, bonheurs capturés.

Le groupe, au centre à gauche, deux ou trois ans en arrière, brochette encore un peu insouciante sur le canapé du garage, tes cheveux déjà teints, ton bras passé autour des épaules d’une Meera qui t’aime encore et t’enlace, la tête posée contre ta clavicule et le sourire aux lèvres, un Leo et une Olympe bras dessus, bras dessus, et un Allen qui tire la langue pour parfaire. En haut à gauche, rien qu’Olympe et toi ; grimaces forcées, peinture de guerre sur les joues - la sortie au laser quest du coin pour ses vingt-deux ans. Une vieille photo un peu floue, tu devais avoir seize ans, épaule contre épaule avec Amaryllys, en bas à droite ; l’éclairage est un peu mauvais, mais par dessus vos épaules on aperçoit des lumières de ville, lointaines - c’était un des toits de Smashings, sans doute un Noël dérobé à l’ennui. Et puis Eylian et toi, juste à gauche, souvenir de soirée pas si lointain - éternité -, tes mains nouées sur son épaule, ta tête posée par dessus et vos regards sur l’objectif ou l’écran.

Au centre, à droite, un peu de givre aux veines.
Deux visages fatigués, mais le sourire aux lèvres et les prunelles allumées. Proches, tête contre tête, instant dérobés au confort d’un dernier rang de salle de cinéma climatisée dans les rues de Verpré. Le premier jour de cette deuxième version de vous-mêmes que vous étiez.

… Tu l’as su dès ce jour-là, pas vrai ? Cette journée qui se prolongeait, les promesses soufflées avec l’air d’y croire, cette envie de s’apprendre dans d’autres langages que ceux des nuits assassinées… Tu le savais, pas vrai ? Qu’elle tordait un truc au dedans, que t’étais foutu, que ça allait te tomber dessus, que t’allais replonger.
Parce qu’elle lui ressemblait- Parce que dans ces instants-là, c’était elle qu’elle te rappelait ; que les images se confondaient, parfois, longtemps.

(Mais t’es tombé pour elle, aussi ; elle en tant qu’elle plutôt qu’en tant de mirage.)

T’es tombé tout pareil - t’as fermé les yeux pour accueillir la dégringolade sans trembler.

J’ai aimé qu’une fois, t’as dit, un jour ; vraiment aimé. Et c’était Meera, ton mirage, ton fantôme, ton autrefois (aimé à m’en vriller la tête, le coeur, les rêves) ; mais je sais que j’aimerai encore, t’as avoué, aussi - en haussant les épaules, comme une évidence, comme un abandon.

(Tu l’avais déjà dans le myocarde quand tu parlais.)

Les images ont fini par se détacher.
Elle n’est pas Meera, elle était- Elle est Jill et c’est assez. La première que t’aies jamais invitée aux Nébuleuses, celle avec qui vos corps un peu ivres et fiévreux, un soir ou plusieurs, ont préféré s’échouer sur le canapé, manettes entre les mains, plutôt de se consumer. Jill des adrénalines, quelquefois ; des courses à pleine vitesse dans les allées de sable et sous les basses. La Jill de Frenzy, aussi ; petit chiot turbulent, cadeau presque empoisonné, l’attachement simple et évident. La Jill du toit et du vin blanc, la Jill pour célébrer l’album, la Jill des instants de bonheur qui n’auront jamais de pareil au coeur.
La Jill des soirées comme les autres mais qui n’ont plus jamais eu la saveur de celles d’avant après vous êtes écroulés de rire et de guerre dans l’herbe d’Anthos, ivres de vous.

(Tu savais.)

La musique dans les enceintes, comme une ironie cruelle, break-up song amer (you broke me first) que tu laisses filer tandis que tu ouvres l’appareil photo, captures l’obscurité, clic, et puis utiliser en fond d’écran, valider.

Tu presses l’application des messages. Tes doigts hésitent ; effleurent les noms sans appuyer.
Coup d’oeil à l’heure - tu renonces dans la foulée. Portable verrouillé, de nouveau jeté sur le siège passager. Face à la mer tourmentée, à l’orage, seul et désemparé.

Impuissant.
(je ne rentrerai pas)

La brûlure monte, à mesure que tes dents s’agacent sur le barrel à ta lèvre. En travers de la gorge et sous les paupières, battement frénétique et inspirations saccadées.
Chanter pour oublier, encore une fois (unbreak the broken) ; pour chasser la douleur, (unsay these spoken words) comme si ça fonctionnait, (find hope in the hopeless) comme si ça avait encore du sens, (pull me out the train wreck) et comme une supplique quand la voix se brise, (unburn the ashes), quand le sanglot s’étrangle, (unchain the reactions), quand le poing heurte le volant, (i’m not ready to die, not yet), et encore une fois (pull me out-), et que plus aucun son, qu’un souffle, qu’une inspiration-

Un coup, encore, les deux paumes qui frappent, tout le corps qui tremble, les doigts qui se referment sur le volant, et un cri. Un cri dans l’habitacle, étouffé par les basses - déchirant, douloureux, atroce, une violence ; une brûlure dans les entrailles, comme un feu qui ravage, dévore, consume, ça fait mal en pensée j’ai mal qui éclate et j’peux pas, « j’peux pas » la voix dans les aiguës et qui casse, pète, vole en éclats.

J’peux pas quand tu frappes, encore, quand tes ongles s’enfoncent dans le cuir du volant, « j’peux pas » et tu ploies, le front posé sur le dos de tes mains et le corps secoué, sanglot après sanglot, inspiration haletante après inspiration haletante, j’peux pas j’ai mal j’peux pas j’peux pas j’peux pas et ça prend le coeur et la gorge et ça vrille ça tord ça broie. Rupture après rupture, suture après suture - ça déchiquette et ça pulvérise, bout de verre après bout de verre dans le myocarde et « j’peux pas » en litanie.

Le corps qui redresse, la tête en bascule contre l’appui, le tumulte de la pluie et la musique qui tourne et qui tourne et qui tourne et j’peux pas sans toi, « j’peux pas » ça devait pas se passer comme ça, « pardon j’peux pas » j’peux pas ça veut rien dire tout ça si t’es pas là, « j’peux pas » j’peux pas tout perdre encore une fois.

(je ne rentrerai pas)

On avait encore des choses à vivre, on avait des choses à voir, « j’peux pas, Jill, putain » et ça rime à quoi ça rime à rien, ça devait pas s’passer comme ça on devait pas finir comme ça, tu m’as pas montré l’désert, j’ai pas vu ton monde, j’t’ai pas assez tenue dans mes bras, j’t’ai pas montré la neige, j’t’ai pas montré Galar, j’t’ai pas dit-
Les doigts qui s’accrochent au t-shirt, là, sur le plexus et ça serre, ça serre, ça serre, respire et j’peux pas et tu tousses et t’inspires et c’est brûlant, ça fait mal « s'il-te-plaît » dans le vide et le silence et sans un Dieu pour t’entendre puisque tu les as tous reniés, « pitié » et la nouvelle bascule, le font contre le volant, les mains dans les cheveux puis sur ta nuque. Tout qui tiraille, tendu, les coutures qui craquent, j’peux pas dans tous les os dans tous les souffles dans tous les mots dans tous les gestes.

J’t’ai pas encore dit je t’aime ; j’ai pas encore trouvé la force, j’ai pas trouvé l’courage, putain j’suis con, j’suis con, « pardon » j’t’ai dit qu’t’avais pas b’soin d’être invincible quand j’suis là mais putain, putain, j’ai jamais su être vulnérable face à quelqu’un, mais ça devait pas se passer comme ça, à nos âges on a toute la vie et « j’peux pas » mais qui s’épuise, le corps exténué, « j’peux pas » murmure essoufflé.

Les épaules qui secouent, les paupières closes - combien de temps ?
Combien de temps avant que tu te redresses ; combien de temps avant que tes paumes, pressées contre ta nuque, retombent le long de toi, combien de temps avant que t’inspires, combien de temps avant que tu rattaches ta ceinture, combien de temps avant que tu redémarres, musique éteinte, seulement porté par l’averse sur le pare-brise ?

… Combien de temps, avant que tu finisses par mentir ; avant que tu finisses par rentrer ?



L’aube est jeune, la pluie a cessé.
Le ciel se promet bleu comme la veille.

Ce monde sonne faux - tu t’effondres sans même te changer.

Un j’peux pas en gravure douleur,

j’peux pas dire adieu encastré dans le coeur.
Uh- J'ai écrit sur beaucoup de trucs. Plus ou moins dans l'ordre-

chord overstreet - hold on
three days grace - lifetime
jonah kagen - broken
adele - set fire to the rain
conor maynard - you broke me first
james arthur - train wreck
code by catharsis | inspired by sleeping alcyion on codepen



Spoiler:
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Romeo Parrish
Ensemble des clichés complétés
02-01-50-VITAMINE
Permet la conception d'UNE VITAMINE par mois.
02-02.2-100- LENTIS-EXP-SHARE
Permet d'utiliser L'EXP SHARE quatre fois par mois.
02-03-100- LENTIS-APPARITION
Permet de choisir le TYPE DU POKÉMON au moment de L'APPARITION.
02-04.1-150- LENTIS-CT
Offre 50% DE RABAIS sur les CT en magasin (Permanent)
02-05-200- LENTIS-INTER-ÎLES
Ouverture des frontières. Possibilité de CAPTURER SUR TOUTES LES ÎLES.
02-06.2-275- LENTIS-STAB
Augmentation de la puissance du STAB à 50% en PVE.
02-07.1-275- LENTIS-LOOT
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02-08-400- LENTIS-MOVEPOOL
Augmente le MOVEPOOL des pokémons de l'équipe à 5 ATTAQUES.
02-09.1-475- LENTIS-EXPÉRIENCE
Réduit les coûts de MONTÉE DE NIVEAUX de 10% pour toute l'équipe.

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